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APPENDICE.
ANALECTES
l'OUR SERVI P
K L'ilISTOIRE DE L'UNIVERSITE DE LOUVAII
IN. j
Y&
Ap.- I
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1883-84.
Publications.
Voir la Bibliographie académique 1834-
(sous presse).
La bibliographie sera désormais continuée
régulièrement dans Y Annuaire.
Nominations et distinctions
scientifiques.
C. Pieraerts. — Elu membre de Y Académie
de la religion catholique à Rome.
M. Van Bexeden.— Nommé membre de V Aca-
démie royale de Stockholm, de \& Société royale
d'Edimbourg, membre associé de la Société de
Biologie de Paris, correspondant de Y Académie
de Voldarnese del Poggio.
Dr Lefebvre — Nommé membre associé de
la Société de Statistique de Paris.
E. Hayoit. — Élu membre titulaire de Y Aca-
démie de Médecine de Belgique, dans la séance
du mois de juin.
( iv )
C de Harlez. — Élu membre titulaire de la
Royal Asiatic Society ofgreat Britain, membre
de la Société ethnographique et de la Société
Américaine de France.
E Reusens. — Nommé, par arrêté royal du
28 juillet 1884, membre effectif de la Commission
royale centrale des monuments de Belgique.
F. De Walque. — Médaille d'or (médaille de
lre classe) votée par Y Académie nationale agri-
cole, manufacturière et commerciale de Paris,
pour l'ouvrage intitulé : Manuel de manipula-
tions chimiques.
D. Mercier. — Élu membre de Y Académie
philosophico -médicale de Bologne.
A. Ntssens. — Chargé par le gouvernement do
Grand-Duché de Luxembourg de rédiger un
projet de loi sur les sociétés commerciales.
DISCOURS
prononcé à la salle des Promotions de l'Univer-
sité catholique de Louvain. le 15 octobre 1884,
jour de l'ouverture des cours académiques,
après la messe du Saint-Esprit, par Mgr P1E-
RAERTS, Recteur Magnifique de l'Université.
Messieurs les Professeurs,
Messieurs les Étudiants,
L'année qui vient de s'e*couler, marquera dans
les listes de notre histoire universitaire. Nous
avons pu voir ici même quelle place l'Université
catholique de Louvain occupe après un demi-
siècle d'existence, dans l'estime du monde. Rien
n'a manqué— je le dis avec une profonde re
connaissance — à l'éclat de notre jubilé : ni la
splendeur des fêtes, ni l'ordre et la dignité des
solennités, ni le zèle unanime des habitants de
la cité académique, ni le concours empressé des
étrangers. Le 12 et le 13 mai 1884 sont des dates
qui ne s'effaceront jamais de notre mémoire.
Ces jours-là, nous avons reçu le témoignage de
l'Église, dans les bénédictions du Souverain
Pontife et des Évèques; le témoignage du pays,
dans les acclamations enthousiastes d'une foule
immense accourue de tous les points de la Bel-
gique; le témoignage de la science, dans la
faveur marquée avec laquelle d'illustres savants
( VI )
ont agréé le titre de docteur ad honores de
Louvain; et enfin, le témoignage si précieux des
nôtres, dans les ardentes sympathies des anciens
étudiants, l'honneur de la nation, que nous avons
vus se réunir en rangs serrés aux chers étu-
diants actuels, quinze cent cinquante-sept
jeunes gens d'élite, pour former, si j'ose ainsi
parler, l'escorte et le cortège triomphal de leur
Aima Mater. Et, lorsque, dans la séance acadé-
mique, tous debout et les bras étendus vers le
crucifix, nous acclamions Jésus-Christ, Dieu
lui-même, n'en doutez pas, nous aura accordé
son témoignage, et Jésus-Christ nous aura con-
fessés devant son Père.
Nos annales semi-séculaires ont été closes par
deux événements que je ne puis passer sous
silence : je veux désigner les importants tra-
vaux qui ont valu à quatre de nos étudiants les
palmes du concours universitaire (1), et les bril-
(1) Par arrêté royal du 12 septembre 1884 huit bourses de voyage
ont été, à la suite du concours, confésées à des docteurs des quatre
universités du pays. Des huit mémoires couronnés, quatre sont
l'œuvre de docteurs sortis de l'Université catholique de Louvain.
Trois bourses de voyage ont été accordées pour des mémoires sur
le droit, dont deux à nos anciens étudiants : M. Jean Dubois, pour
un mémoire sur le droit commercial, et M. Alfred Zwaeuepoel, pour
un mémoire sur le droit civil.
Nos Facultés de Médecine et de Sciences ont obtenu deux bourses
de voyage pour des mémoires concernant la biologie générale, œu-
vres de deux jeunes docteurs déjà attachés à l'Université catholique
comme chargés rie cours : M. Joseph Denys et M. Gustave GilsoD.
( VII )
lants examens à la suite desquels deux étudiants
ecclésiastiques ont emporté le grade exception-
nel de docteur en langues éraniennes.
Ce dernier fait évoque naturellement le sou-
venir de l'homme éminent que nous avons perdu,
pendant l'année du jubilé : Mgr Beelen, le pre-
mier restaurateur des études orientalistes en
Belgique, dont vous avez tous prononcé l'éloge,
le 12 mai dernier, et auquel je suis en droit de
prêter aujourd'hui, après le triomphe décisif des
études orientalistes à Louvain, le mot si beau de
saint Paul : opus consummavi. Oui, il a con-
sommé son œuvre, et il laisse des successeurs
et continuateurs entre les mains desquels cette
œuvre ne saurait périr.
Quel vaste champ la connaissance des langues
orientales a ouvert à l'activité humaine! Là
comme ailleurs, il fallait que nos maîtres et nos
disciples occupassent un rang distingué. Cela
était nécessaire. L'Université catholique doit
ambitionner une place d'honneur dans tous les
ordres des connaissances humaines. C'est son
devoir professionnel, comme Université; c'est
sa vocation spéciale, comme Université catho-
lique, puisqu'elle a pour mission de travailler,
par la culture de toutes les sciences humaines,
k la gloire de Dieu et de l'Église.
Et, en effet, toutes les sciences sont tenues de
se mettre au service de leur « Père -. Il ne peut
y avoir pour nous de science séparée, systéma-
( VIII )
uquement on dehors de la vraie religion, faisant
totalement abstraction de Dieu et de sa parole.
Loin de vouloir servir, ne fût-ce qu'indirecte-
ment, les aspirations coupables de ceux qui
rêvent une opposition définitive entre ce qu'ils
appellent dédaigneusement « la théologie » et la
science moderne, le savant chrétien doit tenir à
honneur de mettre de plus en plus vivement en
lumière la puissante harmonie du savoir humain
et de la vérité religieuse
Phénomène étrange ! Cette crainte de rencon-
trer Dieu, que le comte de Maistre reprochait à
la philosophie, d'où vient-il qu'elle se manifeste-
aujourd'hui tout particulièrement dans le do-
maine des sciences naturelles? Comme si la
nature, ses agents et ses lois, n'avaient pas Dieu
pour auteur, Dieu, la cause première à laquelle
tous les peuples ont toujours cru, au témoignage
même de M. Albert Reville, si peu suspect de
sentiments religieux excessifs. Le naturaliste
qui par système ne va jamais jusqu'à nommer
Dieu, se met donc manifestement à part de-
l'humanité.
Toutes les sciences sont solidaires les unes
des autres : il n'en est pas une qui ne s'appuie
sur des principes philosophiques et ne rencontre
souvent des conclusions du môme ordre; par
conséquent, il n'en est pas une qui ne touche de-
quelque manière au domaine de la foi : car la
religion révélée, elle aussi, comprend un grand-
nombre de vérités de l'ordre rationnel.
( IX )
Et pourquoi serait-il interdit aux nobles es-
prits qui s'occupent des sciences naturelles de
s'élever plus haut que la matière et d'affirmer
Celui qui est? Est-ce que le spiritualisme et la
religion peuvent faire déprécier un savant? Et
serait-on compromis comme homme de science,
parce que l'on serait un homme de foi?
J. B. Dumas en a jugé différemment :
« Les gens, dit-il, qui ne font qu'exploiter les
n découvertes des autres et qui n'en ont jamais
» faii eux mêmes, s'en exagèrent beaucoup l'im-
•> portance, parce qu'ils ne se sont pas heurtés
•> aux mystères qui ont arrêté les vrais savants.
» De là, leur irréligion et leur fatuité. Il en est
« tout autrement de ceux qui ont fait eux mêmes
» des découvertes. Ils savent par expérience
" combien le champ en est restreint et ils se
» trouvent à chaque pas arrêtés par l'incom-
y préhensible. De là, leur religion et leur mo-
» destie... La foi et le respect des mystères leur
» est facile. Plus ils ont fait faire de progrès
» à la science, plus ils demeurent confondus
* devant l'infini. »
Je sais bien, Messieurs, que les cours de
sciences ne doivent pas être transformés en
cours d'apologétique et de polémique religieuse.
Les sciences d'ailleurs ne touchent pas d'aussi
près à nos dogmes ou à la parole inspirée que la
philosophie, par exemple, et l'histoire. Il y a là
moins d'occasions de communiquer la lumière
Ap. - 1.
( x )
et l'ardeur de la foi. Mais n'est-ce pas une raison
de saisir avec d'autant plus d'empressement les
occasions qui se présentent? Un mot souvent
peut suffire. Tout ne doit il pas être rapporté à
Dieu, absolument tout, la science aussi bien que
la fortune et le succès, projeter quem omnia?
Et de fait, n'est-ce pas la boussole de la foi qui
empêche entr'autres le biologiste et le chimiste
chrétiens, dans la poursuite du même but par
des procéJés identiques, d'aboutir aux conclu
sions matérialistes où d'autres viennent triste-
ment échouer? N'y a-t-il pas ingratitude à pa-
raître ignorer cette boussole de salut? Déplus,
jamais la foi n'a contredit la science, jamais elle
ne la contredira : nous en sommes sûrs de cer-
titude divine. Pourquoi les savants chrétiens
hésiteraient-ils? Qu'est-ce qui expliquerait de
leur part cette injuste défiance ou ce timide
respect humain?
Ah! je le confesse, il y a une vaste conspiration
ourdie contre eux pour les empêcher d'obtenir
un nom dans la science. Les adversaires de
l'Église et des dogmes ont tout intérêt à cela.
Mais — les faits l'attestent — la vraie science,
obstinée et sérieuse, ne perd pas à attendre, elle
finit tôt ou tard par s'imposer d'elle-même.
J'ajouterai que sur ce terrain aussi, la vie du
chrétien est une lutte, et je demanderai avec le
saint Docteur d'Hippone : « Pensez-vous que
vous êtes devenu chrétien, pour être florissant
en ce siècle? »
( xr )
A Louvain —j'aime à le proclamer hautement
— tous les maîtres sont des maîtres chrétiens.
Leurs cours inaugurés par la messe du Saint-
Esprit, commencent chaque jour par la prière
et se poursuivent jusqu'à la fin de l'année aca-
démique en présence du Crucifix qui orne tous
les auditoires universitaires, comme il ornait
l'observatoire à jamais célèbre où Leverrier
découvrit la dernière planète de notre système.
Nous venons d'exprimer avec une entière
franchise notre sentiment sur les sciences et
surtout les sciences naturelles, séparées et neu-
tres, pour employer le langage du temps. Qu'il
nous soit permis de montrer par un exemple,
ou plus justement, par une application, que ce
système est particulièrement faux, incomplet,
impossible, dans la science du Droit, et que la
neutralité déguise mal l'hostilité. Si je m'arrête.
Messieurs, d'une façon spéciale à cette partie du
haut enseignement, c'est qu'on veut actuelle-
ment proscrire Jésus-Christ du Droit, et qu'ici,
à l'Université catholique, se forment les hommes
auxquels incomberont un jour les travaux Légis-
latifs et la glorieuse mission de prendre la pa-
role ou de revêtir la toge là où s'abrite le Droit
et où siège la Justice.
Un monument aux proportions coloss&les a
été élevé parmi nous. L'on y découvre la statue
de Thémis, déesse de la Justice, et le buste de
Minerve, déesse de la Sagesse. Ces réminis-
( XII )
cences païennes, ces symboles surannés nous-
rappellent du moins que les païens rendaient
leurs jugements dans des temples et qu'ils don
naient à la justice une origine divine, d'accord
avec la solennelle affirmation du Dieu vivant :
« C'est par moi que les fondateurs de lois dé-
crètent ce qui est juste »
Oui, c'est de la justice divine et de la loi éter-
nelle que dérivent la justice et la loi humaines.
Celles ci ne créent pas la justice, elles la présup-
posent. Aussi Gaius a-t-il eu raison de définir le
Droit : « La connaissance des choses divines et
humaines. »
Cicéron, parlant de la loi naturelle, qui est
dans la créature raisonnable — selon l'expres-
sion de saint Thomas — « la participation de la
loi éternelle^, modèle de toute législation posi-
tive, Cicéron, dis je, a écrit ce mémorable pas-
sage :
- Il y a une loi, non écrite, mais innée, que-
- nous n'avons pas apprise de nos maîtres ni
- reçue de nos pères, ni étudiée dans les livres:
- nous la tenons de la nature même. C'est cette
- loi naturelle qui est l'esprit et la raison du
*» sage, la règle du juste et de l'injuste... C'est
- de cette loi suprême, universelle, née avant
- qu'aucune loi eût été écrite, aucune cité fon-
- dée, queMérive le Droit « (i).
i
( ) De Legibns.
( XIII )
Ainsi en a jugé la France du siècle de saint
Louis, quand, pour donner au peuple une grande
idée de la justice, elle a bâti, au sein même du
Prétoire de Paris ce chef-d'œuvre d'architecture
échappé comme par miracle à l'embrasement
de la Commune, et que nous nommons avec
vénération la Sainte Chapelle.
Après la mythologie, après Minerve etThémis,
voici l'histoire, représentée par Lycurgue, le
rude législateur de Sparte. Je n'y contredirai
pas trop. Les lois de Lycurgue, qui sacrifiaient
tout à l'Etat, furent pourtant un effort vers
l'idéal mal compris de la justice : mais elles ne
regardaient que Sparte, et il y a des siècles
qu'elles ne sont plus, bien que le législateur eût
obtenu de ses concitoyens qu'ils n'y change-
raient rien jusqu'à son retour d'un voyage des-
tiné par lui à consulter les Dieux, voyage —
vous le savez — dont il ne revint point, aimant
mieux ne jamais revoir la Laconie que de lui
fournir, en la revoyant, une cause d'instabilité.
D'autres villes, d'autres nations encore ont eu
leur législateur. Athènes a eu le sage Solon ;
Rome a eu le religieux Numa, mythe qui sym-
bolisait pour elle la Loi ; et plus tard les décem-
virs, auteurs de cette forte législation des douze
Tables qui furent comme les assises fondamen-
tales du Jus romanum. Les Hébreux ont eu
Moïse illuminé des rayons divins du Sinaï.
Mais il s'est trouvé, passé dix-huit siècles, un
( xiv )
législateur à part de tous les autres, un législa-
teur que la terre entière connaît et aime, que
tous les peuples civilisés vénèrent comme le
leur, parce qu'il a apporté aux hommes un
droit non plus local ou national, mais un droit-
principe, immuable et universel, source féconde
de la civilisation nouvelle dont nous recueillons
encore chaque jour les impérissables bienfaits.
Et ce législateur, notre Maître Jésus, n'a pas
reçu une place, si petite soit elle, au grand
Palais de Justice de noire catholique Belgique!
C'est donc là que conduit la science séparée et
neutre! Laissez-moi, Messieurs, protester au
nom même de la science et de la justice.
Ceux là qui font profession de ne pas croire à
la divinité de Jésus, n'ignorent pas pourtant
l'histoire au point de vouloir contester la place
unique qui revient à Jésus parmi les législateurs
des nations. Pourquoi donc lui refusent-ils le
piédestal accordé au législateur païen? Ne se-
rait ce pas précisément parce que, sous l'enve-
ioppe humaine du Christ, ils ont entrevu, sans
consentir à l'avouer, cette transcendance divine
dont ils ne veulent point? Nolumus hune
regnare super nos.
Ah! qu'elle était mieux inspirée cette Angle-
terre toujours chrétienne qui devant tout ré-
cemment bâtir un nouveau palais de justice
dans une de ses cités, ne trouva rien de plus
-beau ni de meilleur pour en orner le frontispice
( xv )
que la statue de Jésus-Christ entre deux pro-
phètes.
Jésus-Christ, c'est le Juste et la Justice même.
En tout semblable à nous, moins le mal, il a
passé accomplissant tout bien, et lui seul a pu
dire avec une assurance divine : « Qui me con-
vaincra de péché? »
Jésus-Christ, c'est encore le Juge par excel-
lence. Même sous l'ignominie, insulté, bafoué,
tourné en dérision, il n'a pas craint d'affirmer,
fort de la conscience de sa double nature : «Vous
* me verrez venir sur les nuées du ciel, et je
» jugerai les vivants et les morts. »
Ce Législateur universel, ce Juste, ce Juge,
encore une fois, pourquoi l'a-ton banni? Quel
mal at il donc fait, quid enim mali fecit?
Aujourd'hui, nos lois protègent les faibles ;
l'enfant n'a plus à craindre le meurtre ou l'ex-
position, et il n'est plus la propriété de l'État:
la femme relevée de son abaissement, est placée
sur un trône d'honneur au sein de la famille;
les étrangers ne sont plus appelés des ennemis,
hostes; il n'y a plus d'esclaves ni de gladiateurs,
et la victoire ne jette plus ce cri féroce : vœ
victis.
Mais il n'en fut pas toujours ainsi. Il y eut des
siècles d'oppression, où les hommes « étaient
sans affection, » où nul ne songeait ni à l'instruc-
tion, ni à la guérison, ni à l'affranchissement du
pauvre; où le faible était constamment immolé
au fort, le pauvre au riche, l'enfant à tous.
( XVI )
El cela se passait chez les nations les plus
policées de l'ancien monde, aussi bien à Sparte
et à Athènes que dans la Rome des consuls et
des empereurs!
Un jour enfin, la lumière se leva sur l'univers
avec la vérité qui devait nous rendre libres.
Alors on entendit des voix qui chantaient : Paix
aux hommes! Le Sauveur promis, figuré et
attendu était né. A dater de lui, une autre ère
commence. La face de la terre est renouvelée;
l'individu, la famille, l'État, la société, les
mœurs, les lois, tout change.
Au milieu de restrictions qui n'étonnent pas
de sa part, un savant publiciste belge, adver-
saire déclaré de l'Église, M. le professeur Lau-
rent, l'a reconnu en ces termes :
« L'influence du christianisme sur la législa-
» tion ne peut — dit-il — être niée. — La doc-
» trine Èvangélique... était appelée à modifier
» insensiblement les mœurs; et une fois les
» mœurs imprégnées du sentiment de l'unité
» humaine, tous les vices de l'ancien monde
" disparaîtront « (1).
Cette prodigieuse métamorphose, Jésus l'a
accomplie, Messieurs, sans décrets d'aucune
sorte, sans révolution violente, sans force
armée, pacifiquement, par le seul empire de sa
(1) Laurent. Etudes sur l'histoire de l'humanité. — Le Chris-
tianisme.
( XVII )
parole de vie, rien qu'en prêchant le droit sou?
forme de devoir et de vertus.
Il a dit : « Vois êtes tous frèresd); vous n'avez
qu'un Père, qui est ;:iix Cieux (2) « C'était la
proclamation de l'unité et de la fraternité hu-
maines, d'où devait naître la liberté.
Il a dit : « Rendez à César ce qui appartient à
César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu (3). •»
C'é'ait la distinction nettement établie entre
l'Église et l'État, qui devait être si féconde en
biens.
Il a dit encore : « Les rois des nations exercent
sur elles leur empire; pour vous, au contraire,
que le premier soit le serviteur des aunes,
comme le Fils de l'homme n'est pas venu pour
être servi, mais pour servir (4). » C'était la
nature bien définie du pouvoir, dans quelqu'or-
dre qu'il s'exerce, et la condamnation du des-
potisme.
L'Apôtre, qui avait été à l'école du Maître, a
dit de même : « Le prince est le ministre de Dieu
pour le bien •> 15).
Et pareillement en ce qui concerne l'égalité
des hommes devant Dieu : « Il n'y a plus ni Juif
(i) Math. XXVlll, io.
(8) Matli. XXIII, 9.
3 Uath XXII, 21.
I Halli. XX, 28.
(5; Rom. XIM.
( XVIII )
ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni homme libre,
il n'y a plus ni homme ni femme; mais vous êtes
tous un en Jésus-Christ » (i).
La voilà donc réalisée cette societas gêner i s
humant qu'avaient rêvée les Stoïciens! Le voilà
accompli ce relèvement si nécessaire de tout ce
qui est faible, de tout ce qui avait été foulé aux
pieds si longtemps et si cruellement !
Et joignant l'exemple au précepte — car il fut
le premier à pratiquer et à enseigner — Jésus
vint au secours de la faiblesse intellectuelle, par
l'enseignement du pauvre; de la faiblesse phy-
sique, par la guérison de la foule ; de la faiblesse
morale, par le pardon accordé au péché et par
l'appui efficace préparé à tous dans l'institution
des Sacrements.
J'emprunte encore à l'écrivain que je citais à
l'instant ces autres passages :
« L'antiquité était l'âge de la violence. Les
» êtres faibles devaient plier sous les plus forts . .
» Dès que le christianisme pénètre dans le monde
" païen, la voix de l'humanité se fait entendre...
» C'est une grande gloire pour la religion d'avoir
» imprimé cette tendance à l'esprit humain. »
« L'action du christianisme devient plus sen-
» sible dans la législation sur le mariage... La
» société païenne n'avait pas le sentiment de la
« pureté qui distingue la morale de l'Évangile ..
(1) Galat. III, 28.
( XIX )
« La virginité relève les femme? de leur abais-
» sèment, l'idéal de la Mère du Christ les sanc-
* tifie... »
- Les Barbares étaient méprisés ou haïs dans
- l'antiquité : nés pour servir les tiers citoyens
» d'Athènes ou de Rome, ils fournissaient les
- marchés d'esclaves et de gladiateurs... Le
- christianisme leur ouvrit Véglise, et plus
» que cela les civilisa. *
L'auteur en question essaie d'attribuer la ma-
jeure part de ce renouvellement universel à
Faction du droit romain, « cette raison écrite »,
comme on l'a nommée; à l'action aussi des Bar-
bares, et il croit que la philosophie eût pu par
elle-même atteindre à ce progrès. Nous ferons
remarquer, Messieurs, que le droit romain seul
n'y avait certes point réussi avant Jésus-Christ,
et que son influence efficace date du jour où
l'esprit chrétien s'y introduisit. Quant aux Bar-
bares, avant de recevoir d'eux quelque civilisa-
tion, il a fallu —je reprends les mots de l'auteur
- que le christianisme leur ouvrit Véglise, et
plus que cela les civilisât. De la philosophie je
ne dirai qu'une chose, c'est que de la possibilité
pour elle de renouveler les hommes au fait de
les avoir renouvelés, la conclusion n'est pas
légitime, outre qu'elle est d'une manière évidente
contredite par l'histoire.
A propos de l'abolition de l'esclavage, l'écri-
vain que je continue à citer, reproduit d'abord
XX )
le témoignage de Montesquieu dans Y Esprit des
Lois (1) :
« Plutarque nous dit que, du temps de Saturne,.
« il n'y avait ni maîtres ni esclaves. Dans nos
» climats, le christianisme a ramené cet âge. »
Puis il ajoute, toujours avec des restrictions,
son propre jugement :
« Le christianisme. . a eu sa part dans cette
» grande révolution, en moralisant les classes
» serviles et en répandant la croyance de l'éga-
n lité humaine. «
L'auteur reconnaît donc que de l'égalité devant
Dieu proclamée par Jésus-Christ est sortie l'éga-
lité devant les hommes. Sans doute cela se fit
par degrés, cela demandait du temps. L'escla-
vage était une institution sociale; l'affranchisse-
ment subit de la classe servile eût produit un
bouleversement total et jeté dans la société une
population indigente et corrompue.
L'Eglise dut opérer lentement la transforma-
tion du monde et des lois : car elle exerçait son
5
action sur une société déchue, toute imprégnée
de paganisme de la base au sommet, au milieu
de persécutions sanglantes, à travers de redou-
tables invasions, des guerres continuelles, d'in-
cessants cataclysmes, de profonds déchirements
intérieurs, nonobstant l'intéiêt et la passion
coalisés, dans un Empire en dissolution : et ceci
(1) xv. -.
( XXI )
explique, pour tout observateur non prévenu,
qu'à côté d'innombrables types de pureté, de
douceur et de sainteté, il se soit rencontré encore
longtemps, en dépii de l'Évangile, dans l'Église,
mais malgré elle, malgré ses Pères, ses Souve
rains Pontifes et ses Conciles, principalement
parmi les païens récemment convertis, des indi-
vidus qui tirent de lamentables chutes et des
hommes cruels.
Jésus Christ n'a pas supprimé l'élément hu-
main ; il l'a relevé, il Ta établi sur la voie du
progrès, et ce progrès n'a d'autre limite que la
perfection, la perfection de Dieu lui-môme,
sicut Pater vester cœlestis perfectus est.
Eh bien, messieurs, voilà ce que la science du
droit doit montrer, et ce que la science séparée
et neutre couvre de silence ou s'efforce de dimi-
nuer.
De là cet aveuglement qui n'a pas laissé entrer
le Père de l'humanité et des lois régénérées dans
le monument « dont trente législatures ont géné-
reusement payé le prix », et dont, il a été dit, au
jour de son inauguration, qu'il est - le type de
» noire admirable civilisation, qu'il est la civili-
- sation belge, civilisation perfectionnée, gêné-
» reuse, protectrice. »
M. de Mazade, de la Revice des deux mondes,
chargé de faire à L'Académie française l'éloge de
M. de Champagny, prononça un dis ours remar-
quable de fermeté et d'ironie, dans lequel il t 3-
( XXII )
tige à l'avance l'ingratitude de notre temps envers
Jésus-Christ. Ecoutez :
« M. de Champagny — disait-il — n'était pas
» de ceux qui se figurent que le progrès consiste
» à retourner en arrière, au-delà de la croix, à
» débarrasser les hommes de la doctrine qui les
» a relevés, ennoblis, pour revenir à un paga-
» nisme mal déguisé, et qui commencent par
» bannir Dieu de leur évangile, les emblèmes
» religieux des écoles, des prétoires, même des
» asiles de la mort. Il ne croyait pas encore
» cela! Il restait convaincu avec les plus illus-
- très esprits de tous les temps, que cette doc-
» trine descendue de la croix avait renouvelé la
« terre, qu'elle avait pénétré dans les mœurs,
•• dans les pensées, dans les lois, dans les insti-
f> unions, et que, de ce travail auquel ont con-
•• couru tant de peuples, tant de générations, est
» sortie en définitive cette belle œuvre qui s'ap-
« pelle la civilisation européenne. Ceci, il le
» croyait pour l'avoir lu dans l'histoire, pour
» avoir suivi en quelque sorte à la trace cette
« influence chrétienne qu'il avait vue naître
» dans la décadence romaine. C'était la convic-
•• tion réfléchie d'un esprit éclairé par l'étude;
» c'était aussi la foi profonde -d'une âme reli-
» gieuse, et cette foi n'avait pour lui rien d'ab-
» strait ou de simplement idéal; elle était toute
« pratique, elle passait dans sa vie, dans ses
» actions de chaque jour comme dans ses opi-
» nions. »
( XXIII )
Quelle leçon, Messieurs, et quel exemple!
Ai-je besoin, pour compléter mes observations
sur le sujet présent, de vous apprendre que
les disciples ont été traités comme le Maître?
Aucun d'eux n'a été jugé digne de pénétrer dans
le Palais de justice de notre capitale.
J'y rencontre Cicéron et Démosthènes : et
assurément, bien que la parole ait revêtu aujour-
d'hui au tribunal une autre forme, ce sont là des
princes de l'éloquence judiciaire.
J'y rencontre Ulpien, le grand légiste, qui lut
malheureusement un persécuteur du nom chré-
tien, et auquel il eût fallu du moins joindre
Papinien, Gaius et Tribonien, lesquels partagent
avec lui l'honneur d'avoir préparé l'œuvre de
Juôtinien et d'avoir donné une forme impéris-
sable, un corps, corpus juris, aux tempéra-
ments chrétiens qu'avait successivement reçus
le droit romain.
Cicéron, Démosthènes, Ulpien : tels sont les
seuls types qui nous sont proposés par la science
neutre. C'est en vain que je cherche un orateur,
un légiste, un magistrat chrétien.
Nulle place pour Domat, un des pères du code
civil, l'ami de Pascal, savant et religieux
comme lui.
Nulle place pour Berryer, le maitre du barreau
moderne, l'incomparable défenseur de toutes
les causes opprimées, l'homme de fui qui, après
avoir été l'avocat de tant d'autres, mourut en
( XXIV )
invoquant Celle qu'il appelait avec la Sainte
Église : Advocata nostra!
Nulle place non plus pour Daguesseau, qui
fut, au jugement de M- Viliemain, -le modèle
des savants et des orateurs •» : puissant avocat,
jurisconsulte émirent, chancelier illustre, le
type- le plus accompli de l'intégrité, du désinté-
ressement, du dévoùment au bien des particu-
liers et au bien de l'État.
Nulle place enfin— je ne puis citer tous les
noms belges justement célèbres — nulle place
pour ce vénérable baron de Gerlache, l'honneur
de notre magistrature, savant distingué, écri-
vain d'élite, historien reconnu, ancien Président
de ce mémorable Congrès national à qui nous
devons le Pacte fondamental de 1830, œuvre de
l'union qui fait la force, la Monarchie, ce palla-
dium de notre indépendance, et l'auguste Dynas-
tie qui nous a placés si haut dans la considéra-
tion de l'Europe entière.
Loin de moi, Messieurs, l'intention de plaindre
Domat, Daguesseau, Ben ver, de Gerlache. C'est
un honneur d'être assimilé au Maître, d'encourir
ia même proscription Ah! si on eut mis là leur-
statue sans le Crucifix, qui avait toujours
jusqu'ici présidé aux travaux de la justice, ils
eussent protesté du fond de leur tombe.
J'ai fini ma tache. Messieurs, je conclus.
11 s'est levé aujourd'hui une science qui se
prétend neutre et une science franchement
( xxv )
athée. Nous voulons nous une science franche-
ment chrétienne. Nos dogmes, nos Livres saints,
notre histoire sont attaqués au nom de la science;
«.'est au nom de la science que nous les" défen-
drons. Quelqu'un a écrit dans la Revue des (leur
mondes que la période théologique est définiti-
vement close et il appelle de tous ses vœux, non
plus une Université neutre, mais une Université
matérialis'e et athée. Nous sommes, Messieurs,
une Université spiritualiste et catholique; nous
ne l'avons pas oublié un seul instant, nous ne
l'oublierons jamais. Notre science à nous, tout
en se tenant constamment à la hauteur de tous
les progrès, se maintiendra sans défaillance
dans l'atmosphère religieuse et chrétienne où
ont toujours pu respirer à l'aise et prendre leur
essor tous les plus grands savants et toi. -
plus fiers génies de la terre.
Messieurs les professeurs,
Messieurs les étudiants,
Cinquante années couronnent notre chère
Université catholique.
En avant! Dans 'a recherche de tou- les -
crets de la science, dans l'étude de tous les
problèmes qui peuvent intéresser l'humanité
En avant! Avec une ardeur nouvelle, avec un
courage toujours plus viril, avec une conî;
que rien ne démente jamais. La science est sem-
Ap. — 2
( XXVI )
blable à l'Océan. Elle a, comme lui, ses profon-
deur-, ses mystères, ses silences, ses obscurités,
et parfois ses tempêtes. N'ayons peur de rien;
prenons le large, poussods notre vaisseau en
pleine mer, duc in o.ltura.
Pour rendre nos recherches et notre pêche
fructueuses, il y a Quelqu'un qui veille debout
sur le rivage; et, pour nous diriger à travers
les flots, il y a une Étoile qui brille toujours au
firmament, celle-là même dont l'image domine
les armes de l'Université.
Je vous salue, Étoile de la mer; c'est a votre
lumière sereine et douce que j'ouvre aujourd'hui,
en la place de NN. SS. les Évêques, Tannée
aca lémique 1884-85 et le nouveau demi siècle
qui commence.
FETES JUBILAIRES
CÉLÉBRÉES A l'0CCASI0> DU
CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE
DE L'UNIVERSITE CATHOLIQUE DE LOUVAIN,
LE LUNDI 12 ET LE MARDI 15 MAI 1884,
Un Compte -Rendu général qui a paru, donne
tous les détails de ces fêtes (1). Il formera avec
la Bibliographie académique le Libkh mémo-
rialis de l'Université catholique.
Nous nous contenterons de reproduire ici le
Programme général des fêles; le Rapport pré-
senté par le Recteur; la liste des Docteurs hono.
ris causa proclamés dans la séance académique
du 12 mai; les Adresses, et enfin la Cantate
jubilaire, le Studentenlied et Louvain! Souvenir
du cinquantième anniversaire.
i l.ouva'ii. Ch. Peetcrs, rue de Namtir, 22.
Toute l'élite du pays ;i assisté aux lèh s jubilaires. Au Te Deum
et à la Messe pontificale, la Scrénissime Maison d'Arcnhcrg occupait
une tri bu ue d'honneur. Plusieurs députations de l'étranger xonl
arrivées et une foule de télégrammes, adresses, etc. de lulicit liions
ont été reçus. Toutes les maisons étaient pavoisees el l« villo
regorgeai! de monde.
Programme général des fêtes
DIMANCHE II MAI, VEILLE DES SOLENNITÉS
JUBILAIRES.
Fêtes des pauvres (1) organisée par la Société
de Saint-Vincent de Paul
Sérénades à Mgr le Recteur et aux plus anciens
professeurs de l'Université.
A 7 heures du soir, sonnerie des cloches et
du carillon.
LUNDI 12 MAI, PREMIER JOUR DES FÊTES-
A 10 heures, réception, au collège du Saint-
Esprit, des sociétés universitaires et des comités
du cortège historique, par NN. SS. les Arche-
vêque et Évêques de Belgique.
A 11 heures, lunch offert, dans les salons de la
Société de Lecture, par le comité général du
cortège, aux membres des comités provinciaux.
A la même heure, à la Maison des Étudiants,
réception des délégués des universités belges et
étrangères.
A 12 heures, Te Deum (2) solennel, chanté en
(lj Messe célébrée à Saint-Mic'nei, par Mgr le Recteur. Pendant la
messe, sermon p3r M. le chanoine Van der Moeren ; communion
générale des membres de la Société de St-Vincent de Paul et de
leurs pauvres. Après la messe, repas de fête.
{ï) Tout le corps ep^copal était présent ainsi que Mgr van deu
Branden de Reetli, M.gr Segliers, archevêque d'Orégon, le rêve
( XXIX )
l'église primaire de Saint-Pierre par S. G. Mgr
l'Archevêque de Malines, assisté de LL. GG.
NN. SS. les Évêques de Belgique.
A 1 heure, séance académique au grand audi-
toire du collège du Pape :
1. Lecture du Bref pontifical, par M. le secré-
taire de l'Université.
2. Rapport présenté par Mgr Pieraerts, Rec-
teur magnifique.
3. Adresse de M. le comte Edouard de Liede-
kerke, au nom des anciens étudiants.
4 Adresse de M. Wyseur, au nom des étu-
diants actuels.
5. Allocution de S. G. Mgr Goossens, Arche-
vêque de Malines.
6. Promotion des docteurs honoris causa par
Mgr le Recteur de l'Université.
A 1 1/2 heures, première sortie du cortège his-
torique (i).
rendissime prélat de Parc et un graud nombre de prélats du pays ei
de l'étranger. La maîtrise de Saint-Pierre exécuta, sous la direction
de .M. le chevalier X. vau Elewyck, le Te Deum de Wilzka, a\tc 1^
Patron immensœ majestatis et le Domine salvum fuc regem de
M. le chevalier. A l'entrée et à la sortie, exécutiou de la marche
jubilaire composée par M. le chevalier A. vau Elewyck, étudiant eu
dro t.
(1) Comité général du cortège historique :
Présiient : M. Willems, sénateur.
Vice Présidents : M. Jules de Trooi , conseiller provincial
M. il. Mascard, avocat.
Secrétaires : MM. Aug De Becker, docteur en sciences politique*
«•t al nu nistrativcs ; Alb Vanden Stacpele, étudiant en droit.
Ap - t.
{ XXX )
A 4 12 heures, à la grande salie de la bibîio-
Trésorier : M. Jules Baguet.
Membres: MM. le comte de Medekerke Paillie, président del'As-
sociatiou des Anciens Étudiants; de Troosleinbergh, L., docteur
en droit; chevalier de ^NTal•guv, Léon; d'Udekem de Gnerteehiu,
Léon; Damont, A., président de l'Union des ingénieurs; Orbun de
Xivry. à., docteur en droit; Roberli, M., étudiant en droit; Sehol-
iaert, F., avocat, conseiller provincial; comte van der Stegen de
Sclirieck, A., docteur eu droit et en sciences politiques et adminis-
tratives ; Van Even, archiviste; Ver nieylen, fils, F., statuaire; Wy-
seur, A., président de la Société Générale des étudiants.
Partie ancienne.. — Groupe initial. Les premier; étudiai
l'L'uiversite (\iîG).
Premier ciiar. Les fondateurs de l'Université (1426- 143-2).
Première série de groupes intermédiaires. L'Université de Louvain
en 1450.
Deuxième char. Jean de Westplialie, introducteur de l'imprimerie
en Belgique, imprimant en 1474 ton premier livre a l'Université de
Louvain.
Seconde :>éne de groupes intermédiaires. Les nations de la Faculté
des arts de l'Université de Louvain (commencement du xvie siècle).
Troisième char. Charles Quint, élevé à l'Université de Louvain en
4522.
Troisième série ie groupes intermédiaires. I. Le comte de Buren,
fils de Guillaume le Taciturne, prince d'Orange, élève à l'Univers te
eu 1506. 11. Albert et Isabelle se rendant à une leçon leJusi-- Lipse
eu 1599 III. Les étudiants de Louvain revenant du siège de 1635.
Quatrième char. Le professeur Rega implorant la demeure du
maréchal de Saxe en faveur de la ville de Louvain menacée de bom-
bardement en 1746.
Quatrième série de groupes intermédiaires. Les 44 collèges de
l'Université 'xvin' siècle).
Cinquième char. Le laron de Sécus, primns de l'Uni \ïr>ité de
Louvain en 1778.
Sixième char. Les hommes illustres sortis de l'Université de lou-
vain.
( XXXI )
thèque, aux Halles, banquet (1) offert aux auto-
rités par le corps professoral.
A la même heure, banquet offert par la Société
Générale des étudiants aux confrères des uni-
versités belges et étrangères et aux anciens fon-
dateurs de la Société.
A 8 heures, à la salle De Bériot, grande fêle
musicale (2) organisée par l'Union chorale et
symphonique des étudiants (500 exécutants;
MARDI 13 MAI, DEUXIÈME JOUR DES FÊTES
A 9 heures, messe pontificale (3) d'actions de
grâces, célébrée en L'église primaire de Saint-
Partie moderne — Septième char. Char de l'industrie, tappclaut
la fondation de l'école des mines a l'Université catholique.
Huitième char. Char de l'agriculture, rappelant la fond it on de
l'institut agronomique a l'Université catholique.
Neuvième char. Apothéose de l'Université catholique.
(1) Les toastsoul été portes : Au Pape el au Koi, par Mgr Pieraerts,
recteur magnifique; à NN. SS les Évêqnes, par Mgr Cartuyvels,
vice-iecteur ; réponse de S. G. Mgr Goosseos, an bevèque de Matines ;
aux invités, par M. le professeur Wiliems, secrétaire de l'Uni
réponse de M. Delcour. ni"mbre de la Chambre des représentants.
(2) Programme: i. Cantate jubilaire, paroles de M. le professeur
Descamps, musique de '..as<en. •». Le duetto de la Nuit. 5. Le chœur
du Printemps, i. La Ronde des Etudiants, mnsiqne de Gouuod.
5. Grande cantate Van Arlerelde, musique de Gevàert. — Ce pro-
gramme fut exécute sous la direction de M. Fischer.
(5) La messe composée par M Jules Busschop, pour le mar âge de
LL. MM. le Roi et la Reme des Belges ; à l'Offertoire, le Tu a Petrut,
de M. le chevalier X. van Elewyck ; après l'élévation, un ontel de
Palestrina ; pendant le défilé du Ortège, la Marche jubilaire d< M
chevalier A. van Elewyck.
( XXXII )
Pierre, par S. G. Mgr l'Archevêque de Matines,
Primat de Belgique.
A 11 heures, dans la salle du collège de la
Sainte-Trinité, grande fête musicale (1) organisée
par la société universitaire Met Tijd en Vlijt
(500 exécutants).
A 1 heure, aux Halles, assemblée générale de
l'Association des anciens étudiants (2).
A 2 heures, deuxième sortie du cortège.
A 5 1/2 heures, à l'institut des Frères de Cha-
nté, grand banquet universitaire (3), honoré de la
(1) Programme : 1. De Kollebloemen, cantate, paroles de M. Pol de
Moût, musique de H. Tinel. 2. Studentenlied, poésie de M. Lebou,
étudiant eu droit. 5 Drie Ridders, ballade, paroles de M. Claeys.
4. Zegemarsch de la cantate De Klokke Roeland. — Ce programme
lut exécuté sous la direction du compositeur M. Tinel.
(2) La réunion a eu lieu à la salle des Promotions, sous la prési-
dence de M. lecomteEd.de Liedekerke Pailbe. Lecture et adoption
du procès. verbal. Rapport présenté par M. l'avocat C. De Jaer,
secrétaire. Communications diverses. Renouvellement du bureau
central.
Dans la matinée a eu lieu également la réunion spéciale le V Union
des ingénieurs, sous la présidence de M. le professeur Dumont.
(5j Les convives étaient au nombre de mille environ. Les toasts ont
été portés : Au Pape et au Roi, par Mgr Pieraerts, recteur magni-
fique ; à l'Épiscopat. par M. le comte Ed de Liedekerke ; réponse de
5. G. Mgr Faict, é\èque de Bruges ; à l'Université, par M Beernaert.
membre d>t la CLambre des représentants; aux anciens étudiants et
aux étudiants actuels, par M. le professeur Dr Lefebvrt ; réponse de
M. l'avocat G. Verspeyen, au nom des anciens étudiants; réponse
de M. A. Wvseur. président de la Société Générale des Etudiants,
au nom des étudiants actuels; op het uelzijn, den vooruitgang en de
toekomst der Aima Mater, toast porté par M. l'avocat M. Jacob^, con-
seiller provincial.
( XXXIII )
présence de NX. SS. les Archevêque ei Evoques
de Belgique.
A 8 î/i heures, fête de nuit au parc St-Donat.
Feu d'artifice. Illumination générale de la ville.
A 10 heures, retraite aux flambeaux (1) orga-
nisée par la Société générale des étudiants.
DIMANCHE 18 MAI, CLÔTURE DES FÊTES.
A 1 heure, troisième et dernière sortie du
cortège. Le soir, seconde fête de nuit au parc
St-Donat (2).
(l; Le lendemain des fêtes universitaires coïncidait avec l'anni-
versaire solennel de .Mgr de Ram, premier recteur. NN. SS, les
Evèques présents ont teuu a assister a la cérémonie, avec tout le
corps académique en toge.
(2) Le lendemain deux proclamations furent adressées par il. le
Recteur : l'une aux habitants pour les remercier de leurs uuauimes
sympathies, l'autre aux étudiants pour les féliciter de leur magni-
fique attitude pendaut toute la durée des fêtes.
RAPPORT
sur les cinquante premières années de
l'Université catholique, par Mgr PIE-
RAERTS, recteur magnifique.
Messeigneurs,
Messieurs,
Je ne puis mieux commencer ce rapport qu'en
évoquant un grand et cher souvenir qui plane
sur toute cette journée, et auquel les années ont
donné un charme plus attendrissant.
Il y a un demi -siècle — c'était dans le courant
de l'été de 1833 — Nosseigneurs les Évoques de
Belgique se trouvaient réunis à Malines, cher-
chant ensemble les moyens d'étendre l'enseigne-
ment catholique, à la faveur de la liberté récem-
ment garantie par le Pacte fondamental.
A l'origine , nos vénérés Pasteurs ne son-
geaient qua fonder dans la ville métropolitaine
un séminaire pour les hautes études théolo-
giques et pour les cours de philosophie.
Après la première séance, Mgr Van de Velde,
évêque de Gand, eut un entretien particulier
avec l'archevêque, Mgr Sterckx. -Devons-nous
— disait-il — nous contenter des études supé-
rieures de théologie? Serait-il donc si difficile de
créer d'autres Facultés encore, et même une
Universitas stucliorum? »
( XXX Y
Le projet sourit au Métropolitain. Mais cora- .
ment parer atix frais qu'exigerait cette colossale
entreprise? Une partie de la nuit se passa à sup-
puter les aumônes du clergé et des fidèles : car
c'étaient les seules ressources sur lesquelles on
pût compter pour le budget d'une Université
catholique. Pourquoi hésiter? L'esprit de foi
était vivace au sein du peuple belge et les béné-
dictions du Ciel ne devaient point faire défaut.
Le lendemain, l'Archevêque proposa à ses
augustes collègues le projet en question avec un
plan élaboré dans les lignes principales. Mgr Dei-
planque, évèque de Tournai, Mgr Boussen,
évoque administrateur de Bruges, et Mgr Bar-
reit, évêque de Naniur, ne pouvaient croire à la
possibilité d'exécuter un tel dessein. Mais celui
qui se récria le plus, ce fut Mgr van Bommel,
évêque de Liège, destiné cependant à devenir le
plus ardent promoteur, le protecteur constant
et un des pères de l'Œuvre nouvelle.
Les explications fournies par Mgr Slerckx et
par Mgr Van de Velde — que l'illustre mémoire
de ces deux hommes de Dieu soit à jamais
bénie ! — eurent bientôt calmé toutes les craintes.
L'érection d'une Université catholique fut dé-
cidée à l'unanimité des suffrages. De concert
avec l'Archevêque, Mgr van Bommel proposa
comme Recteur l'abbé de Ram, son ami, dont il
connaissait toutes les aptitudes spéciales.
Saluons, Messieurs, ce Recteur incomparable
( XXXVI )
ce génie d'administration, auquel nous devons
les traditions toujours vivantes qui sont notre
forée et notre honneur. Après un demi siècle
écoulé, grand laps de temps pour les institutions
humaines, grande mortalis œvi spatium, c'est
encore à lui qu'on en appelle, comme à une
autorité incontestée; et son nom, désormais
historique, reste intimement lié à l'œuvre gran-
diose, à laquelle 31 années durant, il présida
avec tant de sagesse, de magnificence et d'éclat.
Mais poursuivons l'histoire de notre origine.
Par lettre collective du 14 novembre 1833, le
corps épiscopal s'adressa h Sa Sainteté Gré-
goire XVI pour obtenir l'approbation nécessaire.
La réponse pontificale ne pouvait être douteuse.
Un bref du Pape, daté du 13 décembre suivant,
érigea canoniquement l'Université catholique.
C'est ainsi, Messieurs, qu'une fois de plus la,
religion fut l'inspiratrice du progrès intellectuel,
comme elle l'avait été dans les siècles précé-
dents, par la création d'abord des écoles épisco-
pales, ensuite de leurs héritières, les universités,
qui ont toutes, on ne peut l'oublier sans ingrati-
tude, été marquées, au début, d'un sceau catho-
lique.
Le pape Martin V, dans la bulle d'érection de
Y Aima Mater, en 1425, parle du devoir qui lui
est imposé comme chef de l'Eglise de dissiper
les ténèbres de l'ignorance, d'étendre et d'en-
courager autant qu'il est possible les sciences de
( XXXVII )
tout genre, par le moyen desquelles de nou-
veaux germes de prospérité se développent
dans toutes les classes de la société.
Une même pensée présida à l'érection de notre
Université catholique. Celle-ci, comme pour
mieux affirmer son origine religieuse, eut pen-
dant quelques mois son siège à Malines, sous les
yeux mêmes de l'archevêque. Mais bientôt, ù la
demande de la ville de I, ou vain et à la suite de
négociations amicales entre l'épiscopat et le
conseil communal, l'Université catholique fut
transférée solennellement en son lieu naturel,
au siège vénérable de l'antique Université créée,
elle aussi, après les démarches de la ville près
du duc Jean IV et du pape Martin V, et que.
quatre siècles ont contemplée dans sa gloire,
avec ses quarante-trois collèges, avec sa popu-
lation d'étudiants, qui atteignait parfois le chiffre
de plusieurs milliers, avec ses quatre Facultés
des arts ou de philosophie, de théologie, de droit
canonique et de droit civil, et enfin de médecine.
A coup sûr, l'Université catholique recueillait
un lourd héritage en succédant à ce célèbre
asile des études qui avait possédé tant de maîtres
ou formé tant de disciples éminents, des doc-
teurs dans les sciences sacrées comme Adrien VI,
Driedo et Stapleton; comme Tapperus, Rytho-
vius, Hasselius, Ravesteyn et Sonnius, lumières
du Concile de Trente (1); comme Lindanus, Luc
i Voir de Ram, Mémoire tur la part que le clergé de Belgique et
Ap. - 3
( XXXVIII )
de Bruges et les deux Jansenius (1); comme
Malderus, Wiggers, Steyart, Hermannns Dame-
nius, DaeSman et tant d'autres (2); des médecins
comme Vésaîe. Réga et Verheyen (3); des chi-
mistes comme Van Helmont et Minkelers, qui
trouva le gaz de houille; des géographes comme
Mercator; des botanistes comme Dodoens et
Coudeberg, le père de la pharmacie belge; des
érudits dans l'art chrétien comme Molanus; des
historiens comme Raepsaet; des biographes
comme Valère André ; des lettrés comme
Érasme (4) et Vives; des philologues comme
spécialement les Docteurs de l'Université de Louvain ont prise au con-
cile de Trente.
(i) Cornélius Jansenius, evèque de Gand, et Cornélius Jansenius
auquel le plus célèbre adversaire des jansénistes, Hcrmanuus Da-
menius a consacré le discours : Jansenius non fuit Jansenista (voir :
de Hermanni Damenii tita et meritis oratio, par le Dr Haine, pro-
fesseur de la Faculté de théologie de l'Université catholique). On
peut dire que l'Ecole de Louvaiu était toute attachée au Saiul-
Siege : le discours de cuthedra Pétri de Hermannus Dameuius e
prouve, ainsi que son autre discours : De pontifiçio hoc oracuio : Uni-
versitas Lovaniensis Sactœ Romance Ecclesia? devota et fidelis est filia.
(2) Parmi eux Baius qui enseigna des erreurs condamnées p r
l'Église, mais dout le savant cardinal Toletus a dit : Fateor et fatebor
nihil me vidisse Buio doctius, nihil Buio humilius (cfr. Wouters, Hist.
Eccl., III, p. 02, Lov. 1865). L'illustre cardinal De Lugo, dans son
traité de virtute fidei [disp. XX, sert. Il', u° 7i, tom. II, p. î. Pari-
siis 1868) atteste : Pius V et Gregorius XIII... nullatn pertinaciam
aynoientnt in Buio, qui semper calholicus fuit et Ecclesiœ obediens.
(5) Prodrome de l'histoire de la Faculté de médecine de l'ancienne
Université de Louvain par C. Broekr.
i Érasme a professé des erreurs, ma's il est mort dans la corn-
( XXXIX )
Juste-Lipse; des jurisconsultes comme Viglius,
comme Wamesius, comme Gabriel Mudée dont
le cher et si regretté Edmond Poullet a écrit :
« Louvain peut s'enorgueillir de la part que ses
» professeurs ont prise à la révolution qui fit
" changer la face de la science du droit, en sub-
» stituant l'enseignement théorique et synthé-
» tique à la méthode presque barbare des
» glossateurs. Gabriel Mudée prit en Belgique
» l'initiative d'un progrès qu'il avait appris à
» connaître en France, et c'est en grande partie
» à ses élèves qu'est due l'introduction de la
n méthode nouvelle en Allemagne. »
Je n'ai pas besoin, Messieurs, de rappeler plus
longuement les commencements de notre Uni-
versité. La suite vous est connue.
Religieuse, nous l'avons dit, est l'origine des
centres de lumière que l'on appelle studia
generalia; religieuse aussi est l'origine des
jubilés, et je n'ai, pour en donner la preuve,
qu'à emprunter à nos livres saints ce texte
vieux de tant de siècles : Juoilœus est et quin-
quagesimus annus.
C'était donc justice qu'avant tout nous rendis-
sions grâces à Dieu, Te Deum laudamus. Vers
■union de l'Église. C'est lui qui a dit : « fît Lovanii coelum </«"</ tel
ttalico prae feras, non amvenum modo, ver um etiam salubre. Xusquum
stiutetur quittiut nec alibi felicior iwjen'.orum provent ut. Xusfjuam
j,n f, atorum major aut paratior copia. »
( -XL )
Dieu doivent s'élever nos chants de jubilé,
Jubilate Deo. Comme nos docteurs, aux jours
des promotions académiques, se rendent à la
vénérable collégiale de Saint- Pierre, et là, se
dépouillant des insignes de leur triomphe, les
déposent humblement sur l'autel du Siège de la
Sagesse, patronne de l'Université, notre fidèle
Protectrice et Mère bien-aimée, ainsi il nous
faut aujourd'hui dans un accent unanime rap-
porter tout au Seigneur. Nous avons arrosé le
modeste gland devenu au bout d'un demi-siècle
ce chêne majestueux; mais c'est le Seigneur qui
lui a donné la luxuriante croissance, objet de
l'admiration du monde, incrementum autem
dat Deus.
En \834, quand l'Université fit ses débuts à
Malines, elle comptait 86 étudiants, parmi les-
quels l'illustre Cardinal Dechamps et le savant
évêque de Namur, Mgr Gravez, que Dieu a
voulu du moins nous laisser assez longtemps
pour qu'ils pussent bénir encore avec tendresse
les préparatifs de notre jubilé.
Après cinq ans, le chiffre de nos inscriptions
s'élevait à 590; au xxve anniversaire, l'Université
comptait 754 étudiants; à la fin de la présente
année académique, mère toujours féconde, elle
pourra montrer avec une légitime fierté seize
cents fils dignes d'elle.
Au lieu de treize professeurs qui figurent au
programme des cours de 1834-35, nous sommes
( XLI )
aujourd'hui septante, en y comprenant l'École
normale des humanités, l'Institut agricole orga-
nisé il y a six ans, et les Écoles spéciales créées
en 1865, un des titres de gloire du rectorat de
Mgr Laforêt.
Je viens de nommer ce savant et doux Recteur
qui a été l'idole de la jeunesse universitaire,
l'ami et le père de ses collègues, et dont la mort
prématurée fut un deuil pour la science, une
cruelle épreuve pour l'Université, un profon 1
déchirement pour nos cœurs. Déposons en-
semble sur sa tombe honorée un tribut de pieux
regrets.
J'ai dit, Messieurs, le nombre de nos étudianis
actuels; vous jugerez quel est celui de nos an-
ciens étudiants, lorsque vous saurez que le total
des inscriptions prises depuis 1834 jusqu'à ce
jour, est de 42,750.
Si nous divisons ce nombre par 5, chiffre qui
répond à la moyenne des études universitaires
sous les divers régimes d"examens, nous arri
vons à un contingent de 8850. étudiants faisant
en ce moment partie des classes dirigeantes
dans presque tous les pays du monde.
Laissez-moi, Messieurs, répondre au senti-
ment de vos âmes en envoyant une pensée et
un souvenir à nos chers morts, à tant de pro-
fesseurs, à tant d'étudiants qui ont passé parmi
nous et qui ne sont plus de cette terre. Dans une
fête de famille, les absents ne peuvent être
( XLII )
oubliés, nous leur restons unis : car la mort ne
saurait briser les liens du cœur ni nos espé-
rances immortelles.
Ici chacun de nous se nomme tout bas ceux
qu'il a connus et qu'il ne retrouve pas en cette
fête. Mais pour moi, je ne saurais m'empêcher
— et c'est un devoir de reconnaissance, — de
prononcer à haute voix au moins un nom, le
nom du dernier de nos morts, de ce savant et
excellent Mgr Beelen, que la Providence est
venue chercher à l'entrée même de nos fêtes,
comme pour attirer notre attention spéciale sur
lui et nous dire : voilà comment il faut jusqu'au
bout servir la science et la foi.
Car ce service nous incombe; c'est le but
même de notre institution; nous avons été éta-
blis pour faire des hommes instruits et des
chrétiens. Je vou Irais examiner brièvement, si
nous pouvons nous rendre le témoignage d'avoir
rempli cet important devoir.
Où sont nos hommes instruits, nos savants?
Quels efforts avons nous tentés dans l'intérêt de
la science? Je me bornerai à une sommaire
énumération.
Dans la Théologie, l'annuaire de l'Université
signale 96 promotions de licenciés et 22 de doc-
teurs; pour le droit canon, 31 promotions de-
licenciés et 10 de docteurs. Dans les Facultés
laïques (je ne parle que des diplômes recon-
nus par la loi) nous comptons 1249 docteurs en
( XLÎIT )
droit, 788 candidats notaires, 1045 docteurs en
médecine (sans compter 156 docteurs créés avant
la loi qui exigeait les trois doctorats réunis de
médecine, de chirurgie et d'accouchements),
158 diplômes de pharmaciens, 128 docteurs en
philosophie et lettres, 25 docteurs en sciences
naturelles, 14 docteurs en sciences physiques et
mathématiques.
Dans les Écoles spéciales de date plus récente
l'Université a délivré 316 diplômes d'ingénieur
des arts et manufactures, du génie civil et des
mines; et, à l'École d'agriculture qui n'est que
d'hier, 24 diplômes d'ingénieur agricole.
J'arrive aux distinctions scientifiques, recueil-
lies par l'Université; et ici encore je mécontente
d'énumérer :
Pour ne point parler des concours univerM-
taires dans lesquels nos étudiants, quand ils ont
voulu y participer, ont remporté plus d'une
couronne, je dirai qu'il suffit d'ouvrir les an-
nuaires de l'académie royale des sciences, des
lettres et des beaux arts ou de l'académie royale
de médecine, pour constater les grands soc
obtenus non seulement par des membres du
corps académique, mais encore par des étudia
ou des anciens étudiants.
Concours annuels des deux académies royales,
prix perpétuel de Stassart pour l'histoire natio-
nale, prix quinquennaux des sciences moral ;s
•et politiques, de la littérature flamande.
( xliv ;
oces naturelles ou des sciences médicales :
partout nos professeurs, nos étudiants ou an-
ciens étudiants ont mérité de nombreuses et
éclatantes palmes.
L'ordre de Léopold, accordé par notre auguste
Souverain, la dignité d'académicien décernée
par les premiers corps savants du pays, furent
pour un nombre considérable des maîtres de
l'Université catholique la juste récompense de
leurs importants travaux.
Mais la réputation de notre corps professoral
s'est étendue bien au delà des frontières de la
Belgique. Tant de décorations d'ordres étran-
gers; tant de nominations dans presque toutes
les Académies de l'Europe; à l'Institut de France
trois professeurs membres, un grand prix des
sciences physiques, des mémoires couronnés :
.voilà, pour nous borner, quelques témoignages
irrécusables rendus à la science des professeurs-
de Louvain. Leurs travaux qui ont reçu tant de
fois le plus explicite hommage des revues du
pays et de l'étranger, même de celles qui suivent
une direction religieuse et philosophique entiè-
rement opposée à la nôtre, constituent à eux
seuls toute une bibliothèque de publications dont
la nomenclature va former la meilleure partie
du Liber memorialis de l'Université catholique
pendant cette période de cinquante ans.
Ce sont là les fruits glorieux du mouvement
scientifique qui a toujours régné parmi nous^
( XLV )
Ce mouvement a pu être constaté à chaque
heure de notre histoire : témoin toutes les so-
ciétés de littérature et de science qui n'ont cessé
de fleurir dans notre sein depuis l'origine jus-
qu'à ce jour; témoin le développement considé-
rable donné successivement, surtout dans ces
derniers temps, à nos musées, cabinets, collec-
tions et bibliothèques; témoin la longue suite de
laboratoires anciens et nouveaux, quelques uns
tout récents, où la vie scientifique déborde avec-
une abondance chaque jour plus marquée;
témoin les cours nouveaux fondés en grand
nombre, même en dehors des programmes offi-
ciels, pour l'avancement des sciences, et parti-
culièrement le cours de philosophie supérieure
dû à l'auguste initiative du orand Pontife que
Dieu a mis à la tête de son Église, et les cours
de langues orientales qui font école dans le
monde savant, autant et plus peut être que les
cours similaires du collège des Trois- Langues
de la première Université de Louvain
Tel est. Messieurs, notre bilan. Ii a été revu
et signé par des autorités de la science. Vous
vous en convaincrez tout à l'heure, quand j'aurai
la joie de vous dire les noms de ceux qui cm
accepté avec bonheur le titre de docteur honoris
causa, à l'occasion de ces fêtes jubilaires, témoi-
gnant ainsi que l'Université catholique de Lou-
vain est une grande institution scientifique, et
que lui être attaché par les liens du Doctorat
Ap. - 3.
( XLVI )
est un honneur, même pour ceux qu'une vie
entière consacrée aux labeurs de la science a
couronnés de célébrité et de gloire.
Nous avons donc servi la science. Mais avons-
nous dans la même mesure servi la foi? Où sont
les chrétiens de conviction et d'action sortis de
nos mains?
Messieurs, regardez vous vous-mêmes; écou-
tez les battements de vos coeurs, sondez vos
sentiments intimes, interrogez vos croyances
religieuses : n'est-ce pas que vous appartenez
tous du fond de vos entrailles à Jésus-Christ et
à' l'Église? Eh bien, Vous êtes nos fils, les fils de
l'Université; c'est elle qui vous a nourris et
élevés, et elle a bien le droit d'en être fière
aujourd'hui devant Dieu et devant les hommes.
Mais cette assemblée, quelque nombreuse
qu'elle se presse en cette enceinte, n'est qu'une
faible députation de la grande armée du dehors.
Salut à tous les fils fidèles de Y Aima Mater! Ils
se trouvent partout à la tête des œuvres de Foi,
et rien ne se fait sans eux pour la cause de la
vérité et du bien.
N'tntendez-vous pas. Messieurs, répéter
chaque jour que l'Université de Louvain est le
boulevard de la foi dans notre belle et noble
patrie; que là est la force, l'espérance et le salut,
parce que là régnent les saines doctrines, parce
que là tous les efforts tendent au maintien des
bonnes mœurs, parce que là les jeunes gens
( XLVII )
trouvent des sociétés que j'appellerais volontiers
des sociétés de préservation et de' secours mu-
tuels : les Conférences de la Société de saint
Vincent de Paul qui ont fait naître et qui ali-
mentent continuellement dans le pays entier
tant d'autres Conférences où Ton conserve la foi
sous l'égide de la charité; la Sodalité de la
sainte Vierge, qui n'inscrit plus au nombre de
ses membres, comme sous la première Univer-
sité, des empereurs et des rois, mais dont les
fasies toujours illustres enregistrent à l'heure
présente sept cent quatre vingt-quatre étudiants,
enrôlés sous le nom et le drapeau de Marie; la
Conférence de saint Thoma» dWquin, héritière
de la Milice angélique de l'ancienne Aima
Mater, et qui groupe en un cercle d'élite ceux
qui ont pris pour Protecteur spécial le saint
Docteur donné par Léon XIII comme patron aux
Universités catholiques du monde ; V École
d'adultes qui présente au ciel et à la terre ce
touchant spectacle de soixante-dix jeunes gens
employant chaque soir leurs heures de récréa-
tion à instruire et à moraliser les fils des ou-
vriers, et que rien ne fatigue, rien ne décourage,
quand il s'agit de se dévouer à une œuvre dont
le but est d'ennoblir les âmes, de prévenir les
cataclysmes, de se porter courageusement au
secours île la société en détresse.
Enfin, Messieurs, à Louvain, je le ré;
la force, l'espérance et le salut, parce que la,
( Xi. VIII )
l'esprit est profondément chrétien, et que l'Uni-
versité n'a pas peur de montrer publiquement
ses croyances, soit que précédée de la croix elle
parcoure, bannières déployées , au chant des
prières liturgiques, les rues de la cité, chaque
fois que le successeur de Pierre ouvre sur le
monde les trésors et le pardon du jubilé; soit
qu'elle organise, au mois de mai, avec une ar-
deur qui augmente d'année en année, ces beaux
pèlerinages à pied, parmi les cantiques et les
prières, vers le sanctuaire de Notre-Dame de
Montaigu, que nos Princes jadis ont fondé et où
nos Princes encore vont accomplir, à l'édifica-
tion de la Belgique catholique, le vœu de leur
royale piété.
Le Souverain Pontife sait ces choses de l'Uni-
versité catholique : et voilà pourquoi il nous a
réservé pour ce jour la plus belle récompense
qu'il nous est possible d'ambitionner : un admi-
rable bref tout rempli de tendresse et une pater-
nelle bénédiction sortie de son cœur ému pour
être le gage assuré de nos destinées futures.
Nosseigneurs les Évoques aussi savent ces
choses : et voilà pourquoi les chefs augustes et
pères bien-aimés de l'Université ont tenu à
venir tous, tous sans exception, présider nos
fêtes, nous apporter leurs félicitations et leurs
vœux, unir leur bénédiction à celle de Léon XIÎIV
le Pontife des hautes études et de la paix.
( XLIX )
Enfin, le pays.et l'étranger savent ces choses :
et voilà pourquoi une multitude immense esl
accourue avec des acclamations, qui s'adr. s-
sentsans doute à l'Université de Louvain, centra
fécond de science, mais d'abord et surtout à
l'Université catholique, centre vivant de foi.
La science est l'honneur d'un pays et la foi est
sa meilleure sauvegarde : en sorte que l'Uni-
versité de Louvain, en même temps qu'elle est
une institution scientifique et religieuse, est
aussi une institution éminemment patriotique
et nationale.
Nous le disions, il n'y a pas longtemps, devant
le Représentant du Roi dans la province :
- Trois vénérables monuments, si rapprochée
- qu'ils semblent s'embrasser, ne cessent de
- nous rappeler notre but et notre histoire : les
- vieilles Halles universitaires, c'est adiré la
» science; l'hôtel de ville, représentation magni-
- tique de nos franchises et de nos libertés histo
- riques; la somptueuse collégiale de St-Pierre,
- témoignage toujours debout de la foi de nos
» pères, qui nous a vus tant de fois prier pour
» la Belgique et pour le Roi.
» La science, nos libertés traditionnelles,
- notre foi : voilà un demi- siècle que nous y
- sommes fidèles. *
Ces paroles, Messieurs, nous aimons à les ré-
péter aujourd'hui ; oui, nous avons été fidèles à
la science, à nos libertés, à notre foi. Demand ez
( I- )
le à ces quatre professeurs (1) de notre première
année académique à Louvain — deux profes-
seurs émérites et deux professeurs encore ensei-
gnant — que la Providence semble avoir voulu
nous conserver jeunes de forces et de cœur
comme pour être nos témoins en ce jour. De-
mandez-le aussi au plus ancien de nos étudiants,
au fils aine de V Aima Mater devenu plus tard
son guide, respecté et tendrement chéri, à ce
vénérable Mgr X amoche, le créateur du collège
Juste-Lipse, du nouvel Institut anatomique, de
l'École d'agriculture, le fondateur de la Maison
des Étudiants, ce légitime objet de ses soins et
de son orgueil paternels! Ah! Combien nous
iegrettons que son grand âge, sa sensibilité et
sans doute aussi son extrême modestie l'aient
empêché de venir ici, par sa présence, témoi-
gner pour nous et recevoir en même temps de
nous tous le tribut d'hommages dû à l'écrivain,
à l'érudit, au noble chef île l'Université, notre
ami et notre modèle.
Messieurs, j'ai étalé un peu longuement peut-
être nos titres d'honneur. Toutefois ce n'est pas
notre gloire que j'ai cherchée : non nobis Do-
mine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam.
Un voile d'humilité doit couvrir les œuvres
chrétiennes; mais il doit être permis de lever ce
voile au moins une fois, afin que les hommes
\) MM Craninx, Smolders, Michaux et Van Beneden.
( LI )
voyant nos œuvres glorifient le Père qui est aux
cieux, ut videant opéra vestra bona et glorift-
cent Patrem vestrum qui in cœlis est-
Mais il faut abréger, car voici l'heure de la
reconnaissance :
Vive et filiale reconnaissance à Sa Sainteté
Léon XIH, l'illustre Pontife glorieusement ré-
gnant, qui ne cesse de donner à l'Université
catholique des preuves éclatantes de son estime,
de sa confiance, de son affection, comme avaient
fait avant lui le saint Pape Grégoire XVI, notre
fondateur, et cet immortel Pie IX dont le nom
est encore sur toutes les lèvres, le souvenir
dans tous les cœurs.
Respectueuse reconnaissance au Roi qui gar-
dant envers l'Université les sentiments haute-
ment reconnus de son auguste Père, a daigné,
par un don de royale munificence, s'associer à
nos fêtes et sous le règne duquel l'enseignement
supérieur a été doté d'une loi d'affranchissement
éminemment en harmonie avec l'esprit de la
Constitution de 1830, et déjà si féconde en pro-
grès scientifiques dus à l'initiative et à la liberté.
Profonde reconnaissance à Nosseigneurs les
Évêques qui ont hérité de tout l'amour de leurs
généreux prédécesseurs pour l'Université, et
qui mettent aujourd'hui, par leur présence ici,
le comble à tous les bienfaits de l'Épiscopat : car
cette présence atteste l'union intime de VAlma
Mater avec ses chefs, des enfants avec leurs
( LU )
Pères, de la partie choisie du troupeau avec les
Pasteurs.
Reconnaissance au cher et noble clergé belge
qui nous a soutenus pendant cinquante ans de
ses ardentes et précieuses sympathies avec une
constance, une abnégation, un dévouement
auxquels nous ne pouvons penser sans émotion.
Reconnaissance au pays catholique qui, ayant
trouvé dans sa loi assez de ressources pour la
fondation de l'Université, en a su trouver aussi
pour son maintien et pour son développement,
et qui, en ces jours de gêne générale, a voulu
pourtant s'imposer encore des sacrifices extra-
ordinaires pour organiser, par le concours de
tous, ces magnifiques fêtes jubilaires dont le
souvenir marquera dans nos annales.
Reconnaissance à la ville de Louvain qui nous
a appelés au siège de l'antique Aima Mater,
nous honorant d'une confiance aujourd'hui si
bien justifiée et mettant à notre disposition les
locaux et les richesses scientifiques du passé,
- pour l'avancement des études, pour la gloire
du pays, pour le bien-être des habitants. « Ainsi
s'exprimait dans cette même salle, lors de l'in-
stallation de l'Université, M. le bourgmestre
Van Bockel. Et il ajoutait : - Ah! si le bonheur
» m'était réservé de voir encore une fois accou-
- rir cette belle et généreuse jeunesse, l'espoir
- des familles, l'élite de l'avenir de notre heu-
* reuse patrie, je me verrais au comble de mes
( LUI )
- vœux. ■ Ces vœux sont remplis, et nous avons
élevé à M. Yan Bocltel, dans la collégiale de
Saint-Pierre, un monument qui est le témoigna
de la gratitude publique.
Messieurs, je n'ai pas tout dit, tant la liste de
nos bienfaiteurs est longue!
Reconnaissance à la presse dont l'appui ne
nous a jamais fait défaut, qui a pris constam-
ment en mains tous nos intérêts, qui s'est tou-
jours fait un devoir d'ouvrir ses colonnes à tout
ce qui regarde le mouvement et la vie acadé-
miques, et qui a véritablement bien mérité de
l'Université.
Reconnaissance à Y Association des anciens
Étudiants et à V Union des Ingénieurs, œuvres
providentielles, venues en leur temps, pour pro-
curer à tant de frères moins heureux des biens
autrefois très abondants, mais dont la source ne
saurait tarir, parce que cette source, c'est la foi
et c'est la charité.
Reconnaissance aux familles chrétiennes qui
continuent, souvent par un effort de courage, à
nous conîier leurs fiis; et aux établissements
d'instruction moyenne qui, chaque année, nous
envoient ces jeunes gens — au nombre de 40U —
bien préparés, vertueux, ayant appris à respec-
ter l'autorité, à aimer l'ordre et le travail.
Et ici, chers étudiants de la Belgique et de
1 étranger, je m'adresse à vous, non pour vous
remercier vous aussi (un père ne doit pas remer-
( LTV )
cier ses enfants), mais pour vous présenter à
Nosseigneurs les Èvêques, à cette noble assem-
blée, au pays, à toutes les nations auxquelles
vous appartenez, pour vous présenter, dis je,
comme notre gloire la plus pure, comme nos
plus précieux trésors, ou, selon l'expression de
l'Apôtre, comme notre joie et notre couronne.
Et si je l'osais, je présenterais également au
nom des grands Recteurs qui ont précédé ma
faiblesse, cette légion d'anciens étudiants, aussi
courageuse, aussi dévouée à Jésus- Christ que la
légion thébaine; et levant les yeux au ciel, je
m'écrierais : « Seigneur, c'est votre oeuvre, et
elle est admirable sous nos yeax. Domine, opus
tuu/n. et est mirabile in oculis nostris. »
C'est vers vous, monseigneur le Vice- Recteur
et messieurs les Professeurs, que je me tourne
en rïnissant. A vous en particulier la reconnais-
sance de Y Aima Mater!
A vous, messieurs les Professeurs émérites,
qui nous avez laissé de si beaux exemples à
imiter et qui pouvez légitimement dire devant
les triomphants résultats des cinquante années
de notre vie universitaire : quorumpars magna
fui.
A vous tous, mes honorés et bien chers col-
lègues. A vous, Faculté de théologie, dont les
savants travaux sont si grandement appréciés,
au point qu'une célèbre Revue américaine, par-
lant des docteurs de la Belgique, leur adresse ce
( LV )
cri de reconnaissance : « Proficiant! Les écoles
de Rome elles-mêmes (ont usage de leurs livres
et ils prennent place parmi les premiers dans
l'Église de Dieu! » (i). Oui, à vous, Faculté maî-
tresse, qui avez donné à notre Mère la Sainte
Église un martyr aux jours néfastes de la Com-
mune (2), comme votre devancière avait compté
plusieurs disciples parmi les martyrs de Gor-
cum; à vous qui avez fourni des missionnaires
aux pays les plus lointains, des docteurs aux
deux continents, des théologiens et des cano-
nistes au concile du Vatican, un Cardinal-Arche-
vêque au siège de Malines, un Archevêque au
siège de Varsovie, deux Archevêques et cinq
Évêques à l'Amérique, grâce â l'un desquels —
nous pouvons l'espérer — les États-Unis auront
bientôt à leur tour une université catholique,
qui vérifiera le mot de Montalembert : « L'Uni-
versité de Louvain est le modèle des universités
futures. »
A vous, Faculté de droit, d'où sont sortis tant
de magistrats intègres, des représentants de la
nation, des hommes d'État, des conseillers de la
Couronne, qui avez su établir, au sein même de
la capitale, tout un barreau composé de vos dis-
ciples; à vous dont les docteurs tiennent toutes
les plumes au service du droit et portent la
(1; The Pastor. Janvier ol mms 1883.
1 !• Il P. Tardieu.de la ccHigrégatioD des Sacrés Cœurs (Picpus).
( LVI )
parole dans toutes les assemblées où se débattent
les grands intérêts de l'Eglise et de la Patrie
belge.
A vous, Faculté de médecine, justement re-
nommée, qui avez occupé tant de sièges à l'Aca-
démie et qui depuis cinquante ans envoyez par-
tout des médecins instruits, des médecins chré-
tiens. C'est par vous que l'Université est si popu-
laire en Belgique et que nous avons le droit de
nous écrier comme les chrétiens des premiers
siècles : Xous remplissons les villes et les vil-
lages.
A vous, Faculté de philosophie et lettres, qui
malgré l'ardeur des controverses brûlantes et au
milieu de l'agitation des questions les plus épi-
neuses, avez su néanmoins conserver toujours
la soumission dos esprits et des cœurs à la sainte
Église romaine ; à vous qui avez eu une si grande
part dans les travaux sur l'histoire nationale et
sur notre belle littérature flamande, et qui parmi
vos autres titres d'honneur pouvez-vous glorifier
de voir bon nombre de vos disciples occuper
avec éclat des chaires de haut enseignement
dans les Universités officielles.
A vous, Facuité des sciences, que les acadé-
mies ont si souvent récompensée, qui n'avez
peur — vous l'avez prouvé — d'aucun progrès
accompli ou à accomplir, d'aucune découverte
faite ou à faire, d'aucune lutte scientifique sou-
tenue ou à soutenir; à vous qui avez largement
( LVII )
contribué à ranger notre Université parmi ■ les
plus célèbres universités du monde », pour em-
ployer les termes mêmes dont se servait l'Uni-
versité d'Edimbourg lorsqu'elle nous invitait
aux fêtes de son trois centième anniversaire
A vous enfin, Écoles spéciales et Institut agri-
cole, deux fondations sœurs, également utiles,
également nécessaires, et j'ajouterai également
chères à tous, qui, jeunes encore, avez déjà jeté
un très vif éclat et placé le nom de Louvain dans
une auréole nouvelle jusqu'au delà des mers.
L'antique Aima Mater bénit ces fils qu'elle
n'avait point connus et qui s'apprêtent à devenir
un des plus riches fleurons de son diadème.
Ma lâche est terminée.
Quand un père de famille, un magistrat, un
prêtre célèbrent leur jubilé d'or, il se mêle à la
fête un sentiment mélancolique : car les années
ont emporté la meilleure partie d'eux-mêmes,
c'est la fin qui approche.
Il n'en est pas ainsi du jubilé d'or d'une insti-
tution qui a ses racines dans le passé et dont on
peut dire qu'elle fait partie intégrante de la vie
nationale. Appuyée sur les sympathies de la
nation et de l'étranger, forte comme la foi dont
elle est l'œuvre, privilégiée, l'Université de Lou-
vain peut regarder l'avenir d'un œil tranquille
et assuré. Elle marchera de progrès en progrès
— car le progrès est la loi de la science comme
elle est celle de la vie — et elle verra, de gêné-
( LV1II )
ration en génération, sa jeunesse se renouveler
comme celle de l'aigle, renovabitur ut aquilœ
juv entas tua.
Et maintenant, Messieurs, je vous invite tous,
ceux du passé et ceux du présent, à rendre
ensemble publiquement gloire à -Dieu , senes
cum junioribus laudent nomen Dominî, et à
acclamer Jésus-Christ. C'est lui , c'est Jésus-
Christ que nous voulons servir en servant —
comme je crois l'avoir prouvé par des faits —
la science, la religion et la patrie!
Liste des Docteurs a honoris causa»).
THEOLOGIE.
Son Éminence le cardinal Simor, primat de
Hongrie.
Mgr Hettinger, professeur à l'Université de
Wurzburg.
Don Vicente de ia Fuente, doyen de la Faculté
de droit de l'Université de Madrid.
DROIT.
M. Lucien Brun, membre du Sénat français,
professeur à la Faculté catholique de Lyon.
M. Demolombe, professeur de la Faculté de
droit de Caen.
M. Vering, professeur de droit romain et de
droit canonique à l'Université de Prague.
MÉDECINE.
M. Ceccarelli, médecin en chef de l'hôpital de
l'Enfant Jésus et de l'hôpital Fate bene fratelli,
à Rome.
M. St George Mevart, membre de la Société
royale de Londres.
PHILOSOPHIE ET LETTRES
Mgr Baunard, professeur à la Faculté catho-
lique de Lille.
(■ LX )
M. le commandeur de Rossi, conservateur des
musées du Vatican, membre de l'Institut de
France.
M. le baron von Ertling, professeur à l'Uni-
versité de Munich, membre du Reichsrath.
M. Léon Gautier, professeur à l'École des
chartes de Paris.
Mgr Janssen, professeur d'histoire à Franc-
fort sur-le-Mein.
M. ltalo Pizzi, professeur de langues orien-
tales à l'Université de Florence.
M. Schaepman, professeur au Séminaire
d'Utrecht, membre de la seconde Chambre des
Pays-Bas.
M. Auguste Snieders, le grand romancier
flamand.
Mgr Salvatore Talamo, préfet des études du
Séminaire pontifical à Rome, secrétaire du con-
seil de l'Académie de St-Thomas d'Aquin.
Mgr Van Weddingen, aumônier de la Cour,
l'un des trente membres de l'Académie romaine
de St-Thomas d'Aquin.
M. Arthur Verhaegen, ingénie^ honoraire
des ponts et chaussées, auteur de Y Histoire des
cinquante dernières années de V ancienne
Université de Louvain.
SCIENCES.
Sa Majesté l'Empereur du Brésil, membre de
l'Institut de France et de l'Académie royale de
Belgique.
( LXI )
S A. Impériale et Royale l'archiduc Rodolphe,
prince héritier d'Autriche, auteur de savants
travaux sur l'ornithologie.
Son Éminence le cardinal Haynold. arche
véque de Colocsa (Hongrie).
M. le prince Baldassaro Boncompagni, mem-
bre de l'Académie des Nuovi-Lincei.
M. Barré de Saint Venant, comte romain,
membre de l'Institut de France.
M. J. B. Dumas, secrétaire perpétuel de l'Aca-
démie des sciences de Paris, membre de l'Aca-
démie française et de l'Académie royale de Bel-
gique.
M. D'Abbadie, membre de l'Institut de France.
M. de Lapparent, professeur à la Faculté
catholique de Paris.
M. De Lesseps, membre de l'Institut de France.
M. Albert Gaudry, membre de l'Institut de
France.
M. Pasteur, membre de l'Institut de France
et de l'Académie royale de Belgique, professeur
à l'École normale de Paris.
M. George Ville, professeur et administra leur
du Musée d'histoire naturelle à Paris.
A ces noms il faut ajouter deux promotions
qui ont été faites avant ou après les fêles, mais
à l'occasion du Jubilé, savoir .-
Docteur honoris causa de la Faculté de philo-
Ap. — 4
( LXII )
sophie et lettres, M. Beaune, ancien procureur
général aux cours d'appel d'Alger, d'Aix et
d'Alger, professeur à la Faculté catholique de
droit de Lyon, auteur avec M. J. d'Arbaumont de
l'ouvrage intitulé : Les Universités de Franche-
Comté.
Docteur honoris causa de la Faculté de théo-
logie. M. le chanoine Walsh. sénateur de l'Uni-
versité royale, secrétaire du synode national
d'Irlande, président du grand séminaire de
Maynooth.
Adresse du Corps académique
à Sa Sainteté LÉON XIII
Beatissime Pater,
i minibus sane notura est,
sed tamen nostris hisce
temporibus memoratu di-
gnum Ronianos Pontiflces,
orthodoxae fidei vindices ac
magistros, non modo reli-
gionis sed litterarurn quo-
que incrementis quovis se-
culo quam maxinio studio
inrubuisse. Ad tam salutare
in^titutum ab eis provisum
est sive erectis ubicurnque
scholis, efl'ormatisque piis
simul ac doctis antecesso-
ribus, sive sapientissiniis
editisconsti tut ion ibus, sive
conditis etiam universita-
tibus studiorum celeberri-
mis : ita quidem ut eos
historiatestetur non minus
civilissocietatisbonoquam
religioni et bonis artibus
christianae juventutis con-
BUluis
inbM-ijuaepraeclara pon-
tiflciae BOllicitudinis docu-
Très Saint Perl.
Un fait de notoriété uni-
verselle et qui mérite ce-
pendant d'être rappelé,
dans les temps où. nous
sommes, c'est que les Pon-
tifes romains, défenseurs
et maîtres de la vraie foi,
ont travaillé avec le plus
grand zèle, à toute époque,
au développement non-seu-
lement de la religion mais
aussi des sciences et des
lettres. Ils ont pourvu a
l'accomplissement d'un but
si salutaire, soi t en érigeai) t
partout des écoles et eu
assurant la formation de
professeurs à la fois pieux
et savants, soit en publiant
les constitutions les plus
sages, soit encore en fon-
dant les Universités les
plus célèbres. Aussi l'his-
toire leur donne-t-elle le
témoignage qu'ils n'on !
moins servi les intérêts d<j
la société que ceux de la
religion et de l'instruction
de la jeunesse chrétienne.
Parmi tant de pr<":
éclatantes de la sollicitude
( LXIV
rnenta non inflmo loco re-
censeri débet Lovaniensis
illa Academia quae a Mar-
tino V° S. P. erecta A" 1425
amplissimis et ornata fa
cultatibus per quatuor fere
secula totius Belgii populis
veluti fax praeluxit et rei-
publicaeinnumera contulit
bénéficia. Quae cum seculo
praeterito ad finem ver-
gente in universa rerurn
perturbatione eversa ja-
cuisset, -consilio episcopo-
rum nostrae regionis, fa-
vente imprimis S. P. Gre-
gregorio XVI feiicis memo-
riae. omnium catliolicorum
voto et sumptibus surrexit,
egregium spécimen an tiqui
foederis divinam inter
humanamque sapientiam
praestitura.
Haec igitur per dimidiam
hujus seculi partem ita
adolevit, ut plus quam x
millia alumnorum quorum
mores fidem tuita est ad
varia societatis civilis vel
etiam sacrae bierarchiae
munia obeunda praepara-
verit; et adeo sibi paren-
tum animos devinxit,ut in
dies crescat numerus dis-
pontificale, ce n'est pas au
dernier rang qu'il faut men-
tionner cette Université de
Louvain qui, fondée par le
souverain Pontife MartinV,
en 1425, et enrichie de très
larges privilèges, a été,
pendant près de quatre siè-
cles, la lumière de toute
la Belgique et la source
d'innombrables avantages
pour l'Etat Renversée à la
fin du siècle dernier dans
la perturbation universelle
des institutions, elle se re-
leva par l'initiative de nos
êvèques,à la faveur surtout
de l'autorité de Grégoire
xvi d'heureuse mémoire,
d'après les vœux et avec les
générosités de tous les ca-
tholiques, pour fournir un
brillant exemple de l'an-
tique alliance entre la sa-
gesse divine et la sagesse
humaine.
Aussi, pendant le d?mi
siècle qui vient de s'écouler,
elle a pris de si heureux
développements, que plus
de dix mille jeunes gens qui
lui avaient confié le soin
de conserver leurs mœurs
et leur foi, ont été prépares
par elle a l'exercice des di-
verses fonctions de la so-
ciété civile ou même aux
( LXV )
cipuloruni quorum MDi
anno proxime elapso re-
censebantur); et omnium,
etiam adversariorum, con-
sensu non modo de scientia
deque litteris bene mérita,
sed totius gentis ornamen-
tum, patriaeque decus exis-
timetur.
In tanta certe theologo-
rum, jurisperitorum, me-
dicorum, doctorum philo-
sophiae et scientiae natu-
ralis péri toi uni virorum
etiam ingenio artes exco-
lentium propagine impri-
mia elucet tidei constantia,
amor Ecclesiae, vita chris-
tianis imbuta principiis :
ita ul Aima Mate)' Lova-
niensis non modo flrmissi-
mum reipublicae subsi-
dium per optimos cives
i)Uu.s aluit, sed etiam acer-
rimos doctrinae et liber-
tatis ecclesiae vindieesnec-
non omnis veri assertores
omnisque boni opinces et
patronos per fllios suos
praestare merito gloriari
devoirs de la hiérarchie
sacrée; elle a su tellement
B'al tacher les familles que
chaque jour, croit le nom-
bre de ses élèves le recen-
sement de l'année dernière
en comptait seize cents), et
que de l*aven de tous, même
des adversaires, tout en
ayant bien mérité de la
science et des lettres elle
est considérée comme l'hon-
neur du pays tout entier ht
l'illustration de la patrie.
Dans cette multitude d
théologiens, de juriscon-
sultes, de médecins, de
docteurs en philosophie,
d'hommes versés dans la
connaissance des sciences
naturelles , d'ingénieur-
sortis de son sein, ce qui
brille surtout c'est la cons-
tance de la foi, l'amour de
l'Eglise, une vie pénétrée
des principes chrétiens : a
ce point que notre Aima
Matera droit de se glorifier
non-seulement d'être un
des plus fermes soutiens
de l'Etat par les excellents
citoyens qu'elle a é\>
mais aussi de fournir dans
la personne de ses tlls d'ar-
dents défenseurs de Te;
gnement et de la 1
1 ' r: lt ] i - < * . des protecteurs
Ap - 4.
(. LXVI )
Quapropter. quum jam
faventeDeoquinquagesima
recurrat faustissimae in-
staurations anniversaria
dies. meinores istiusprae-
cepti quod in Levitico
profertur : •• Sanctificàbis
annum quinquagt simum
quia et quin-
qjMtgesimus a •• Lev.
XXV . attollimus manus
nostras ad Deum Optimum.
Patrem luminum, totius
boni Fontem; ad Deum
scientiarum Dominum ex-
pandimus gratos animos
pro collatis Academiae
nostrae beneîîciis; attolli-
mus et oculos ad illam
Pétri sedem undejugissol-
lieitudo et benedictio di-
vina iu nos abunde mana-
verunt. In mentem potissi-
mum reeurrit. B. P. quod
Tu, in hac exceisa sollicitu-
dine constitutus, quemad-
modum olim et academiam
nostram Tuà praesentià
cobonestare non dedigua-
tus es, ita et mine, licet
totius Orbis obrutus nego-
tiis, licet doloribus oppres-
sus universalis Ecclesiae et
la vérité s us toutes ses
formes, des hommes dé-
voués au bien et à toutes
ses œuvres.
-st pourquoi, profitant
de la faveur divine qui nous
permet de célébrer le cin-
quantième anniversaire
dune heureuse restaura-
tion, nous souvenant de ce
précepte du Lévitique :
■• Vous sanctifierez la cin-
quantième année parce que
c'est Je Jubile et la cin-
quantième année » .Lev.
XXV . nous levons les
mains vers le Dieu très bon,
Père des lumières, Source
de tout bien; nous nous
répandons envers ce Dieu,
maître des sciences, en sen-
timents de gratitude pour
les bienfaits accorde
notre Université; nous por-
tons aussi nos regards vers
cette chaire de Pierre d'où
nous sont venus des gages
d'une incessante sollici-
tude et les flots de la I
diction céleste.
Une pensée surtout se
présente à notre esprit,
c'est que Vous, Très saint
Père, établi dans c
charge sublime, Vous qui,
autrefois avez daigne ho-
norer de votre prés
( LXYII )
in ipsa Orbe veluti exul.
tamen scientiarum incre-
mentis,rectae philosophiae
instituendae, instaurandis
historicis studiis irapense
providere non desinis. Imo
et nos vehementissime mo-
vet quod nullam deseris
occasionem quin ostendas
quanto et nos et gentem
nostram amore prosequi
digneris. Inter haec tam
praeclara tantae benevo-
lentiae documenta illud
quoque recenser! juvat
quod optiniam philoso-
phandi tramitem doctri-
namque D. Thomae in
scholis catholicis propa-
gare enixe studueris. no-
vumque inde academia
nostra increnientum a Te
gratuletur acceptum.
.•Kquum est igitur ut in
bac solemni opportunitate,
B p. Academia Lovaniensis
notre Université, aujour
d'hui encore, malgré Vos
accablants soucis pour le
monde entier, malgré les
douleurs de l'Eglise un ;
selle qui pèsent sur Vous,
tout condamné que Vous
soyez à une sorte d'exil
dans Votre propre ville
éternelle, Vous ne lais
pas de pourvoir largement
aux progrès des scieno
l'établissement des fonde-
ments d'une saine philoso-
phie, à la rénovation des
études historiqu*
sommes aussi profondé-
ment émus en voyant que
Vous n'omettez aucune oc-
casion de témoigner Votre
grand amour pour nous et
pour notre pays. Parmi
tant de preuves de Votre
insigne bienveillance, nous
aimons aussi à mentionner
Votre zèle à propager dans
les écoles catholiques
cellente méthode phi
phique et la doctrine de
St-Thomas et nous tei
a signaler avec reconnais-
sance le nouvel honneur
qui en est résulté pour
notre Université.
il est donc juste qu'en
cette circonstance solen
nelle. T. S. P.. l'Unive
( LXVII1 )
Tibi grates persolvat dé-
bitas : et sicut Te, aman-
tissimuni Patrem Protecto-
remque fiâissimum tenero
nliorum affectu veneratur.
ita quoque Te, Cliristi Vica-
rium, Pétri successorem,
totius Ecclesiae Pastorem
et infallibilem Magistrum,
summâ cum reverentià,
surama religione fldeliter
agnoseit. in liisce tempo-
rum aerumnis illud certe
non parvam animo tuo
consolationem attulit.quod
crescente periculo crescat
etiam in dies omnium bo-
norum in Pétri sedem fldes
et amor. Nos igitur hodie
LXXIV Doctores istius Aca-
demiae Lovaniensis ad pe-
des Sanctitatis Tuae provo-
luti, liumillimum fidei,
pietatis, gratissimi et obse-
quentissimi animi testimo-
nium deferimus, probe te-
nentesAcademiam nostram
quo magis adhaerebit Pe-
tro, eo magis in docendo
adhaesuram veritatis. ge-
nuinamque gloriam uber-
rimumque laboris fructum
consecuturam.
de Louvain Vous paie le
tribut de sa gratitude. En
Vous, elle vénère avec une
tendresse filiale un Père,
très aimant, le Protecteur
le plus fidèle, mais en Vous
aussi elle reconnaît avec le
plus profond respect, avec
la soumission la plus reli-
gieuse, le Vicaire de J. C
le successeur de Pierre, le
Pasteur et le Docteur infail-
lible de toute l'Eglise. Dans
nos temps malheureux. Vo-
tre cœur n'a pas dû voir
sans consolation croître de
jour en jour avec les dan-
gers le dévouement et l'a-
mour des hommes de bien
pour le Siège de Pierre. Et,
en ce jour, nous les LXXIV
professeurs de cette Uni-
versité de Louvain, pros-
. ternes aux pieds de V. s..
nous Lui offrons l'hom-
mage de notre piété filiale,
de notre vive reconnais-
sance, de notre parfaite
obéissance, persuadés que
plus notre Université s'at-
tachera à Pierre, plus aussi
son enseignement s'atta-
chera à la vérité et plus elle
en retirera une vraie gloire
et des fruits abondants
pour ses travaux.
( LXVIX
Sanctltatis Tuae devotis- De Votre Sainteté,
simi obsequentissimi. filii. Les fils très dévoués ef
très obéissants,
c. PIERAERTS, Univ. Cath. Rect. magn.
C. CARTUYVELS, » vice-Rector.
P. WILLEMS, a Secretis.
R. VAN DER MOEREX,S. Fac. Theol. p. t. decanus.
J. THONISSEN, Fac. Jur.
E. HUBERT, Fac. Med.
F. COLLARD, Fac. Phil.
H. PONTHIÈRE, Fac. Scient.
Lovanii indiefestoS.Tho- Louvain, jour de la fête
mae Aquinatis, 1884. de St-Thomas, L884.
Bref de Sa Sainteté au Corps
académique.
LEO PP. XIII.
Dilecti Filii, Salutern et
apostolicam Benedictio-
nein.
Accepimus ex litteris ves-
tris qnas die sacra S- Tho-
raae Aquinati ad Nos de-
distis. vos quinquagesimo
anno jam appetente cuni
Academia ista in universa
rerum perturbatione supe-
riore seculo exeunte ever-
sa, Pastoribus istius regio-
nis curantibus.sufîïagante
in priuiis Gregorii XVI
praedecessoris Nos tri aue-
toritate felicibus auspiciis
restituta fuit, fausti istius
eventus solemnia communi
gratulatione celebrare de-
erevisse, ac Deo scientia-
rum Domino debitum ho-
noreni tribuere gratamque
voluntatem testari. quod
propitio numine istius no-
tilissirni studiorum domi-
cilii, incolurnitati et glo-
riae prospexit. Hac occa-
sione muneris vestri pu-
tastis. Dilecti Filii. huic
Apostolicae Sedi oui Aca-
LÉON XIII, PAPE,
Chers Fils, Salut et Béné-
diction apostolique.
Nous avons appris par la
lettre que vous Nous avez
adressée en date de la fête
de S. Thomas d'Aquin, qu'a
l'approche du cinquan-
tième anniversaire du jour
où votre Université, après
avoir été renversée dans le
bouleversement général
qui marqua la fin du siècle
dernier, a été rétablie sous
d'excellents auspices par
les soins de vos Pasteurs
et surtout par l'appui de
l'autorité de Grégoire XVI,
Notre Prédécesseur, vous
avez résolu de célébrer par
de communes actions de
grâces la solennité de cet
heureux événement, de ren-
dre à Dieu, le Maitre des
Sciences, l'honneur qui Lui
en revient et de Lui témoi-
gner votre gratitude pour
la faveur providentielle,
avec laquelle II a veillé a la
conservation et à la gloire
( LXXI I
demiae vestrae exordia et
jugl8 sollicitudinis curas
debere meministis, pecu-
liare testimonium fidpi pie-
tatis et obsequii unanimi
studio exhibere, déclaran-
tes nihil vobis potins esse,
quain supremo Ejus ma-
gisterio firmiter adhaerere
ac divinae humanaeque sa-
pieutlae foedere sancto ser-
vato, Christianae Juven-
tutis bono et utilitati con-
sulere. Gratissimae Nobis
fuere hujusmodi vestrae
declarationes veris Eccle-
?iae tiliis omnino dignae,
nec minus delectati sumus
intelligentes ex litteris
vestris, magno alumnorum
numéro qui in spem Pa-
triae et Religionis succres-
cunt sedem istam florere,
severiores ist hic doctrinas
tradi ad eam rationem
quam Nobis cordi esse no-
vlstis, et omnes a vobis cu-
ras impendi, ut cuni scien-
tiarum et artium laude
recta morum disciplina vi-
geat. atque ita catholicum
istud Institutum jure ac
merito totius gentis orna-
menturn patriaeque decus
•'Xistimetur.Aequum igitur
est, Dilecti Filii, ut béné-
ficia Dei erga vos. hoc tem-
de ce très illustre asile des
études. A cette occasion,
vous avez cru de votre de-
voir, Chers Fils, d'attester
d'une manière toute parti-
culière et avec un empres-
sement unanime vos senti-
ments de foi, de piété, de
soumission envers ce Siège
Apostolique, auquel votre
Université, ainsi que vous
le mentionnez, est redeva-
ble de son origine et des
attentions d'une sollicitude
incessante; et vous décla-
rez que vous n'aspirez à
rien tant qu'à rester fer-
mement attaches a son su-
prême enseignement et à
travailler au bien et à l'a-
vantage de la jeunesse chré-
tienne en respectant scru-
puleusement l'accord de la
foi et de la science hu-
maine. Elles Nous ont été
très agréables ces déclara-
tions tout à fait dignes de
vrais fils de l'Eglise, et. avec
un non moindre plaisir.
Nous avons conclu de votre
lettre que votre Institut
fleurissait par le grand
nombre des élèves dont
les générations successives
font l'espoir de la Patrie et
de la Religion; que le haut
enseignement y était don m*
( Lxxir )
pore potissimum recolen-
tes, debitani Ei gloriam
gratissimis animis habea-
tis, atque operam detis, ut
tum ex ea memoria quain
celebratis cujus eo major
est gloria. çpio majores uti-
litates es ista Universitate
in sacram et civilem rem
profluxere, tum ex divina
protectione quam féliciter
experti estis, anirni vestri
ad demerendam magis ma-
gisque Dei opem, et ad par-
tes strenue obeundas nobi-
lissimi vestri muneris ala-
crius incitentur. De Nobis
autem sic volumus persua-
sum habeatis, Nos Acade-
miam vestram non minori
existimatione ac benevo-
lentia prosequi.quam olim
cum in ista regione versa-
remur, cujus in Nos studia
dulci cum sensu recorda-
mur; inimo eo libentius
liac occassione gratulatio-
nem Nostram vobis expro-
niimus, et dilectionem pro-
ritemur, quo magis intelli-
gimus Nos in prosequendo
benevolentiaeXostrae tes-
timoniis ordini vestro, uti-
lem in hoc ipso operam
rectae doctrinae,virtuti ac
religioni praestare. Votis
Hiitem quae bac opportani-
d'après les principes que
vous savez Nous être à
cœur, et que vous consa
criez tous vos soins à main-
tenir, en même temps que
votre renom scientifique et
littéraire, une saine disci-
pline morale: de telle sorte
que cette institution catho-
lique mérite d*ètre regar-
dée comme l'honneur de
toute la nation et la gloire
de la Patrie. Aussi est-il
juste, Chers Fils, que. vous
rappelant tout spéciale-
ment en cette circonstance
les bienfaits de Dieu envers
vous, vous lui en rendiez
gloire, le cœur tout péné-
tré de reconnaissance,
que, animés non seulement
au souvenir de l'événement
dont vous célébrez l'anni-
versaire et dont la gloire
est en proportion des
grands et nombreux ser-
vices rendus par votre uni-
versité à la société reli-
gieuse et civile, mais en-
core à la pensée de la pro-
tection divine qui s'est si
heureusement fait sentir
dans votre œuvre, vous
vous appliquiez à mériter
de plus en plus le secours
de Dieu et à remplir avec
une ardeur toujours plus
( LXXIII )
îpitis pro incolu-
mitate et dignitate istius
iioiiilissimaedisciplinarum
>sedis.Nostraetiam ex corde
conjungimus, Dilecti Filii,
et Patrem luminum ac auc-
torem bonorum omnium
e iTuso cordis affectu roga-
mus, ut ili ea concordia
quam rectus animorum
consensus efflcit, in flliali
observantia Episcopalis
anctoritatis quaesummam
dignitatis vestrae curam
b, vestra virti
trina . pi Jtas, veluti fax
seniperpraeluceat soi;
quaerentibus sapientinm,
utque vestrorum alumno-
rum in omni taudis génère
praeclarus ardor spes Pa-
triae et Ecclesiae cumulate
iini>leat. ac divina vos be-
nignitate .iugiter prose-
quente Academia vestra
novis in dies inerementis
eiïbirescat prosperitatis et
gloriae. Haec ut féliciter
ex voti- - contin-
, Apostolicam Bene-
ionem vobis Dilecti Fi-
lii, singulis uni versis.cunc-
tisque alumnis disciplinae
vestrae, in auspicium om-
nium caelestium gratia-
rum et munemni, et in
pi^nuspaternaedilectionis
vive les devoirs de votre
mission. Quant a NOUS,
z persuadés que Nous
n'avons pas moins d'estime
et de bienveillance pour
votre Université qu'a l'é-
poque à laquelle NousNoub
trouvions dans ce pays où
s avons recueilli
marques d'attachement
dont Nous gardons l'heu-
reux souvenir; bien plus,
en cette occasion. Nous
vous sdi <>s félici-
tations et Nous vous expri-
mons hautement Notre
affection d'autant plus vo-
lontiers que Nous compre-
nons mieux qu'en accor-
dant à votre corps acadé-
mique le témoignage de
Notre bienveillance >
travaillons utilement par
là même aux progrès des
saines doctrines, de la vertu
et delà Religion. Aux
qu'en cette heureuse cir-
constance vous formez
pour la conservation <J
très illustre foyer
éludes et pour le maint
de la haute considération
dont il est environné, Nous
joignons les Nôtres de toul
cœur, Cbers Fils, et Nous
demandons ardemment et
avec effusion au Père des
Ap.
5
( LXXIV )
Nostrae.peramanJerinDq- Lumières, Auteur de tous
mine impertimus. les biens, que, unis entre
vous par ce lien des cœurs
qui resuite de l'accord des
esprits dans la vérité, fina-
lement soumis a l'autorité
de vos Evéques. qui ont la
haute direction de votre
digne corps académique,
votre vertu, votre doctrine,
votre piété soient comme
un flambeau éclairant ton-
jours et guidant ceux qui
cherchent la solide sagesse;
que vos élèves, par leur
brillante ardeur pour tout
ce qui est grand et noble,,
comblent les vœux de la
Patrie et de l'Eglise, et que.
objet constant des bienfaits
divins, votre Université
fleurisse et croisse de jour
en jour en prospérité et en
gloire. Pour que Nos vœux
de bonheur se réalisent,
Nous vous donnons très
affectueusement ChersFils.
à tous et à chacun de vous
en particulier, et à tous
vos élèves la bénédiction
apostolique, comme pré-
sage de toutes les grâces et
faveurs célestes et comme
gage de notre tendresse.
( LXXV )
Datum Romae apud S.Pe-
trum die 30 Martii. An. 1884.
PontiflcatusKostriAnno
Septimo.
Léo PP. XIII.
Dilectis Filiis,
Constantino Pieraerts ,
Rectori, Administris et
oribus Decurialibus
Aoadeiniae Lovaniensis.
Donné à Rome, près de
S. Pierre, le 31 mars de l'an
18S4.
De notre Pontiflca*
septième.
LÉox XIII. Pape.
A nos Chers î
ConstantinPieraerts Rec-
teur, à ses aidf<. et au
corps professoral de l'Uni-
versité de Louvaiu.
Lovanium.
a Louvain.
Adresse à Sa Majesté Léopold II.
Sire,
L'Université catholique de Louvain est à la
veille de célébrer le cinquantième anniversaire
de sa fondation. A cette heure solennelle la
pensée de tous les membres du corps acadé-
mique s'élève vers le Chef auguste de la dynas-
tie qui a su se concilier le respect et 1 affection
de la Belgique entière en demeurant le ferme
soutien de la paix et de la prospérité nationales.
La part que Votre Majesté a daigné prendre à
nos fêtes jubilaires (1), en nous rappelant bien
d'autres preuves de sa haute sympathie, remplit
les cœurs des maîtres et des élèves d'un senti-
ment d'inaltérable gratitude.
Membres d'une institution éminemment natio-
nale, nous offrons respectueusement l'hommage
de notre fidélité au Chef de la nation, au Gardien
suprême de toutes nos libertés politiques et
religieuses, au Protecteur éclairé des lettres et
des arts, au Roi qui encourage tous les nobles
efforts, toutes les tentatives généreuses.
Fondée sous le règne de votre auguste Père,
l'Université catholique de Louvain, fille de la
religion et de la liberté, a continué de grandir
(i) Sa II jj esté a gracieusement fait don d'une somme do nulle
francs pour le cortège 1. storique.
( LXXV1I )
depuis l'avônement de Votre Majesté; pendant
un demi siècle elle a fourni, à toutes les car-
rières, des milliers de citoyens unissant aux
lumières de la science, la fidélité aux convic-
tions religieuses qui sont le plus ferme appui
des états, le dévouement à la patrie et l'amour
de nos institutions nationales.
Nous sommes certains de répondre aux vœux
de Votre Majesté, Sire, en nous efforçant de
remplir avec un zèle infatigable la noble mission
qui nous a été confiée de former aux sentiments
qui nous animent la nombreuse et patriotique
jeunesse qu'amène à Louvain la confiance des
familles.
En déposant au pied du trône cet hommage
d'inaltérable fidélité, nous sommes heureux,
Sire, d'associer à l'expression de notre profond
respect le nom de l'auguste Souveraine dont les
aimables vertus sont le plus bel ornement du
trône et le digne objet de l'affection d'un peuple
entier.
De Votre Majesté,
Les très humbles et très dévoués serviteurs.
Le Recteur et les membres du Conseil rectoral
au nom de l'Université catholique de Louvain.
Louvain, 4 mars 1884 (1).
i Celte adresse a été remise dans une audience que Sa Majesté
a daigné accorder à Mgr le Recteur Le Roi a exprimé toute sa haute
satisfaction et forme les meilleurs vœux pour l'Université, pour le
« orps académique et pour les étudiants.
Adresse
à NN. SS. les Évêques de Belgique.
Messeigneurs,
Au moment où l'Université catholique s'ap-
prête à célébrer le cinquantième anniversaire
de sa restauration, nos cœurs reconnaissants se
tournent vers les Chefs auxquels, après Dieu,
nous sommes redevables de cinquante années
d'existence et de prospérité.
Ce que la courageuse initiative de nos pre-
miers évêques avait eu la gloire de fonder, leurs
dignes successeurs ont eu le mérite de le main-
tenir et de le développer, à l'admiration de l'Eu-
rope chrétienne, grâce à la constance éclairée
de leurs sollicitudes, à la sagesse paternelle de
leur direction, à l'inépuisable générosité de leur
concours.
Dans quelques jours il nous sera donné de
rendre au Très -Haut de solennelles actions de
grâces; dans quelques jours il nous sera donné,
Messeigneurs, de Vous voir au milieu de nous
présider à nos fêtes jubilaires et recevoir l'hom-
mage d'un respect filial et d'une gratitude d'au-
tant plus désireux de s'affirmer, que nos évêques,
défenseurs de tous les droits religieux, sont plus
péniblement accablés aujourd'hui de travaux,
de soucis, d'anxieuses sollicitudes.
( LXXIX )
Parmi tant de peines il est au moins une
préoccupation qui leur est épargnée. Lorsqu'ils
repassent en esprit tant de causes saintes dont
la garde leur est confiée, nos évêques peuvent
lire que l'Université catholique s'efforce plus
que jamais de répondre à leurs vœux et de leur
donner une consolation exempte d'inquiétude
par la paix dont elle jouit, par son respect des
•mes doctrines, par l'union de tous ses mem-
•5, par le zèle et le succès avec lesquels elle
poursuit l'alliance salutaire des sciences avec
la foi, par le bon esprit qui anime sa nombreuse
jeunesse, par la confiance qu'elle inspire aux
familles et le renom dont elle jouit à l'étranger.
Affermie dans ces sentiments qui la rendent
chère à tous les chrétiens, puisse-t-elle demeurer
toujours le digne couronnement des œuvres
d'éducation qui sont la force et la gloire du
catholicisme dans notre pays! Indissolublement
unie à ceux qu'elle révère comme ses Chefs et
a Pères dans la foi, puisse-t-elle répondre de
mieux en mieux à leur paternelle sollicitude, et
a rvir d'une manière de plus en plus efficace les
intérêts de la science, de la religion et de la
patrie!
Tels sont les vœux que nous vous prions,
Messeigneurs, d'agréer et de bénir comme l'ex-
pression du profond respect et de la vive grati-
( LXXX )
tude avec lesquels nous avons l'honneur d'être
De Vos Grandeurs,
Les fils très respectueux , très obéissants
et très dévoués,
Le Recteur et les membres du conseil rectoral.
Louvain, le 19 mars, fête de St-Joseph, patron
de la Belgique.
Lettre de NN. SS. les Evêques
au Corps académique.
A Mgr le Recteur et à MM. les Professeurs de
V Université catholique.
Messieurs,
Les sentiments exprimés dans la lettre que
vous nous avez adressée à l'occasion du jubilé
de l'Université catholique, sont une grande con-
solation de notre ministère épiscopal dans les
r împs difficiles que nous traversons.
[/Université catholique constitue à nos yeux
la plus importante institution destinée à sauve-
garder la foi de nos contrées. Elle est à bon
droit l'objet incessant de nos sollicitudes comme
elle est notre gloire devant l'Eglise universelle.
Grâces soient donc rendues au Très-Haut de
nous avoir permis d'assister au triomphe paci
fique qui a fait briller à tous les yeux l'excellent
esprit dont l'Université est animée, la prospérité
croissante de ses développements, l'ordre qui
règne parmi sa chère et nombreuse jeunesse, la
place qu'elle occupe dans l'estime de la Belgique
et de l'étranger.
En répondant, Messieurs, aux sentiments de
foi et de dévouement qui respirent dans votre
ac.resse, c'est pour nous un devoir en même
Ap. — 5.
( LXXXII )
temps qu'un bonheur d'exprimer publiquement
au Recteur, au corps professoral tout entier la
reconnaissance de l'Église et des familles chré-
tiennes. L'Université catholique, Messieurs, n'est
autre que vous-mêmes. C'est vous qui êtes les
principaux dépositaires de sa gloire et les pre-
miers auteurs de sa prospérité.
Une mission bien haute vous a été dévolue.
Appelés en participation de nos sollicitudes,
vous avez été choisis par nous pour enseigner
tomes les doctrines de la vérité divine et toutes
les traditions de la sagesse et de la science
humaines. Tel est le champ immense ouvert à
votre activité. Appuyés sur la certitude de la
vérité chrétienne, vous approfondissez toutes
les recherches du savoir humain, et vous restez
à la hauteur du mouvement intellectuel de notre
temps. Louvain plus que jamais doit être un
foyer de science sérieuse qui rayonne sur tout
noire pays. C'est le but que sauront réaliser vos
nobles travaux.
La Providence vous a réunis, Messieurs, dans
un milieu paisible entouré d'honneur afin que
vous fussiez les infatigables pionniers de la
science en même temps que les gardiens et les
défenseurs de toute vérité. Vous montrerez de
plus en plus, et dans toutes les sphères de l'ac-
tiviié intellectuelle, qu'aujourd'hui, comme à
travers les âges, le Christianisme est encore le
héraut de la vérité sociale, de la vérité scienti-
( I. XXXIII )
ii jue, «le ld vérité philosophique, comme de la
vérité religieuse. Ut fdii lucis ambulate.
Qu'ils sont grands les intérêts qui reposent
sur cette noble mission d'enseigner! Et quel
magnifique devoir, Messieurs, que celui de for-
mer des hommes et de préparer l'avenir de
notre pays! Car il y a plus ici qu'un enseigne-
ment d'école, il y a une grande œuvre patrio-
tique et toute la gloire d'un apostolat. Nous,
Evoques, chargés de pourvoir- au salut des âmes,
à la conservation du patrimoine religieux de
ces contrées, nous qui ne pouvons ni ne voulons
rester étrangers à aucun des intérêts de la pa-
trie, et qui voyons chaque jour la portée d'une
éducation chrétienne supérieure, nous vous
disons avec toute l'émotion de nos sollicitudes
pastorales : Appréciez le dépôt qui vous est
remis par la confiance des familles chrétiennes
et par la confiance de l'Église, cette mère im-
mortelle! Continuez à être pour vos élèves plus
que des maîtres, à être des pères! Vous ne
croyez pas, et nous vous en félicitons, avoir rem-
pli toute l'étendue de votre devoir, lorsque vous
avez répandu la science du haut de vos chaires,
et assuré le travail par la sanction d'un examen.
Votre âge, vos travaux, l'exemple de votre vie,
votre légitime renom vous donnent une immense
action sur ces jeunes âmes. Vous vous en servez
pour fermer des hommes et des chrétiens. Ils
vous seront redevables de quelque chose de bi< n
( LXXXiV )
autrement précieux que des notions profession-
nelles et que la science même; ils acquièrent
par vos exemples et dans vos entretiens, par
vos encouragements et par vos conseils, l'éner-
gie virile du caractère, le dévouement au bien,
l'amour de la Belgique et de son glorieux passé,
l'attachement à la divine foi de nos pères !
Nous comprenons sans peine , Messieurs r
l'étroite union qui règne à Louvain entre les
maîtres et les disciples, et dont nous avons été
les heureux témoins pendant toute la durée des
fêtes jubilaires. A quels beaux spectacles il nous
a été donné d'assister! Sans doute, c'était un
splendide cortège que ce cortège historique pro-
menant avec tant de dignité et d'éclat à travers
les rues de la vieille cité universitaire la glo-
rieuse histoire du passé de Y Aima Muter et
l'apothéose du présent. Mais ce qui nous a le-
plus émus, c'est cet autre cortège de tant de
sociétés universitaires où les protèsseuis con-
fondus avec les élèves s'adonnent librement à
toutes les œuvres de la piété et de la charité
chrétiennes, comme aux travaux de la science
%et de la littérature; ce sont ces marques non
équivoques de l'affectueux respect dont .a jeu
nesse entoure ses maitres, son Recteur, l'auto-
rité; ce sont surtout les longues et unanimes
acclamations qui ont salué dans les vastes
assemblées du jubilé, toutes les grandes et
saintes causes. Jésus-Christ, l'Église et la Pairie!
( LXXXV )
Puisse l'Université persévérer fermement dans
cette voie! C'est ainsi qu'elle répondra dans une
prospérité durable à l'attente de l'Eglise, au
concours que lui donne la Belgique chrétienne,
aux nécessités scientifiques et religieuses de
notre temps, et qu'elle méritera de plus en plus
la bénédiction du Ciel, que nous appelons sur
vous de tout notre cœur.
Malines, le 15 mai 1884.
t Pierre-Lambert, archev. de Malines.
t Jean-Joseph, évêque de Bruges.
t Henri, évêque de Oand.
7 Victor-Jos., évêque de Liège.
t Isid.-Jos , évêque de Tournai.
f Ed.-Jos., évêque de Namur.
Lettre des étudiants à S. S. Léon XIII.
Sanctissimo Domino nos-
tro Leoni PP. XIII, Pon-
tifici Maximo.
Beatissime Pater.
NosalumnlAcademiaeLo-
vaniensis in universalem
coetum congregati arque
quinquagesimum ab erecta
111 .- 1 Acadeinia aunum ho-
dierna luce célébrantes .
Sanctitati Tuae vota nostra
atque aniuii nostri sensus
expromere eupimus. Quid
in Te atque iri sorte Tua,
Beatissime Pater, venere-
mur, diligarnus, defleamus
atque summis exoptemus
votis. siguificare nobis ii-
cent. ut plane Lnnotescat
filios tuos Acaderniae Lova-
nieusis discipulos pro ge-
nuinis esse habendos ut-
pote qui catholieum e na-
tivo fidei et caritatis fonte
hauriant spiritum.
Profecto in Te. Beatis-
sime Pater, Petrum vene-
ramur,cui tanquam nrmis-
-simo fundamento, medio
A Sa Sainteté Léon XIII,
Souverain Pontife.
Très Saint Père.
Élèves de TUniversité de
Louvain. réunis en Soc i
raie et célébrant au-
jourd'hui le cinquantième
anniversaire de la fonda-
tion de l'Université, nous
ne pouvons résisier au plai-
sir de déposer aux pieds de
Votre Sainteté nos vœux
et l'expression de nos sen-
timents. Qu'il nous soit
permis de redire avec la
vénération et l'amour filial
dont nos cœurs débordent,
tout ce que la situation du
Saint-àiege nous inspire de
regrets et de vœux ardent.-.
Nous prouverons ainsi que
les élevés de l'Université de
Louvain sont vos vrais fils,
des fils qui puisent aux
sources pures de la foi et
de la charité, un esprit
vraiment catholique.
En Vous, Très Saint Père,
nous vénérons la PU
rée qui, au milieu de
tant d'erreurs et dans le
( LXXXVII )
In errorumconflictu atque
humanarum opiuionum
tmine, imitas Eccle-
innititur; Pontiflcem
.s quera summa ac ple-
sinja in rébus divinis
ignoscenda potes tas;
orem, rjui aniversos
Christi discipulos. omnica-
ligine falsi nominis >cien-
patefacta, sana doc-
fcrina uberrime imbuît;
irem denique qui tum
i tum exemplo nos in
"lis tutis-
-rodit- Quae mil-
ita in Tu - itate
reneramur. ut la singula-
rem admirationem rapia-
mur, considerando qua
animi fortitudine atque
- antiaEcclesiaeh
vincas, fidèles confirmes,
universos, ■• tanquam Deo
ante per Te, « ad viam
via verae in terris felici-
perducere coi
Praeterea in Te Patrem
mus. qui nihil inten-
tatum relinquit quod ad
offlcium paternae provi-
pertineat. rnum
tourbillon des opinions hu-
maines, maintient sur un
fondement inébranlable
l'unité de
tife qui dispose des choses
divines avec une puissance
et une autorité qu'ici-bas
personne n'a le droit de
limiter; le Docteur qui dis-
sipe les ténèbres amonce-
lées par de fausses théories
et fait briller dans ton |
éclat la lumière des vraies
doctrines; le Pasteur enfin
dont la parole et l'exemple
nous font trouver une
pleine sécurité dans le ber-
cail de Jésus-Christ. En
•rant ces prérogatives
de Votre Sainteté, nous ne
pouvons voir, sans être
ravis d'admiration, cette
force d'àme. cette incompa-
rable énergie qui triomphe
de tous les ennemis de
l'Eglise, affermit tous les
fidèles et s'efforce d'amener
tous les hommes sur le
chemin où nous trouvons,
avec le bonheur du temps,
les promesses du salut
éternel.
En outre, nous Vous ai-
mons. Très Sainl 1
comme le plus dévoué des
pères. Rien n'échappe à
Votre solliciti ne
( LXXXVIII )
autein est quod,utpoteAca-
demiae lovaniensis alumni,
silentio premere nolumus,
nimirum curamillam qua
Doctoris sapientissimi ac
Patris providissimi rem-
uera miscens. buinanarum
disciplinarum progressum,
renovato antiquaephiloso-
pliiae rumine, bummopere
fovere atque recto iramite
promoverevideris. Sanctis-
simum igitur pariter ac
gnitissimum nostrum est
officiurn Aiiianiissiroo Pa-
tri gratias referre imo ex
corde prolatas neque un-
quam defuturas.
Verum,Beatissime Pater,
non possumus quin expri-
mendo nostra erga Sancti-
ta'tem Tuarn. venerationis
ac graiitudinis sensa. plu-
rimam luctus causam rere-
riaraus. Lugem-us et qui-
dem veliementer monita
Tua quae pro sapientia Tua
saluberriina , ad populos
christianos dirigis, non
raro cum summo anima-
rum et universae societatis
damno fuisse neglecta ; lu-
gemus in patria nostra
veterem consuetudinem,
quae foedere faustissimo
lasse Voi;1 zèle. Mais il est
un bienfai t cher entre tous»
que nous, élèves de l'Uni-
versité de Louvain, nous
ne pouvons passer sous si-
lence. Inspiré par la haute
sagesse du Docteur et la
prévoyance du Père, Vous
avez voulu rendre son éclat
à l'antique philosophie.
C'e>t ainsi que Vous donnez
un essor nouveau aux
sciences humaines et que
Vous les poussez en avant
sur la route du progrès et
de la vérité. Qu'il nous est
doux de Vous en témoigner
notre gratitude; cette gra-
titude Tous reste à jamais
acquise !
Mais à ces sentiments de
vénération, d'amour et de
reconnaissance que nous
Vous exprimons, se joint,
Très Saint Père, un pro-
fond sentiment de tristesse.
Oui. nous le déplorons du
fond de nos âmes : les avis,
que Votre sollicitude, tou-
jours si bien éclairée et si
noblement inspirée, envoie
aux peuples chrétiens, ont
été, pour le malheur des
Ames et de la société, trop
souvent méconnus. Nous
déplorons aussi la rupture
des relations heureuses et
( LXXX1X )
Inter Sanctifcatem Tuam et
gubernium Régis vigebat,
fuisse abruptam; lugemus
potissimum neque salis de-
plorare unqnam poterimus
dominium Tuum tempo-
rale, quod tum origine lé-
gitima et sacra, tum con-
tinuis Sanctae Sedis béné-
ficias ac populi Romani
votis per tôt rétro secula
conservatum, ad servan-
dam incolumemet ab omni
servitute immunem Tuam
spiritualem potestatem ,
non modo utile, verum in
ois rerum adjunctis plane
necessarium arbitramur,
fuisse vi ereplum a [Que a
sapientissima sanctitatis
Tuae providentia contra
jus Pentium penitus avul-
sum.
Spes tamen e medio luctu
exsurgit, Beatissime rater,
fore ut Deus qui •• Tecum
est in Iribulatione, inde Te
eripiat atqueTeglorificet.»
Deus enim « non delectatur
in perditionibus Ecclesiae
suae, quia post tempesta-
tem tranquillum facit et
traditionnelles, qui unis-
saient dans notre patrie ].
gouvernement du Roi au
Saint-Siège. Mais il est un
malheur plus déplorable
encore et que nos regrets
ne pourront jamais égaler :
la spoliation violente de
Votre souveraineté tempo-
relle. Cette souveraineté
qu'au mépris du droit de»
gens et par un odieux abus
de la force on a osé arra-
cher aux Pontifes romains,
a pour elle, outre la légiti-
mité et le caractère sacre
de son origine, la consé-
cration dix fois séculaire
que les bienfaits du Saint-
Siège et les vœux du peuple
romain lui ont assurée.
Nous la proclamons non-
seulement utile, mais mo-
ralement nécessaire , vu
l'état du monde, pour sau-
vegarder l'indépendance et
l'intégrité de Votre pouvoir
spirituel.
Cependant, Très Saint
Père, au sein des tristesses
de rheure présente, brillen t
les espérances de l'avenir.
Dieu » qui est avec Vous-
dans la tribulation, Vous
en délivrera et Vous glori-
fiera," car "Il n'a point
plaisir aux ruines de son
( xc )
post lacrymationes et fle-
tum exsultationem inflin-
dit. » Procella igitur, qua
nunc vehernentissime Ec-
clesia concutitur et cujus
vi erepta est dorninii Tui
temporalis potestas. opitu-
lante Deo et patrocinante
iminaculata et gloriosa Vir-
gine Maria, ita sedabitur
ut luctus noster, Beatis-
sime Pater, in clarissinium
sedis apostolicae trium-
phum et commune orbis
catholici gaudium conver-
tatur.
Intérim. Beatissime Pa-
ter, ad Sanctitatis Tuae
pedes provoluti, Apostoli-
cam Benedictioneni pro se
suisque sociis universis ,
implorant
Église, Lui qui ramène le
calme après la tempête, Lui
qui éveille les ti
ments de la joie après les
larmes et les gémisse-
ments. » Avec le secours de
Dieu et grâce à la protec-
tion de la glorieuse et Im-
maculée Vierge Marie, cette
tourmente, qui main tenant
se déchaîne si furieuse
contre l'Eglise et dont la
violenceVous a enlevé votre
pouvoir temporel, s'apai-
sera en dissipant nos dou-
leurs et nos alarmes. Le
monde catholique pourra
un jour célébrer dans une
presse universelle le
glorieux triomphe du Saint
Siège. Telle est notre ferme
espérance.
En attendant que cette
espérance se realise, nous
nous prosternons aux pieds
de Votre Sainteie ei nous
Vous demandons , Très
Saint Père, pour nous et
pour tous nos compagnons.
Votre bénédiction aposto-
lique.
Sanctitatis Tuae
humillimi ac devotissimi
servi ac filii :
De Votre Sainteie
les très humbles et très dé-
voues serviteurs et nls,
Alph."vVYSEUR, praeses.
Alph.XVYSEUR.,
f XC1 )
lira. TIBBADT, )
A. LlMELETTE,
Ed. Pad< on, ) <i
M Van dkAVai.le. ' se retis.
A.VEIUYILGHEN.« th< ■>■
Datum Lovanii die duode-
cima mensis Mali, anno
ab instaurata Academia
<,uinquasresimo
Era. Tibbaut, ) vice-
A. Limf.lette, S présidents.
Ed. Fau< on, i . ,
! se
M. Van de "Walle. I
A.Yebwilghen,^
Fait à Louvain, le 12 mai,
cinquantième anne<
la fondation de l'Univer-
sité catholique.
Bref de S. S. aux étudiants.
Dilectis Filiis, A. yVyseur,
Praesidi et sodalibiis So-
cietatis UniversaeAlum-
norum Academiae Lova-
nte n sis.
Léo PP. XIII.
Dilecti Fil<> Salutem et
Apos to l ica m Ben eO. ic tio-
nem .
Libenter excepimus litte-
ras vestras . quibus vos
solemnia anni quinquage-
sinii ab instaurata Acade-
niia ista Lovaniensi pera-
gentes, commun i bus stu-
diis egregios nliaiis vestri
animi sensus Nobis expri-
rnere volulstis. Cum eas
legeivnius plurimum Nos
del< ctavit, Dilecti Filii,tum
sincerus religionis amor,
et veneratio ac obsequium
- N< s et banc Apostoli-
cam cathedram quod in
illis luculenter enitebat,
tum nobilis ardor quo vos
incensos ostenditis, ut in
disciplinis excolendis votis
el curis Nostris respon-
tis, tum firnia illa spes
in Deo.posità,quain certa-
A nos chers Fils AXVyseur,
Président, et aux mem-
bres de la Société Géné-
rale des Étudiants de
l'Université de Louvain.
Léon XIII, Pape,
Nos chers Fils, Salut et
Bénédiction Apostolique.
Nous avons reçu avec
bonheur la lettre par la-
quelle, en célébrant le cin-
quantième anniversaire du
rétablissement de l'Univer-
sité de Louvain, vous avez
voulu Nous envoyer l'ex-
pression collective de vos
sentiments si distingués de
pie le filiale. La lecture que
Nous en avons faite, Nos
chers Fils, Nous a causé
une bien vive allégresse.
Nous avons été heureux de
voir se manifester avec tant
d'éclat votre amour sincère
de la religion, votre respect
et votre dévouement en-
vers Nous et envers ce Siège
Apostolique, la noble ar-
deur qui vous enflamme
pour répondre dans vos
( xcru )
mine quod Ecclesia susti-
net veslros animos erigitis,
et omnipùtentem Deum lu-
cein e tenebrisac tranquil-
litateni e turbulenta tem-
pestate adducturum po-
pui© suo plene conflditis.
Haec testinionia pietatis
vestrae gratissima habui-
nius. ac Nos quivehemen-
ter dolemus miserum tôt
juvenum naufragium, quos
error saeculi in impietatis
et nequitiae scopulos abri-
puit,jucunda ex vobis con-
solatione affecti sumus,
. spem ex praeclaris
voluntatibus et virlute
ra suscepimus. Ves-
Iruin autem est, Dilecti Fi-
ji i, vota Pa terni Nostri cor-
dis implere : vestrum est
tiimo vestigio virtutis et
sanae doctrinae seinitam
alacri ter insistera, necullis
difficultatibus aut labori-
bus in muneribus vestris
explèndis deterreri , cum
s iatis labores illos vobis
suo tempore gaudium et
gloriam, et fructus pul-
rrimos parituros. vota
p >rro quae Nobis obtu-
listis, Dilecti Filii. digna
oninino pietate vestra in-
venimus, cum ex iis Dei et
Ecclesiae c tusam vobis
études a Nos vœux et à
sollicitudes, et cette ferme
confiance en Dieu qui vous
anime dans les luttes ac-
tuelles de l'Église et vous
donne la pleine assur
que la Toute-Puissance di-
vine fera- sortir, pour l'a-
vantage de son peuple, la
lumière des ténèbres et le
calme du sein de cette vio-
lente tempête. Ce témoi-
gnage de vos sentiments
chrétiens Nous a ravi :
dans la profonde douleur
que Nous fait éprouver le
triste naufrage de tant de
jeunes gens, que les erreurs
du siècle ont emp(
les écueils de l'impiété et
de la licence, vous ?
avez donné une consola
pleine de joie et d'espé-
rance. Oui, Nous pouvons
tout espérer de vos nobles
résolu lions et de votre chré-
tienne énergie. A vous donc,
Nos chers Fils, de réaliser
les désirs de Notre i
paternel, à vous de marcher
d'un pas viril et résolu
les chemins du vrai et du
bien, sans vous laisser
tourner de l'accompli
ment de vos devoirs par
aucune difficulté ni aucun
péril. Restez convaincus
( XCIV )
maxime cordi esse probe-
tur. Nos pari ter summo
cordis affectu Deum roga-
mus. ut vos omnes ad bo-
num certamen certandum
gratiae suae virtute robo-
ret, atque omnes ita suo
praesidio custodiat et ser-
vet. ut religioni et patriae
praeclaro ornamento ac
utilitati esse jugiter valea-
tis Sit demum auspex coe-
lestium munerum, et pi-
gnus dilectionis Nostrae
ApostolicaBenedictio quam
vobis, Dilecti Filii, singulis
universis, ac Familiis ves-
tris.peramanter iuDomino
imper timus.
Datum Romae apud S. Pe-
trum die 3 junii anno 1884.
Pontificatus nostri anno
septimo.
que vous récolterez un jour
sur le champ de vos labeurs
des moissons de joie et de
gloire. Nous n'avons pas
moins retrouvé, Nos chers
Fils, votre piété filiale dans
les souhaits que vous Nous
avez offerts, souhaits qui
témoignent si hautement
de votre intime attache-
ment a la cause de Dieu et
de l'Église. En retour de
ces souhaits Nous prions
Dieu avec toute l'ardeur de
Notre amour pour vous,
que sa grâce vous affer-
misse dans le bon combat,
qu'elle vous conserve sous
l'égide de sa toute-puis-
sante protection et qu'elle
fasse de vous l'honneur do
la religion et de la patrie.
Comme présage de ces fa-
veurs célestes et comme
gage de Notre affection
paternelle, Nous vous en-
voyons dans l'effusion de
Notre tendresse, à vous
tous et à chacun de vous.
Nos chers Fils, ainsi qu'a
vos familles, Notre Béné-
diction apostolique.
Donne à Rome, près de
S. Pierre, le 3 juin de Tan
1884. De Notre Pontificat la
septième année.
(S.) LEO PP. XIII.
(Signé) Léon XIII, Pape.
Cantate Jubilaire.
HOSANNA!
Hosanna! Gloire à Dieu! Honneur à la patrie.
Au Lion de Brabant, à toi, belle cité,
Deux fois reine, par la Science et l'Industrie!
Honneur à tes enfants, noble Université!
L'APPEL
Ministres du Dieu des Lumières,
Soldats du Droit et du Progrès,
Savants qui, dans mille carrières
Sur vos pas semez les bienfaits,
Frères qu'un jour la même vie
Rassembla sous un même ciel,
Une Mère ici vous convie :
Entendez-vous son tendre appel?
« Trêve aux soucis, trêve aux souffrances,
» Trêve aux luttes de tous les jours!
« Riche déjeunes espérances
» Le passé revient sur son cours.
n 0 vous, des premières journées
n Vétérans, blanchis par le temps,
•• Venez, dépouillez vos années :
« ici tous les cœurs ont vingt ans! »
( XCYI )
LES SOUVENIRS
0 doux printemps de la jeunesse
Aurore pleine de promesse,
Premiers plaisirs purs de tristesse,
Premier rayon de Liberté !
Rêves d'or aux ailes de flamme!
Joyeux devis sans fin ni trame!
Première et sainte ardeur de l'âme,
Premier vol vers la Vérité!
Amitiés si fraternelles
Que le temps ne peut rien contre elles !
Vieux souvenirs, fleurs éternelles
Croissant dans les replis du cœur!
Courses par monts, courses par plaines.
Sous le ciel bleu, sans frein ni rênes :
Longs jours vécus libres de chaînes.
Revenez nous, jours de bonheur!
LE RÉVEIL
Antique Aima Mater, toi qui dans la poussière
Dors, calme, sous la croix,
Réveille-toi! Réveille, en leurs tombes de pierre,
Les Maîtres d'autrefois!
Parcours encore la ville aux quarante collèges,
Déployant l'étendard
Que, lière, tu levais dans les anciens cortèges,
Quand le peuple acclamait ton char.
Vivat! Vivat! Vivat!
( XGVII )
LE CORTÈGE
Vivat! Clairons sonnent
Fanfares entonnent
Leurs hymnes vainqueurs!
Dans l'immense foule
Le flot vivant roule
Ses mille splendeurs!
Sur ton char gothique,
Salut, Vierge antique,
Vierge de Louvain !
Honneur à l'Histoire
Célébrant la gloire
Du savoir humain!
Place à la Science
Versant l'abondance
De sa docte main !
Vivat! Vivat!... Louvain! Louvain!
LA CHAINE DE LA SCIENCE
Ici, pendant des siècles, sans relâclk-.
De nobles cœurs ont recherché le Vrai,
Toujours suivis, d<ms leur sereine tâche,'
Par d'autres cœurs épris du même attrait
Chaine sublime où tout est harmonie.
Où chaque anneau est rayon de clarté,
Forgée au feu pur du Génie,
Sous ton souffle ardent, Liberté!
Ap — 6
( XCVIII )
LE GÉNIE
Qui marche sur la terre
Le front dans la lumière,
Comme un hôte du Ciel?
Qui domine l'espace?
Qui trouve en ce qui passe
Le sceau de l'Éternel?
A l'éclair, sous les ondes,
Qui trace un sûr chemin?
Qui scrute au cœur des mondes ?
C'est toi, Génie humain!
LA LIBERTÉ
Qui nous prit sous son aile?
Qui de force immortelle
Arme nos jeunes bras?
Qui sourit à nos veilles?
Qui, semant les merveilles
Et la Paix sur ses pas,
Dit : je suis l'Espérance!
Je vis de Loyauté?
Qui garde la Science?
Ton ange, ô Liberté!
( XCIX )
LES FILS DE L'UNIVERSITÉ
Au grand soleil de la Belgique,
Fiers et joyeux, gardant au cœur
L'amour du travail dans l'honneur,
Gardant notre devise antique :
« Pour Dieu, la Patrie et le Roi! »
Liberté, nous suivons ta Loi,
Et dans l'avenir qui rayonne
Nous entrons, la main dans la main!
Dieu protège toujours Louvain
Et l'Aima Mater, sa couronne!
E. Descamps, prof.
Studentenlied.
[.
Noordzee die ons kust be.spoelt,
Beekjes door ons weiden dartlend,
Vooglen die in 't boseh krioelt,
Vischjes bont in 't zonlicht spartlend,
Steekt uw zang en vreugde bij ;
Belgie's zonen, heft de stemme,
Klinke in zegeharmonij
Over stad en gouw met klemme :
Vlaandren, Walenland, éen land,
Zij aan zij en hand in hand,
Zingt wie 't hert u beiden voedt :
Aima Mater, wees gegroet!
II.
Midden zee, met vuurgen top,
Staat een baak in 't wilde weder ;
Springt de golf de muren op,
Tweemaal ploft zij duizlig neder,
En herglanst 't aloude Kruis,
Trouw aan God en Kerkbelangen,
WijI het boven 't Reddingshuis
Dreunt in grootsche koorgezangen :
Immer vast gelijk een rots,
Blinkt ten top ons leuze, trots
Vreemde dwinglandspolitiek;
Aima Mater katholiek !
( CI )
III.
Koningin met eedlen stoet
Van een aantal gui de n namen,
Die elke eeuw aanbiddend groet.
En vooruitstuwl op haar Famé :
Niets heefl Leuvens Hoogesehool
Heden van haar roem verloren :
Wat de wereld woele on dool'.
In ons hert blijft het gezworen :
Nooit, oooii laant uw glorieglans,
Styg' hi.j voort t<n heraeltrans
I"it uw schitterende ki oon :
Aima Mater, groot en schoon!
IV.
Vijftig jaren vlogen h een,
Sinds in schitterend gewemel
't Vrjjheidsvaandel weer verscheen
Onder d'onbewoikten hemel;
Nu, o .Moeder, r\jst gij fier,
't Oog op 't glorievol verleden,
In de hand Gods kruisbanier,
Steunend op het kroost van heden.
Juicht en hoopt, en juicht weerom,
Galme 't stad en wereld om.
Onafzienbre zonenrij :
Leuvens Hoogeschool is vrij!
Ap — 6. H. Lebon, Bluck
Louvain !
Souvenir du cinquantième anniversaire.
Au sein bruyant d'étudiants en fête
J'ai vu paraître un homme aux cheveux blancs,
La neige en vain semble glacer sa tête :
Son front rayonne et ses yeux ont vingt ans.
Pendant qu'à tous il tend la main d'un frère,
Vers le passé son cœur s'est reporté;
11 dit soudain : « Honneur à notre mère !
Honneur à l'Université! »
« Le voyageur que le poids du jour presse
Aime à chercher un frais repos le soir.
Louvain, Louvain, cité de ma jeunesse,
Dans tes vieux murs, vieillard, je viens m'asseoir.
A ton foyer plein d'images sereines
Si doucement je me sens abrité!
Un sang plus chaud circule dans mes veines,
Ton sang, jeune Université! »
« Ici ma lèvre à ta coupe, Science,
Puisa pour la première fois! Ici
Germe* l'esprit et fleurit l'espérance
En des cœurs vierges de souci.
Mon âme ici s'abreuva de la vie
Comme la fleur s'abreuve de clarté;
D'un jour doré chaque aurore est suivie
Au ciel de l'Université! *
( cm )
« Je vois encor voler dans ma chambrette
Le tourbillon des rêves enchanteurs!
Au coin du manuscrit que je feuillette,
Tu me souris, diplôme de docteur.
On frappe... Au seuil de ma porte entr'ouverte,
Un jeune ami soudain s'est présenté;
Le soleil brille .. Adieu, je vous déserte,
Mes cahiers d'Université! »
«• Et nous partons. Qui sait où va la feuille
Qu'un vent mobile emporte dans son sein?
Par tout chemin que le caprice accueille,
Légers, gaiement, un bâton à la main,
Nous cheminons, humant l'air frais qui passe,
Dressant au ciel notre col indompté,
Pendant qu'au loin, fantôme qui s'efface,
Disparait l'Université. »
« Et nous causons, heureux, de bagatelles,
(Les seuls tourments de nos jeunes esprits!)
Ou, déployant toutes larges nos ailes,
D'attraits plus hauts plus noblement épris,
Nous parcourons de l'atome à l'étoile
De l'âme à Dieu, suprême Vérité,
La chaîne d'or que cherche et que dévoile
Ta science, Université! »
« Nous confions aux ileurs de la campagne
Mille projets, fils de mille désirs.
Nous bâtissons des cités... en Espagne
( civ )
Ou nous cinglons vers l'ile des plaisirs:
Au bel État que la jeunesse fonde
Tout est justice, honneur et loyauté.
D'un tour de main Ton reforme le monde
Aux bancs de l'Université »
" Sur le retour, quelque tonnelle ombreuse
Par sa fraîcheur semble nous inviter...
Brune liqueur, en ta coupe fumeuse
L'étudiant sut toujours te fêter:...
Mais qu'eniend-il? C'est Un cri de misère...
Nous te suivons, divine Charité!
Que la mansarde où la croix dit : « Espère: ••
Bénisse l'Université! »
- Chers souvenirs, parfum, baume, richesse
Qu'on ne perd point, brise qui va soufflant
L'essaim léger des plus douces caresses
Au cœur qui saigne, au front pâle ou brûlant.
Passez, passez sur mes vieilles années!
Je t'aime encor, première liberté!
Fleurs du printemps, vou* n'êtes point fanée;
Je revois l'Université! »
" Etudiants, frères, gardez la flamme,
Du Vrai, du Beau, du Juste, du Divin!
Dans le travail trempez, jeunes, votre àme :
Le temps est court et le plaisir est vain.
Fourbissez-vous des armes lumineuses :
Ceignez vos fronts de force et de fierté!
Soyez soldats de luttes glorieuses,
Enfants de l'Université ! »
CV )
Au sein bruyant d'étudiants en fête
Ainsi parlait un homme aux cheveux blancs.
En vain la neige a couronné sa tête :
Son front rayonne et ses yeux ont vingt ans.
Joyeux, à tous il tend la main d'un frère :
Le passé chante en son cœur transporté !
Sa voix -répète : « Honneur à notre mère!
Honneur à l'Université! »
E. Descamps, prof.
NOTICE
sur la vie et les travaux
de Mgr BEELEN.
La Notice qu'on va lire retrace brièvement la
vie et les travaux d'un savant modeste, qui ne
chercha point à faire parler de lui et qui dut
toute sa réputation à son mérite.
Élève, ami, collègue de Mgr Beelen, son suc-
cesseur dans la chaire d'Écriture Sainte et de
langues sémitiques, j'ai pu apprécier les qua-
lités de l'homme privé, l'enseignement du pro-
fesseur et les talents de l'écrivain. Le témoignage
que je rends ici au prêtre et au savant est
l'acquit d'une dette de reconnaissance et d'amitié
en même temps que l'accomplissement d'un
devoir académique Pour remplir ma tâche je
n'aurai à me départir en rien de l'exactitude
véridique et rigoureuse qu'exige l'histoire. Si le
cœur et rattachement à un maitre vénéré se
montrent dans ces pages, la vérité n'en sera nul-
lement lésée. Toutefois, comme le regretté défunt
a brûlé ses notes et une partie de sa correspon-
dance, quelques jours avant de mourir, il y aura
forcément dans cette notice bien des lacunes.
Beelen naquit à Amsterdam le 12 janvier 1807,
et reçut au baptême les noms de Jean-Théodore.
Ses parents, chrétiens fermes et convaincus,
appartenaient à cette classe bourgeoise à qui le
( CVI1 )
travail et la vertu plus que la fortune procurent
une certaine aisance et concilient l'estime pu-
blique. Ils inculquèrent de bonne heure à leur
fils avec l'ardeur du travail les sentiments d'une
vertu simple et solide et. d'un profond attache-
ment à la foi chrétienne. Us ne négligèrent rien
pour son éducation et pour développer ses ta-
lents précoces. Car le jeune Jean montra, dès
ses premières années, les plus heureuses dispo-
sitions pour s'instruire. Il avait aussi une apti-
tude spéciale pour la musique. À l'âge de dix
ans il touchait de l'orgue dans une église d'Am-
sterdam. Il conserva, au milieu des plus graves
études, un goût particulier pour cet art récréatif.
Après de longues heures de travail, il aimait à
reposer, par quelques variations sur le piano,
son esprit fatigué. Peu de mois avant de mourir,
dans une fête académique, cédant à des instances
réitérées, il montra par une improvisation qu'il
avait conservé jusqu'à la vieillesse le goût mu-
sical et l'aptitude de ses premières années.
A l'âge de treize ans il entra au petit séminaire
de Hageveld, près de Harlem, pour y faire ses
humanités. Il y eut pour ami et pour émule le
.jeune Bernard Hafkenscheid , d'Amsterdam
comme lui et du même àse que lui. Les deux
jeunes séminaristes furent dès lors liés d'une
amitié qui ne s'éteignit qu'avec la vie, malgré la
distance qui les sépara plus tard. Bernard devint,
comme on sait, cet éloquent Père Bernard,
( CVIII )
rédemptoriste, dont la parole puissante ramena
tant d'âmes à Jésus-Christ en Hollande et même
en Amérique. Le séminaire de Hageveld était
alors sous ia direction d'un homme du plus haut
mérite, l'abbé van Bommel que le gouvernement
hollandais essaya en vain, cinq ans plus tard.
de mettre à la tête du Collège philosophique
établi à Louvain. Il se forma, dès lors, entre le
directeur et l'élève des rapports d'estime et
d'affection qui te manifestèrent souvent lorsque
le directeur de Hageveld fut devenu évoque de
Liège.
Beekn ne demeura à Hageveld que cinq aus.
Survinrent les jours néfastes où le roi Guillaume,
par ses arrêtés du U juin et du 11 juillet 1825,
ferma tous les petits séminaires et voulut obi:
tous ceux qui se destinaient à l'état ecclésias-
tique à passer par le Collège philosophique.
Le séminaire de Hageveld fut fermé au mois de
septembre. L'abbé van Bommel, les larmes aux
yeux et la douleur dans i'àme, fit ses adieux à
»es élèves, api es les avoir fortement engagés
â persévérer dans la piété et dans leur attache-
ment à la sainte Église (1).
i) Oa peut vo r to is ces détails racontes plus longuement dans
l'ouvrage intitule : fie du R. P. Bernari, prêtre de la congrégation du
trei saint Rédempteur, docteur en théologie, par M. J. A Lans, prêtre et
professeur au petit séminaire de .Harlem. Touraai, Casteruiau. 4882.
C'est a cet ouvrage et a la correspondance de Beelen que ;
a vous emprunte les detiiU que nous donnons sur la jeun;.:-
et :des de notre regretté défunt.
( cix )
Beelen et son condisciple Bernard retour-
nèrent à Amsterdam, où ils passèrent trois ans
faisant par leur conduite et leur piété le bonheur
et l'édification de leurs parents. Pour utiliser
leur temps, les deux amis — car ils étaient
toujours ensemble — prirent des leçons d'hébreu
et de rabbinique auprès d'un juif qui donnait des
leçons particulières. C'est ainsi que la divine
Providence préparait le jeune Beelen, à son insu,
à la chaire qu'il devait occuper plus lard. En
même temps les deux séminaristes s'initiaient à
l'élude de la théologie sous l'abbé Antoine Bo-
gaerts, un de leurs anciens maîtres de Hageveld.
Ils y mêlaient l'étude des belles lettres et des
langues étrangères. La vocation sacerdotale des
deux amis s'accentuant de plus en plus, ils
voulurent entrer au séminaire de Warmoni;
mais, comme ils n'avaient pas fait leurs études
préparatoires au Collège philosophique, ils ne
purent y être reçus. Dès lors, que faire, sinon
aller étudier la théologie à l'étranger? Il y avait
cependant un grand obstacle. Un décret du roi
Guillaume du M août 1825 détendait d'admettre
aux fonctions ecclésiastiques tout sujet né en
Hollande, qui, après le 1er octobre suivant,
aurait fait ses études théologiques à l'étranger.
Malgré l'affligeante perspective que cette dé-
fense faisait naitre, les deux amis, avec le
consentement .de leurs parents, résolurent
d'aller étudier à Rome, où d'autres Hageveldois
Ap. — 7
( ex )
les avaient précédés. Le 28 septembre 1828, tout
baignés des larmes de leurs parents et de leurs
proches, fortifiés par les bénédictions de leurs
pasteurs et de leur ancien directeur de Hageveld
yan Bommeî, qu'ils virent à La Haye en passant,
se confiant aux soins de la divine Providence,
les deux séminaristes prirent le chemin de la
ville éternelle.
Ils se dirigèrent d'abord sur Paris, puis sur
Lyon, où les formalités de passeport les arrê-
tèrent durant dix huit jours. De Lyon ils prirent
le chemin du mont Cenis. Arrivés au pied de la
montagne, ils quittèrent la diligence pour faire
une partie de la route à pied et mieux contem-
pler la nature grandiose qu'ils avaient sous les
yeux. « Cette montagne, écrit Bernard , nous
l'avons gravie à pied, bâton à la main et pipe en
bouche (i). Tous les autres voyageurs dormaient
dans la diligence ; mais moi. j'avais trop entendu
parler du mont Cenis. pour ne pas sacrifier
quelques heures de repos au plaisir de le con-
templer. Nous arrivâmes à nous deux jusqu'au
sommet de la montagne en devançant toujours
la voiture et cependant elle était tirée par six
chevaux. Autour de nous, tout dans la nature
était revêtu d'un habit d'hiver, toutes les cimes
des montagnes et même notre chemin en cer-
(1) On sait que l'habitude de fa mer est générale en Hollande. Le
clergé ne fait point exception. Beelen a fumé jusqu'à la fin de sa vie.
( CXI )
tains endroits étaient couverts de neige et de
glace; mais l'idée que nous voyagions sur le
mont Cenis faisait que nous ne songions pas
même au froid Vous ne manquerez pas de dire
que c'était bien téméraire à nous d'entreprendre
de nuit un tel voyage; mais vous auriez dû voir
quel beau clair de lune il faisait, et comment
nous pouvions tout distinguer à merveilie. »
Enfin, après un voyage de sept semaines, que
l'on tait aujourd'hui en trois jours, ils entraient
dans Rome.
Ils firent des démarches pour entrer soit au
séminaire de la Propagande soit au collège ger-
manique. A leur vif regret, ils ne purent être
admis ni dans l'un ni dans l'autre de ces établis-
sements. Ils se choisirent donc un appartement
via deir angelo custode et se mirent immédiate-
ment à suivre les cours du collège romain. Ils
suivirent aussi quelques cours à la Sapience. Ils
vivaient dans leur appartement comme dans un
séminaire, partageant leur temps entre la prière
et l'étude et utilisant même pour s'instruire
leurs récréations. Voici ce que Beelen écrit en
français à son frère, sous la date du 7 janvier
1829 : « Je commence à parler l'italien assez
aisément; je n'ai presque pas de peine à entendre
les prosateurs. Quand on est dans le pays cela
s'apprend presque en jouant. En général, je ne
pourrais nulle part rencontrer une occasion plus
favorable pour apprendre les langues. Le latin,
( cxir )
cela s'entend, c'est la langue vulgaire des étu-
diants entr'eux. Pour l'anglais, je le parle tous
les jours avec deux ou trois anglais qui siègent
à mon côté au collège. Le dimanche, je vais
presque toujours au sermon anglais. Au sonir
du sermon je vais presque toujours me prome-
ner avec un abbé anglais qui est au collège de la
Sapience. La langue vulgaire entre nous est le
français que je parle comme le hollandais. Je ne
parle l'allemand que rarement, faute d'occasion.
J'ai été quelquefois aux leçons d'hébreu dans
notre collège. Mais on commençait justement
un cours. Cela ne nous convient pas ; nous savons
un peu trop pour commencer aux lettres de
l'alphabet. Peut-être irai-je à la Propagande.
Pour le grec, je vais tous les après midi à l'ex-
plication de Démosthène. »
Cette étude des langues ne lui faisait pas négli-
ger les éludes théologiques. Dans une lettre à
ses parents il leur apprend qu'il a soutenu une
thèse et que le professeur l'a attendu au sortir
pour le complimenter. Il ajoute : «Je crois,
chers parents, que je puis bien vous dire cela. »
Ils eurent à Rome pour condisciple et pour
émule ce grand promoteur des hautes études
qui est aujourd'hui Léon XIII. Au concours de
1829, Pecci obtint le premier prix pour la classe
du matin, et Bernard l'accessit, Bernard au
contraire fut premier pour la classe du soir et
le pape actuel second; dans un autre concours
( CX1II )
nous trouvons Bernard Hafkenscheid premier,
Beelen second, et Pecci troisième. Léon XIII
n'oublia pas son ancien condisciple. La preuve
nous en est donnée dans la lettre suivante
qu'écrivit à Beelen, le 2 mai 1878, son Em. le car-
dinal Dechamps : « Enfin, je suis exaucé, et ce
que j'ai demandé à Léon XIII dernièrement à
Rome m'est officiellement accordé. Le Pape, qui
a très bien retenu votre nom, se souvient par-
faitement de vous et de vos travaux. Il n'est
donc pas étonnant qu'il vienne de vous nommer
Prélat de sa maison. »
Cependant les dispositions du gouvernement
hollandais étant devenues meilleures, l'archi-
prêtre Van Banning, qui gouvernait alors la
Hollande et la Zélande, pensa à rappeler les
deux étudiants : Beelen pour lui donner une
chaire au grand séminaire de ^"armond, Ber-
nard pour lui donner la chaire de philosophie à
Hageveld. Mais les deux amis obtinrent de pou-
voir continuer leurs études à Rome. Beelen fut
promu solennellement au doctorat en théologie
le 10 septembre 1832 et ordonné prêtre le samedi
.des Quatre-temps de septembre de la même
année. Bernard avait été ordonné au mois de
mars précédent, et il avait quitté Rome pour
entrer dans la congrégation du très saint Ré-
dempteur.
Beelen continua néanmoins son séjour et ses
études à Rome jusqu'au mois de mai de l'année
( CXIV )
suivante. Il quitta la ville éternelle le 27 mai
1833 avec deux de ses amis qui avaient aussi
terminé leurs études.
Les trois amis firent à pied le voyage de Rome
à Amsterdam à travers les Etats Pontificaux, la
Toscane, le Piémont, la Suisse et l'Allemagne.
Ils baisèrent la main de sainte Rose à Viterbe,
s'agenouillèrent près de la sainte maison de
Nazareth à Lorette et y invoquèrent l'auguste
Mère du divin Rédempteur. Le 9 juin ils étaient
à Assise et vénéraient le tombeau du patriarche
séraphique saint François. A Florence ils admi-
raient les arts. Puis, passant par Gènes ils arri-
vaient à Turin qu'ils quittèrent le premier juil-
let. Quelques jours après, nous les voyons à
Aoste au pied des Alpes. Ici la police se montra
fort soupçonneuse. Beelen, en même temps que
la théologie avait étudié à Rome l'arabe et le
syriaque, outre l'hébreu qu'il savait déjà. Pour
utiliser, durant son long voyage, ses moments
de repos, il avait pris avec lui le Nouveau Tes-
tament syriaque édité par Gutbir. La police en
visitant les bagages trouva le volume syriaque
avec ses caractères étranges; elle crut y décou-
vrir des signes de Carbonari. Beelen discuta
durant trois quarts d'heure avec les agents
soupçonneux. Il eut grande peine à leur per-
suader que ces caractères syriaques étaient
aussi inoffensifs que les caractères grecs ou
latins.
( cxv )
Nos voyageurs firent l'ascension du Saint Ber-
nard sans incident, jusqu'à l'hospice où ils furent
reçus avec cette hospitalité cordiale que les
religieux donnent à tous les voyageurs qui tra-
versent cette montagne périlleuse. Le lendemain,
après avoir dit la messe, Beelen voulut tenter
l'ascension du plus haut pic. Je transcris ici sa
note de voyage écrite au crayon : «J'écris ceci
assis sur une pointe de roc plusieurs centaines
de pieds plus élevé que l'hospice. Je suis monté
plus haut encore, mais la peur m'a fait des-
cendre. J'eus l'intention d'aller jusqu'à la pointe
la plus élevée de la montagne. Mais j'arrivai à
un roc si escarpé que je ne savais où mettre le
pied pour monter. Je réfléchis que si jamais le
pied venait à me glisser, je serais déchiré en
tombant. J'ai cru que dans ce cas la prudence
me ferait plus d'honneur que la bravoure. J'eus
bien de la peine à monter jusqu'ici. Il nous a
fallu traverser de vastes neiges. Avant d'avan-
cer, je tàtais avec le bâton pour en sonder la
profondeur, la dureté ou la mollesse. Je n'ai pu
marcher que fort peu de temps mesurant mes
pas avec mon bâton. Après quoi il a fallu grim-
per sur les genoux et se traîner en haut en
accrochant les mains aux morceaux de roc
détachés qui encombrent le chemin. A chaque
instant le pied glissait. Je n'apercevais autour
de moi que des rocs, des neiges et des glaciers.
Jl semble que l'hiver a fixé ici son trône parmi
( CXVI )
les neiges éternelles. Néanmoins, un peu plus
tas on trouve, par ci par là, quelques brins
d'herbes et quelques fleurs. Ma vue s'étend ici
au loin. Je découvre quinze des plus hautes cimes
des Alpes : elles élèvent leurs têtes glacées au-
dessus des nuages où leurs pieds se baignent. »■
Rentré à l'hospice, Beelen dîna de grand appétit.
Il écrivit sur le liber memorialis du couvent
son nom avec ces mots ;
Puer sudcœit et alsit
altos dumpedibus baculoque ascender et Alpes.
Les voyageurs quittèrent les excellents reli-
gieux le cœur plein de reconnaissance et des-
cendirent dans le Valais sans incident; ils furent
bien accueillis chez les curés des villages valé-
siens par où ils passèrent. La Suisse offrit bientôt
ses lacs et ses sites pittoresques à leurs yeux
enchantés. Le 18 juillet, nous les voyons à Zurich.
Beelen écrit le 24 juillet de Carlsruhe à ses
parents pour leur annoncer son prochain retour.
Le 31 juillet il arrive par le Rhin à Ximègue et
bientôt à Amsterdam, où il chanta sa première
messe entouré de toute sa famille. Mgr van
Bommel, évêque de Liège, n'avait pas oublié
son ancien élève de Hageveld qui avait fait de
si brillantes études à Rome. 11 lui offrit la chaire
d'Ecriture sainte dans son grand séminaire.
Beelen accepta et fut dès lors attaché au diocèse
de Liège. Il commença ses leçons par la Genèse.
( CXVII )
Les élèves étaient émerveillés. L'évêque aimait
à s'entretenir avec le jeune savant. En 1834, il le
prit avec lui pour assister à Malines à l'inaugu-
ration de l'Université catholique.
La révolution française avait brisé la tradition
du haut enseignement théologique dans nos dio-
cèses; les prêtres trop peu nombreux pour
suffire aux besoins du ministère, n'avaient ni le
temps de prolonger leurs études ni des maîtres
pour les former. Les prêtres que les évêques
chargeaient de l'interprétation des Livres saints
dans leur séminaire y apportaient plus de bonne
volonté que de préparation. Il n'en était pas
ainsi pour Beelen. Le jeune professeur avait été
formé à Rome par des maîtres éminents. Il con-
naissait à fond l'hébreu et le grec, deux langues
dont la connaissance est indispensable à l'inter-
prète de l'Écriture. Sa grande facilité pour
l'étude des langues lui avait permis d'apprendre
l'arabe et le syriaque et d'acquérir quelques
notions du samaritain et de l'éthiopien. Aussi la
chaire d'Écriture sainte du grand séminaire de
Liège jeta-t elle bientôt un vif éclat. L'enseigne-
ment de l'abbé Beelen attira l'attention de l'épis-
copat. Le 5 septembre 1836 les évêques belges
nommaient l'abbé Beelen à la chaire d'Ecriture
sainte de l'Université catholique avec le titre de
professeur ordinaire. Il avait alors vingt-neuf ans.
Dès lors, commença pour lui, cette vie d'étude
qu'il continua durant quarante huit ans, jusqu'à ce
Ap. — 7.
( CXVI1I )
que les forces l'abandonnèrent. D'une belle taille,
d'une constitution robuste, l'abbé Beelen jouis-
sait d'une santé qui résistait aux fatigues de
l'esprit. Son front était large et élevé, ses che-
veux noirs, ses yeux Tifs, ses traits accentués.
Des manières distinguées, une mise propre,
parfois élégante , un caractère franc , loyal ,
sincère, candide jusqu'à la naïveté et toujours
charitable, des réparties fines, une originalité
de bon aloi, mêlée à de petites distractions de
savants (1), lui donnaient une physionomie ca-
ractéristique que l'on aimait. Lui seul semblait
ignorer qu'il fut savant. Après sa messe qu'il
disait de bon matin, il rentrait dans son appar-
tement au collège du Saint-Esprit, et déjeûnait
au milieu de ses livres. Souvent il interrompait
son repas et quelquefois l'oubliait pour faire une
recherche dans un in-folio couché sur le parquet,
ouvert sur son bureau ou sur une chaise. 11
était toujours entouré de livres et ne savait
guère ménager les volumes, aimant à répéter
que « les livres sont faits pour les hommes et
non les hommes pour les livres. « Toute la
matinée il étudiait et n'interrompait son étude
que pour donner son cours et pour la récitation
de son bréviaire, à laquelle il mettait un soin
(1) Une de ses distractions habituelles était d'oublier son para-
pluie dans ie train. Ce qui l'avait porté à ne plus acheter que des
parapluies à bon marché. C'était, disait-il, nue économie.
( CXIX )
•scrupuleux. Malheur à l'importun qui venait
l'interrompre durant son étude : il était promp-
tement congédié. C'était une grande faveur, s'il
pouvait s'asseoir et causer quelques instants.
Durant le dîner qu'il prenait en commun avec
ses collègues de la Faculté de théologie et durant
la récréation ou la promenade qui suivait, il
animait souvent la conversation par des obser-
vations fines et des remarques linguistiques qui
montraient un esprit cultivé et une grande con-
naissance de la philologie. En effet, outre les
langues sémitiques dont nous avons parlé, outre
le grec et le latin qu'il connaissait à fond, outre
la langue néerlandaise qu'il avait apprise sur les
genoux de sa môre,Beeien savait et parlait lefran-
çais, l'allemand, l'anglais, l'italien et l'espagnol.
Il étudiait durant les vacances comme pendant
les cours C'était à peine si, dans une année, il
prenait quelques jours de repos complet. En
vacances ou en voyage, il avait toujours dans sa
malle quelques livres pour utiliser ses loisirs.
Cette précaution lui fit passer sans ennui une
captivité de cinq semaines qu'il aimait à racon-
ter sans jamais y mêler un mot d'amertume ou
de récrimination
C'était au moment où la cession du Limbourg
excitait une grande animosité entre la Belgique
et la Hollande. L'abbé Beelen, profitant des va
cances résolut d'aller à Amsterdam revoir ses
"vieux parents pour lesquels il fut toujours un
( cxx )
fils dévoué. Il passa par Liège pour prendre les
ordres de son évêque Mgr van Bommel, hollan-
dais comme lui, mais soupçonné de favoriser le
nouveau royaume de Belgique et, en consé-
quence, noté à la cour de Hollande comme un
ennemi de son pays natal. De Liège Beelen se
rendit à Aix-la-Chapelle, puis à Cologne, d'où il
descendit le Rhin jusqu'à Nimègue. A sa sortie
du bateau il vit sur le quai une escouade d'agents
de la force publique qui, sans mot dire, s'empa-
rèrent de lui, le conduisirent au fort malgré ses
protestations et l'incarcérèrent sans qu'il sut
pourquoi. Il apprit plus tard qu'on l'avait pris
pour un émissaire envoyé dans un but hosiile
par l'évêque de Liège. 1! fut huit jours au secret.
Heureusement on lui avait laissé ses livres. Il
s'en servit pour préparer ses leçons de l'année
suivante. On le fit ensuite comparaître devant
une espèce de tribunal. Il écouta tranquillement
la lecture de l'acte d'accusation et n'interrompit
que pour redresser ies phrases incorrectes. Il se
préoccupait moins de rester en prison que de
laisser violer les règles de la grammaire. Enfin,
après cinq semaines, on le laissa sortir. Deux
gendarmes le conduisirent jusqu'à la frontière
et le mirent en liberté sur le territoire belge.
En prison il avait si bien gagné la confiance du
gardien, qu'il put sortir deux fois pour aller dire
sa messe. Les enfants de ce brave homme pleu-
raient lorsque Beelen partit.
( CXXI )
Le jeune professeur commença son cours par
l'explication de l'Épitre aux Hébreux, explica-
tion qu'il reprit souvent par la suite et qu'il eu1
même l'intention de donner au public. Cette
Èpître renferme beaucoup de passages obscurs
et offre par là de grandes difficultés à l'inter-
prète. A la grande surprise des auditeurs, elles
disparaissaient comme par enchantement sous
la parole du professeur. C'est que Beelen possé-
dait à un haut degré les qualités de l'interprète :
connaissance profonde des Livres saints et des
langues dans lesquelles ils sont écrits, ainsi que
de la théologie dogmatique, diction correcte et
élégante, voix agréable. Il parlait et écrivait le
latin avec une pureté toute cicéronienne ; jamais
il ne recommençait une phrase; jamais il ne la
laissait inachevée. Comme il avait vécu au
milieu des protestants et des juifs, il cherchait,
avant tout, à établir le sens littéral du texte par
l'application rigoureuse des règles de la philo-
logie aux textes originaux, parcequ'il savait que
c'est le seul moyen efficace pour les combattre
victorieusement. Il était l'ennemi déclaré des
interprétations arbitraires, quelque ingénieuses
qu'elles fussent. Outre le sens littéral, il admet-
tait néanmoins un sens mystique dans beaucoup
de passages de l'Écriture ; souvent i l a fait défen-
dre ce principe dans des thèses (i). Il avait le
(1) Voyez thèses n. XXXIV, XXXIX, XL, LUI, XCl.daus la collec-
tion générale.
( CXXII )
plus profond respect et la plus haute estime
pour la Vulgate, que le Concile de Trente a
déclarée authentique, mais il voulait qu'elle fût
interprêtée d'après les textes originaux. Selon
lui, comme selon les meilleurs interprètes, le
Concile de Trente en déclarant la Vulgate authen-
tique, n'a ni privé les textes originaux de leur
autorité ni défendu de recourir aux sources. La
déclaration d'authenticité n'empêche pas qu'il y
ait dans la Vulgate des expressions fautives. On
peut cependant avec la Vulgate seule avoir le
sens général et la substance de la parole sacrée.
Eeelen n'exagérait rien. Un de ses premiers
élèves devenu un grand écrivain, Mgr Xamèche,
a exactement exprimé la doctrine du maître
dans cette thèse : « C'est avec raison qu'Estius
déclare que la connaissance des langues dans
lesquelles les Livres saints ont été écrits est très
utile et même nécessaire pour les comprendre
En ce sens toutefois qu'il s'agit d'une connais
sance approfondie et complète du texte sacré »
Beelen expliqua successivement la Loi mo
saïque, un choix de psaumes, le livre des Pro
verbes, l'Ecclésiaste, la Sagesse et presque tout le
Nouveau Testament. Outre ses leçons d'Écriture
sainte, Beelen donnait, par semaine, deux ou
trois leçons d'hébreu, de ehaldéen, de syriaque
et d'arabe. C'est à lui que revient l'honneur
d'avoir restauré en Belgique l'étude des langues
orientales tombée avec le collège des Trois-
( CXXIII )
Langues et l'Université de Louvain sous les
coups de la révolution française. M. P. Burg-
graff commença à l'Université de Liège son
cours d'arabe et d'hébreu un an après Beelen.
Ce fut même par les langues sémitiques que le
savant professeur inaugura la série de ses publi-
cations.
Dès 1838, Mgr van Bommel pour lui témoigner
sa satisfaction le nomma chanoine honoraire
de sa cathédrale.
Dans ses leçons sur les langues sémitiques,
Beelen commençait par l'hébreu. Il autographia
même, pour l'utilité de ses élèves, une gram-
maire et une chrestomathie hébraïque qui sont
demeurées inachevées. Aux élèves plus avancés
il expliquait la langue néo hébraïque des rabbins,
le chaldéen, le syriaque et l'arabe.
Durant les premières années il s'était contenté,
pour ses leçons de chaldéen et de rabbinique, de
la dictée et de l'explication de vive voix. Il sentit
bientôt tout ce que cette méthode avait d'incom-
mode et de désavantageux pour les élèves. Xe
trouvant pas de manuel à leur mettre entre les
mains, il s'occupa d'en rédiger un. Telle est
l'origine de la Chrestomathia rabbinica et chai-
daica, dont les deux premiers volumes parurent
en 1841 et le troisième en 1843 (1).
I Non? Montions à la fin de la notice la liste complète de tous
)*•- ouvrages de Mgr Beelen.
( CXXIV )
Il rédigea ce livre et choisit lès morceaux de
manière à donner à ses élèves une connaissance
suffisante de la langue et de la littérature rabbi-
nique et chaldaique en même temps qu'il leur
fournissait des armes utiles pour l'exégèse et
l'apologétique.
Le premier volume est divisé en deux parties.
La première est consacrée à la littérature rab-
binique et contient un choix de réparties spiri-
tuelles, de pensées, de proverbes, de paraboles,
de fables, de lettres familières empruntées aux
meilleurs auteurs. Viennent ensuite des extraits
historiques tirés principalement du Seder 'Olam
et du PseudoGorionide, puis des extraits des
principaux grammairiens et lexicographes.
A ceux-ci succèdent les interprètes de l'Ecriture
sainte : Aben-Ezra, le premier et le principal,
Raschi, autrement Rabbi Salomon Ben Isaac,
David Kimchi, Abarbanel long et prolixe, Salo-
mon BenMelech, les livres appelés Mechilta et
Siphra, les Midrasch Rabbot et Jalhout Schim-
honi. Suivent les philosophes, les théologiens et
les poètes, parmi lesquels Rambam ou Maiemo-
nides, le plus célèbre de tous. La seconde partie
donne des extraits tirés des parties chaldaiques
des livres d'Esdras et d'Esther, des Targums
d'Onkelos, de Jonathan et de Jérusalem, du Mi-
drasch Echa Rabbathi, du Zohar, ce livre caba-
listique écrit en dialecte Jérosolymitain qui
semble tout imprégné d'idées chrétiennes, de la
( cxxv )
Gemara de Babylone et de la Gemara de Jéru-
salem qui avec la Mischna forment le Talmud.
Un dernier chapitre donne quelques morceaux
lyriques; enfin un appendice exerce les élè1
à la lecture des caractères rabbiniques. dans
lesquels sont écrits et souvent imprimés les écrit>
des docteurs de la synagogue.
Le second volume contient un choix de notes
explicatives où l'auteur montre une vaste con-
naissance de la littérature juive. Le troisième,
qui ne parut que deux ans après à raison du
travail qu'il exigea, contient deux lexiques : le
premier est pour l'interprétation des morceaux
édités dans la chrestomathie; le second et Le
plus important est le Lexique des abbréviations.
Les abbréviations fourmillent dans les livres
des rabbins; c'est ce qui les rend difficiles à
comprendre. Buxtorf, Wolf, Sélig avaient déjà
donné des dictionnaires de ces abbréviations.
Celui de Beelen est le plus complet et le meilleur
que l'on possède jusqu'aujourd'hui.
La Chrestomathie fut et reste appréciée. Nous
nous bornerons à un seul témoignage. Le célèbre
rabbin converti P. Drach, juge compétent en ces
matières, écrivait l'année suivante, en 1844, dans
la préface du premier volume de L'harmonie
entre V Eglise et la Synagogue : « La meilleure
chrestomathie rabbinique publiée jusqu'à pré-
sent, c'est celle du savant et respectable abbé
Beelen, professeur d'Écriture sainte et des
( CXXVI )
langues orientales à l'Université catholique de
Louvain. Ce recueil mérite de grands éloges
pour le choix des morceaux, pour les notes et
le glossaire dont l'auteur l'a enrichi. Malheureu-
sement M. Beeien n'a pas donné la version des
textes. »
En même temps qu'il achevait la publication
de sa chrestornathie, le savant orientaliste, pour
satisfaire sa piété, éditait une traduction fla-
mande des Visites au Saint Sacrement de
S. Alphonse de Liguori. Ce petit opuscule de
piété fut souvent réimprimé et lui-même en
donna une édition corrigée deux ans avant sa
mort.
L'année suivante il édita avec les principales
variantes le texte grec du livre de la Sagesse,
qu'il expliquait alors à ses élèves.
En 1845, le laborieux professeur livra au pu-
blic la dissertation sur l' Unité du sens littéral
de l'Écriture sainte. Il traite si à fond cette
question controversée qu'on peut dire qu'il a
épuisé le sujet. Il se prononce pour l'unité du
sens littéral et son opinion est aujourd'hui com-
munément adoptée. Ce travail fut bien accueilli
et augmenta encore la réputation du jeune pro-
fesseur qui commençait à être connu hors de
son pays.
Quatre années plus lard parut le Commentaire
sur VÉpître aux Pliilippiens, suivi en 1850-
1851 du Commentaire sur les Actes des Apôtres
( cxxvir )
«t en 1854 du Commentaire sur VÉpître aux
Romains, qui est son chef d'oeuvre. Dans la pré-
face de son Commentaire sur l'Épître aux Philip-
piens, l'auteur nous apprend que, dès son arrivée
à Louvain, il s'était imposé comme règle d'écrire
brièvement toutes ses leçons d'exégèse. Son des-
sein était de corriger, au fur et à mesure que
l'occasion se présenterait, ce premier jet, et de
le retravailler quand il expliquerait une seconde
fois le même livre. Quant à publier ses Com-
mentaires ainsi préparés il n'y pensait pas. Il
ne se décida à publier que sur les instances qui
lui furent faites.
Dans cette même préface l'auteur explique
ainsi sa méthode : « En commentant l'Écriture
sainte, j'ai toujours présente à la pensée la règle
si sage imposée par le Concile de Trente à tout
interprète catholique (sess. IV). Du reste, en
observant religieusement cette règle et en me
déliant de mes forcer, j'use en toute liberté de
mon propre discernement, sans jamais suivre à
l'aveugle aucun interprète. Je lis attentivement
les écrits exégétiques des SS. Pères; à ce pre-
mier travail je joins l'étude des grands inter-
prètes du moyen â?e, d'Œcumenius, de Théo-
phylacte, d'Euthymius, de saint Thomas, et des
plus illustres commentateurs des temps mo-
dernes. Je recueille avec soin les observations
judicieuses qui ont été faites par mes devanciers.
Comme je suis persuadé qu'aucune interpréta-
( CXXVIII )
tion, quelque spécieuse qu'elle soit, ne saurait
être vraie si elle pèche contre les règles du lan-
gage, ou si elle attache aux mots des notions
fausses, je mets une attention particulière à ne
point m'écarter des règles de la grammaire et à
déterminer exactement le sens des mots. Je
m'attache aussi à saisir et à faire voir l'enchaî-
nement des diverses pensées. »
Le caractère distinctif des commentaires de
MgrBeelen est effectivement cette exactitude ri-
goureuse à déterminer le sens des mots et des
phrases et à montrer l'enchaînement des pensées
d'après la connaissance du langage des Livres
saints. C'est en cela qu'il excelle. Ses vastes
connaissances du grec, de l'hébreu et des langues
en général le reniaient éminemment propre à
employer cette méthode avec fruit. Dans ses
leçons il insistait sur la nécessité de bien établir
l'enchaînement des pensées, la suite et le lien
des phrases. Ce « nexus », comme il l'appelait,
est souvent difficile à saisir dans les Épîtres de
saint Paul. Beaucoup d'interprètes ont fait fausse
route pour l'avoir négligé. Beelen, pour le faire
mieux saisir, a placé à côté du texte de l'Épître
aux Romains et de l'Épître aux Philippiens, une
paraphrase qui met en lumière toute la suite de
l'enseignement de l'Apôtre et la liaison de ses-
pensées. Ces qualités ne sauraient se montrer
avec le même succès dans un livre historique.
Aussi le Commentaire sur les Actes des Apôtres
( CXXIX )
qui requiert plus de connaissances historiques,
géographiques et chronologiques, bien qu'il soit
justement apprécié, est-il inférieur aux deux
■autres. Le P. Patrizzi, qui a écrit sur les Actes
lies Apôtres après Beelen, élève très haut le
•côté philologique du commentaire de Beelen;
mais il eût désiré quelque chose de plus pour le
côté chronologique.
C'est surtout dans le commentaire sur l'Épître
X Romains que Beelen a montré ses grandes
qualités d'interprète. On ne sait ce qu'il faut y
admirer avantage ou sa grande science du
langage des Écritures ou sa profonde connais-
sance de la dogmatique. Cet écrit acheva la ré-
putation du professeur de Louvain. C'est son
principal titre de gloire. La méthode exégétique
de Beelen fut louée par des savants, tels que les
cardinaux Wiseman et Mai'. Le premier écrivit
même à Beelen pour l'engager à commenter
toutes les Épitres de saint Paul. Pie IX encou-
ragea les travaux du professeur, et dans une
lettre signée de sa main, il lui dit : « C'est avec
beaucoup de plaisir que Nous avons reçu votre
commentaire sur l'Épitre de saint Paul aux
Romains, que vous venez de publier; car Nous
■ ons, cher Fils, combien les plus savants
philologues de notre siècle estiment votre
jugement; et par la lettre que vous Nous avez
a lressée, Nous avons appris avec beaucoup de
satisfaction que dans l'interprétation des saintes
( cxxx )
Écritures, vous vous attachez à suivre la règle
que ie Concile de Trente a prescrite avec raison
à tout interprête catholique. »
Beelen termine la préface de son commentaire
sur l'Epître aux Romains par une déclaration
de soumission entière au jugement de l'Église
pour tous les ouvrages qu'il publierait. Il fut
toujours fidèle à cette déclaration; il en donna
une preuve toute particulière lorsqu'il fut, en
1860, mêlé accidentellement aux questions phi-
losophiques qui concernent le développement
de la raison humaine.
Entretemps l'infatigable professeur ne perdait
pas de vue les langues sémitiques. En 1851 il
acheta à Leipzig un corps complet de caractères
hébreux, syriaques, samaritains, arabes et éthio-
piens; puis se faisant ouvrier typographe, faute
de compositeurs sachant manier les caractères
orientaux, il se mit à Imprimer une grammaire
syriaque qui devait être suivie d'une chresto-
mathie. Cet ouvrage est demeuré inachevé.
Bientôt Beelen, cédant aux instances de
Mgr de Ram, entreprit un travail syriaque plus
considérable. Les deux r,pitres grecques de saint
Clément romain sur la Virginité que saint J érôme
et saint Épiphane avaient lues, passaient pour
eue entièrement perdues comme tant d'autres
monuments littéraires de l'antiquité chrétienne
quand, vers le milieu du siècle dernier, par un
bonheur inattendu, Wetstein les découvrit dans
( CXXXI )
une version syriaque, placée à la fin d'un ma-
nuscrit du Nouveau Testament syriaque, qui
lui avait été envoyé d'Alep. Wetstein publia
bientôt après cette traduction syriaque en y
ajoutant sa version latine. Les Êpîtres furent
plus tard insérées dans la Bibliothèque des
Pères de Gallandi et traduites en diverses
langues. Beelen, en lisant ces Épîtres, s'aperçut
que la traduction de Wetstein était très défec-
tueuse et chercha à se procurer le manuscrit.
Aidé par Iuynboll, professeur de langues orien-
tales à l'Université de Leyde, il le trouva au
séminaire des Remontrants à Amsterdam et
l'obtint en prêt. L'examen qu'il en fit lui per-
suada qu'une nouvelle édition était nécessaire.
Il se mit à l'œuvre.
L'ouvrage dédié à Pie IX parut en 185G et
valut à son auteur les éloges les plus flatteurs.
Depuis trois siècles on n'avait plus rien publié
en Belgique en langue syriaque. Le jeune duc de
Brabant, aujourd'hui Léopold II, offrit à l'auteur
une belle tabatière en témoignage de satisfaction
pour le don d'un livre si savant. Pie IX le
nomma camérier d'honneur. Deux prélats orien-
taux, Mgr Bartatar, archevêque de Seerd et un
autre évêque Chaldéen ont joint par des lettres
et par une pièce de vers leurs félicitations à
celles des savants européens. Dans les prolégo-
mènes l'auteur développe avec beaucoup de
science les arguments qui établissent l'authen-
( cxxxu )
ticité des deux Èpîtres. Ce point avait à peine
été effleuré par ses devanciers. Néanmoins,
jusqu'aujourd'hui la démonstration n'a pas fait
taire tous les doutes. Peut-être l'avenir par de
nouveaux documents achèvera-t-il l'œuvre. Pour
ma part, je ne désespère pas. Car, aux preuves
que l'on possédait, sont venus se joindre un frag-
ment de la première Épître qui se* trouve dans
un manuscrit syriaque extrêmement ancien du
musée Britannique (1) et le témoignage d'un
prélat oriental fort instruit, Mgr Sambiri, autre-
fois chef des Jacobites. Après les prolégomènes
vient le texte syriaque avec la traduction latine
à côté et des notes théologiques au bas des pages.
Puis, l'auteur, voulant aider ceux qui com-
mencent l'étude du syriaque, donne de nouveau
le texte syriaque. Cette fois, le texte est orné de
points voyelles et accompagné de notes gram-
maticales et d'observations critiques sur la
version latine de Wetstein et sur la version alle-
mande du Père Zingerlé. Un premier appendice
donne ces deux versions, un second ajoute
quelques fragments exégétiques qui se trou-
vaient dans le manuscrit syriaque. Une table de
matières et un erratum terminent le volume.
Entretemps Beelen continuait ses leçons d'exé-
gèse. Il donnait par semaine une leçon sur la
grécité du Nouveau Testament. C'est ce qui lui
(1 Ce manuscrit est de l'an 502 tt est, côte « add. mau. 12, 136. »
( < XXXIII )
fit rédiger la Grammatica graecitatis Novi
Testament i qui vit le jour en 1857. Sans doute
le catholique n'est pas comme le protestant,
obligé de recourir à l'exégèse pour connaître sa
foi : il a dans l'autorité infaillible de l'Église une
règle plus sûre que toutes les règles de la gram-
maire L'enseignement divin de l'Église et le
consentement unanime des Pères, forment en
matière de foi et de mœurs une interprétation à
laquelle l'exégèse elle-même se sent obligée de
se soumettre. Cependant il faut remarquer que
le nombre des passages dont l'Église a déterminé
le sens dogmatique est très restreint. Au com-
mentateur incombe le devoir de défendre l'in-
terprétation de l'Église, et de rechercher. le sens
des textes obscurs. Or, quand il s'agit du Nou-
veau Testament, il est indispensable, pour com-
battre efficacement les protestants et les ratio-
nalistes, de recourir au texte grec. Mais ce grec
n'est pas le même que le grec classique; il est
mêlé d'hébraismes, il a ses formes grammati-
cales, ses règles de syntaxe, ses tournures de
phrases particulières. C'est le grec parlé en
Palestine, en Syrie et en Egypte après les temps
d'Alexandre De nos jours les protestants, nom-
mément Haab, Alt, Trollope, et surtout Winer
ont publié sur la grécité du Nouveau Testament
des études approfondies, mais trop souvent
imprégnées des préjugés ae leur secte. Du côté
des catholiques un semblable travail manquait
Ap - S
( CX XXIV )
encore. Beelen a comblé cette lacune. Il s'en
explique ainsi dans la préface : «J'ai été obligéT
dit-il, depuis quelques années d'ajouter chaque
semaine à mon cours d'exégèse une leçon sur
l'idiome grec du Nouveau Testament. Il n'y avait
point de grammaire de cet idiome que je pusse
expliquer à mes élèves, et de laquelle ils pussent
se servir avec avantage. C'est ce qui m'a inspiré
îe dessein de composer, d'après la grammaire de
Winer, un livre qui pût convenir à mes leçons ;
car l'ouvrage même de Winer ne pouvait êire
d'usage dans nos cours académiques. En effet,
sans rappeler que Winer n'est pas catholique et
que souvent ses paroles blessent les oreilles
fi lèles* la : langue seule dans laquelle est écrite
sa grammaire la rendait inapte à nos cours. Les
jeunes théologiens qui de la Belgique, de la
France, de l'Angleterre, de l'Irlande se rendent
à l'Université de Louvain, pour la plupart, ne
connaissent pas l'allemand. En outre, j'avais
trouvé que l'exégèse de Winer n'était point sans
reproche, et que son ouvrage présentait d'une
part des lacunes et renfermait d'autre part plu-
sieurs choses inutiles à mes élèves. » Mgr Beelen
a non seulement corrigé Winer, mais il l'a re-
tondu et complété, de sorte que la Grammatica
graecitatis N. T. est en somme un nouvel
ouvrage beaucoup supérieur au premier.
Durant ses moments de loisir Beelen, depuis
une dizaine d'années déjà, travaillait à une
( cxxxv )
version néerlandaise du Nouveau Testament.
C'était un vœu général dans les Flandres et en
Hollande d'avoir une nouvelle version, et ce
vœu avait été souvent exprimé au savant exégête
que l'on regardait, avec raison, comme l'écrivain
le plus capable de le réaliser. Les versions qui
existaient étaient en effet insuffisantes. La tra-
duction Janséniste de De Witte, celle du pro-
testant Vander Palm, outre qu'elles étaient très
défectueuses, n'inspiraient aucune confiance au
point de vue de l'orthodoxie. Il ne restait donc
que la traduction de Van Wingbe, plus connue
sous le nom de Bible de Moerentorf. Mais les
exemplaires étaient devenus rares. De plus cette
version n'était pas accompagnée de notes expli-
catives; elle était en vieux flamand brabançon
et laissait beaucoup à désirer tant pour le fond
que pour la forme Les pères Smits et Van Hove
avaient bien, il est vrai, entrepris au siècle
dernier une nouvelle version; mais la mort ne
leur avait permis de traduire qu'une partie de
l'ancien Testament. Il y avait donc un grand
service a rendre aux Flandres et à la Hollande.
L'œuvre était longue et difficile; mais personne
n'était préparé comme Beelen. Lui seul pouvait,
semblait il, la réaliser. Elle allait occuper le reste
de sa vie. Il ne recula pas. Aussitôt que sa gram-
maire fut achevée, il consacra à la traduction
flamande tout le temps que n'absorbaient pas les
devoirs du professorat.
( CXXXYI )
Comme préparation à ce long et important
labeur, il publia en 1858 ses Grondregels, voor
het vervaardigen eener nederduitsche verta-
ling van het Nieuive Testament ten gebruike
der katholieken. {Régies fondamentales pour
la préparation d'une traduction du Nouveau
Testament à Vusage des catholiques). Cet écrit
avait un double but. Il préparait le terrain;
il faisait connaître les règles qui avaient guidé
l'auteur dans son travail et les justifiait; en
même temps il sondait l'opinion et provoquait
les observations des hommes compétents, parti-
culièrement des évêques de Belgique et de Hol-
lande, afin de pouvoir, s'il y avait lieu, retoucher
sa traduction.
Beelen impose au traducteur dix-huit règles,
qui se réduisent, comme l'a observé Mgr Malou,
à ce double principe : 1° le traducteur doit
rendre fidèlement la Vulgate; 2° à ce précepte
il y a quelques exceptions. L'auteur justifie
chacune de ses règles par des exemples bien
choisis. Il donne ensuite trois chapitres de sa
traduction pour montrer comment il a observé
ses règles, et termine par une critique, souvent
juste mais quelquefois trop sévère, des versions
françaises du Nouveau Testament.
Mgr Malou, évêque de Bruges et son ancien
collègue, écrivit à l'auteur la lettre suivante qui
nous dispense de porter nous même un juge-
ment dont la compétence pourrait justement être
contestée :
( CXXXV1I )
Bruges, le 29 mars 1858.
Mon cher Monsieur,
« Je n'ai pu achever que ce matin la lecture,
attentive et scrutatrice des Règles fondamentales
que vous avez publiées en flamand pour faire
connaître la marche que vous avez suivie dans
la traduction flamande du Nouveau Testament,
que vous allez mettre sous presse. J'ai reconnu
et admiré dans ce travail votre exactitude et
votre ponctualité habituelle; et je ne doute point
que la version flamande composée d'après ces
règles, ne satisfasse les critiques les plus diffi-
ciles, et ne serve ensuite de modèle aux écri-
vains qui tenteraient de traduire le Nouveau
Testament en d'autres langues modernes. Voici
les seuls points que j'ai à relever. » Le savant
prélat relevait ensuite certaines expressions et
certains petits détails dont le plus important est
celui ci : « J'ai remarqué que vos notes ne sortent
pas du domaine exégétique et historique. Des
notes pratiques et ascétiques auraient leur
utilité; mais vous avez redouté sans doute
l'étendue. »
Dans une seconde lettre le docte évêque en-
gageait l'auteur à traduire ses Règles en latin
Bientôt le savant traducteur reçut une appro-
bation flatteuse de l'Épi scopat belge réuni à Ma-
lines. En voici les termes :
Ap. - 8.
( cxxxvin )
Malines, le 4 août 1858.
Monsieur le Professeur,
« Après avoir examiné et fait examiner les
Règles de traduction que vous avez rédigées
sous le titre de Grondregels, etc., nous vous
autorisons à publier une nouvelle traduction du
.Nouveau Testament en langue vulgaire et nous
sommes disposés à accorder notre approbation
à votre travail. Vos connaissances étendues,
votre long enseignement à l'Université catho-
lique nous inspirent une entière confiance sur la
fidélité de cette version; mais afin de donner
plus d'autorité à votre important travail, nous
examinerons et nous ferons examiner toutes les
parties de cette traduction qui contribuera, nous
l'espérons, à l'édification des fidèles et à l'étude
des vérités saintes.
Recevez, etc. »
t Engelbert Card. Arch. de Malines.
7 Gaspar Jos. , évoque de Tournay.
t Nicolas Joseph, év. de Namur.
Louis Jos., év. de Gand.
Joan. Bapt , év. de Bruges,
t Théodore, év. de Liège.
En conséquence de cette lettre, chaque évêque
nomma un reviseur chargé d'examiner, feuille
par feuille, avant qu'elle sortit de presse la
( CXXXIX )
traduction et les notes et de transmettre ses
observations à l'auteur, afin que celui-ci pût en
profiter. L'évêque de Bruges, Mgr Malou, exa-
mina scrupuleusement le travail et adressa à
son ancien collègue de sagaces et judicieuses
notes. Mgr Van Hemel, vicaire général de Ma-
lioes, ajouta les siennes. L'évêque de Gand,
Mgr Delebecque, transmit les observation? de
M. le chanoine Bracq, alors professeur d'Ecri-
ture sainte depuis vingt neuf ans. Ces obser-
vations marquées au coin d'une grande science
des Ecritures et tirées des meilleurs commen-
tateurs ont plus d'une fois servi à l'auteur pour
améliorer soit sa traduction soit ses notes.
Malheureusement il ne reste que quelques f ag-
ments de cette correspondance exégétique.
Ce qui reste fait regretter ce qui est détruit.
La traduction de l'Évangile de saint Mathieu
parut en 1859; les autres parties du Nouveau
Testament suivirent successivement. L'Apoca-
lypse, qui termine la loi nouvelle fut achevée
en 1869. La publication a donc duré dix ans. Il a
fallu, pour la réaliser, un travail long, hérissé
de difficultés, une vaste science, une connais-
sance profonde de la langue néerlandaise et une
grande clarté d'exposition.
La traduction est accompagnée de notes expli-
catives qui forment un commentaire solide, clair
et complet du texte. On y remarque facilement
la science vaste et sûre d'elle-même que possé-
( CXL )
dait l'auteur. Elles sont si condensées qu'elles
valent un long commentaire. Son Em. le Car-
dinal Dechamps, qui appréciait hautement Beelen
et qui eût voulu l'avoir à Rome à côté de lui
durant le Concile, insista à diverses reprises par
des lettres pressantes pour que l'auteur mît ses
notes en latin et fit ainsi un commentaire utile
aux membres du clergé belge et étranger qui ne
connaissent pas le flamand.
Il lui écrivit le 9 octobre 1870 : « J'entends
exprimer de tous côtés un vœu, auquel je m'as-
socie : ne publierez-vous pas vos commentaires
en latin?
<• Je sais que la langue flamande ou hollan-
daise est très noble et très riche, et qu'elle peut
concourir avec la langue allemande, sa sœur
puînée, mais il n'en reste pas moins vrai que la
sphère où se parle l'allemand primitif n'est pas
très étendue, ne l'est pas du moins assez pour
vos travaux. Vous avez très bien fait de les pu-
blier en flamand, pour le bien dune foule d'âmes,
mais en les publiant en latin, vous seriez utile à
une foule de prêtres de toute nation. »
Tous les évèques de Belgique félicitèrent cha-
leureusement l'auteur d'avoir mené à bonne fin
sa grande et difficile entreprise et lui donnèrent
une approbation collective des plus flatteuses,
dans laquelle ils louent la fidélité de la version,
l'habileté consommée et la grande exactitude du
traducteur, l'érudition et la saine doctrine des
( CX1A )
notes qui font si bien saisir le sens de la parole
divine.
Les évêques de Hollande se rangèrent à l'ap-
préciation àe$ évêques belges. Le souverain
Pontife encouragea de sa bénédiction l'auteur à,
continuer ses travaux Comme marque de la
considération dont il était l'objet à Rome, Beelen
fut nommé consulteur de la congrégation de
l'Index en 1859. Le savant jésuite Victor De Buck
parla et écrivit dans le même sens. Ce ne fut
eulement le clergé des Flandres qui exalta
le travail de Beelen; mais ce turent aussi des
protestants. Le Dr Visseriog, protestant e-. liîT<>-
rateur hollandais, s'exprime ainsi dans le Tyd-
spiegel de juin 1861 : » La traduction de Be
se distingue par une fidélité, une exactitude de
détails, une propriété et une clarté d'expression.
une pureté de style et de langage, comme on
n'en rencontre que très rarement. » Plusieurs
fois cependant ces mêmes personnes qui payaient
au savant traducteur un juste tribut d'hom-
mages, lui exprimèrent le désir de voir dispa-
raître certaines phrases, certaines tournures
hollandaises, difficiles à comprendre dans les
Flandres. On trouvait aussi la traduction si
absolument littérale en certains endroits qu'elle
s'éloignait du génie de la langue flamande et
qu'elle perdait cette facilité à être comprise que
le peuple recherche. Mais ce ne sont là que de
ces légères imperfections dont aucun ouvrage
( CXLII )
n'est exempt. "Un de ses élèves jugea que ses
notes traduites en français formeraient un ex-
cellent commentaire en cette langue; mais il ne
consentit pas à les laisser traduire. Il eut pen-
dant quelque temps l'intention de faire lui-même
ce travail; il laisse en effet, en manuscrit, des
notes critiques sur les versions françaises de
Sacy, de Carrières, de Gaume et de Lallemand,
et un essai de traduction française qui comprend
tout le Nouveau Testament. Il ne poussa pas
plus loin ce travail, pressé qu'il était de tous côtés
de continuer ses traductions flamandes.
En effet, à peine Beelen avait-il achevé
l'œuvre magistrale qui a rendu son nom cher
au clergé des Flandres, que les évêques belges
l'engageaient à un nouveau travail. Depuis des
siècles, il est d'usage dans nos catholiques con-
trées flamandes, que chaque maison possède un
livre des Épitres et des Évangiles, destiné soit à
suivre les offices liturgiques, soit à édifier la
famille aux pieuses lectures du soir. C'était le
vœu d'un grand nombre de fidèles et de pasteurs
de voir Mgr Beelen donner une traduction avec
notes de ce livre traditionnel. Ce vœu semblait
facile à réaliser. Il n'y avait qu'à ajouter la tra-
duciion des morceaux tirés de l'Ancien Testa-
ment et d'y joindre les annotations requises.
Tous les morceaux tirés du Nouveau Testament
étaient déjà traduits et annotés. Néanmoins
quelques personnes auraient voulu un travail
( CXI. III )
•
différent; elles auraient voulu des annotations
pieuses qui fissent de cet ouvrage un livre de
piété à lire en famille. C'était un travail tout
nouveau et rentrant moins dans les aptitudes
spéciales de Beelen. L'infatigable écrivain se
mit donc à l'oeuvre; mais il suivit sa méthode
habituelle. Au mois d'août 1870, les Épîtres et
Évangiles des dimanches et des fêtes, traduc-
tion néerlandaise et notes avec une longue pré-
face, sortaient des presses et venaient remplacer
avantageusement les livres de ce genre dont on
se servait auparavant. L'année suivante les
Épîtres et Évangiles du carême vinrent com-
pléter les Épines et Évangiles des dimanches et
des fêtes.
Les évêques de Belgique dans leur approba-
tion collective s'expriment ainsi : «Cette nou-
velle Traduction des Épitres et Évangiles des
dimanches et des fêtes de Vannée, avec 80 a
commentaire perpétuel faite, à notre invitation,
par l'excellent M. Beelen, a été soumise pai
nous à un examen attentif. Nous iui donnons
notre entière approbation et nous recomman-
dons instamment remploi de cette nouvelle ver-
sion aussi bien pour le service public dans les
églises que pour l'usage privé dans les familles -
Cette approbation est répétée pour la traduction
des Épitres et Évangiles du caième. Le langage
épiscopal dispense de tout éloge. Nous ne pou-
vons cependant passer sous silence le jugement
( CXLIV )
que le savant Bollandiste Victor De Buck porta,
à cette occasion, dans les Précis historiques (1)
sur cet écrit et sur les ouvrages de Mgr Beelen
en général. « Le catalogue des livres de Mgr Bee-
len. écrit ce savant religieux, s'accroît constam-
ment, c'est le moindre mérite de l'auteur. Ce
qui le distingue de la foule des écrivains, c'est
que toutes ses publications sont excellentes dans
leur genre. Or, après tant de livres publiés sur
la sainte Écriture, ce n'est pas là un éloge sans
valeur. Pour dire toute notre pensée, nous dou-
tons que la Belgique ait produit en ce siècle des
ouvrages plus savants, plus solides, de meilleur
goût que ne le sont, en général, les écrits de
Mgr Beelen, et nous pensons qu'ils lui survi-
vront autant que ceux d'A Lapide, de Maldonat,
de Siapleton, etc., ont survécu à leurs auteurs.
• Les Êpitres et Évangiles qui viennent de
sortir de presse sont naturellement, en très
grande partie, une reproduction de la traduc-
tion annotée du Nouveau Testament par le même
auteur. Il n'avait pas besoin de refaire ce qui
avait été bien fait dès la première fois. Il n'a eu
qu'à ajouter la traduction et l'explication dun
nombre restreint de leçons tirées de l'Ancien
Testament.
» La routine sera peut-être cause que, pendant
quelque temps, la traduction de Mgr Beelen ne
(1) Livraison du 15 novembre 1870.
( CXLV )
soit pas d'un us?ge commun, et qu'on continue
de se servir au prône 'd'anciennes traductions
plus ou moins renouvelées; mais à la longue, la
raison l'emporte sur la routine, et il n'est pas
douteux que, vu l'infinie distance qui sépare la
traduction de Mgr Beelen des traductions en
vogue, la raison ne conseille de se servir du
travail du savant traducteur. »
Tandis qu'il publiait tous ces savants ouvrages
Mgr Beelen continuait ses leçons d'exégèse et
de langues sémitiques et faisait l'admiration de
ses auditeurs, autant par la pureté «le la diction
et la clarté de l'exposition que- par l'étendue et
la profondeur de sa science. Durant un long
professorat de 39 ans, jamais sa réputation ne
se démentit. Deux fois .ses élèves lui offrirent
son portrait lithographie. Lorsque l'Université
ou la Faculté de théologie devait rédiger une
pièce latine. Beelen était toujours chargé de ce
travail. Tant do services rend'.; s à l'enseigne-
ment et aux lettres méritaient vaiq récompense.
Le roi le nomma en 1871 chevalier de son ordre.
De divers côtés, on demandait à Beelen de faire
pour les Psaumes ce qu'il avait fait pour le Nou-
veau Testament. Comme nous l'apprend M. F.
Nève (l), le savant exégôte avait eu, vingt ans
auparavant, l'intention de publier un cornmen
(Ij Deë travaux d'exégèse de M. J. T. Beelen dans les Annales de
philosophie chrétienne, iBoi.
Ap. — 9
( CXLVI )
taire des Psaumes, mais son projet avait été
interrompu par d'autres travaux. Il était donc
déjà préparé à ce nouveau et difficile travail.
Quoiqu'il eût déjà trente-cinq années de profes-
sorat, qu'il fût arrivé à l'âge où l'on peut aspirer
à un légitime repos, il entreprit l'œuvre deman-
dée. L'ouvrage fut publié en deux volumes en
1877-1878, deux ans après que le savant profes-
seur, sentant ses forces diminuer, avait demandé
et obtenu l'éméritat bien légitimement acquis^
mais qu'on ne lui donna qu'à regret.
On retrouve dans la traduction des Psaumes
et dans les notes qui l'accompagnent toutes les
qualités que l'auteur a montrées dans ses précé-
dents écrits. Il y a toutefois une différence à
noter. Le livre des Psaumes offre des difficul-
tés particulières. Il est quelques endroits des
psaumes qui exigent, pour être bien élucidés,
d'assez longs développements; d'autres sont
l'objet de controverses qu'il est impossible de
résoudre en quelques mots; d'autres enfin de-
mandent la discussion attentive du texte hébreu.
Pour ne point entraver la marche du commen-
taire, l'auteur a traité ces questions en appen-
dice C'est là aussi qu'il apporte les passages îles
Pères qui sont un peu longs, et qu'il réfute les
rationalistes qui ont voulu nier le caractère
prophétique des Psaumes. Selon le désir de
beaucoup de lecteurs, il mit le texte latin en
regard de la version.
( CXLVI1 )
C'est alors que le Souverain pontife Léon XIII,
se souvenant de son ancien condisciple, le
nomma, à la demande du cardinal Dechamps,
prélat de sa Maison.
Les Psaumes terminés, il commença la tra-
5
duction des Proverbes, qui parut l'année sui-
vante. Il avait soixante-douze ans et com-
mençait à ressentir les infirmités de la vieil-
lesse. Une toux opiniâtre le privait souvent du
sommeil; il passait des nuits pénibles; ses forces
diminuaient. Une plaie à la jambe l'empêchoit
de faire ses promenades habituelles et quelque-
fois de dire la messe. Il n'en continua pas moins
sa traduction néerlandaise des livres de l'Ancien
Testament et ne l'abandonna que lorsqu'il fat
lui-même abandonné par les forces physiques.
L'Ecclésiaste parut en 1880, la Sagesse en 1881,
Y Ecclésiastique en 1883. Il eommença les Ma
chabées qu'il n'a pu achever. Pendent opéra
interrupta. Il avait choisi de préférence les
livres qu'il avait autrefois expliqués à ses élèves,
parce qu'il les connaissait mieux et que ses
forces affaiblies ne lui permettaient plus le tra-
vail ardu d'autrefois. En outre ces livres n'avaient
pas été traduits par les Pères Smits et Van
Hove. Ainsi, sa traduction comblait un vide et
offrait une utilité spéciale.
Épuisé par tant de travaux, il vit approcher
la fin de sa vie laborieuse et le moment où les
joies d'un monde meilleur allaient remplacer les
( CXLVIII )
Souffrances, qui remplirent les derniers mois de
son existence sans lui ôter ni le. courage ni la
patience. Quand il sut que ses derniers jours
approchaient, il fit appeler ie curé de la paroisse,
se confessa et ne s'occupa plus que de bien
mourir.
Il avait toujours eu une grande dévotion au
saint Sacrement. Il aimait à aller, durant ses
promenades, le visiter dans les églises où il y
avait exposition. Lorsque le président du collège
du St Esprit lui apporta lé .saint Viatique et fit
appel à ses semiments de foi et de piété, il se
leva sur son séant, et d'une voix vibrante qui
émut tous les assistants il s'écria : « 0 Jésus,
mon créateur, mon rédempteur, je crois en vous,
je mets en vous toute ma confiance, je vous
aime de tout mon cœur. Venez, venez, ô mon
amour, venez et ne tardez pas. » Puis levant les
mains, il articula avec l'ardeur d'une foi vive et
profondément convaincue les paroles litur-
giques : « Corpus Domini nostri Jesu Christi
custodiat animam meam in vitara seternam.
Amen. » Durant les six jours qu'il vécut encore
il reçut de nouveau la Sainte Communion avec
les mêmes sentiments de foi. Plein de résigna-
tion il répétait à ceux qui venaient encourager
ses derniers moments : « C'est comme le bon Dieu
voudra. » Enfin, le 31 mars 1884, il s'endormit
doucement dans le Seigneur, mourant en paix
avec Dieu comme il avait vécu en paix avec les
hommes.
( CXLIX )
Beelen fut l'un des maîtres les plus illustres
de la première génération de l'Université catho-
lique. Il contribua, plus que tout autre, à la
renaissance des études d'exégèse sacrée en
Belgique. Il fit revivre l'étude des langues orien-
tales, s'acquit la reconnaissance des deux Flan-
dres et de la Hollande par sa traduction néer-
landaise du Nouveau Testament et laisse des
écrits qui lui survivront et le feront ranger
parmi les grands commentateurs.
Son corps repose dans le cimetière bénit de
l'abbaye de Parck. On lit sur sa modeste tombe :
HIC JACET
ILLUSTRISSIMUS AC REVEREXDISSIMUS
JOAXXES THEODORUS BEELEX
S. S. PR.ELATUS DOMEST.
QUI • XATUS ' AMSTELODAMI ■ PRID. ■ ID ■ JANUAR
A. • MDCCCVII
PROFESSOR • IX • ALMA ■ UNIVERS. ■ CATH. ■ LOVAX.
RENUNTIATUS ■ A. ■ MDCCCXXXVI
IBIDEM • PER • ÀNNOS ' XXXIX ■ EGREGnS
EDITIS * LIBRIS
S. ' SCRIPTURAM ■ EST ■ 1XTERPRETATUS ■ El
LINGUAS • ORIENTALES ■ DOCUIT
VARIISQUE • AUCTUS ■ HOXORIBUS ' Tl'M
ECCLESIASTICIS ' TTJM ' CIVILIBUS
PIE " AC • CAXDIDE ■ CEI; • VIXIT ■ IX ■ DOMINO
OBDORMIVIT
PRIDIE • KALEXD APRILIS ■ A. ■ MDCCCLXXXIV.
LISTE DES OUVRAGES DE Mgr BEELEN
1 . Chrestomathia rabbinica et chaldaica, cum
notis grammaticis, historicis, theologicis,
glossario et lexico abbreviaturarum, quœ
in Hebrœorum scriptis passim occurrunt.
— Lovanii, Vanlinthout et Vandenzande,
1841-1843; 3 vol. in-8° de vi-322 et 170, 326 et
201, 343 pp., en 5 parties.
2 Bezoeken bij Jésus Christus in het Aller-
heiligste Sacrament des Altaars. door den
heiligen Alphonsus Maria de Liguori. Vit
het italiaansch vertaald door J. Th Beelen .
— Leuven, Ickx en Geets, 1843; in- 16.
Plusieurs fois réimprimé à Louvain et à
Amsterdam. Nouvelle édition. Leuven bij Ka-
rel Fonteyn, 1882. Vol. in- 18 de viii-156 pages.
3. Liber sapientiœ grœce secundwn exemplar
Yaticanum. In usum saorum auditorum,
addita selecta varietate lectionis codicis
Alexandrini atque editionum complutensis
et Aldinœ — Lovanii, Vanlinthout et Van-
denzande, 1814; in 4° de 16 pages.
4. Disserlatio theologîca , qua sententiam
vulgo rec^ptam, esse sacrœ scripturœ mul-
tiplicem interdum sensum litteralem, nullo
fundamento satis firmo niti, demonstrare
conatur J. T. Beelen. — Lovanii, Van-
( CLI )
lintliout et Vandenzande, 1845; vol. in- 8° de
vin 143 pages.
5. Interpretatio epistolœ S Pauli ad Philip -
penses. — Lovanii, Ickx et Geets, 1849; in 4.
Réimprimé sons le titre de : Comment arius
in epistolam S. Pauli ad Philippenses.
Accédant textus grœcis atque latinus, et
continua totius epistolœ paraphrasis. Editio
secunda. — lovanii, C. J. Fonteyn, 1852;
in 4° de iv-142 pages.
6. Commentarius in Acta Apostolorum, cui
intègre adduntur textus grœcuset latinus.
— Lovanii, C. J. Fonteyn, 1850-1851; 2 vol.
in 4° de XII-272 et 266 pages. Deuxième
édition, sans les textes grec et latin. — Ibid.
1864; vol. in 8° de 606 pages.
7. Commentarius in epistolam S. Pauli ad
Romanos. Accedunt textus grœcus atque
latinus, et continua totius epistolœ para-
phrasis. — Lovanii, Fonteyn et Vanlinthout,
1854; vol. in -4° de xix-517 pages.
8. Sancti patris nostri démentis Romani
epistolœ binœ de virginitate syriace, ad
/idem codicis manuscripti Amstelodo-
mensis, additis notis criticis, theologic/s,
et nova interpretatione latina. Accedunt
fragmenta nonnulla Syriaca exegetici
argumenti, ex eodem codice manuscripto
deprompta, nunc primum édita et latine
reddita. — Lovanii, C J. Fonteyn, 1856, in 8°
4e xcvii-327 pages.
( CL1I )
9. Grammatica grœcitatis Novi Testamenti.
— Lovanii, C. J. Fonteyn, 1857; in 8° de
VIH-5S4 pages.
10. Gronclregtls voor het vervaardigen esner
nederduitsche vertaling van het Xieuice
Testament ten gebruike der hathoJieken.
— Leuven, Vanlinihout, 1858; in-8° de vu-
142 pages.
1 1 . Het Xieuice Testament Onzes Heeren Jesus-
Christus volgens den latijnschen tekst der
Vulgaat, in het nederduitsch vertaald en
indôorloopendeaanteeheningenuitgeîegd.
— Leuven, C. J. Fonieyn, 1859-1869; 3 vol.
in-8° de xi-678, 690 et 439 pages.
12. De Epistels en Erangeliën op aile de zon-
dagen en op de voornaamste feestdagen
van het kerhelijk jaar, naar den latijn-
schen tekst van het romeinsch Missaal,
opnieuw in het nederduitsch vertaald en
in doorloopende aanteekeningen uitgelegd.
— Leuven, C J. Fonteyn, 1870; vol. in 8° de
xlvi-332 pages.
13. De lessen en Evangeliën op al de dagen
van den heiligen tijd van den vaste, naar
den latijnschen tekst van het romeinsche
Missaal, opnieuw in het nederduitsch ver-
taald en in doorloopende aanteekeningen
uitgelegd. — Leuven, C J. Fonieyn, 1871;
vol. in-8° de xn-266 pages.
14. Het boeh der psalmen naar den latijnschen
( CLIII )
tehst der Vulgaat, in het nederduitsch
vertaald en in doorloopende aanteehenin-
gen uitgeleyd. — Leuven, K. Fonteyn, 1878;
2 vol. in-8° de xn-357 et 322 pages.
15. De spreuhen van Salomo, naar den latijn-
schen tehst der Vulgaat, in het neder-
landsch vertaald en in doorloopende aan-
teekeningen uitgelegd. — Leuven, Karel
Fonteyn, 1879; vol. in 8° de vn-237 pages.
16. Het boeh genaamd de Prediheer, naar
den latijnschen tehst der Vulgaat, in het
nederlandsch vertaald en in doorloopende
aanteeheningen uitgelegd.— Leuven, Karel
Fonteyn, 1 380 ; vol. in-8° de vi-7-i pag-js.
17. Het boek der Wijsheid, naar den latijn-
schen tehst der Vulgaat, in het neder -
landsch vertaald en in doorloopende aan-
teeheningen uitgelegd. — Leuven, Karel
Fonteyn, 1881; vol in-8° de vm 133 pages.
18. Het boeh genaamd Ecclesiasticus , naar
den latijnschen tehst der Vulgaat, in het
nederlandsch vertaald en in doorloopende
aanteeheningen uitgelegd — Leuven, Karel
Fonteyn, 1883; vol. in 8° de vm 360 pages.
19. Grammatica syriaca, >ans litre ni date;
restée inachevée, 88 pages in-8° imprimées
vers 18ô4.
20. Grammatica et chrestomathia hebraica,
inachevée et autographiée par l'auteur i
1851.
Ap. - 9.
. ( ( LIV )
Dayis la Revue catholique de Louvain
21. Remarques sur la théologie dogmatique du
P. Perrone, iv-v. 1846 1847.
En manuscrit.
22. Archœologia biblica. Traité fort étendu»
mais incomplet qui comprend les leçons
données en 1840 1841.
23. Scholia in quatuor Evangelia, in Epistolas
ad Gorinthios, ad Hebrœos, in psalmos, in
librum Sapientiœ, in Isaiam. Ces commen-
taires sont inachevés; mais on les consul-
tera avec profit. Le commentaire sur Isaïe
renferme une introduction générale sur les
prophètes et est pi as achevé que les autres.
24. Version française du Nouveau Testament
avec des remarques critiques sur les ver-
sions de Sacy, de Carrières et de plusieurs
autres.
T. J. Lamy,
de la Fac de Théol.
NOTICE
sur l'institut de microscopie.
La création d'un laboratoire de cytologie, à
l'Université catholique de Louvain, remonte à
l'année 1876. Monsieur le professeur J. B. Car-
noy, premier titulaire de la chaire de biologie
cellulaire, érigée à Citte époque, en jeta les
fondements, le dota, à ses frais, de cinquante
excellents microscopes, y groupa le mobilier,
l'outillage et les matériaux; et, dès le début, le
mit à même de satisfaire aux exigences de l'en-
seignement exclusivement pratique qu'il voulait
y donner.
Successivement ces premières installations
furent perfectionnées et enrichies.
Rappelons en passant que Y Aima Mater est
encore actuellement la seule Université qui
puisse se glorifier d'avoir une chaire autonome
de biologie cel lui lire. Cette heureuse initiative
est conforme d'ailleurs à ses traditions.
Monseigneur le recteur Pieraerts, qui appré-
cie hautement la nécessité d'un enseignement
intuitif et pratique dans les sciences, et qui a
manifesté tant de fois son estime pour cet en-
seignement par la création et l'amélioration de
plusieurs laboratoires et musées, n'a pas man-
qué d'accorder à l'institut micrographique la
( CLVI )
part de sollicitude que celui-ci réclamait. Aussi,,
grâce à ses libéralités éc'airées, les installations
de l'institut furent élargies et le mobilier consi-
dérablement augmenté et approprié aux travaux
des étudiants. Actuellement les laboratoires de
cytologie peuvc nt rivaliser avec ceux dont les
allemands ont tant de raisons d'être fiers.
Nous devons à l'histoire de l'Université catho-
lique de donner une description sommaire de
l'institut micrographique.
Les locaux en sont situés au collège du Pape
Adrien VI, place de l'Université. Ils y occupent
le premier étage du corps de bâtiment principal,
au fond de cet imposant quadrilatère dont l'ar-
chitecture à la fois sévère et grandiose rappelle
le prestige et les gloires de la vieille Aima
Mater.
Composés de trois pièces contigues, d'inégale
dimension et en rapport chacune avec sa desti-
nation spéciale, ces locaux constituent un en-
semble très harmonieux et sont admirablement
appropriés aux usages variés quoique connexes,
auxquels ils doivent servir.
La première salle, la plus vaste, occupe le-
centre ;cVst tout à la fois le laboratoire et l'audi-
toire habitue 1 du cours. A la vue de cette grande
salle, on a peine à croire qu'un professeur puisse
s'y faire entendre aux cent et quarante étudiants
qui viennent journellement s'initier aux mé-
thodes scientifiques. Mais la régularité de la
( CLVII )
pièce en rend l'acoustique facile. Sa longueur
est de vingt-huit mètres, sa largeur de dix
mètres; son élévation de six à sept mètres.
L'aéra ge et l'hygiène ne laissent rien à désirer.
De hau'es fenêtres ouver>es au levant, dis-
pensent partout une lumière vive et abondanteT
élément de première nécessité pour les observa-
tions microscopiques.
Ajoutons que des fontaines distribuent de tous
côtés l'eau de pluie recueillie dans des bassins
placés à l'étage supérieur.
La chaire du professeur occupe le centre de la
paroi opposée aux fenêtres ; elle porte à son
arrière-plan un tableau noir monté sur pivot et
mobile dans tous les sens. D'autres tableaux
noirs sont disposés aux extrémités de la salle.
Vingt -quatre tables de très grande dimension,
solides, très pesantes et bien dressées, sont pla-
cées sur trois rangées perpendiculaires à la
direction du jour et graduellement plus élevées
de manière à ménager sur toutes le libre accès
de la lumière. Chaque table reçoit d3ux ou trois
microscopes suivant son étendue; et les étudiants,
associés deux par deux pour travailler ensemble
pendant toute la durée des exercices, prennent
place devant chaque microscope. Un rasoir, des
aiguilles â dissection, une pince, des verres de
montre, des verres porte objets et couvre-objets,
divers réactifs complètent l'outillage afférent à
chaque microscope. Ces menus objets sont re-
( clviii )
misés, à la tin de chaque leçon, dans des ar-
moires spéciales où l'élève trouve une case qui
lui est personnellement affectée.
Dans un établissement de cette nature, ce qui
doit avant tout fixer l'attention, ce pour quoi on
a le droit de se montrer exigeant, ce sont les
instruments d'optique. Nous sommes heureux de
pouvoir le dire : la collection de ces instruments,
qui sont mis quotidiennement à l'usage de la
jeunesse laborieuse de l'Université catholique,
constitue l'ensemble le plus complet et le plus
perfectionné qu'il soit possible de réunir; elle
peut, sans conteste, être proposée comme mo-
dèle du genre. Soixante-dix microscopes con
struits sur les indications de M. le professeur
Carnoy, par l'habile opticien dléna, M Karl
Zeiss, forment la partie essentielle. Ces micros-
copes sont tous munis de deux oculaires et des
deux objectifs A et D du même constructeur, les
mieux appropriés aux observations ordinaires.
A côté de ces instruments qui sont d'un usage
constant, le laboratoire dispose d'une foule d'ap-
pareils qui prêtent leur concours aux investiga-
tions : le microscope grand modèle de Zeiss, avec
ses derniers perfectionnements, pourvu du con-
densateur Abbe et enrichi de ses multiples ac-
cessoires; le stativ IV du même constructeur;
toute la série des objectifs si parfaits de l'opti-
cien allemand, sans en excepter ses objectifs à
immersion dans l'eau, et ses admirablas 1 12 et
( CL1X )
1/18 de pouce à immersion homogène, merveilles
de l'art, qui analysent les détails les plus délicats
de la cellule et en surprennent les secrets; le
microscope pétrologique de Voigt et Hochgesang
de Goitingen, avec goniomètre et appareils de
polarisation; le prisme de Hartnaek pour la
lumière monochromatique, le microspectroscope
du professeur Abbe, l'objectif spectral de Engel-
mann, le spectropolariseur de Rollett, des mi-
cromètres, plusieurs chambres claires de Nachet
et du professeur Abbe, un oculaire stéréosco-
pique, enfin et pour ne citer que les principaux,
le nouvel et excellent appareil microphotogra-
phique de Zeiss auquel nous réservons quelques
lignes plus loin.
Tous ces instruments sont conservés entre les
leçons dans de spacieuses armoires vitrées où
s'accumulent également les matériaux du cours
empruntés aux deux règnes organisés, des col-
lections intéressantes de préparations types de
toutes sortes, qui s'accroissent chaque jour de
ce que le travail quotidien du maître et des
élèves produit de meilleur; les nombreux réac-
tifs employés dans les manipulations microgra-
phiques, d'importantes collections de végétaux
fossiles, un herbier belge complet, etc., etc.
De petits aquariums en verre, au nombre
d'une trentaine, établis de distance en distance,
rendent facile la culture des organismes infé-
rieurs, animaux et végétaux, qui fournissent de
si précieux objets d'étude aux cytologistes.
( CLX )
Le riche laboratoire que nous venons de
décrire, est principalement affecté à l'usage des
étudiants en seconde année de sciences et aux
élèves pharmaciens, pour le cours de biologie
cellulaire. Son outillage si complet le désignait
tout naturellement pour les leçons d'embryologie
humaine et comparée qui s'y donnent depuis
l'an passé par M. G. Gilson, chargé de cours.
Enfin les démonstrations microscopiques y sont
faites subsidiairement aux élèves de l'institut
agronomique.
La seconde pièce, contigue à la première et de
dimension moitié moindre, est réservée comme
laboratoire particulier au professeur. C'est là
qu'il s'entoure de ses assistants pour diriger
leurs premiers travaux micrographiques et les
initier d'une manière pîu^ spéciale aux mé-
thodes scientifiques C'est là aussi que les maté-
riaux, qui doivent servir aux cours de cytologie
et d'embryologie, subissent les traitements et la
préparation éloignée qu'ils requièrent souvent :
dissection, macération, durcissement, congéla-
tion, enrobage, distribution en coupes minces,
etc., etc. On y trouve un mobilier soigné, de
grandes tables, d'immenses armoires vitrées, un
outillage complet parfaitement adapté à ses
multiples usages. Notons seulement les appareils
d'incubation artificielle, les microscopes à dis-
section, tout le matériel que nécessite la tech-
nique microscopique. Une mention spéciale pour
( CLXI )
le microtome grand modèle de Thoma et pour
celui deZeiss. Leur usage, devenu déjà familier
à Louvain à toute une catégorie d'étudiants, ne
contribue pas peu à y développer le goût des
recherches scientifiques dont il donne la clef.
Tous les jours, à toute heure, cette seconde
pièce est ouverte à tous les jeunes gens dont les
goûts et les aptitudes font présager une vocation
scientifique. La facilité de son accès en augmente
l'utilité et en centuple les résultats heureux.
La microphotographie a réalisé dans ces der-
nières années des progrès qui semblent devoir
définitivement lui assigner une place dans la
science. A Louvain on a déjà reconnu l'impor-
tance de ce nouveau procédé de reproduction.
On trouve ces installations spéciales dans une
troisième salle, suffisamment spacieuse et atte-
nante aux dt-ux autres.
L'ingénieux appareil de Zeiss mentionné plus
haut commence à y fonctionner; et tout fait pré-
voir que, dans un avenir prochain, il légitimera
l'hospitalité qu'il reçoit, et dédommagera pleine-
ment des sacrifices qu'il impose.
Cet aperçu, tout incomplet qu'il est, suffira
pour établir que l'Université catholique est réso-
lument entrée dans la voie de l'enseignement
intuitif et pratique. Par là elle continue ses glo-
rieuses traditions du passé ; elle saura réali-
ser, n'en doutons point, les espérances qu'on est
en droit de fonder sur elle. A. Meunier.
TABLE DES MATIÈRES
PRELIMINAIRES.
iJorrespondance des ères anciennes, etc. v
■Calendrier xi
Planètes principales xxxvn
PREMIÈRE PARTIE.
Prière à la très sainte Mère de Dieu, pa-
tronne de V Université 3
Corps épiscopal de Belgique 5
Personnel de V Université 7
Collèges et établissements académiques . 27
Programme des cours de Vannée acadé-
mique 1884-1885 38
Société de Saint Vincent de Paul ... 84
Rapport présenté, au nom du Conseil, sur
les travaux des Conférences pendant
l'année académique 1883-1884 .... 90
Societas philologa Lovaniensis .... 102
Rapport sur les travaux de la Societas
philologa de V Université catholique ,
pendant Vannée académique 1883-1884,
par M le baron Léon Béthune. docteur
en philosophie et lettres, secrétaire . . 106
Société littéraire de l'Université catho-
lique de Louvain 113
( CLXIV )
Rapport sur les travaux de la Société
littéraire de V Université catholique
pendant Vannée académique 1883-1884,
présenté, au nom de la commission di-
rectrice, par M. V. Hanotieau, secré-
taire 114
Société de littérature flamande (Taal-
en letterlievend studentengenootschap
der katholieke Hoogeschool, onder hen-
spreuk : Met Tijd en Vlijt) 138
Yerslag over de icerkzaamheden van het
taal en letterlievend studentengenoot-
schap Met Tijd en Vlijt. gedurende
het verloopen schooljaar 1883 13S4 . . 141
Société juridique de V Université catho-
lique de Louvain 15^
Rapport sur les travaux de la. Société
juridique de V Université catholique de
Louvain, pendant Cannée académique
(883- 1834, fait au nom de la commission
directrice, par M. l'abbé J. Le naître,
secrétaire 161
Société 'médicale de l 'Université catho-
lique de Louvain 179
Rapport sur les travaux de la Société
médicale, pendant Vannée 1883-1884,
fait au nom de la commission direc-
trice, par M. A .Yanderstraeten, secré-
taire sortant 181
Cercle industriel des Écoles spéciales de
V Université catltoli que 189
( CLXV )
Rapport sur les travaux du Cercle in-
dustriel pendant Vannée académique
1883-1884, fait au nom du bureau direc-
teur, par M. L. De Pelsmaeker, secré-
taire 190
Liste des étudiants admis aux grades
académiques par V Université pendant
Vannée 1883-1884 197
École normale pour les ecclésiastiques qui
se préparent à V enseignement moyen. 200
Institut agronomique 201
Écoles spéciales des arts et manufactu-
res , du génie civil et des mines . . . 203
Liste des étudia nts adm is aux grades aca-
démiques par les commissions d'exa-
men de V Université pendant Vannée
1883-1884 209
Statistique des admissions en théologie
et en droit canon 242
Statistique des admissions par les jurys
d'examen 244
Statistique des grades obtenus devant les
jurys d'examen 247
Tableau général des inscriptions prises
idant les années 1834t183o à 1883-1884 250
Statistique des élèves inscrits pendant
Vannée académique 1883-1884 et repar-
tis d'après leur pays tiCorigine . . . . 253
Tableau des ntions des deux pre-
miers mois co s avec le total de
chaque année académique 255
( CLXVI )
Inscriptions par Facultés, prises pendunt
les deux premiers mois de la nouvelle
année académique 1884-1885 .... 258
Nécrologe 259
DEUXIÈME PARTIE.
Règlement général de V Université . . . 263
Liste des règlements publiés dans les An-
nuaires 281
Le Séminaire américain de Louvain . . 286
APPENDICE.
Publications in
Nominations et distinctions scientifiques ni
Discours prononcé à la salle des Promo •
tions de V Université catholique de Lou-
vain, le 15 octobre 1884, jour de V ouver-
ture des cours académiques, après la
messe du St Esprit, par Mgr Pieraerts,
recteur magnifique de V Université . . v
Fêtes jubilaires célébrées à V occasion du
cinquantième anniversaire de V Uni-
versité catholique de Louvain, le lundi
1 2 et le mardi 13 mai 1884 xxvn
1° Programme général des fêtes. , . xxvm
2° Rapport sur les cinquante premières
années de l'Université catholique, par
Mgr Pieraerts, recteur magnifique . xxxiv
3° Liste des docteurs « honoris causa » . lix
( CLXVII )
4° Adresse du Corps académique à Sa
Sainteté Léon XIII lxiii
5° Bref de Sa Sainteté au Corps acadé-
mique LXX
6° Adresse à Sa Majesté Léopold II . . lxxvi
7° Adresse à NN. SS. les Évêques de
Belgique lxxvi ir
8° Lettre de NN. SS. les Évêques au
corps académique lxxxi
9° Lettre des étudiants à S. S. Léon XIII lxxxvi
10° Bref de S. S. aux étudiants .... xcn
11° Cantate jubilaire xcv
12° Studentenlied c
13° Louvain ! Souvenir du cinquantième
anniversaire en
Notice sur la vie et les travaux de Mgr
Beelen cvi
Notice sur V institut de microscopie . . ci.v
ANNUAIRE
DE
L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE
DE LOUVAIN.
1884.
ANNUAIRE
DE
L'UNIVERSITE CATHOLIQUE
DE LOUVAIN.
ANNEE BI'SSEXTILE
1884.
QUARANTE HUITIÈME ANNÉE. —
LOUVAIN,
TYP. DE VANLINTHOUT FRÈRES,
1MP1UMEUHS DE L'UNIVERSITÉ.
____
Correspondance
des ères anciennes avec l'ère vulgaire.
Année de la création du monde .... 5890
— de la période julienne 6597
— depuis le déluge universel .... 4232
— de la fondation de Rome, selon
Varron 2637
— de l'ère de Nabonassar 2631
— de l'ère chrétienne 1884
L'année 2660 des Olympiades, ou la 4e année
de la 665e Olympiade, commence en juillet 1884.
L'année 1301 des Turcs ou de l'Hégire com-
mence le 2 novembre 1883; et l'année 1302 com-
mence le 21 octobre 1884, selon l'usage de
Constantinople , d'après Y Art de vérifier les
dates.
L'année 1884 du calendrier julien commence
le dimanche 13 janvier.
Éclipses en 1884.
Il y aura dans l'année trois éclipses de soleil
et deux éclipses de lune.
I. Le 27 mars, éclipse partielle de soleil, à
peine visible à Louvain, au lever du soleil.
II. Le 10 avril, éclipse totale de lune, invisible
à Louvain.
III. Le 25 avril, éclipse partielle de soleil,
invisible à Louvain.
IV. Le 4 et le 5 octobre, éclipse totale de lune,
visible à Louvain.
( VI )
Entrée de Ja lune dans la pénombre le 4, à
7 h. 35 m. du soir.
Entrée dans l'ombre à 8 h. 34 m.
Commencement de l'éclipsé totale à 9 h. 34 m.
Milieu de l'éclipsé à 10 h. 20 m. 30 s.
Fin de l'éclipsé totale à 11 h. 7 m.
Sortie de l'ombre le 5 octobre, à 0 h. 7 m. du
matin.
Sortie de la pénombre le 5, à 1 h. 6 m.
Grandeur de l'éclipsé = 1,525, le diamètre de
la lune étant pris pour unité.
V. Le 18 et le 19 octobre, éclipse partielle de
soleil, invisible à Louvain.
Comput ecclésiastique.
Nombre d'or 4
Epacte III
Cycle solaire 17
Indiction romaine 12
Lettres dominicales F, E
Fêtes mobiles.
Septuagésime 10 février.
Les Cendres 27 février.
Pâques 13 avril.
Les Rogations 19, 20, 21 mai.
L'Ascension 22 mai.
La Pentecôte 1er juin.
La Sainte-Trinité 8 juin.
La Fête-Dieu 12 juin.
Le premier dimanche de l'Avent 30 novembre.
( vu )
Fêtes de commandement.
Le premier jour de Noël, l'Ascension, l'As
somption et la Toussaint.
La solennité des fêtes de l'Epiphanie, du Saint-
Sacrement, des saints Pierre et Paul et du Patron
de chaque paroisse est transférée au dimanche
suivant.
Les fêtes abolies ou transférées par concession
de Sa Sainteté Pie VII sont marquées dans le
calendrier d'un astérique ('), pour indiquer qu'on
célèbre l'office de la fête dans les églises. Sa
Sainteté exhorte tous les fidèles à sanctifier ces
jours autant que possible, en assistant au moins
au saint Sacrifice de la Messe.
Jours de jeûne d'obligation.
Les quarante jours du Carême, les Quatre-
temps, la veille de la Pentecôte, de la solennité
des saints Pierre et Paul, de l'Assomption, de la
Toussaint et de Noël.
Quatre-Temps.
Les 5, 7 et 8 mars. — Les 4, 6 et 7 juin.
— Les 17, 19 et 20 septembre. — Les 17, 19 et
20 décembre.
( vin )
Indulgences.
Sa Sainteté Grégoire XVI a accordé, le 18 sep-
tembre 1838, à l'Université catholique de Louvain
les indulgences plénières qui suivent :
1° Le 4 novembre et le 2 février, pour les
bienfaiteurs, les professeurs, les élèves et les
fonctionnaires de l'Université qui, après s'être
confessés et après avoir communié, visiteront
leur église paroissiale ou une des chapelles de
l'Université et y prieront selon l'intention de Sa
Sainteté.
2° Les jours de la Toussaint, de la Conception
de la très sainte Vierge et de la Nativité de Notre
Seigneur, les dimanches de Quinquagésime et de
Pentecôte et le dimanche pendant l'octave des
apôtres saints Pierre et Pau!, pour les profes-
seurs et les élèves qui, après s'être confessés et
après avoir communié, visiteront une des cha-
pelles de l'Université et y prieront selon l'inten-
tion de Sa Sainteté.
Sa Sainteté Pie IX a accordé, en outre, le
23 décembre 1854, les faveurs suivantes :
1° Le jour de la promotion au grade de docteur
en théologie ou en droit eanon, une indulgence
plénière peut être gagnée par le jeune docteur,
le recteur, le vice-recteur, le secrétaire de l'Uni-
versité, les professeurs de la Faculté de théologie
et le pléban de Saint-Pierre, en priant devant
( ix )
l'image de la sainte Vierge invoquée à l'église de
Saint-Pierre sous le titre de Sedes Sapientiœ.
2° Une indulgence de trois cents jours est
accordée indistinctement à tous les professeurs
et étudiants de l'Université chaque fois qu'ils
réciteront devant cette image delà sainte Vierge,
à l'église de Saint-Pierre, la prière suivante :
Ave Yirgo beatissima sine labe originali con-
cepta, avec l'oraison dominicale et la salutation
angélique.
3° Une indulgence plénière peut être gagnée à
la chapelle du collège du Saint-Esprit le 7 mars
(fête de saint Thomas d'Aquin), jour auquel il y
a exposition du Saint-Sacrement en forme de
prières de quarante heures.
Faveur accordée par le Saint-Père aux élèves
du collège du St-Esprit.
PIUS PP. IX.
AD PERPETUAM REI MEMORIAM.
Supplicatum nuper Nobis fuit nomine dilecti
filii hodierni Prcesidis Collegii S. Spiritus in
Universitate Studiorum Lovaniensi Mechlinien-
sis diœcesis existentis, ut sibi, professoribus et
alumnis in Collegio commorantibus facultatem
concedere dignaremur illas indulgentias, quibus
a.
( x )
acquirendis Ecclesia aliqua vel Oratorium pu-
blicum visitandum esset, facta ad Sacellum
ejusdem Collegii visitatione consequendi. Nos
autem Fidelium bono et commoditati, quantum
in Domino possumus, consulere volentes, piis
hujusmodi precibus annuendum esse censuimus.
Quamobrem omnibii3 et singulis Ckristi fidelibus
in prsefato Collegio Universitatis studiorum
Lovaniensis nunc et pro tempore commoranti-
bus, ut ilias Iniulgentias, quibus acquirendis
Ecclesia? alicujus aut Oratorii publici Lovanien-
sis visitatio prœscripta est, proprium ipsius
Sacellum visitando, dummodo cetera quse in-
juncta sunt pietatis opéra rite pra?stiterint ,
consequi possint, auctoritate Apostolica tenore
prassentium concedimus et elargimur. In con-
trarium facientibus non obstantibus quibus -
cumque. Prsesentibus, perpetuis, futuris tem-
poribus valituris. Datum Roma3 apud Sanctum
Petrum sub annulo Piscatoris die xxi januarii
mdccclxxvi, Pontiflcatus Xostri anno trigesimo.
F. Card. ASQUINIUS.
Concorclantiam cum autographe* testor.
A. J. NAMÈCHE,
Rector Universitatis.
( XI )
Janvier.
Le soleil entre dans le Verseaule 20. Pendant
ce mois les jours croissent de 1 heure 3 minutes.
3) P. Q. le 5, à 9 h. 53 m. du soir.
© P. L. le 12, à 3 h. 45 m. du soir.
C D. Q. le 20, à 5 h. 42 m. du matin.
9 N. L. le 28, à 5 h. 20 m. du matin.
1 Mard. Circoncision de Notre Seigneur*.
2 Merc. s. Adélard, abbé de Corbie.
3 Jeud. ste Geneviève, vierge.
4 Vend. s. Tite, évêque; ste Pharaïlde, vierge.
5 Sam. s. Télesphore, pape.
6 Dim. Epiphanie.
7 Lund. ste Mélanie, vierge. — Réunion de la
Faculté des Sciences.
8 Mard. ste Gudule, vierge. — Réunion de la
Faculté de Philosophie et Lettres.
9 Merc. s. Marcellin, évêque. — Réunion de la
Fac de Médecine.
10 Jeud. s. Agathon, pape. — Réunion de la
Fac. de Droit.
11 Vend. s. Hygin, pape. — Réunion de la Fac.
de Théologie.
j.m. s. Arcade, martyr.
13 Dim. Saint Nom de Jésus, ste Véronique.
14 Lund. s. Hilaire, évêque de Poitiers. — Réu-
nion du Conseil rectoral.
( XII )
15 Mard. s. Paul, ermite.
16 Merc. s. Marcel, pape.
17 Jeud. s. Antoine, abbé.
18 Vend. Chaire de s. Pierre à Rome.
19 Sam. s. Canut, roi de Danemark.
20 Dim. ss. Fabien et Sébastien, martyrs.
21 Lund. ste Agnès, vierge et martyre.
22 Mard. ss. Vincent et Anastase, martyrs.
23 Merc. Épousailles de la très sainte Vierge,
s. Raymond de Penuafort.
24 Jeud. s. Timothée, évêque d'Ephèse.
25 Vend. Conversion de s. Paul.
26 Sam. s. Polycarpe, évêque et martyr. —
A 7 1/2 heures, à la chapelle du collège du
Saint-Esprit, Messe anniversaire pour le
repos de l'âme de Mgr Laforet, deuxième
Recteur de V Université catholique, décédé
le 26 janvier 1872.
27 Dim. s. Jean Clirysostôme, évêque et docteur.
28 Lund. s. Julien, évêque de Cuença.
29 Mard. s. François de Sales, évêque de Genève.
30 Merc. ste Martine, vierge et martyre.
31 Jeud. s. Pierre Nolasque.
( XIII )
Février.
Le soleil entre dansles Poissons le 19. Pendant
ce mois les jours croissent de 1 heure3S minutes.
J) P. Q. le 4, à 6 h. 16 m. du matin.
© P. L. le 1 1, à 5 h. 6 m. du matin.
£ D. Q. le 19, à 3 h. 31 m. du matin.
m N. L. le 26, à 6 h. 53 m. du soir.
1 Vend. s. Ignace, évoque et martyr.
2 Sam. Purification de la très sainte
Vierge*. Fête patronale de V Université-
Messe solennelle en V église primaire de
St-Pierre, à onze heures. — Indulgence
pléniére.
3 Dim. s. Biaise, évêque et martyr.
4 Lund. s. André Corsini, évêque; ste Jeanne.
reine — Réunion de la Fac. des Sciences.
5 Mard ste Agathe, vierge et martyre. — Réu-
nion de la Fac. de Philosophie et Lettres.
— Ouverture de la première session ordi-
naire des Commissions d'examens.
6 Merc. ste Dorothée, vierge et mart. s. Amand,
évêque— Réunion de la Fac. de Médecine.
7 Jeud. s. Romuald, abbé. — Réunion de la
Fac. de Droit.
8 Vend. s. Jean de Matha. — Réunion de la
Fac. de Théologie.
( XIV )
9 Sam. s. Cyrille d'Alexandrie, évêque; ste
Apolline, vierge et martyre.
10 Dim. Septuagésime. ste Scolastique, vierge.
11 Lund. s. Séverin, abbé. — Réunion du Con-
seil rectoral. — Commencement du second
semestre de Vannée académique 1883-1884.
12 Mard. ste Eulalie, vierge et martyre.
13 Merc ste Euphrosine, vierge.
14 Jeud. s. Yalentin, prêtre et martyr.
15 Vend. ss. Faustin et Jovite, martyrs.
16 Sam. ste Julienne, vierge.
17 Dim Seœagésime. ss. Théodule et Julien ,
martyrs.
18 Lund. s. Siméon, évêque et martyr.
19 Mard. s. Boniface de Lausanne.
20 Merc. s. Éleuthère, évêque de Tournai.
21 Jeud. b. Pépin de Landen.
22 Vend. Chaire de s. Pierre à Antioche.
23 Sam. s. Pierre Damien, évêque et docteur.
24 Dim. Quinquagésime. s. Matnias, apôtre. —
Indulgence plénière.
25 Lund. ste Walburge, vierge.
26 Mard. ste Adeltrude, abbesse de Maubeuge.
27 Merc. Les Cendres, s. Alexandre, évêque
d'Alexandrie.
28 Jeud. ss. Julien, Chronion et Bésas, martyrs.
29 Vend s. Justin, s. Oswald, évêque.
( XV )
Mars.
Le soleil entre dans le Bélier (commence-
ment du Printemps) le 20, à 5 heures 3 minutes
du matin. Pendant ce mois les jours croissent
de 1 heure 51 minutes.
J P. Q. le 4, à 1 h. 51 m. du soir.
© P. L. le 11, à 7 h. 58 m. du soir.
I D. Q. le 19, à 11 h. 31 m. du soir.
• N. L. le 27, à 6 h. 6 m. du matin.
i Sam. s. Aubin, évêque d'Angers
2 Bim. lr dim. du Carême, s. Simplice, pape.—
Conformément à la résolution du Corps
épiscopal, le premier et le deuxième di-
manche du Carême on fait dans toutes
les églises de Belgique une collecte pour
T Université.
3 Lund. steCunégonde, impératrice.— Réunion
de la Fac. des Sciences.
4 Mard. s. Casimir, roi. — Réunion de la Fac.
de Philosophie et Lettres.
5 Merc. Quatre-temps . s. Théophile. — Réu-
nion de la Fac. de Médecine.
6 Jeud. ste Colette, vierge. — Réunion de la
Fac de Droit.
7 Vend. Quatre temps, s. Thomas d'Aquin. —
Indulgence plénière et exposition du
Saint -Sacrement à la chapelle du collège
du Saint-Esprit. — Réunion de la Fac de
Théologie.
( xvi )
8 Sam. Quatre-temps. s. Jean de Dieu.
9 Dim. Reminiscere. ste Françoise, veuve.
10 Lund. Les 40 ss. Martyrs de Sébaste. — Réu-
nion dulConseil rectoral.
11 Mard. s. Vindicien, évêque.
12 Merc. s. Grégoire le Grand, pape.
13 Jeud. ste Euphrasie, vierge.
14 Vend, stepvlaihilde, reine.
15 Sam. s. Longin, soldat.
16 Dim. Oculi. ste Eusébie, vierge.
17 Lund. ste Gertrude, abbesse de Nivelles.
18 Mard. s. Gabriel, archange; s. Cyrille de
Jérusalem, évêque.
19 Merc. s. Joseph, patron de la Belgique.
20 Jeud. s. Wulfran, évêque de Sens.
21 Vend. s. Benoît, abbé.
22 Sam. s. Basile, martyr.
23 Dim. Lcetare. s. Victorien, martyr.
24 Lund. s. Agapet, évêque de Synnade.
25 Mard. Annonciation de la très sainte
Vierge*, s. Humbert, évêque.
26 Merc. s. Ludger, évêque de Munster.
27 Jeud. s. Rupert, évêque de Worms.
28 Vend. s. Sixte III, pape.
29 Sam. s. Eustase, abbé.
30 Dim. La Passion, s. Véron, abbé.
31 Lund. s. Benjamin, martyr.
( XVII )
Avril.
Le soleil entre dans le Taureau le 19. Pendant
ce mois les jours croissent de 1 heure 42 minutes.
3> P. Q. le 2, à 9 h. 35 m. du soir.
© P. L. le 10, à 0 h. 2 m. du soir.
£ D. Q. le 18, à 4 h. 13 m. du soir.
% N. L. le 25, à 3 h. 16 m. du soir.
1 Mard. s. Hugues, abbé.
2 Merc. s. François de Paule.
3 Jeud. s. Richard, évêque de Chicester.
4 Vend. Notre-Dame des Sept -Douleurs, s. Isi-
dore de Séville.
5 Sam. ste Julienne de Cornillon ; s. Vincent
Ferrier.
6 Dim. Les Rameaux, s. Célestin, pape.
7 Lund. s. Albert, ermite.
8 Mard. s. Perpétue, évêque de Tours. — Com-
mencement des vacances académiques.
9 Merc. ste Waudru, abbesse. — Anniversaire
de la naissance de S. M. Léopold II, Roi
des Belges, né à Bruxelles le 9 avril 1835.
10 Jeud. Jeudi-Saint, s. Macaire, évêque.
1 1 Vend. Vendredi-Saint, s. Léon le Grand, pape.
12 Sam. Samedi-Saint, s. Jules I, pape.
13 Dim. PAQUES, s. Herménégilde, martyr.
14 Lund. Second jour de Pâques*, s. Justin,
philosophe et martyr; ss. Tiburce, Valérien
et Maximien, martyrs.
( XVIII )
15 Mard. stes Anastasie et Basilisse, martyres.
16 Merc. s. Benoît-Joseph Labre, confesseur;
s. Drogon, ermite.
17 Jeud. s. Anicet, pape et martyr.
18 Vend. s. Ursmer, évêque, abbé de Lobbes.
19 Sam. s. Léon IX, pape.
20 Dim. Quasimodo. ste Agnès de Monte-Pul-
ciano, vierge.
21 Lund. s. Anselme, archevêque de Cantorbéry.
22 Mard. ss. Soter et Cajus, papes et martyrs.
23 Merc. s. Georges, martyr.
24 Jeud. s. Fidèle de Sigmaringen.
25 Vend. Rogations, s. Marc, évangéliste.
26 Sam. ss. Clet et Marcellin, papes et martyrs.
27 Dim. Misericordia. s. Anthime, évêque et
martyr.
28 Luni. s. Paul-de-la Croix; s. Vital, martyr.
29 Mard. s. Pierre de Milan, martyr. — Messe
anniversaire, fondée dans la chapelle du
collège du Saint-Esprit , pour le repos de
Vâme de M. F.- T. Becqué, curé de Saint-
Michel à Louvain, décédé le 29 avril 1835.
— Fin des vacances académiques.
30 Merc. ste Catherine de Sienne, vierge.
( XIX )
Mai.
Le soleil entre dans les Gémeaux le 20. Pen-
dante ce ynois les jours croissent de 1 heure
19 minutes.
J> P. Q. le 2, à 6 h. 26 in. du matin.
© P. L. le 10, à 4 h. 26 m. du matin.
C D. Q. le 18, à 5 h. 13 m. du matin.
9 N. L. le 24, à 10 h. 55 m. du soir.
3> P. Q. le 31, à 5 h. 15 m. du soir.
1 Jeud. ss. Philippe et Jacques, apôtres.
2 Vend. s. Athanase, évèque et docteur.
3 Sam. Invention de la ste Croix.
4 Dm. Jubilate. Patronage de s. Joseph, ste Mo-
nique, veuve.
5 Lund. s. Pie Y, pape. — Réunion de la Fac.
des Sciences.
6 Mard. s. Jean devant la Porte Latine. — Réu-
nion de la Fac. de Philosophie et Lettres.
7 Merc. s. Stanislas, évoque et martyr. — Réu-
nion de la Fac. de Médecine.
8 Jeud. Apparition de s. Michel. — Réunion de
la Fac. de Droit.
9 Vend. s. Grégoire de Nazianze, docteur. —
Réunion de la Fac de Théologie.
10 Sam. s. Antonin, archevêque de Florence.
11 Dim. Cantate, s. François de Hiéronymo.
12 Lund. ss. Nérée et Achillée, martyrs. — Réu-
nion du Conseil rectoral.
( xx )
13 Mard. s. Servais, é vaque de Tongres.
14 Merc. s. Pacôme, abbé de Tabennes. — A
10 heures, à V église de Saint-Pierre, Messe
anniversaire pour le repos de Vâme de
Mgr de Ram, premier Recteur de l'Uni-
versité catholique, décédé le 14 mai 1865.
15 Jeud. ste Dymphne, vierge et martyre.
16 Vend. s. Jean Népomucène, martyr.
17 Sam. s. Pascal Baylon.
18 Dim. Xocem. s. Venance, martyr.
19 Lund. Rogations, s. Pierre Célestin, pape.
20 Mard. Rogations, s. Bernardin de Sienne.
21 Merc. Rogations, ste Itisberge, vierge.
22 Jeud. ASCENSION, ste Julie, vierge et mart.
23 Vend. s. Guibert, fondateur de Gembloux.
24 Sam. Notre-Dame Secours des Chrétiens.
25 Dim. Exaudi. s. Grégoire VII, pape.
26 Lund. s. Philippe de Néri.
27 Mard. ste Marie Madeleine de Pazzis; s. Jean I,
pape.
28 Merc. s. Augustin, apôtre de l'Angleterre;
s. Germain, évoque de Paris.
29 Jeud. s. Maximin, évêque de Trêves.
30 Vend. s. Ferdinand III, roi.
31 Sam. ste Angèle de Mérici; ste Pétronille,
vierge. Jeûne.
( XXI )
Juin.
Le soleil entre dans VÉcrevisse (commence-
ment de VÉté) le 21, à 1 heure 17 minutes du
matin. Pendant ce mois les jours croissent de
19 minutes jusqu'au 21, et décroissent ensuite
de 4 minutes jusqu'au 30.
© P- L. le 8, à 8 h. 8 m. du soir.
£ D. Q. le 16, à 2 h. 53 m. du soir.
• N. L. le 23, à 5 h. 51 m. du matin.
D P. Q. le 30, à 6 h. 33 m. du matin.
1 Dim. PENTECOTE, s. Justin; s. Pamphile,
martyr.
2 Lund. Second jour de Pentecôte*, ss. Mar-
cellin, Pierre et Erasme, martyrs.
3 Mard. ste Clotilde, reine. — Réunion de la
Fac. de Philosophie et Lettres.
4 Merc. Quatre-temps . s. Optât, évêque de
Milève. — Réunion de la Fac. de Médecine.
5 Jûud. s. Boniface, apôtre de l'Allemagne. —
Réunion de la Fac. de Droit.
6 Vend. Quatre temps, s. Norbert, évêque. —
Réunion de la Fac de Théologie.
7 Sam. Quatre temps, s. Robert, eveque. —
Réunion de la Fac des Sciences.
8 Dim. La Sainte-Trinité, s. Médard, évêque
de Noyon.
9 Lund. ss. Prime et Félicien , martyrs. —
Réunion du Conseil rectoral.
( XXII )
10 Mard. ste Marguerite, reine.
11 Mère. s. Barnabe, apôtre; s. Aleydis de
Schaerbeek.
12 Jeud. Fête-Dieu*, s. Jean de Sahagun.
13 Vend. s. Antoine de Padoue.
14 Sam. s. Basile le Grand, archevêque de Ce-
sarée.
15 Dim. Solennité delà Fête-Dieu. Procession
générale, s. Guy, s. Modeste et ste Cres-
cence, martyrs.
16 Lund. ste Lutgarde, vierge; s. Jean François
Régis.
17 Mard. ste Alêne, vierge et martyre.
18 Merc. ss. Marc et Marcellin, martyrs.
19 Jeud. ste Julienne de Falconiéri, vierge.
20 Vend. s. Sylvère, pape et martyr.
21 Sam. s. Louis de Gonzague.
22 Dim. Fête du Sacré-Cœur de Jésus. — Fête
du Saint-Sacrement de Miracle à Louvain.
s. Paulin, évêque de Noie.
23 Lund. ste Marie d1Oignies.
24 Mard. Nativité de s. Jean Baptiste.
25 Merc. s. Guillaume, abbé.
26 Jeud. ss. Jean et Paul, martyrs.
27 Vend. s. Ladislas, roi de Hongrie.
28 Sam. s. Léon II, pape. — Jeûne.
29 Dim. ss. Pierre et Paul, apôtres. — Indul-
gence plénière.
30 Lund. ste Adile, vierge.
( XXIII )
Juillet.
Le soleil entre dans le Lion le 22. Pen<
ce mois les jours décroissent de 59 minutes.
© P. L. le 8, à 10 h. 29 m. du matin.
£ D. Q. le 15, a 9 h. 57 m. du soir.
ç. N. L. le 22, à 1 h. 12 m. du soir.
J> P. Q. le 29, à 10 h. 20 m. du soir.
1 Mard. s. Rombaut, év., patron de Malines.
2 Merc. Visitation de la Ste- Vierge.
3 Jpud. s. Euloge, martyr.
4 Vend. s. Théodore, évêque; ste Zoé, vierge
et martyre.
5 Sam. ss. Cyrille et Méthodius, apôtres des
Slaves.
6 Dim. ste Godelive, martyre.
7 Lund. s. Willebaud, évêque d'Aichstadt. —
Ouverture de la seconde session ordinaire
des Commissions d'examens.
8 Mard. ste Elisabeth, reine de Portugal.
9 Merc. ss. Martyrs de Gorcum.
10 Jeud. les sept Frères Martyrs.
11 Vend. s. Pie I, pape.
12 Sam. s. Jean Gualbert, abbé.
13 Dim. s. Anaclet, pape et martyr.
14 Lund. s. Bonaventure, évêque et docteur.
15 Mard. s. Henri, empereur d'Allemagne.
16 Merc. Notre-Dame de MontCarmel. ste Re-
nilde.
( XXIV )
17 Jeud. s. Alexis, confesseur.
18 Vend. s. Camille de Lellis.
19 Sam. s. Vincent de Paul.
20 Dm. Fête du Saint- Sac rement de Miracle à
Bruxelles. — s. Jérôme Èmilien.
21 Lund. ste Praxède, vierge. — Anniversaire de
V inauguration de S. M. Léopold I, Roi
des Belges.
22 Mard. ste Marie-Madeleine.
23 Merc. s. Apollinaire, évêque de Ravenne.
24 Jeud. ste Christine, vierge et martyre.
25 Vend. s. Jacques le Majeur, apôtre.
26 Sam. ste Anne, mère de la très sainte Vierge
Marie.
27 Dm. s. Pantaléon, martyr.
28 Lund. ss. Nazaireet Celse, martyrs; s. Victor,
martyr.
29 Mard. ste Marthe, vierge.
30 Merc. ss. Abdon et Sennen, martyrs.
31 Jeud. s. Ignace de Loyola.
( XXV )
Août
Le soleil entre dans la Vierge le 22. Pendant
ce mois les jours décroissent de 1 heure 39 mi-
nutes.
P. L. le 6, à 11 h. 25 m. du soir.
<£ D. Q le 14, à 3 h. 26 m. du matin.
% N. L. le 20, à 10 h. 12 m. du soir.
î P. Q. le 28, à 4 h. du soir.
1 Vend. s. Pierre es- Liens. — Commencement
des vacances académiques.
2 Sam. Portioncule. s. Alphonse de Liguori ;
s. Etienne, pape.
3 Dim. Invention du corps de s. Etienne.
4 Lund. s. Dominique, confesseur.
5 Mard. Notre-Dame-aux-Neiges.
6 Merc. Transfiguration de Notre Seigneur Jé-
sus Christ.
7 Jeud. s. Gaétan de Thiennes ; s. Donat, évoque
et martyr.
8 Vend. s. Cyriaque, martyr.
9 Sam. s. Romain, martyr.
10 Dim. s. Laurent, martyr.
1 1 Lund. s. Géry, évêque de Cambray.
12 Mard. ste Claire, vierge.
13 Merc. s. Hippolyte, martyr; b. Jean Berch-
mans, de Diest, confesseur.
14 Jeud. s. Eusèbe, martyr. Jewie.
b
( XXVI )
15 Vend. ASSOMPTION DE LA TRÈS SAINTE
VIERGE, s. Arnould, évêque de Soissons.
16 Sam. s. Hyacinthe, confesseur; s. Roch,
confesseur.
17 Dim. s. Joachim, père de la très sainte Vierge
Marie; s. Libérât, abbé.
18 Lund. ste Hélène, impératrice.
19 Mard. s. Jules, martyr; b. Urbain II, pape;
b. Louis Florès, d An ver s, martyr.
20 Merc. s. Bernard, abbé de Clairvaux, docteur.
21 Jeud. ste Jeanne Françoise Frémiot de Chan-
tai, veuve.
22 Vend. s. Timothée, martyr.
23 Sam. s. Philippe Béniti.
24 Dim. s. Barthélemi, apôtre.
25 Lund. s. Louis, roi de France.
26 Mard. s. Zéphyrin, pape et martyr.
27 Merc. s. Joseph Calasance.
28 Jeud. s. Augustin, évêque et docteur.
29 Vend. Décollation de s. Jean Baptiste.
30 Sam. ste Rose de Lima, vierge.
31 Dim. s. Raymond Nonnat.
( XXVII )
Septembre.
Le soleil entre dans la Balance {commence-
ment de V Automne) le 22, à 3 heures 39 minutes
du soir. Pendant ce mois les jours décroissent
de 1 heure 46 minutes.
© P. L. le 5, à 11 h. 14 m. du matin.
C D. Q. le 12, à 8 h. 35 m. du matin.
@ N. L. le 19, à 9 h. 55 m. du matin.
}) P. Q. le 27, à 10 h. 39 m. du matin.
1 Lund. s. Gilles, abbé.
2 Mard. s. Etienne, roi de Hongrie.
3 Merc. s. Remacle, évêque de Maestricht.
4 Jeud. ste Rosalie, vierge.
5 Vend. s. Laurent Justinien. patriarche de
Venise.
6 Sam. s. Donatien, martyr.
7 Dim. ss. Anges Gardiens, ste Reine. — In-
stallation de l'Université de Louvain
(1426), érigée par le pape Martin V (9 dé-
cembre 1425).
8 Lund. Nativité de la très sainte Vierge*.
s. Adrien, martyr.
9 Mard. s. Gorgone, martyr.
10 Merc. s. Nicolas de Tolentino.
11 Jeud. ss. Proie et Hyacinthe, martyrs.
12 Vend. s. Guy d'Anderlecht.
13 Sam. s. Amé, évêque de Sion en Valais.
( XXVIII )
14 Dim. Saint Nom de Marie. Exaltation de la
ste Croix.
15 Lund. s. Nicomède, martyr.
16 Mard. ss. Corneille et Cyprien, martyrs.
17 Merc. Qua.tr e- temps, s. Lambert, évêque de
Maestricht.
18 Jeud. s. Joseph de Cupertino.
19 Vend. Quatre-temps. s. Janvier, martyr.
20 Sam. Quatre-temps. s, Eustache, martyr.
21 Dim. CommémoraMon des Sept- Douleurs de
la très sainte Vierge Marie, s. Mathieu,
apôtre.
22 Lund. s. Thomas de Villeneuve, évêque;
ss. Maurice et ses compagnons, martyrs.
23 Mard. ste Thècle, vierge et martyre.
24 Merc. Notre-Dame de la Merci.
25 Jeud. s. Firmin.
26 Vend. s. Cyprien et ste Justine, martyrs.
27 Sam. ss. Côme et Damien, martyrs.
28 Dim. s.Wenceslas, duc de Bohême, martyr.
29 Lund. s. Michel, archange.
30 Mard. s. Jérôme, docteur.
( XXIX )
Octobre.
Le soleil entre dans le Scorpion le 23. Pen-
dant ce mois les jours décroissent de 1 heure
48 minutes.
© P. L. le 4, à 10 h. 18 m. du soir.
£ D. Q. le 11, à 2 h. 48 m. du soir.
«§i N. L. le 19, à 0 h. 50 m. du matin.
2> P. Q. le 27, à 5 h. 13 m. du matin.
1 Merc. s Rémi ; s. Bavon, patron de Gand.
2 Jeud. s. Léodegaire, évêque d'Autun.
3 Vend. s. Gérard, abbé.
4 Sam. s. François d'Assise.
5 Dim. Solennité du Saint-Rosaire, s. Placi le*
martyr.
6 Lund. s. Brunon, confesseur. — Ouverture
de la session supplémentaire des Commis-
sions d'examens.
7 Mard. s. Marc, pape.
8 Merc. ste Brigitte, veuve.
9 Jeud. s. Denis et ses compagnons, martyrs.
10 Vend. s. François de Borgia.
11 Sam. s. Gommaire, patron de Lierre.
12 Dim. s. Wilfrid, évêque d'York.
13 Lund. s. Edouard, roi d'Angleterre. — Les
inscriptions et les recensements se font à
partir de ce jour jusqu'au samedi 25 oc-
tobre, à la salle du Sénat académique, de
neuf heures à midi, et de trois à
heures. b.
( XXX )
14 Mard. s. Calliste.'pape et martyr. — Fin des
vacances académiques.
15 Mère, ste Thérèse, vierge.— Messe solennelle
du St-Esprit, pour l'ouverture des cours
académiques, en V église primaire de St-
Pierre, à onze heures. — Commencement
du premier semestre de Vannée acadé-
mique 1884-1885.
16 Jeud. s. Mummolin, évêque de Noyon et de
Tournai.
17 Vend, ste Hedwige, veuve.
18 Sam. s. Luc, évangéliste.
19 Dim. s. Pierre d'Alcantara. — Les demandes
qui se rapportent aux art. 41, 42 et 45 du
règlement général doivent être adressées
aux Facultés avant les réunions de cette
semaine.
20 Lund. s. Jean de Kenti.— Réunion de la Foc.
des Sciences.
21 Mard. ste Ursule et ses compagnes, martyres.
— Réunion de la Fac. de Philosophie et
Lettres.
22 Merc. s. Mellon, évêque. — Réunion de la
Fac. de Médecine.
23 Jeud. s. Jean de Capistran. — Réunion de la
Fac. de Droit.
24 Vend. s. Raphaël, archange. — Réunion de
la Fac. de Théologie.
25 Sam. s. Crépin. s. Crépinien. s. Chrysante et
ste Darie, martyrs. — Clôture des inscrip-
( XXXI )
tions et des recensements. Après ce jour
on ne peut être inscrit ou recensé que si le
retard de Vinscription est dû à des motifs
légitimes. (Règl. gén. art. 6.)
26 Dim. s. Évariste, pape et martyr.
27 Lund. s. Frumence, apôtre de l'Ethiopie. —
Réunion du Conseil rectoral.
28 Mard. ss. Simon et Jude, apôtres.
29 Merc. ste Ermelinde, vierge.
30 Jeud. s. Feuillen, martyr.
31 Vend. s. Quentin, martyr. Jeûne.
( iXXII )
Novembre.
Le soleil entre dans le Sagittaire le 21. Pen-
dant ce mois les jours décroissent de 1 heure
20 minutes.
© P. L. le 3, à 8 h. 55 m. du matin.
C D. Q. le 9, à 11 h. 31 m. du soir.
% N. L. le 17, à 6 li. 30 m. du soir.
]> P. Q. le 25, à 10 h. 34 m. du soir.
1 Sam. TOUSSAINT. — Indulgence pléniêre.
2 Dim. Patronage de la sainte Vierge.
3 Lund. Les Fidèles Trépassés; s. Hubert,évêque
de Liège. — Réunion de la Fac. des Sciences.
4 Mard. s. Charles Borromée, archevêque de
Milan. — Inauguration de l'Université
CATHOLIQUE A MaLINES (1834), ÉRIGÉE PAR
le Corps épiscopal de Belgique avec
l'assentiment de S. S. Grégoire XVI. —
Indulgence pléniêre. — Réunion de la
Fac. de Philosophie et Lettres.
5 Merc p ste Odrade, vierge ; s. Zacharie et
ste Elisabeth, parents de s. Jean Baptiste.
— Réunion de la Fac. de Médecine.
6 Jeud. s. Winoc, abbé. Réunion de la Fac.
de Droit.
7 Vend. s. Willibrord, évêque d'Utrecht. —
Réunion de la Fac. de Théologie.
8 Sam. s. Godefroid, évêque d'Amiens.
9 Dim. Dédicace de l'église du Sauveur à Rome;
s. Théodore, martyr. — Messe solennelle
( XXXIII )
pour les bienfaiteurs de V Université, en
V église primaire de Saint- Pierre, d onze
heures.
10 Lund. s. André A vel lin.— Réunion du Conseil
rectoral.
11 Mard. s. Martin, évoque de Tours.
12 Merc. s. Liévin, évêque et martyr.
13 Jeud. s. Stanislas Kostka.
14 Vend. s. Josaphat, évêque et martyr; s. Albé-
ric, évêque d'Utrecht.
15 Sam. ste Gertrude, vierge; s. Léopold, con-
fesseur. — Fête patronale de Sa Majesté le
Roi Léopold II
16 Dim. Dédicace universelle des églises.
s. Edmond, archevêque de Cantorbéry.
17 Lund. s. Grégoire Thaumaturge.
18 Mard. Dédicace des basiliques de s. Pierre et
de s. Paul à Rome.
19 Merc. ste Elisabeth, duchesse de Thuringe.
20 Jeud. s. Félix de Valois.
21 Vend. Présentation de la très sainte Vierge.
22 Sam. ste Cécile, vierge et martyre.
23 Dim. s. Clément I, pape et martyr.
24 Lund. s. Jean de la Croix.
25 Mard. ste Catherine, vierge et martyre.
26 Merc. s. Albert de Louvain, évêque de Liège
et martyr.
27 Jeud. s. Acaire, évêque de Noyon.
28 Vend. s. Rufe, martyr.
29 Sam. s. Saturnin, martyr.
30 Dim. Avent. s. André, apôtre.
( XXXIV )
Décembre.
Le soleil entre dans le Capricorne {commen-
cement de l'Hiver) le 21, à 9 heures 51 minutes
du matin. Pendant ce mois les jours décroissent
de 20 minutes jusqu'au 21, et croissent ensuite
de 4 minutes jusqu'à la fin du mois.
© P. L. le 2, à 7 h. 18 m. du soir.
C D. Q. le 9, à 11 h. 49 m. du matin.
m N. L. le 17, à 1 h. 43 m. du soir.
D P. Q. le 25, à 1 h. 40 m. du soir.
1 Lund. s. Eloi, évoque de Noyon.— Installa-
tion de l'Université catholique a Lou-
vain (1835). — Réunion de la Fac. des
Sciences.
2 Mard. ste Bibienne, vierge et martyre. —
Réunion de la Fac. de Philosophie et
Lettres.
3 Merc. s. François Xavier. — Réunion de la
Fac. de Médecine.
4 Jeud. ste Barbe, martyre; s. Pierre Chryso-
logue. — Réunion de la Fac. de Droit.
5 Vend. s. Sabbas. abbé. — Réunion de la Fac.
de Théologie.
6 Sam. s. Nicolas, évêque de Myre.
7 Dim. s. Ambroise, évêque et docteur.
8 Lund. Immaculée Conception de la très
sainte Vierge'. — Indulgence plénière.
( XXXV )
9 Mard. ste Léocadie, vierge et martyre. —
Réunion du Conseil rectoral.
10 Merc s. Melchiade, pape et martyr.
11 Jeud. s. Damase, pape.
12 Vend. s. Valérie, abbé en Picardie.
13 Sam. ste Lucie, vierge et martyre.
14 Dim. s. Nicaise, évêque.
15 Lund. s. Adon, archevêque de Vienne.
16 Mard. s. Eusèbe, évêque de Verceil.
17 Merc. Quatre- temps, ste Begge, veuverç steWi-
vine. — Messe d'or. — Anniversaire de
l'inauguration de S. M. Léopold II, Roi
des Belges.
18 Jeud. Expectation de la très sainte Vierge.
19 Vend. Quatre-temjjs. s. Némésion, martyr.
20 Sam. Quatretemps. s. Philogone, évêque.
21 Dim. s. Thomas, apôtre.
22 Lund. s. Hungère, évêque d'Utrecht.
23 Mard. ste Victoire, vierge et martyre.
24 Merc. s. Lucien. Jeûne.
25 Jeud. NOËL. — Indulgence plénière.
26 Vend. Second jour de Noël*, s. Etienne, pre-
mier martyr.
27 Sam. s. Jean, apôtre et évangéliste.
28 Dim. ss. Innocents.
29 Lund. s. Thomas de Cantorbéry.
30 Mard. s. Sabin, évêque et maityr.
31 Merc. s. Silvestre, pape.
Planètes principales.
Moment du passage au méridien à Louvain,
le 15 de chaque mois.
Le
15 janvier
février
mars . .
avril . .
mai . .
juin . .
juillet. .
août
septembre
octobre .
novembre
décembre
Le 15 janvier
— février
— mars .
— avril .
— mai .
— juin .
— juillet.
— août .
— septembre
— octobre .
— novembre
— décembre
venus.
. à
. à
. à
. à
. à
. à
. à
. à
. à
. à
. a
. à
2 h.
2 h.
2 h.
2 h.
3 h.
2 h.
11 h.
9 h.
8 h.
9 h.
9 h.
9 h.
/ m,
26 m
38 m.
58 m.
9 m.
23 m
40 m,
24 m.
5ô m.
2 m
14 m
35 m.
mars.
. à 1 h
53 m.
0 m.
47 m.
9 m.
57 m.
54 m.
58 m.
5 m.
2 h. 19 m.
1 h. 42 m.
1 h. 15 m.
0 h. 55 m.
du soir,
du soir,
du soir,
du soir.
du soir,
du soir,
du matin,
du matin,
du matin,
du matin,
du matin,
du matin.
du matin.
à 11 h.
à 8 h.
7 h.
5 h.
4 h.
3 h.
3 h.
du so
du so
du so
du so
du so
du so
du so
du so
du so
du so
du so
( XXXVII )
JUPITER.
Le le
(janvier . .
. . à Oh.
35 m.
du matin.
—
février .
. . . à 10 h.
12 m.
du soir.
—
mars . .
. . . à 8 h.
11 m.
du soir.
—
avril . .
. . . à 6 h.
14 m.
du soir.
—
mai . .
. . à 4 h.
30 m.
du soir.
—
juin . .
. . à 2 h.
50 m.
du soir.
—
juillet. .
. . . à 1 h.
17 m.
du soir.
—
août . .
. . à 11 h.
43 m.
du matin.
—
septembre
. . . à 10 h.
7 m
du matin.
—
octobre .
, . . à 8L
31 m.
du matin.
—
novembre
. . à 6 h.
45 m.
du matin.
décembre
. . à 4 11.
SATURNE.
55 m.
du matin.
Le 15 janvier . .
. . à 8 h.
29 m.
du soir.
—
février . .
. . à 6 h.
26 m.
du soir.
—
mars . . .
. . à 4 h.
38 m.
du soir.
—
avril . .
. . à 2 h.
48 m.
du soir.
—
mai . .
. . . à lh.
4 m.
du soir.
—
juin . .
. . . àllh.
19 m.
du matin.
—
juillet. . .
. . à 9 h.
37 m.
du matin.
—
août . .
, . . à 71i.
49 m.
du matin.
—
septembre .
. . à 5 h.
55 m.
du matin.
—
octobre .
. . . à 3 h.
59 m.
du matin.
—
novembre
. . . à 1 h.
51 m.
du matin.
—
décembre
. . àllh.
39 m.
du soir.
PREMIÈRE PARTIE.
Prière à la très sainte Mère de Dieu,
patronne de l'Université 1 1 .
Souvenez -vous, ô bienheureuse Vierge Marie,
qu'il n'a jamais été dit que quelqu'un ait eu re-
cours à vous sans avoir été exaucé. Plein d'une
confiance sans bornes en cette toute-puissante
protection, je viens, ô Marie, avec tous les fidèles
de Belgique implorer vos bontés sur l'Université
catholique, établie par nos premiers pasteurs,
d'un commun accord avec le Chef auguste de
l'Église. Cette œuvre, ô très sainte Vierge, n'a
d'autre but que la gloire de votre Fils chéri, par
la conservation du précieux don de la foi, des
moeurs et de la vraie science parmi notre jeu-
nesse catholique. Bénissez-la donc, ô Mère de
bonté, afin que tous ceux qui s'y trouvent réunis
aient un cœur pur, une intelligence droite, et
qu'ils soient remplis de l'Esprit Saint, qui est le
Dieu des Sciences. Obtenez -moi, ô Marie, ainsi
qu'à tous les fidèles catholiques de Belgique, un
zèle constant pour seconder cet établissement,
afin que nous devenions tous participants des
fruits qu'il doit produire. Reine du ciel, votre
l) Nosseigneurs le Cardinal-Archevêque et les Évoques de Bel
gique ont accordé 40 jours d'iudulgeuce à tous les fidèles chaque
lois qu'ils récittrool dilvotoment cette prière.
( 4 )
propre gloire est intéressée au succès de cette
œuvre. Si elle prospère, plus de cœurs s'uniront
à nous pour chanter vos louanges et dire sans
cesse avec amour et reconnaissance : 0 très
miséricordieuse, ô très bonne et très douce
Vierge Marie! — Ave, Maria.
Corps épiscopal de Belgique.
Archevêque nommé de Malines, S. G. Mgr
Pierre- Lambert Goossens, né à Perckle 18 juil-
let 1827, nommé évêque d'Abdère et coadjuteur
de Mgr Gravez avec droit de succession le
1er juin 1883, sacré le 24 juin 1883, entré en pos-
session du siège de Namur le 16 juillet 1883,
nommé archevêque de Malines à la fin du mois
de novembre de la même année.
Évêque de Bruges, S. G. Mgr Jean Joseph
Faict, né à Leffînghe le 22 mai 1813, docteur en
théologie et en philosophie et lettres, prélat
domestique et évêque assistant au trône de Sa
Sainteté, sacré à Bruges le 18 octobre 1864, offi-
cier de l'ordre de Léopold.
Évêque de Gand, S. G. Mgr Henri François
Bracq, né à Gand le 26 février 1804, docteur en
théologie, sacré à Gand le 1er mai 1865, officier
de Tordre de Léopold.
Évêque de Liège, S. G. Mgr Victor-Joseph
Doutreloux, né à Chênée le 20 mai 1837, pré-
conisé dans le consistoire du 5 juillet 1875 en
qualité d'évêque de Gerrum sacré à Liège le
1er août 1875, entré en possession du siège épis-
copal de Liège le 24 août 1879.
( 6 )
Évêque de Tournai, S. G. Mgr Isidore-Joseph
Du Rousseaux, né à Hal le 19 janvier 1826,
nommé le 1er décembre 1879 administrateur
apostolique du diocèse de Tournai, le 27 février
1880 évêque d'Euménie et sacré à Malines le
14 mars suivant; préconisé évêque de Tournai
le 14 novembre l!
Evêque nommé de Namur, Mgr Edouard Jo-
seph Belin, néàObigiesen 1821, nommé évêque
de Namur à la fin du mois de novembre 1883.
évêque coadjuteur
De S. G. Mgr VÉvéque de Gand :
S. G. Mgr Gustave-Léonard de Battice,
évêque de Pella, né à Gand le 19 mai 1839, sacré
à Gand le 20 janvier 1878.
Personnel de l'Université.
RECTEUR MAGNIFIQUE.
C. F. J. Pieraerts, prélat domestique de Sa
Sainteté, docteur en théologie, chanoine hono-
raire de l'église métropolitaine de Malines ,
professeur ordinaire à la Faculté de philosophie
et lettres. Montagne du Collège, n° 2.
RECTEUR ÉMÉRITE.
A. /. Namêche, prélat domestique de Sa Sain-
teté, docteur en théologie, chanoine honoraire
de l'église métropolitaine de Malines, officier
de l'ordre de Léopold, membre de la société
d'émulation pour l'étude de l'histoire et des
antiquités de la Flandre, etc., professeur émérite
à la Faculté de philosophie et lettres. Abbaye de
Parc.
VICE-RECTEUR.
C P. E. Cartuyvels, prélat domestique de Sa
Sainteté, docteur en théologie, licencié en droit
canon, chanoine honoraire de la cathédrale de
Liège, chevalier de l'ordre de Léopold, profes-
seur ordinaire à la Faculté de philosophie et
lettres. Rue des Récollets (cour St-François).
SECRÉTAIRE.
P. G. H. Willems, chevalier de l'ordre de Léo-
pold, docteur en philosophie et lettres, membre
1.
( 8 )
de l'académie royale des sciences, des lettres
et des beaux-arts de Belgique, correspondant
de l'académie royale des sciences des Pays-Bas
à Amsterdam, de l'institut royal Lombard à Milan,
de l'académie royale d'histoire d'Espagne, et
de l'académie de législation et de jurisprudence
de Madrid, membre de la société asiatique de
Paris, président de la société « Zuid-Neder-
ïandsche maatschappij van Taalkunde -, pré-
sident du Davids fonds, correspondant de la
société d'archéologie du duché de Limbourg,
professeur ordinaire à la Faculté de philosophie
et lettres. Rue de Bruxelles, n° 192.
CONSEIL RECTORAL.
C. P. E. Cartuyvels, vice-recteur.
A. B. Van der Moeren, doyen de la Faculté de
théologie.
J. J. Thonissen, doyen de la Faculté de droit.
E. Hubert, doyen de la Faculté de médecine.
F. Collard, doyen de la Faculté de philosophie
et lettres.
E. Ponthière, doyen de la Faculté des sciences.
P. G. H. Willems, secrétaire de l'Université.
ASSESSEURS DU VICE-RECTEUR.
/. de Groutavs, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie et lettres, chanoine hono-
raire de la cathédrale de Liège, chevalier de
( 9 )
Tordre de Léopol 1, directeur de l'école normale
ecclésiastique des humanités.
D. Mercier, professeur ordinaire de la Faculté
de théologie, docteur en théologie, chanoine
honoraire de l'église métropolitaine de Malines.
FACULTÉ DE THÉOLOGIE.
Doyen, A. B. Van der Moeren
Secrétaire, T. J. Lamy.
J.T. Beelen, professeur émérite, prélat do-
mestique de Sa Sainteté, consulteurde la sacrée
congrégation de l'index, docteur en théologie,
chanoine honoraire de la cathédrale de Liège,
chevalier de Tordre de Léopold.Coll du St-Esprit.
H. J. Feye, professeur ordinaire, prélat do-
mestique de Sa Sainteté, docteur en théologie et
en droit canon, consulteur du concile du Vatican
et secrétaire de la députation de discipline ecclé-
siastique; les institutions canoniques et les dé-
crétâtes. Rue Ste-Anne, n° 7.
J. B. Lefebve, professeur émérite, docteur en
théologie, chanoine honoraire de la cathédrale
de Namur. A Sclayn (Namur).
F. J. Ledoux, professeur ordinaire, docteur
en théologie et en philosophie, chanoine hono-
raire de la cathédrale de Liège; la théologie
dogmatique générale. Collège du St-Esprit.
T. J. Lamy, professeur ordinaire, docteur en
ih^ologie, chanoine honoraire de la cathédrale
( 10 )
de Namur, membre de l'académie royale des
sciences, des lettres et des beaux -arts de Bel-
gique, chevalier de l'ordre de Léopold, président
du collège Marie-Thérèse; l'Écriture Sainte et
les langues sémitiques.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire, doc-
teur en théologie, chanoine honoraire de l'église
métropolitaine de Malines, bibliothécaire de
l'Université, chevalier de l'ordre de Léopold,
membre titulaire de l'académie d'archéologie de
Belgique, vice-président de la gilde de Saint-
Thomas et de Saint-Luc, membre de la commis-
sion de surveillance du musée royal d'antiquités
et d'armures, membre correspondant de la com-
mission royale des monuments et de l'académie
pontificale d'archéologie; les antiquités chré-
tiennes, l'archéologie et la paléographie. Rue
de Bériot, n° 25.
F. J. Moulart, professeur ordinaire, docteur
en droit canon, chanoine honoraire de la cathé-
drale de Tournai; le droit civil-ecclésiastique.
Rue des Bogards. n° 76.
A. J. J. F. Haine, professeur ordinaire hono-
raire, docteur en théologie, chanoine honoraire
de l'église métropolitaine de Malines. Rue de
Xaniur, n° 108.
B. Jungmahn, professeur ordinaire, docteur
en théologie et en philosophie, chanoine hono-
raire de la cathédrale de Bruges, l'histoire ecclé-
siastique et la patrologie. Collège Marie-Thérèse.
( 11 )
A. H. H. Dupont, professeur ordinaire, doc-
tour en philosophie et en théologie, chanoine
honoraire de la cathédrale de Liège ; la théologie
dogmatique spéciale— la métaphysique générale
et spéciale (cours de la Faculté de philosophie).
Collège du Pape.
A. B. Vax der Moeren, professeur ordinaire,
docteur en théologie, président du collège du
St- Esprit, chanoine honoraire de la cathédrale
de Gand; la théologie morale.
D. Mercier, professeur ordinaire, assesseur
du vice recteur; le cours de haute philosophie
de saint Thomas d'Aquin. Collège du St-Esprit.
FACULTÉ DE DROIT.
Doyen, J. J. Thonissen.
Secrétaire, A. Nyssens.
T. J. C Smolders, professeur émérite, cheva-
lier de l'ordre de Léopold, membre de la Cham-
bre des représentants, ancien membre du conseil
provincial du Brabant, ancien bourgmestre de
Louvain. Rue de Bériot, n° 22.
J. B. C. G. Delcour, professeur émérita, com-
mandeur de l'ordre de Léopold, grand cordon
de l'ordre du Lion et du Soleil de Perse, grand-
croix de l'ordre du Christ de Portugal, chevalier
de l'ordre des SS. Maurice et Lazare, membre de
la Chambre des représentants, ancien ministre
de l'intérieur. Rue Marie-Thérèse, n° 27.
( 12 )
J. J. Thonissen, professeur ordinaire, grand
officier de l'ordre de Léopold, chevalier de la
Légion d'honneur et de Charles III d'Espagne,
chevalier de lre classe de la Branche Ernesiine
de Saxe, commandeur de nombre de l'ordre du
Christ, commandeur de l'ordre royal de Notre-
Dame de Villa-Viçosa, grand-officier de l'ordre
de St Stanislas (Russie), membre de la Chambre
des représentants, de l'académie royale des
sciences, des lettres et des beaux arts de Bel-
gique, de l'institut de France, de l'académie des
sciences morales et politiques de Madrid, de
l'académie de législation et de jurisprudence de
la même ville, de l'académie de législation de
Toulouse, de l'académie d'archéologie d'Anvers,
de la société générale des prisons de France, de
la société pour l'amélioration des prisons d'Es-
pagne et de la société d'économie politique de Pa-
ris, officier d'académie de l'université de France,
membre du conseil d'administration de la biblio-
thèque royale, membre de la commission cen-
trale de statistique, membre de la commission de
surveillance du pénitencier central de Louvain;
le droit criminel. Rue de la Station, n° 88.
E. E. A. De Jaer, professeur ordinaire, che-
valier de Tordre de Léopold, ancien secrétaire
de l'Université; le droit civil approfondi. Rue de
la Station, n° 152.
C. H. X. Périn, professeur émérite, chevalier
de l'ordre de Léopold, commandeur de l'ordre
( 13 )
de Pie IX, membre correspondant de l'institut
de France, de l'académie de législation de Tou-
louse, de la société d'économie politique et de la
société d'économie charitable de Paris, de la
société des sciences, des arts et des lettres du
Hainaut, officier d'académie de l'université de
France, membre honoraire de l'académie de
législation de Madrid et de la compagnie des
avocats de St-Pierre à Rome, membre cor-
respondant du cercle archéologique de Mons.
A Ghlin (Mons).
A Thimus, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de Léopold; le cours spécial de droit
civil. Place St Jacques, n° 8.
J. P. A. H. Staedtler, professeur ordinaire;
l'histoire et les institutes du droit romain. Rue
Léopold, n° 3.
J. Van Biervliet, professeur ordinaire; le
droit civil approfondi, l'organisation et les attri-
butions judiciaires, et la procédure civile. Rue
Saint-Hubert, n° 1.
L. Mabille, professeur ordinaire; le droit civil
approfondi. Rue de Marengo, n° 24.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire;
l'encyclopédie du droit, l'introduction historique
au cours de droit civil, le droit naturel, le droit
administratif et le droit des gens. Rue de la Sta-
tion, n° 114.
F. de Moxge, professeur ordinaire; les pari-
tés. Rue des Joyeuses Entrées, n° 43.
( 14 )
A. Nyssens, professeur extraordinaire ; le
droit commercial, le droit notarial et le droit
fiscal. Rue des Joyeuses -Entrées, n° 20.
F. Van den Heuvel, professeur extraordi-
naire; le droit public. Rue des Joyeuses-Entrées,
n» 20.
FACULTÉ DE MÉDECINE.
Doyen, E. Hubert.
Secrétaire, T. Debaisieux.
P. J. E. Craninx, professeur émérite, comman-
deur de Tordre de St-Grégoire le Grand, com-
mandeur de l'ordre de Léopold et chevalier de
la Légion d'honneur, membre dé l'académie
royale de médecine. Rue Léopold, n° 1.
M. R. Michaux, professeur ordinaire, séna-
teur, officier de l'ordre de Léopold, chevalier
de 3e classe (officier) de la couronne royale de
Prusse, président de l'académie royale de méde-
cine de Belgique, membre correspondant de
l'académie nationale de Paris, membre associé
de la société de chirurgie de Paris, etc.; la cli-
nique externe. Marché aux Grains, n° 16.
F. Hairion, professeur émérite, officier de
l'ordre de Léopold , ex-directeur de l'institut
ophtalmique de l'armée, membre et ancien pré-
sident de l'académie royale de médecine de Bel-
gique, membre de la société scientifique de
Bruxelles, membre correspondant de l'académie
( 15 )
impériale de Rio Janeiro et des sociétés médi-
cales d'Anvers, Bruges, Bruxelles, Malines,
Lisbonne, Lyon, Paris, Rotterdam, Dresde,
St-Pétersbourg, membre de la société d'ophtal-
mologie d'Heidelberg, etc. Boulevard de Tirle-
mont, n° 9.
P. J. Haan, professeur émérite, chevalier de
l'ordre de Léopold, membre de la société des
sciences médicales de Lisbonne. Rue de Tirle-
mont, n° 127.
E. M. Van Kempen, professeur émérite, offi-
cier de l'ordre de Léopold, membre de l'académie
royale de médecine. Rue de Bruxelles, n° 182.
F. J. M. Lefebvre, professeur ordinaire, offi-
cier de l'ordre de Léopold, chevalier de Tordre
de François Joseph d'Autriche, commandeur de
l'ordre de Pie IX, membre et ancien vice-prési-
dent de l'académie royale de médecine, associé
étranger de la société médico-psychologique de
Paris, membre et ancien président de la société
de médecine mentale de Belgique, membre et
ancien président de la société scientifique de
Bruxelles, médecin honoraire des établissements
d'aliénés de la ville de Louvain; la pathologie
générale et la thérapeutique générale. Rue de
Bériot, n° 36.
E. Hayoit, professeur ordinaire, membre cor-
respondant de l'académie royale de médecine;
la pathologie et la thérapeutique des maladies
internes y compris les maladies des enfants, et
la médecine légale. Rue de Namur, n° 66.
( 16 )
E. Masoin, professeur ordinaire, membre titu-
laire de l'académie royale de médecine, membre
titulaire et ancien président de la société de
médecine mentale de Belgique, associé étranger
de la société médico-psychologique de Paris,
médecin principal des établissements d'aliénés
de la ville de Louvain, médecin consultant de
l'asile de St Joseph à Cortenberg; la physiologie
et les maladies mentales. Marché Ste Anne, n° 15.
E. Hubert, professeur ordinaire, membre cor-
respondant de l'académie royale de médecine
et de la société médico chirurgicale de Liège; le
cours théorique des accouchements, la clinique
obstétricale et la gynécologie. Rue Léopold, n° 13.
C Ledresseur, professeur ordinaire; l'auato-
mie descriptive, l'anatomie des régions et la po-
liclinique obstétricale. Voer des Capucins, n° 75.
T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale, membre correspondant
de l'académie royale de médecine; la pathologie
chirurgicale et la médecine opératoire. Rue
Léopold, n°9.
G. Verriest, professeur ordinaire, membre
correspondant de l'académie royale de méde-
cine; la clinique interne, l'hygiène. Rue des
Écreniers, n° 25.
G. Bruylants, professeur ordinaire, pharma-
cien, docteur en sciences chimiques, correspon-
dant de l'académie royale de médecine de Bel-
gique; la chimie physiologique et la chimie
( n )
médicale, la pharmacie théorique (partie orga-
nique», la pharmacie pratique et l'urologie. Rue
Moutons, n° 34.
E. Venneman, professeur extraordinaire; la
théorie et la clinique des maladies oculaires;
l'histologie et les exercices d'anatomie micros-
copiques. Rue Notre-Dame, n° 12.
FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
Doyen, F. L. G. Collard.
Secrétaire, Y. L. J. L Brants.
F. J. Pieraerts, recteur de l'Université,
professeur ordinaire.
A. J. Namèche, ancien recteur de l'Université,
professeur émérite.
C P. E. Cartuyvels, vice-recteur, professeur
ordinaire ; l'explication approfondie des vérités
fondamentales de la Religion.
F. J. B. J. Nève, professeur émérite, chevalier
de Tordre de Léopold, docteur en philosophie
et lettres, membre de l'académie royale des
sciences, des lettres et des beaux-arts de Bel-
gique, correspondant de l'académie impériale
des sciences de St-Pétersbourg, membre des
sociétés asiatiques de Paris et de Londres, mem-
bre de l'académie de la religion catholique de
Rome et de l'académie arménienne de Saint-
Lazare à Venise, correspondant de la .société
des sciences de Lille, de l'académie de Stanislas
à Nancy, etc. Rue des Orphelins, n° 5?.
( 18 )
E. Nève, professeur ordinaire honoraire, an-
cien bibliothécaire Je l'Université. A Hauthem-
Saint-Gerlache, près Maastricht.
C. C. A. M. Moeller, professeur ordinaire,
chevalier de Tordre de Léopold, docteur en phi-
losophie et lettres; l'histoire générale et les an-
tiquités grecques et l'histoire politique contem-
poraine. Rue des Bogards, n° 19.
L. C. de Monge, professeur ordinaire, docteur
en droit; l'histoire de la littérature française et
l'histoire comparée des littératures européennes
modernes. Rue des Joncs, n° 3.
P. G. H. Willems, professeur ordinaire, secré-
taire de l'Université; la littérature latine, les
antiquités romaines, la grammaire générale et
l'encyclopédie de la philologie.
L. Bossu, professeur ordinaire, chanoine ho-
noraire de la cathédrale de Tournai, docteur en
philosophie et lettres; le cours de religion, l'his-
toire de la philosophie et le cours de philosophie
générale. Rue de Bériot, n° 38.
C. de Harlez, professeur ordinaire, camérier
secret de Sa Sainteté, docteur en droit, chanoine
honoraire de la cathédrale de Liège, ancien pré-
sident du collège Juste-Lipse, membre titulaire
de l'athénée oriental, membre correspondant de
l'académie indo-chinoise, membre de la société
asiatique et de la société de linguistique de Pa-
ris, de la société orientale allemande ; les langues
et les littératures sanscrites et éraniennes- Rue
au Vent, n° 8.
( 19 )
P. P. M. Alberdingk-Thijm, professeur ordi-
naire, docteur en philosophie et lettres, cheva-
lier de l'ordre de St-Grégoire-.le-Grand, membre
de la société de littérature néerlandaise de Leyde,
de la société historique d'Utrecht et de la société
historique et archéologique du Bas -Rhin; l'his-
toire de la littérature flamande. Rue des Récol-
lets, n° 5.
J. Jacops, professeur ordinaire, président du
collège du Pape Adrien VI, chanoine honoraire
de l'église métropolitaine de Malines; l'intro-
duction à la philosophie, la logique, la psycho-
logie et la philosophie morale.
F. L. G. Collari), professeur ordinaire, doc-
teur en philosophie et lettres, chevalier de
lre classe de l'ordre d'Albert le Valeureux de
Saxe, chevalier de 3e classe (officier) de l'ordre
de la Couronne royale de Prusse; les exercices
pratiques sur la langue latine et la traduction à
livre ouvert; l'histoire de la littérature grecque
et celle de la littérature latine; les exercices
philologiques sur la langue grecque (cours du
doctorat); les exercices pratiques et didactiques
sur la langue grecque (école normale des huma-
nités). Rue Léopold, n° 24.
J. de Groutars, professeur ordinaire, asses-
seur du vice-recteur; la pédagogie et la métho-
dologie, la philologie romane, la grammaire
comparée des langues grecque, latine et fran-
çaise, la littérature grecque et le grec moderne.
Rue des Récollets, n° 16b.
( 20 )
F. M. E. Lefebvre, professeur ordinaire, cha-
noine honoraire de l'église métropolitaine de
Matines; la logique, la psychologie et la philo-
sophie morale, pour les élèves de la Faculté des
sciences. Rue de Bériot, n° 34.
Is. Hemeryck, professeur extraordinaire, pré-
sident du collège Juste-Lipse; la langue et la
littérature latine, les antiquités romaines, les
langues allemande et flamande à l'école normale
ecclésiastique des humanités.
V. L. J. L. Braxts, professeur ordinaire,
docteur en philosophie et lettres et en droit,
secrétaire perpétuel de la société belge d'écono-
mie sociale, membre de la société d'économie
politique de Paris, membre de l'union de la paix
sociale, delà société bibliographique et de la so-
ciété de législation comparée de Paris, membre
de la société centrale d'agriculture de Belgique,
de la section centrale de la société royale agri-
cole de l'Est, de la société belge pour le progrès
des études philologiques et historiques; l'écono-
mie politique et la statistique, l'histoire de Bel-
gique, l'histoire politique ?moderne et le droit
rural. Place du Manège, n° 17.
A. Tielemans, professeur agrégé, bibliothé-
caire-adjoint. Rue de la Station, n° 120.
( 21 )
FACULTÉ DES SCIENCES, ÉCOLES SPÉCIALES DES
ARTS ET MANUFACTURES, DU GENIE CIVIL ET
DES MINES, ET INSTITUT AGRONOMIQUE.
Doyen, H. Ponthière.
Secrétaire, G. Helleputte.
P. J.Van Beneden, professeur ordinaire, com-
mandeur de l'ordre de Léopold, commandeur de
l'ordre de N.-D. de la Conception de Villa-Vir-osa,
chevalier de l'ordre de l'Étoile polaire, comman-
deur de l'ordre de la Rose du Brésil, docteur en
médecine et en sciences, docteur en droit de
l'université d'Edimbourg, membre de l'académie
royale des sciences, des lettres et des beaux-art?^
de Belgique, membre honoraire de l'académie
royale de médecine de Belgique, de l'Institut de
France, de la société royale de Londres, de
l'acalémie de médecine de Paris, de l'Institut de
Bologne, de l'académie impériale des sciences de
St-Pétersbourg, de l'institut royal des sciences,
lettres et arts de Venise, des académies royales
de Lisbonne, de Berlin et de Munich, de l'aca-
démie des sciences naturelles de Philadelphie et
de Californie, de la société d'histoire naturelle
de Boston, de l'Institut des Pays-Bas, de l'aca
demie des sciences de Montpellier, de la société
Linnéenne, de la société royale de microscopie
et de la société géologique de Londres, de la
société des sciences des Indes néerlandaises à
( 22 )
Batavia, de la société philomatique de Paris, de
la société des naturalistes de la Prusse rhénane
à Bonn, de la société impériale et royale des
médecins à Vienne, de la société des sciences à
Haarlem, de la société Linnéenne de Bordeaux,
de la société des sciences naturelles de Cher-
bourg, de la société royale des sciences de Liège,
membre du conseil d'administration de la biblio-
thèque royale, président du conseil de surveil-
lance du musée royal d'histoire naturelle; la
zoologie, l'anatomie comparée et la paléontologie
animale. Collège du Roi, rue de Namur, n° 93.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire, chevalier
de l'ordre de Léopold, docteur en sciences, an-
cien associé de l'académie royale des sciences,
des lettres et des beaux-arts de Belgique, mem-
bre correspondant de l'académie pontificale des
Nuovi Lincei à Rome, de la société philoma-
thique de Paris, membre du conseil de la société
scientifique de Bruxelles; le calcul différentiel et
le calcul intégral, la mécanique analytique, etc.
Rue Notre-Dame, n° 20.
L. Henry, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de Léopold, docteur en sciences, corres-
pondant de l'académie royale des sciences, des
lettres et des beaux-arts de Belgique, membre
de la société chimique de Paris, de la société
chimique allemande de Berlin, de la société
royale des sciences de Liège, membre du conseil
de la société scientifique de Bruxelles, etc.; la
( 23 )
chimie générale, organique et inorganique. Rue
du Manège, n° 2.
P. E. Martens, professeur ordinaire, docteur
en sciences et en médecine, membre du conseil
de la société royale de botanique de Belgique,
membre honoraire de la société royale d'horticul-
ture et d'agriculture d'Anvers, etc.; la botanique
générale et spéciale et la géographie botanique.
Rue Marie-Thérèse, n° 27.
C. L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
ordinaire, docteur en sciences; la minéralogie
et la géologie. Rue de Namur, n° 190.
A. J A. Devivier, professeur ordinaire, doc
teur en sciences; la physique expérimentale,
l'astronomie physique, la physique expérimen-
tale approfondie. Collège des Prémontrés, rue de
Namur, n° 95.
F. De Walque. professeur ordinaire, ingé-
nieur des arts et manufactures et des mines,
membre du conseil de salubrité publique de la
province de Liège, membre du conseil de la
société scientifique de Bruxelles, vice-président
de la société géologique de Belgique, membre de
la société chimique de Paris, de la société des
naturalistes de la Prusse rhénane et de la West-
phalie, de l'académie nationale, agricole et ma-
nufacturière de Paris, membre correspondant
de la société royale des sciences de Liège et
membre honoraire de l'institut royal Grand-
Ducal de Luxembourg; la chimie industrielle.,
2
( 24 )
les manipulations chimiques; l'administration
industrielle. Rue des Joyeuses -Entrées, n° 26.
C Blas, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de la couronne royale de Prusse, docteur
en sciences, correspondant de l'académie royale
de médecine de Belgique, etc.; la chimie analy-
tique (docimasie) ; la chimie pharmaceutique
inorganique et toxicologique et la pharmaco-
gnosie (cours de la Faculté de médecine). Rue de
Tirlemont, n° 88.
G. Lambert, professeur ordinaire, chevalier
de l'ordre de Léopold, ingénieur des mines ; l'ex-
ploitation des mines. Place de l'Université, n° 4.
L. Cousin, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de Charles III d'Espagne, ingénieur des
ponts et chaussées, vice -consul d'Espagne, mem-
bre de la société scientifique de Bruxelles,
de l'institut royal des ingénieurs de La Haye;
les constructions du génie civil. Rue Léopold,
n° 26.
J. Micha, professeur ordinaire, ingénieur mé-
canicien, membre de l'association des ingénieurs
allemands de Berlin; la description générale
et la construction des machines. Place du Peu-
ple, n° 8.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire, docteur
en sciences, membre de la société scientifique
de Bruxelles, de l'académie pontificale des Nuovi
Lincei à Rome, de l'académie royale de Lis-
bonne; la géométrie analytique, l'algèbre supé-
( 23 ;
rieureje calcul des probabilités, les compléments
d'analyse, la géométrie supérieure analytique.
Rue des Joyeuses-Entrées, n° 13.
N. E. Breithof, professeur ordinaire, comman-
deur de Tordre du Christ de Portugal, ingénieur
des mines et des arts et manufactures, membre
correspondant de l'académie royale des sciences
de Madrid, de l'académie royale des sciences de
Lisbonne, de l'académie pontificale des Nuovi
Lincei à Rome, de l'institut royal Grand-Ducal
de Luxembourg et de la société royale des
sciences de Liège, membre de la société géolo-
gique de Eelgique et de la société scientifique
de Bruxelles; la géométrie supérieure synthé-
tique, la géométrie descriptive, ses applications
aux ombres, à la perspective et à la coupe
des pierres, et les travaux graphiques. Rue de
Bruxelles, n° 95.
E. L. J. Pasquikr, professeur ordinaire, doc-
teur en sciences, professeur agrégé de l'ensei-
gnement moyen du degré supérieur pour les
sciences; la mécanique appliquée, l'astronomie
mathématique, la mécanique céleste et la métho-
dologie mathématique. Rue Marie-Thérèse, n° 22.
G. Hklleputte, professeur ordinaire, ingé-
nieur honoraire des ponts et chaussées, vice-
consul du Brésil; l'architecture, les construc-
tions rurales et la physique industrielle. Rue des
Récollets, n° IGa.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire, docteur
( 26 )
en sciences naturelles, inspecteur du matériel de
l'université, membre correspondant de l'aca-
démie pontificale des Nuovi Lincei à Rome;
la paléontologie végétale, la botanique générale
et spéciale (cours de doctorat), la microscopie
théorique et appliquée à la biologie générale et
à l'étude des protoorganismes, la botanique et
la physiologie végétale (institut agronomique),
et les maladies des plantes. Marché aux
Grains, n° 11.
H. Ponthière, professeur ordinaire, ingénieur
des arts et manufactures, du génie civil et des
mines, membre de l'institut du fer et de l'acier
de Londres; la métallurgie et l'électricité appli-
quée. Rue des Joyeuses-Entrées, n° 45.
U Wareg Massalski, professeur extraordi-
naire, docteur en sciences chimiques, ingénieur
des arts et manufactures, membre de la société
scientifique de Bruxelles et de la société centrale
d'agriculture de Belgique ; l'économie indus-
trielle aux écoles spéciales. Rue Juste-Lipse, 1b.
J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire, in-
génieur honoraire au corps des mines, ingénieur
des arts et manufactures, membre du conseil
administratif de la société centrale d'agriculture
de Belgique, membre du comité scientifique de
la société royale agricole de l'Est de la Belgique,
membre d'honneur de la société agricole de la
Flandre Orientale, membre correspondant de la
société royale des sciences, des arts et des lettres
( 27 )
du Hainaut, de l'institut royal Grand-Ducal des
sciences de Luxembourg, membre de la société
scientifique de Bruxelles, de la société géolo-
gique de Belgique, etc. ; l'agronomie (l'agricultur<;
générale, les cultures spéciales, les industries
agricoles). Place de l'Université, n° 12.
A. de Marbaix, professeur ordinaire, agro-
nome, médecin-vétérinaire, bourgmestre d'Eyn-
thout, membre du conseil provincial d'Anvers,
membre du conseil supérieur d'agriculture, vice-
président de la société centrale d'agriculture de
Belgique, de la société scientifique de Bruxelles,
de la société agricole du Nord, de la société
agricole du Brabant-Hainaut, etc.; la zootechnie.
Rue des Bogards, n° 78.
A. Proost, professeur ordinaire, docteur en
sciences naturelles, secrétaire de la société cen-
trale d'agriculture de Belgique, vice-président
de la société scientifique de Bruxelles, membre
de la société de microscopie de Bruxelles; la
chimie agricole, les animaux utiles ou nuisibles
à l'agriculture, et l'hygiène rurale. Place de
l'Université, n° 4.
J. Marchand, professeur extraordinaire, doc-
teur en sciences physiques et mathématiques,
ingénieur des arts et manufactures, du génie
civil et des mines, directeur de l'institut pré-
paratoire; le génie rural et la méthodologie
mathématique. Rue des Orphelins, n° 58.
E. Vanderlaat, professeur agrégé, ingénieur
9
( S58 )
des arts et manufactures, du génie civil et des
mines, consul de la république de l'Equateur à
Anvers, membre de la société scientifique de
Bruxelles, de la société de géographie d'Anvers,
de la société centrale d'agriculture de Belgique,
de l'union de la paix sociale et de la société
bibliographique de Paris, de la société indus-
trielle, commerciale et maritime d'Anvers, etc.;
la géographie industrielle et commerciale. Rue
des Orphelins, n° 49.
A. Lecart, professeur extraordinaire, ingé-
nieur agricole, ancien élève de l'école forestière
de Nancy, membre du conseil administratif de
la société centrale d'agriculture de Belgique ;
l'économie rurale, la comptabilité agricole et la
silviculture. Rue des Orphelins, n° 49.
A. Theuxis, professeur extraordinaire, ingé-
nieur des arts et manufactures, du génie civil et
des mines, membre de la société scientifique de
Bruxelles et de la société centrale d'agriculture
de Belgique; la chimie générale et la chimie
analytique, la falsification des denrées alimen-
taires. Rue de Tirlemont, n° 65.
A. Dumont, professeur extraordinaire, ingé-
nieur des arts et manufactures, du génie civil et
des mines, président de l'Union des ingénieurs
sortis de l'Université de Louvain. membre du
conseil de la société scientifique de Bruxelles,
membre de la société géologique de Belgique;
suppléant pour le cours d'exploitation des mines.
Anvers, rue d'Argile, n° 51.
( 29 )
RECEVEUR DES FACULTÉS.
C. Baguet, docteur en droit, membre du con-
seil de la société royale de botanique de Belgique,
membre de la société botanique de France. Rue
des Joyeuses-Entrées, n° 6.
imprimeurs de l'université.
Vanlinthout frères. Rue de Diest, n° 44.
BUREAU DE RENSEIGNEMENTS.
J. Baguet, agent d'affaires, rue Juste Lipse, 11.
APPARITEURS.
A. Fenendael. Krakestraat, n° 2.
P. Vandeborne. Rue Vleminckx, n° 15
L. Vanderlinden. Rue Ste-Anne, n° 25.
F. Degrom. Abbaye de Parc.
concierge de l'université.
A. Fenendael. Krakestraat, n° 2.
commis aux écritures.
F. Degrom. Abbaye de Parc.
Collèges & Établissements académiques
COLLÈGE DES THÉOLOGIENS DIT DU SAINT-ESPRIT-
(Rue Je Namur.)
Président, A. B. Yan der Moeren, professeur
à la Faculté de théologie.
Sous-régent, 0. Cambier, licencié en théologie.
COLLÈGE DU PAPE ADRIEN VI : PÉDAGOGIE DES
FACULTÉS DE PHILOSOPHIE ET DE DROIT (l).
(Place de l'Université.)
Président, J. Jacops, professeur à la Faculté
de philosophie et lettres.
(l ) Le collège du Pape Adrien VI est destiné aux élèves inscrit5
dans les Facultés de philosophie et de droit, et celui de Marie-
Thérèse aux élèves inscrits dans les Facultés des sciences el de mé-
decine. Ils ne sont admis dans ces établissements que pour le terme
a courir depuis leur entrée jusqu'à la fin de l'année académique.
L'appartement de chaque élève se compose de deux chambres,
•dont une avec foyer. Le collège fournit, moyennant une rétribution
annuelle de 8 francs, le bois de lit avec rideaux, une table, des
chaises, une armoire en forme de commode et une bibliothèque.
Chaque élève doit être pourvu d'un couvert d'argent, de serviettes,
d'ess ii^-mains, etc. Le prix de la pension pour l'année académique
est de 750 francs, payable d'avance et par trimestre. Les droits d'in-
cr:ption et les rétributions pour les cours académiques n'y sont
point compris. Il n'est lait aucune réduction du prix de la pension
pour les absences, ni pont le cas où l'on se retirerait avant l'échéance
■i ii trimestre. Le blanchissage, le raccommodage et les frais de ma-
ladie sont a la charge des parents.
( 31 )
Sous-régents, J. Lemaître, bachelier en droit
canon, et M. Lecler, étudiant en droit canon.
COLLÈGE MARIE-THÉRÈSE; PÉDAGOGIE
DES FACULTÉS DES SCIENCES ET DE MÉDECINE.
(Rue St-Michel.)
Président, T. J. Lamy, professeur à la Faculté
de théologie.
Sous-régent, A. Hebbelinck, bachelier en
théologie.
COLLÈGE JUSTE-LIPSE.
(Rue des Récollets.)
Président, Is. Henieryck, professeur à la Fa-
culté de philosophie et lettres.
Sous-régents, C. Van Coi! lie, licencié en droit
canon, et A. Meunier, candidat en sciences
naturelles.
ECOLE N0R3IALE ECCLÉSIASTIQUE DES HUMANITES.
(Collège du St-Esprit.j
Directeur, J. de Groutars, professeur à la Fa-
culté de philosophie et lettres.
Professeurs, F. Collard et Is. Hemeryck, pro-
fesseurs à la Faculté de philosophie et lettres.
BIBLIOTHÈQUE (l).
(Aux Halles, rue de Namur.)
Bibliothécaire, E. H. J. Reusens, professeurs
la Faculté de théologie. Rue de.Bériot, n° 25.
I) La bibliothèque est ouverte tous les jours (les dimanche-, les
( 32 )
Bibliothécaire adjoint, A. Tielemans, profes-
seur à la Faculté de philosophie. Rue de la Sta-
tion, n° 120.
Ai de bibliothécaire, J. F. Clynmans. Grand-
Béguinage, n° 61.
Concierge, A. Fenendael. Krakestraat, n° 2.
LABORATOIRE DE MICROSCOPIE ET DE BIOLOGIE
GÉNÉRALE.
(Collège du Pape.)
Directeur, J. B. Carnoy, professeur à la Fa-
culté des sciences.
Préparateurs : l'abbé Meunier, H. Glorieux,
J. F Heymaiis, F. Giele, R. Doutfeligne, Van
Gehuchten.
Concierge, A. Lenaerts.
LABORATOIRE DE CHIMIE GÉNÉRALE (l).
(Rue St-Michel.)
Directeur, L. Henry, professeur à la Faculté
des sciences.
Assistant, A. Larnal. pharmacien.
Garçon de service, Ph. Delmot.
le. fêtes et les samedis exceptés'., de deux à quatre heures pou-
rtant le semo-tre d'hiver et de deux à cinq pendant le semestre
d'été. Une salle de lecture est mise à la disposition des étudiants et
du public aux heures indiquées. Voir le regl. pour le service de la
bibliothèque, du 18 avril 1856, et la notice ^ur la bibliothèque dans
ie< Annuaires de 1850, p. 282, et de 1851, p. 257.
(1! Voyez la notice dans V Annuaire de 1851, p. 21C.
( 33 )
LABORATOIRE DE CHIMIE ANALYTIQUE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, C. Blas, professeur à la Facult<
sciences.
Assistants : V.André, place de l'Université, n ;
et L. De Pelsmaeker, collège Juste-Lipse.
Concierge, J. Vranckx.
LABORATOIRE POUR LES EXERCICES PRATIQUES
DE CHIMIE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, Fr. De Walque, professeur à la Fa-
culté des sciences.
Chef des travaux, L. Guislain, ingénieur.
Rue Nobelus.
Garçon de service, J. Vite.
MUSÉE ET LABORATOIRE DE CHIMIE INDUSTRIELLE-
(Place de L'Université, 4.)
Directeur, Fr. De Walque, professeur a la Fa-
culté des sciences.
Chef des travaux, L. Guislain.
Garçon de service, J. Vits.
LABORATOIRE DE CHIMIE AGRICOLE.
(Collège Juste-Lipse.)
Directeur, A. Theunis, professeur extraor-
dinaire.
( 34 )
CABINET ET LABORATOIRE DE PHYSIQUE.
(Collège des Prémontrés, rue de Namur.)
Directeur , A. Devi vier, professeur à la Faculté
des sciences.
Concierge-préparateur, P. Vaesen.
JARDIN BOTANIQUE (l).
(Voer des Capucins.)
Professeur, P. E. Martens, professeur à la
Faculté des sciences.
Chef de culture, J. Giele.
MUSÉE ET LABORATOIRE DE BOTANIQUE.
Directeur, P. E. Martens , professeur à la
Faculté des sciences.
Concierge, P. Vaesen.
(1) Le jardin botanique, entretenu par la ville, est mis à la dis-
position de l'Université pour l'enseignement de la botanique. Il est
ouvert tous les jeurs ouvrables, pendant les mois d'avril à octobre
de six heures du matin jusqu'à midi et de deux heures jusqu'à huit
heures du soir; et pendant les mois de novembre à mars, depuis
huit heures du matin jusqu'à quatre heures du soir. Les diman-
ches et jours de fête, il est accessible au public, de huit heures du
matin à une heure. Les étudiants qni désirent obtenir des échan
tUlons pour l'étude doivent en faire la demande au chef de cul
ture. Voir le regl. arrêté par l'Administration communale le
5 r.vril 1848, et V Annuaire de 1851, p. 285.
( 35 )
CABINET DE MINÉRALOGIE (l).
(Collège des Prémontrés, rue de Namur.)
Directeur \ C. L. J. X. de la Vallée Poussin,
professeur à la Faculté des sciences.
Concierge, P. Vaesen.
MUSÉE DE MÉTALLURGIE,
D'EXPLOITATION DES MINES, ETC.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, G. Lambert, professeur à la Faculté
des sciences.
Concierge, J. Vranckx.
MUSÉE D'ARCHITECTURE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, G. Helleputte, professeur à la Fa-
culté des sciences.
Concierge, J. Vranckx.
MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, E. H- J. Reusens, professeur à ia
Faculté de théologie.
Concierge, J. Vranckx.
(1) Voyez V annuaire <le 1831, p. 145.
( 36 )
CABINET ET LABORATOIRE DE ZOOLOGIE,
DE PALÉONTOLOGIE ET D ANATOMIE COMPAREE (l).
(Collège du Roi, rue de Xamur. 93.)
Directeur, P. J. Van Beneden, professeur à là
suite des
Assistant, G. Gilson. chargé de cours.
Préparateur, G. Vanminsel.
Concierge, Eug. Ciynmans.
INSTITUT VÉSALE.
(Rue des Récollets, n° 36.)
ANATOMIE DESCRIPTIVE.
Directeur, C Ledresseur, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, R Sansen, docteur en médecine.
Concierge, J. Deleuze.
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE.
Institut Vesale, rue des R.écollets, n° 36.)
Directeur, E. Masoio, professeur à la Faculté
de médecine.
Assistant, J .F .Heymzns, étudiant en médecine.
Concierge, J. Deleuze.
1 Voyez VJnnuaire de 18oi, p. ■îot.
( 37 )
INSTITUT RÉGA.
LABORATOIRE D'HISTOLOGIE NORMALE.
(Rue des Récollets, n° 27.)
Directeur, E. Venneman, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, Schepens, étudiant en médecine.
Concierge, X. Wouters.
LABORATOIRE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE.
(Rue des Récollets, n° 27.)
Directeur, A. Denys, chargé de coups.
Concierge, X. Wouters.
LABORATOIRE DE CHIMIE PHYSIOLOGIQUE.
(Rue des Récollets, n° 27.)
Directeur, G. Bruylauts, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, Gilson, étudiant en pharmacie.
Concierge, X. Wouters.
LABORATOIRE DE PHARMACIE.
(Rue des Récollets, n° 27.)
Directeur, G. Bruylauts, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, Gilson, étudiant en pharmacie.
Concierge, X. Wouters.
( 38 )
SALLE DE CLINIQUE EXTERNE.
(A l'hôpital St-Pierre, rue de Bruxelles.)
Professeur, M. E. M. Michaux.
Chefs de clinique : M. le professeur T. De-
baisieux et M. le docteur Dandois, chargé de
cours.
Élèves internes : A. Stordeur et Rossignol,
docteurs en médecine.
SALLE DE CLINIQUE INTERNE.
(A l'hôpital St-Pierre, rue de Bruxelles.)
Professeur, G. Verriest.
Chef de clinique, M. le docteur Denys, chargé
de cours.
Élève interne. Z. Glorieux.
CLINIQUE OPHTALMOLOGIQUE.
Professeur. E. Venneman.
Élève interne, A. Thooft, docteur en médecine.
HOSPICE DE LA MATERNITÉ (l).
(Rue des Dominicains.)
Professeur, E. Hubert.
Directrice, A. Peeters.
Élèves internes, E. Lauwers et E. Butaye,
docteurs en médecine.
(1) Voyez l'Annuaire de 185», p. 266.
( 39 )
CLINIQUE DES MALADIES MENTALES
Professeur, E. Masoin.
Chefs des travaux graphiques aux Écoles
spéciales.
G. Pardon, ingénieur (section des Arts et Ma-
nufactures, du Génie civil et des Mines).
S. Mortier, lauréat de l'École St-Luc à Gand
(section d'Architecture et Institut'agronomique).
Répétiteur de calcul infinitésimal et de
mécanique analytique.
E. Suttor, ingénieur honoraire des ponts et
chaussées.
Programme des cours
de Tannée académique 1883-1884
FACULTÉ DE THÉOLOGIE.
Doyen : M. Van der Moeren. — Secret.: M. Lamy.
H. J. Feye, professeur ordinaire. De impedi-
MENTIS ET DISPENSATIONIBUS MATRIMONIALÏBUS,
mardi, mercredi et jeudi à 11 heures, samedi à
10 heures.
F. J. Ledoux. professeur ordinaire De Ro-
MAJSfO PONTIFICE ET DE LOGIS ThEOLOGICIS, lundi
à midi, jeudi à 10 heures, vendredi à 9 heures.
T. J. Lamy, professeur ordinaire et président
du collège Marie-Thérèse. Le livre de la Génëse
(continuation) et Vépître aux Galates, lundi,
jeudi et samedi à 9 heures. — Cours iïHébreu,
mardi et vendredi à 10 heures. — Cours de
Syriaque, mardi à 9 heures.
E. H. J. Reusens. professeur ordinaire et bi-
bliothécaire de l'Université. Les Antiquités
chrétiennes et VArchéologie,\endreà\ à 3 heures.
F. J. Moulart, professeur ordinaire. Droit
civil-ecclésiastique : partie générale, mercredi
et jeudi à midi, samedi à 11 heures, pendant le
premier semestre; mercredi à midi, vendredi et
samedi à 11 heures, pendant le second semastre.
B.Jungmann, professeur ordinaire. L'Histoire
ecclésiastique du vme au xir siècle de l'ère
( 41 )
chrétienne, lundi et mercredi à 10 heures., mardi
à midi. — La Patrologie, vendredi à mi li.
A. H. H. Dupont, professeur ordinaire. Le
traité de Gkatia, lundi à 11 heures, mercredi à
9 heures, samedi à 8 heures.
A. B. Van der Moeren, professeur ordinaire
et président du collège du Saint-Esprit. La Théo-
logie inorale, la 2;e de la Somme de saint Tho-
mas, lundi, mardi et mercredi à 8 heures.
D. Mercier, professeur ordinaire et assesseur
du vice-recteur. Cours de haute Philosophie
de saint Thomas, Summ. theol. Ia q. 2 26; cont.
Gent. lib. I etlib. III, cap. I-XLV, jeudi et ven-
dredi à 8 heures. — Discussion des matières
expliquées, au jour et à l'heure à déterminer.
FACULTE DE DROIT.
Doyen : M. Thonissen. — Secret.: M. Nyssens.
Examen de Candidat.
E. E. F. .T. Descamps, professeur ordinaire.
V Encyclopédie du Droit, V Introduction histo-
rique au cours de Droit civil et le Droit natu-
rel ou la Philosophie du Droit, lundi et mardi
de 9 heures à 11 heures.
J. P. A. H Staedtler, professeur ordinaire.
Ij Histoire et les Institutes du Droit romain.
mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 1 1 heures
à 1 heure.
( 42 )
Premier examen de Docteur.
F. de Moxge, professeur ordinaire. Les Pan-
dectes, lundi, mardi et mercredi de 9 heures et
demie à 11 heures.
E. E. A. De Jaer, professeur ordinaire. Le
Code civil, lundi, mardi et samedi à 8 heures et
demie, jeudi à 10 heures et demie, et vendredi à
9 heures.
J.Van den Heuvel, professeur extraordinaire.
Le Droit public, mardi et mercredi de 11 heures
à midi et demi, jeudi de 11 heures et demie à
1 heure, pendant le seconl semestre.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le Droit administratif, mercredi de 8 heures à
9 heures et demie, jeudi de 9 heures à 10 heures
et demie, pendant le premier semestre ; jeudi
de 9 heures à 10 heures et demie, pendant le
second semestre.
V. L. J. L. Brants. professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. L'Économie politique,
mardi de 11 heures à midi et demi, vendredi de
10 heures à 11 heures et demie, et samedi de
9 heures et demie à 11 heures, pendant le pre-
mier semestre.
F. J. Moulart, professeur ordinaire de la
Faculté de Théologie. Droit civil-ecclésiastique :
partie générale (cours facultatif), mercredi et
jeudi à midi, samedi à 11 heures, pendant le
premier semestre; mercredi à midi, vendredi et
samedi à 11 heures, pendant le second semestre.
( 43 )
Deuxième examen de Docteur.
L. Mabille, professeur ordinaire. Le Code
civil, lundi de 11 heures à midi et demi, mardi
de 9 heures et demie à 11 heures, mercredi de
8 heures à 9 heures et demie.
J. J. Thonissen, professeur ordinaire. Le Droit
criminel belge, lundi de 9 heures et demie à
1 1 heures, mardi et samedi de 8 heures à 9 heures
et demie.
A. Nyssens, professeur extraordinaire. Les
éléments du Droit commercial, jeudi et ven-
dredi de 9 heures à 10 heures et demie, pendant
le premier semestre ; jeudi de 9 heures à 10 heures
et. demie, pendant le second semestre.
J. Van Biervliet, professeur ordinaire. Le
Code civil, jeudi et vendredi de 10 heures et
demie à midi, samedi de 9 heures et demie à
11 heures, pendant le premier semestre; jeudi
de 10 heures et demie à midi, vendredi et samedi
de 9 heures et demie à 11 heures, pendant le
second semestre. — Les éléments de V Organi-
sation judiciaire, de la Compétence et de la
Procédure civile, mercredi de 9 heures et demie
à 11 heures.
F. J. Moulart, professeur ordinaire de la Fa-
culté de Théologie. Droit civil- ecclésiastique :
partie générale (cours facultatif), mercredi et
jeudi à midi, samedi à 11 heures, pendant le
premier semestre; mercredi à midi, vendredi et
samedi à 11 heures, pendant le second semestre.
( 44 )
Examens diplomatiques.
Première année.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le Droit des gens, mercredi de 11 lieures à midi
et demi, pendant le second semestre. — L'intro-
duction historique au cours de Droit civil et
le Droit naturel, cours indiqués ci dessus.
J. Van de>~ Heuvel. professeur extraordinaire.
Le Droit publie, cours indiqué ci-dessus.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. V Économie politique,
cours indiqué ci-dessus.
Deuxième année.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
La continuation du cours de Droit des gens,
comme ci-dessus. — Le Droit administratif.
cours indiqué ci-dessus. — La Législation con-
sulaire, aux jours et heures à déterminer.
V. L. J. L. Braxts, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. La continuation du
cours d'Économie politique, comme ci-dessus.
— La statistique, aux jours et heures à déter-
miner.
A. Nyssens, professeur extraordinaire. Les
éléments du Droit commercial, cours indiqué
ci-dessus.
( 45 )
Épreuve préparatoire au Doctorat en Sciences
politiques et administratives .
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
L Encyclopédie du Droit, V Introduction histo-
rique au cours de Droit civil et la Philosophie
du Droit, cours indiqués ci -dessus.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. L'Histoire politique
moderne, mercredi, jeudi et vendredi à 8 heures,
pendant le second semestre.
Examen de Docteur en Sciences politiques
et administratives .
J. Van dex Heuvel, professeur extraordi-
naire. Le Droit public, cours indiqué ci-dessus
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le Droit des gens, cours indiqué ci dessus (cours
de deux années). — Le Droit administratif.
cours indiqué ci -dessus
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de 1 1
Faculté de Philosophie. L'Économie politique.
cours indiqué ci dessus (cours de deux années).
D. Mercier, professeur ordinaire de la Faculté
de Théologie et a-se^seur du vice-recteur
Cours de haute Philosophie de saint Thomas.
jeudi et vendredi à 8 heures. — Discussion des
matières expliquées, au jour et à l'heure à
iéterminer.
( 46 )
Examen de Candidat Notaire.
Première année.
A. Ntssens, professeur extraordinaire. Les
lois organiques du Notariat, mercredi de
11 heures à midi et demi, pendant toute l'année.
A. Thimus, professeur ordinaire. Cours spé-
cial de Droit civil (cours de deux années), lundi
de 11 heures à midi et demi, jeudi, vendredi et
samedi de 9 heures et demie à 11 heures.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
V Encyclopédie du Droit et T Introduction his-
torique au cours de Droit civil, cours indiqués
ci-dessus.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de Philosophie. L'Explication approfondie des
vérités fondamentales de la Religion, lundi à
8 heures, pendant toute Tannée. — Les principes
de la Philosophie, mardi et samedi à 8 heures,
pendant le second semestre.
Deuxième année.
A. Nyssexs, professeur extraordinaire. Le
Droit fiscal, mardi de 11 heures à midi et demi,
pendant le premier semestre; mardi et vendredi
de li heures à midi et demi, pendant le second
semestre.
A. Thimus, professeur ordinaire. Cours spé-
cial de Droit civil (cours de Jeux années), lundi
( 47 )
de 11 heures à midi et demi, jeudi, vendredi et
samedi de 9 heures et demie à 1 1 heures.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le Droit naturel ou la Philosophie du Droit.
cours indiqué ci-dessus.
FACULTÉ DE MÉDECINE.
Doyen : M. Hubert. — Secret.: M. Debaisieux-
Premier examen de Candidat.
E. Masoin, professeur ordinaire. La Physio-
logie humaine (y compris la Physiologie corn-
parée), jeudi, vendredi et samedi à midi.
E. Venneman, professeur extraordinaire.
VAnatomie de texture, mardi, mercredi et
samedi à 8 heures et demie, pendant le second
semestre. — Exercices pratiquas d'anatomie
microscopique, deux séances par semaine.
C Blas, professeur ordinaire de la Faculté
des Sciences. La Pharmacognosie et les élé-
ments de Pharmacie, lundi, mardi et mercredi
à 10 heures, pendant le second semestre.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire de
la Faculté des Sciences Les éléments iïAnato-
mie comparée, lundi et mardi à 11 heures et
demie, pendant le second semestre.
C. Ledresseur, professeur ordinaire. LAn<<
tomie descriptive (ostéologie, syndesmologie et
myologiej,. jeudi et vendredi à 9 heures, samedi
à 8 heures, pendant le premier semestre.
( 48 )
Le professeur d'anatomie descriptive et le chef
des travaux anatomiques dirigeront les élèves
dans les dissections tous les jours, de 9 heures
à 11 heures et de 2 heures et demie à 6 heures,
pendant le premier semestre.
Deuxième examen de Candidat.
E. Masoin, professeur ordinaire. Le cours de
Physiologie, indiqué ci-dessus. — Démonstra-
tions et Exercices pratiques de Physiologie'
une séance par semaine.
C. Ledresseur, professeur ordinaire. L'kna-
tomie descriptive (splanchnologie, angéiologie,
nécrologie et organes des sens) et VAnatomie
des régions, lundi, mardi et mercredi à 8 heures,
pendant le premier semestre ; mardi, mercredi
et samedi de 7 heures à 8 heures et demie,
pendant le second semestre. — Exercices pro -
tiques d"anatomie des régions, aux jours et
heures à déterminer.
G. Bruylants, professeur ordinaire. LHisto-
chimie et la Chimie physiologique , lundi à
9 heures et demie, pendant le premier semestre;
lundi à 9 heures, pendant le second semestre.
G. Gilson, chargé de cours. V Embryologie,
samedi de 2 heures et demie à 4 heures, pendant
le second semestre.
Dissections comme pi as haut.
( 43 )
Premier examen de Docteur.
F. J. M. Lefebvre, professeur ordinaire La
Pathologie générale, mercredi, vendre li et
samedi à 8 heures, pendant le premier semestre.
— La Thérapeutique générale, y compris la
Pharmacody no mique, mercredi, vendredi et
samedi à 7 heures, pendant le second semestre.
E. Hayoit, professeur ordinaire. La Patholo-
gie et la Thérapeutique spéciales des maladies
internes, y compris les maladies des enfants,
lundi, mercredi et vendredi à 11 heures, mardi
à 8 heures, pendant le premier semestre; lundi,
mercredi et vendredi à 10 heures, mardi à
7 heures, pendant le second semestre.
E. Masoin, professeur ordinaire. Leçons théo-
riques sur les maladies mentales, mardi à
midi, pendant le second semestre.
T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale. La Pathologie chirurgi-
cale (y compris les maladies cutanées et syphi-
litiques), lundi et jeudi à 8 heures, vendredi à
midi, pendant le premier semestre; mardi, ven-
dredi et samedi à 1 1 heures, pendant le second
semestre.
E. Vbnnbman, professeur extraordinaire. Le-
vons théoriques et cliniques sur V Ophtalmolo-
gie, mardi et vendredi de 2 heures et demie à
4 heures. — Exercices ophtalmoscopiques, aux
jours et heures à déterminer.
( 50 )
E. Hubert, professeur ordinaire. Exercices
cliniques d 'obstétrique, lundi et mardi à 4 heures.
C. Ledresseur, professeur ordinaire. La Po-
liclinique obstétricale, aux jours et heures à
déterminer.
G. Verriest, professeur ordinaire. La Cli-
nique interne et Consultations gratuites, lundi,
mercredi et vendredi de 9 heures à 11 heures,
pendant le premier semestre; de 8 heures à
10 heures, pendant le second semestre. — L'Hy-
giène publique et privée, mardi, jeudi et samedi
à 10 heures, pendant le second semestre.
M. R. Michaux, professeur ordinaire. La Cli-
nique externe et Consultations gratuites,
mardi, jeudi et samedi de 9 heures à 11 heures,
pendant le premier semestre; de 8 heures à
10 heures, pendant le second semestre.
Exercices cliniques, aux jours et heures à
déterminer.
J. Denys, chargé de cours. L'Anatomie patho-
logique, leçons théoriques et pratiques, mardi,
jeudi et samedi de 11 heures à 1 heure, pendant
le premier semestre. — (Suppléant de M. Ver-
riest). La Clinique propédeutique .trois séances
par semaine, aux jours et heures à déterminer.
L. Dandois, chargé de cours, chef de clinique
chirurgicale.
Deuxième examen de Docteur.
E. Hubert, professeur ordinaire. La Théorie
( 51 )
des Accouchements, les Manœuvres obstétri-
cales et la Gynécologie, lundi, vendredi et sa-
medi à midi. — Exercices cliniques d'obsté-
trique et Consultations gratuites, lundi et
mardi à 4 heures. — La Clinique obstétricale,
aux jours et heures à déterminer.
C. Ledresseur, professeur ordinaire. La Po-
liclinique obstétricale, aux jours et heures à
déterminer.
E. Venneman, professeur extraordinaire. Le
cours d1 'Ophtalmologie, indiqué ci-dessus.
E. Hayoit, professeur ordinaire. La Médecine
légale, lundi à 7 heures, mercredi à 4 heures,
pendant le second semestre.
G. Verriest, professeur ordinaire. Les cours
à! Hygiène et de Clinique interne, indiqués ci-
dessus.
M. R. Michaux, professeur ordinaire. Le cours
de Clinique externe, indiqué ci-dessus.
T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale. La Pathologie chirurgi-
cale y compris les maladies cutanées et syphi-
litiques, cours indiqué ci-dessus. — UAnatomie
chirurgicale, mercredi à midi, pendant le pre-
mier semestre. — Les Bandages, les Appareils
et la Petite Chirurgie, mercredi et jeudi à
2 heures et demie, pendant le premier semestre.
— La Médecine opératoire, lundi, mercredi et
jeudi à 2 heures et demie, pendant le second
semestre.
( 52 )
L. Dandois, chargé de cours, chef de clinique
chirurgicale.
Troisième examen de Docteur.
G. Verriest, professeur ordinaire. Le cours
de Clinique interne, indiqué ci -dessus.
M. R. Michaux, professeur ordinaire. Le cours
de Clinique externe, indiqué ci-dessus.
E. Hubert, professeur ordinaire. Exercices
cliniques d'Obstétrique, etc., cours indiqué
ci-dessus. — La Clinique obstétricale, aux jours
et heures à déterminer.
E. Venneman, professeur extraordinaire. La
Clinique ophtalmologique , cours indiqué ci-
dessus.
T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale. L Anatomie chirurgicale,
les Bandages et les Appareils, la Petite Chi-
rurgie et la Médecine opératoire, cours indiqués
ci-dessus.
E. Masoin, professeur ordinaire. Leçons cli-
niques sur les Maladies mentales, aux jours et
heures à déterminer.
L. Dandois, chargé de cours, chef de clinique
chirurgicale.
cours facultatif.
G. Bruylants, professeur ordinaire. L'urolo-
gie (cours théorique et pratique), aux jours et
heures à déterminer, pendant le premier se-
mestre.
( 53 )
Examen de Pharmacien.
C. Blas, professeur ordinaire de la Faculté
des Sciences. La Pharmacie théorique (partie
inorganique); tes éléments de Chimie analy-
tique et de Chimie toxicologique* lundi et mardi
à 1 1 heures et demie, mercredi, jeudi et vendredi
a 10 heures, pendant le premier semestre.
G. Bruylants, professeur ordinaire. La Phar-
macie théorique (partie organique), mercredi
et jeudi à 11 heures et demie, pendant le premier
semestre. — Les Drogues et les Médicaments
en tant que marchandises, les Altérations, les
Falsifications et les Doses maxima , lundi,
mardi, mercredi et jeudi à 11 heures et demie,
pendant le second semestre. — La Pharmacie
pratique, les Opérations et Recherches chi-
miques, pharmaceutiques, analytiques et mi-
croscopiques , lundi de 2 heures et demie à
6 heures, mardi de 8 heures et demie à 11 heures
et demie et de 2 heures et demie à 6 heures,
mercredi de 2 heures et demie à 6 heures, pen-
dant toute l'année. —
FACULTÉ DE PHTLOSOPHŒ ET LETTRES.
Doyen : M. Collard. — Secrétaire : M. Brants.
Premier examen
de Candidat en Philosophie et Lettres.
C. P. E. Cartutvels, professeur ordinaire et
-recteur île l'Université. L'Explication
( c4 )
approfondie des vérités fondamentales de la
Religion, jeudi à 10 heures, pendant le premier
semestre ; vendredi à 9 heures, pendant le second
semestre.
J. Jacops. professeur ordinaire et président
du collège du Pape La Logique et la Psycholo-
gie, lundi, vendredi et samedi à 10 heures,
jeudi à il heures, pendant le premier semestre;
lundi à 8 heures, mardi et samedi à 10 heures,
pendant le second semestre.
P. G. H. Willems, professeur ordinaire et
secrétaire de l'Université. V Explication d'au-
teurs latins, lundi, mardi, mercredi et jeudi à
9 heures, pendant le second semestre.
F. Collard. professeur ordinaire. Exercices
pratiques sur la langue latine, et traductions ci
livre ouvert, lundi et mardi à 9 heures, pendant
le premier semestre ; vendredi à 10 heures ,
samedi à 9 heures, pendant le second semestre.
J. de Groutars, professeur ordinaire et asses-
seur du vice-recteur. L'Explication d'auteurs
grecs, mardi à 11 heures, mercredi à midi, pen-
dant le premier semestre; et pour les élèves qui
se préparent au doctorat, samedi à 11 heures,
pendant toute l'année.
C. C. A. M. Moeller, professeur ordinaire.
L'Histoire politique de l antiquité y lundi, mer-
credi et vendredi à 11 heures, mardi à 8 heures,
pendant le premier semestre.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire.
( 55 )
V Histoire politique moderne, mercredi, jeudi
et vendredi à 8 heures, pendant le second se-
mestre.
L. C. de Monge, professeur ordinaire. L'His-
toire de la Littérature française, mardi et mer-
credi à 10 heures, vendredi et samedi à 9 heures,
pendant le premier semestre.
P. P. M. Alberdingk Thijm, professeur ordi-
naire. L'Histoire de la Littérature flamande,
mardi et mercredi à 10 heures, vendredi et sa-
medi à 9 heures, pendant le premier semestre.
Deuxième examen
de Candidat en Philosophie et Lettres.
J. Jacops, professeur ordinaire et président
du collège du Pape. La Philosophie morale,
jeudi à 10 heures, vendredi de 11 heures à midi
et demi, pendant le second semestre.
C. C. A. M. Moeller, professeur ordinaire.
L'Histoire politique du moyen âge, lundi et
mercredi à 10 heures, mardi et samedi à 8 heures,
pendant le second semestre.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire.
L'Histoire politique interne de la Belgique,
lundi à 8 heures, mercredi et jeudi à 9 heures,
pendant le premier semestre.
P. G. H. Willems, professeur ordinaire et
secrétaire de l'Université. Les Antiquités ro-
maine* envisagées au point de vue des institu-
tions politiques jusqu'au règne de Justinien,
( 56 )
mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 8 heures,
pendant ie premier semestre. — L'Explication
d'auteurs latins, cours indiqué ci-dessus.
F. Collard, professeur ordinaire. Exercices
pratiques sur la langue latine et traductions à
livre ouvert, cours indiqué ci- dessus.
L. C. de Mongb, professeur ordinaire. L'His-
toire de la Littérature française, cours indiqué
ci-dessus.
P. P. M. Alberdingk Thijm, professeur ordi-
naire. L'Histoire de la Littérature flamande,
cours indiqué ci- dessus.
Examen de Candidat en Sciences morales
et historiques,
préparatoire à l'élude des Sciences politiques
et administratives.
C- P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire et
vice-recteur de l'Université. Le Cours de Reli-
gion, indiqué ci- dessus.
J. Jacops, professeur ordinaire et président
du collège du Pape. La Logique, la Psychologie
et la Philosophie morale, cours indiqués ci-
dessus.
C. C. A. M. Moeller, professeur ordinaire.
L' Histoire politique de V Antiquité et du Moyen
âge, cours indiqués ci-dessus.
Examen de Docteur en Philosophie et Lettres.
P. G H. Willems, professeur ordinaire et
( 57 ) .
secrétaire de l'Université. Exercices philolo-
giques sur la langue latine, mardi et mercredi
à 11 heures, pendant le premier semestre. —
L'Explication d'auteurs latins, lundi, mardi,
mercredi et jeudi à 9 heures, pendant le second
semestre. — Les Éléments de la Grammaire
générale et V Encyclopédie de la Philologie
(cours de deux années), mercredi et jeudi à
1 1 heures, pendant le second semestre.
F. Collard, professeur ordinaire. Exercices
philologiques sur la langue grecque, mardi et
mercredi à 10 heures, pendant le second semestre.
— L'Histoire de la Littérature grecque et celle
d.e la Littérature latine (cours de deux années),
mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 10 heures,
pendant le premier semestre.
J. de Groutars, professeur ordinaire. UEx-
plication d'auteurs grecs, samedi à 11 heures,
pendant toute l'année.
L. Bossu, professeur ordinaire. L'Histoire de
la Philosophie ancienne et de la Philosophie
moderne tcours de deux années), mercredi,
jeudi et vendredi à 9 heures, pendant le premier
semt stre.
C. C A. M. Moeller, professeur ordinaire.
Les Antiquités grecques (cours de deux années),
jeudi et vendredi à 11 heures, pendant le premier
semestre.
L. C. de Monge, professeur ordinaire. L'His-
toire comparée des Littératures européennes
( 58 )
modernes (cours de deux années), jeudi à
10 heures, vendredi à 9 heures, pendant le secon I
semestre.
A. H. H. Dupont, professeur ordinaire de la
Faculté de Théologie. La Métaphysique géné-
rale et spéciale (cours de deux années), lundi et
mardi à 4 heures, pendant toute l'année.
D. Mercier, professeur ordinaire de la Faculté
de Théologie et assesseur du vice-recteur.
Cours de haute Philosophie de saint Thomas,
jeudi et vendredi à 8 heures. — Discussion des
matières expliquées, au jour et à l'heure à
déterminer.
COURS FACULTATIFS.
C. C A. M. Moeller, professeur ordinaire.
L'Histoire politique contemporaine, aux jours
et heures à déterminer.
C. de Harlez, professeur ordinaire. La Langue
et la Littérature sanscrites, lundi et mercredi
à 4 heures. — Les Langues iraniennes (zend,
pehlvi, vieux persan), samedi à 4 heures.
J. de Groutars, professeur ordinaire et asses-
seur du vice-recteur. La Grammaire comparée
des Langues grecque, latine et française, jeudi
à midi. — Le Grec moderne, aux jours et heures
à indiquer.
T. J. Lamy, professeur ordinaire de la Faculté
de Théologie et président du collège Marie-
Thérèse. Les cours dC Hébreu et de Syriaque,
indiqués ci-dessus.
( 59 )
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de la
Faculté de Théologie et bibliothécaire de l'Uni-
versité. Les Antiquités chrétiennes et V Archéo-
logie, cours indiqué ci-dessus. — Cours de Pa-
léographie, aux jours et heures à déterminer.
ÉCOLE NORMALE
pour les ecclésiastiques qui se préparent
à V enseignement moyen.
Directeur : M. de Groutars, professeur ordi-
dinaire et assesseur du Vice-Recteur.
Professeurs pour les cours spéciaux : M. Col-
lard, professeur ordinaire, et M. J. Hemeryck,
professeur extraordinaire et président du collège
Juste-Lipse.
Les cours et les exercices sont déterminés par
un programme particulier.
faculté des sciences.
Doyen : M. Ponthiêre.— Secret.: M. Helleputte.
Examende Candidat en Sciences naturelles.
Première année.
C. P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire de
la Faculté de Philosophie et vice-recteur de
l'Université. Le cours de Religion, jeudi à
10 heures, pendant le premier semestre; ven-
dredi à 9 heures, pendant le second semestre.
4
( 60 )
L. Henry, professeur ordinaire. La Chimie
générale, lundi, mardi, mercredi et jeudi à
9 heures, pendant le premier semestre; lundi,
mardi, mercredi et jeudi à 9 heures, vendredi à
8 heures, pendant le second semestre.
A T. A. Devivier, professeur ordinaire. La
Physique expérimentale, lundi, mardi et mer-
credi de 10 heures à II heures et demie, jeudi à
11 heures, pendant le premier semestre; lundi
de 10 heures à 11 heures et demie, mardi et
mercredi de 11 heures à midi et demi, pendant
le second semestre.
P. E. Martens, professeur ordinaire. Les
éléments de Botanique générale et spéciale, y
compris la Botanique médicale, lundi de
Il heures et demie à I heure, vendredi et samedi
de 9 heures à 10 heures et demie, pendant le
premier semestre : jeudi et vendredi de 10 heures
à 11 heures et demie, et samedi de 11 heures à
midi et demi, pendant le second semestre. —
Herborisations aux jours et heures à déter-
miner .
F. M. E. Lefebvre, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. La Logique, mardi et
mercredi à 10 heures, pendant le second semestre.
F. De Walque, professeur ordinaire. Exer-
cices de Chimie pratique, lundi de 3 heures à
6 heures, pendant le premier semestre, pour les
élèves qui désirent subir la première épreuve à
la session de février; lundi et, s'il y a lieu, mardi
( Cl )
de 3 heures à 6 heures, pendant le second se-
mestre, pour les auires élèves.
Deuxième année.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire. Les
déments de Zoologie, lundi, mardi et mercredi
à 8 heures, pendant le premier semestre. —
Visite du Musée, vendredi à 2 heures, pendant
le premier semestre.
C. L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
ordinaire. Notions élémentaires de Minéralo-
gie et de Géologie, jeudi et vendredi à 8 heures,
pendant le premier semestre.
F. M. E. Lefebvre, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. La Psychologie et la
Philosophie morale, mardi et mercredi de
11 heures et demie à 1 heure, jeudi à midi,
samedi à 8 heures, pendant le premier semestre.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. La Mi-
croscopie théorique; la Microscopie appliquée
d la biologie générale et à Vétude des protoor-
ganismes, vendredi et samedi de 10 heures et de-
mie à 1 heure, pour la première section, mardi et
mercredi de 2 heures à 5 heures, pour la seconde
section, pendant le premier semestre.
N. B. La première section comprend les élèves
qui ont subi la première épreuve. La seconde
section comprend tous les autres élèves.
( 62 )
Examen de Candidat en Pharmacie.
L. Henry, professeur ordinaire. Le cours de
Chimie générale, indiqué ci-dessus.
A. J. A. Devivier. professeur ordinaire. Le
cours de Physique expérimentale , indiqué ci-
dessus.
P. E. Martens, professeur ordinaire. Les élé-
ments de Botanique générale et spéciale, y
compris la Botanique médicale, cours indiqué
ci- dessus.
C. L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
ordinaire. Notions élémentaires de Minéralogie
et de Géologie, cours indiqué ci-dessus.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de Philosophie. L'Explication approfondie des
vérités fondamentales de la Religion, lundi à
8 heures, pendant toute l'année. — Les Principes
de la Philosophie, mardi et samedi à 8 heures,
pendant le second semestre.
F. De Walque, professeur ordinaire. Exer-
cices de Chimie pratique, indiqués ci-dessus.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. Le cours
de Microscopie, indiqué ci- dessus.
Examen de Candidat en Sciences physiques
et mathématiques.
Première année.
C P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire de
la Faculté de Philosophie et vice-recteur de
( 63 )
L'Université. Le cours de Religion, indiqué ci-
dessus.
L. Henry, professeur ordinaire. Principes
généraux de Chimie. (Partie du cours de Chi-
mie générale, indiqué ci -dessus.)
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
Physique expérimentale, cours indiqué ci-
dessus.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La Géo-
métrie analytique et l'Algèbre supérieure,
jeudi, vendredi et samedi à 8 heures, pendant le
premier semestre. — Les compléments de Géo-
métrie analytique, lundi, mardi et samedi à
8 heures, pendant le second semestre.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La
Géométrie descriptive, mercredi à 8 heures,
vendredi et samedi à 9 heures, pendant le pre-
mier semestre ; samedi de 8 heures et demie à
10 heures, pendant le second semestre.
F. M. E. Lefebvre, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. Les cours de Logique,
de Psychologie et de Philosophie morale, in-
diqués ci-dessus.
Deuxième année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Le Calcul
différentiel et le Calcul intégral, mercredi,
jeudi, vendredi et samedi de 8 heures à 9 heures
et demie, jusqu'au 1er janvier. — Compléments
du cours précédent et Éléments du calcul des
4.
( 64 )
Variations, aux jours et heures à déterminer.
— La Statique analytique et la Dynamique du
point, parties du cours de Mécanique des Écoles
spéciales, indiqué ci-dessous.
■LA. Carnoy, professeur ordinaire. Les com-
pléments d'Algèbre supérieure et les éléments
de la théorie des Déterminants, mercredi, jeudi
et vendredi à 8 heures, pendant le second
semestre.
C. L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La Cristallographie. Voir le cours
de Minéralogie des Ecoles spéciales.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. L'As-
tronomie physique, mardi et mercredi à midi,
pendant toute l'année.
Examen de Docteur en Sciences naturelles.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire. La
Zoologie proprement dite, lundi, mardi et mer-
credi à 8 heures, pendant le premier semestre,
avec compléments aux jours et heures à déter-
miner. — La Géographie et la Paléontologie
animales, mardi à 9 heures et demie, pendant le
second semestre. — VAnatomie comparée ,
lundi, mardi et mercredi à 11 heures et demie,
pendant le second semestre.
Suppléant pour le cours d'Anatomie comparée,
G. Gilson, chargé de cours.
E. Venneman, professeur extraordinaire de Ja
Faculté de Médecine. VAnatomie de texture.
( 65 )
mardi, mercredi et samedi à 8 heures et demie,
pendant le second semestre.
E. Masoin, professeur ordinaire de la Faculté
de Médecine. La Physiologie comparée, jeudi,
vendredi et samedi a midi, pendant toute l'année.
G. Bruylants, professeur ordinaire de la Fa-
culté de Médecine. L Histochimie et la Chimie
physiologique, lundi à 9 heures et demie, pen-
dant le premier semestre; lundi à 9 heures,
pendant le second semestre.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. La Bota-
?iique générale et spéciale, y compris la Pa-
léontologie végétale, mardi et mercredi de
2 heures à 5 heures, pendant toute l'année.
C. L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La Minéralogie, cours des Écoles
spéciales indiqué ci-dessous avec compléments
aux jours et heures à déterminer. — La Géologie,
cours des Écoles spéciales indiqué ci-dessous.—
La Paléontologie strati graphique, lundi à
11 heures, pendant le premier semestre.
L. Henry, professeur ordinaire. La Chimie
générale, samedi à 6 heures.
C Blas, professeur ordinaire. La Chimie
analytique, mercredi, jeudi et vendredi à
10 heures et demie, pendant le premier semestre;
jeudi et vendredi de 10 heures à 11 heures et
demie, pendant le second semestre. Travaux du
laboratoire, mercredi et jeudi à 2 heures et
demie.
( 66 )
P. E. Marte xs, professeur ordinaire. La Géo-
graphie végétale, lundi de 3 heures à 4 heures
et demie, pendant le second semestre.
Examen de Docteur en Sciences physiques
et mathématiques.
Première année
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. L'Analyse
pure, jeudi et vendredi à 3 heures, pendant le
second semestre. — La Mécanique analytique
des systèmes, V Hydrostatique et V Hydrodyna-
mique. Cours des Écoles spéciales indiqué ci-
dessous. — La Physique mathématique géné-
rale,}' compris la Théorie du potentiel, jeudi
et vendredi à 3 heures, pendant le premier
semestre.
J A. Carnoy, professeur ordinaire. Le Calcul
des probabilités, mardi et mercredi à 10 heures,
pendant le premier semestre.
E. L J. Pasquier, professeur ordinaire. L'As-
tronomie mathématique, mardi de 11 heures à
midi et demi.
Deuxième année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Les Com-
pléments d'analyse, aux jours et heures à dé-
terminer.— Les Théories dynamiques de Jacobi,
aux jours et heures à déterminer.
A J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
Physique expérimentale approfondie, jeudi de
( 67 )
8 heures à 9 heures et demie, pendant toute
l'année.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. Les Com-
pléments d'analyse, mardi de 11 heures à midi
et demi, pendant toute l'année. — La Géométrie
supérieure analytique, jeudi de 11 heures à
midi et demi, pendant toute l'année.
E L. J. Pasquier, professeur ordinaire. La
Mécanique céleste, mercredi de 11 heures à midi
et demi, pendant toute l'année.
X. E. Breithof, professeur ordinaire. La,
Géométrie supérieure synthétique, jeudi, ven-
dredi et samedi à 8 heures et demie, pendant
le second semestre.
ECOLES SPÉCIALES DES ARTS ET MANUFACTURES,
DU GÉNIE CIVIL ET DES MINES.
Ingénieurs des arts et manufactures, du génie
civil et des mines.
Première année.
L. Henry, professeur ordinaire. La Chimie
générale, inorganique et organique , cours
indiqué ci-dessus.
a. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
Physique expérimentale, cours indiqué ci
dessus.
F. De Walque, professeur ordinaire. La Théo-
rie des manipulations chimiques, mardi à
( 68 )
8 heures, pendant le premier semestre. — Des
exercices de Chimie pratique, obligatoire?, ont
lieu, mercredi et jeudi de 3 heures à 6 heures,
pendant le second semestre.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La Géo-
métrie analytique et Y Algèbre supérieure,
cours indiqués ci-dessus.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La Géo-
métrie descriptive, cours indiqué ci-dessus.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de Philosophie. L'Explication approfondie des
vérités fondamentales de la Religion et les
principes de la Philosophie , cours indiqués
ci-dessus.
Ira vaux graphiques , sous la direction de
Al. le professeur Breithof, vendredi et samedi
de 10 heures à 1 heure, pendant toute l'année,
ci vendredi de 9 heures à 10 heures, pendant le
second semestre.
Deuxième année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Le Cal-
cul différentiel et le Calcul intégral, cours
indiqué ci-dessus. — La Mécanique analytique,
mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 8 heures
â 9 heures et demie, depuis le lr janvier jusqu'au
second semestre; lundi et mardi de 8 heures à
9 heures et demie, pendant le second semestre.
C L. J.X. delà Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La Minéralogie, mercredi et jeudi de
( 69 )
8 heures à 9 heures et demie, vendredi de 8 heure s
à 9 heures, pendant le second semestre. Le ca-
binet de Minéralogie est ouvert vendredi c;
samedi de t heures à -1 heures, pendant le pre
mier semestre, et de 2 heures à 6 heures, pendant
le second semestre.
C Blas, professeur ordinaire. La Chimie
analytique (docimasie), mercredi, jeudi et ven
dredi à 10 heures et demie, pendant le premier
semestre; jeudi et vendredi de 10 heures à
11 heures et demie, pendant le second semestre.
— Travaux du laboratoire {travaux analy
tiques), mercredi et jeudi de 2 heures et demie
à 5 heures et demie; vendredi à 2 heures et
demie, séance facultative.
J. Micha, professeur ordinaire. La Description
générale des Machines, vendredi de 11 heures
et demie à 1 heure.
X. E. Breithof, professeur ordinaire. Les
Applications de la Géométrie descriptive aux
ombres, à la perspective et à la stéréotomi> ,
lundi et mardi de 8 heures et demie à 10 heures,
pendant le premier semestre.
G. Helleputte, professeur ordinaire. La Phti-
sique industrielle, mercredi de 11 heures et
demie à 1 heure, pendant le premier semestre ;
mercredi et jeudi de 1 1 heures et demie à 1 heure
pendant le second semestre.
Travaux graphiques, sous la direction de
M. le professeur Breithof, lundi et mardi de
( 70 )
10 heures à 1 heure, pendant le premier se-
mestre; de 9 heures et demie à 1 heure, pendant
le second semestre.
Troisième année.
P. J. Vax Beneden, professeur ordinaire. Les
éléments de la Paléontologie animale, partie
du cours indiqué ci-dessus, mardi à 9 heures et
demie, pendant le second semestre. Visite du
cabinet de Zoologie, vendredi à 2 heures, pendant
le second semestre.
C L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La Géologie, lundi et mardi de
8 heures à 9 heures et demie, samedi à 11 heures,
pendant le premier semestre.
F. De Walque, professeur ordinaire. La Chi-
mie industrielle, mardi de 11 heures et demie
à 1 heure et mercredi de 9 heures et demie à
11 heures. — Travaux du laboratoire, mardi
et mercredi de 3 heures à 7 heures, jusqu'au
15 janvier, pour les sections du Génie civil, de
la Construction des 'machines et des Mines,
et pendant tout le premier semestre, pour les
sections de Métallurgie et de Chimie.
G. Lambert, professeur ordinaire (suppléant
A. Dumont, professeur extraordinaire) L'h -
ploitation des Mines, jeudi et vendredi de
11 heures et demie à 1 heure, pendant le pre-
mier semestre; mercredi et jeudi de 11 heures
et demie à 1 heure, pendant le second semestre.
( 71 )
L. Cousin, professeur ordinaire. Les Construc-
tions du Génie civil, mercredi, jeudi et vendredi
de 8 heures à 9 heures et demie. — Exercices
topographiques, pendant le second semestre.
J. Micha, professeur ordinaire La Construc-
tion des machines, jeudi de 9 heures et demie à
11 heures, samedi de 8 heures à 9 heures et
demie. Tous les jeudis après midi, pour la sec-
tion des mécaniciens, visite d'un établissement
de construction .
E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire. La
Mécanique appliquée, vendredi et samedi de
9 heures et demie à 11 heures, pendant le pre-
mier semestre ; vendredi de 10 heures à 1 1 heures
et demie, samedi de 9 heures et demie à 1 1 heures,
pendant le second semestre.
H. Poxthièrb, professeur ordinaire. La Mé-
tallurgie, lundi et mercredi de 11 heures et
demie à 1 heure, pendant le premier semestre:
vendredi et samedi de 11 heures et demie à
1 heure, pendant le second semestre.
Travaux graphiques, sous la direction de
M. le professeur Breithof, lundi, mardi, mer-
credi et samedi de 2 heures et demie à 4 heures
et demie, du 15 janvier jusqu'à la fin du premier
semestre, pour les sections du Génie civil, de la
Construction des machines et des Mines; mardi,
mercredi et samedi de 3 heures à 6 heures, pen-
dant tout le second semestre, pour toutes les
sections.
( 72 )
Quatrième année.
F. De Walque, professeur ordinaire. La Chi-
mie industrielle (cours de deux années', aux
jours et heures indiqués ci dessus. — Travaux
du laboratoire, mardi de 9 heures à 1 1 heures
et demie, et de 3 heures à 7 heures, mercredi de
3 heures à ô heures et demie, pendant tout le
premier semestre, pour la section de Métallur-
gie, et jusqu'au lr avril, pour la section de
Chimie.
G. Lambert, professeur ordinaire (suppléant
A. Dumont, professeur extraordinaire). L"E.:c-
ploitation des Mines (cours de deux années),
aux jours et heures indiqués ci-dessus.
L. Cousin, professeur ordinaire. Les Construc-
tions du Génie civil (cours de deux années1, aux
jours et heures indiqués ci-dessus. — Exercices
topographiques, pendant le second semestre.
J. Micha, professeur ordinaire. La Construc-
tion des machines (cours de deux années', aux.
jours et heures indiqués ci dessus.
G. Helleputte. professeur ordinaire Les
Principes de V Architecture, vendredi à 3 heures,
pendant le seconl semestre.
H. Ponthière, professeur ordinaire. La Mé-
tallurgie (cours de deux années), aux jours et
heures indiqués ci-dessus. — Les Applications
industrielles de V électricité, mardi de 8 heures
à 9 heures, pendant le premier semestre.
( 73 )
Conférences sur la Législation des Mines par
M. le professeur Lambert, sur Y Administration
industrielle par M. le professeur De Walque,
et sur l1 Économie industrielle par M. le pro-
fesseur Massalski.
Travaux graphiques, sous la direction île
M. le professeur Breithof, lundi et vendredi de
9 heures et demie à 11 heures et demie, mardi
de 9 heures à 11 heures et demie, et samedi de
9 heures et demie à 1 heure, pendant le premier
semestre, pour les sections des Mines, du Génie
civil etde la Construction des machines ; mardi
de 8 heures et demie à 11 heures et demie, mer-
credi de 3 heures à 6 heures, samedi de 9 heures
et demie à 11 heures et demie et de 3 heures à
6 heures, pendant tout le second semestre, pour
les sections des Mines, du Génie civil, de la
Construction des machines, et de la Métallur-
gie, du lr avril, jusqu'à la tin du semestre pour
la section de Chimie.
COURS FACULTATIFS.
N. E. Vaxderlaat, professeur agrégé. La Géo-
graphie industrielle, vendredi à ô heures.
A. Theunis, professeur extraordinaire de l'Ins-
titut agronomique. La Falsification des denrées
alimentaires, aux jours et heures à déterminer.
( 74 )
Ingénieur s- Architectes.
Première année.
L. Henry, professeur ordinaire. La Chimie
inorganique, partie du cours 4e Chimie géné-
rale indiqué ci-dessus.
A J . A. Devivier, professeur ordinaire. La, Ph y-
sique expérimentale, cours indiqué ci-dessus.
F. De Walque. professeur ordinaire. LaThéorie
des manipulations chimiques, cours indiqué ci-
dessus. — Exercices de chimie pratique, jeudi
de 3 heures à 6 heures, pendant le second se-
mestre.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La Géo-
métrie analytique et V Algèbre supérieure,
cours indiqués ci-dessus.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La Géo-
métrie descriptive, cours indiqué ci-dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire. Les Elé-
ments d 'Architecture, jeudi de 3 heures à
4 heures et demie, pendant le premier semestre.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de Philosophie. Le cours de Religion et les
Principes de la philosophie, cours indiqués ci-
dessus.
Travaux graphiques, sous la direction de
M. le professeur Breithof, vendredi de 10 heures
à 1 heure, pendant le premier semestre; ven-
dredi et samedi de 10 heures à 1 heure, pendant
le second semestre.
( 75 )
Exercices d' architecture, sous la direction
Je M. le professeur Helleputte, lundi, mardi
et mercredi de 11 heures et demie à 1 heure,
samedi de 10 heures à 1 heure, pendant le pre-
mier semestre; jeudi de 10 heures à l heure,
mercredi et samedi de 3 heures à 6 heures et
demie, pendant le second semestre.
Deuxième année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Le Calcul
différentiel et le Calcul intégral. La Mécanique
analytique, cours indiqués ci- dessus.
C L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
ordinaire. Notions élémentaires de Minéra-
logie, partie du cours de Minéralogie, indiqué
ci-dessus.
J. Micha, professeur ordinaire. La Description
générale des Machines, cours indiqué ci dessus.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. Les
applications de la. Géométrie descriptive aux
ombres, à la perspective et à la stéréotomie,
cours indiqué ci-dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire. Les Elé-
ments d' Architecture icours de deux années), au
jour et à l'heure indiqués ci dessus. — La Phy-
sique industrielle [chauffage et ventilation des
lieux habités), mercredi de 11 heures et demie à
1 heure, pendant le premier semestre. — Exer-
cices d'Architecture, jeudi et samedi de 9 heures
et demie à 1 heure, pendant le premier semestre ;
( 76 )
jeudi de 9 heures à 1 1 heures et demie, mercredi
et samedi de 3 heures à 6 heures et demie, pen-
dant le second semestre.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de la
Faculté de Théologie et bibliothécaire de l'Uni-
versité. L'Archéologie chrétienne, vendredi à
3 heures, pendant toute l'année.
Travaux graphiques, sous la direction de
M. le professeur Breithof, lundi et mardi de
10 heures à 1 heure, pendant le premier semestre;
lundi de 9 heures et demie à 1 heure, pendant le
second semestre.
Troisième armée.
C. L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
ordinaire Notions élémentaires de Géologie,
Partie du cours de Géologie, indiqué ci dessus.
L. Cousin, professeur ordinaire. Les Construc-
tions du Génie civil, cours indiqué ci-dessus.
E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire. La
Mécanique appliquée, cours indiqué ci dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire. L'His-
toire raisonnée de l 'Architecture , mardi de
10 heures à 11 heures et demie, pendant le
second semestre. — L'Architecture civile et
religieuse, mercredi de 3 heures à 4 heures et
demie, vendredi de 11 heures et demie à l heure,
pendant le premier semestre. — Projets d'Ar-
chitecture, lundi de 9 heures et demie à midi et
demi, mardi de 9 heures et demie à 1 heure,
( 77 )
jeudi de 11 heures et demie à 1 heure, pendant
le premier semestre ; mardi de 8 heures â
10 heures et de 1 1 heures et demie à l heure,
jeudi et samedi de 11 heures à 1 heure, mercredi
et samedi de 3 heures à 6 heures et demie, pen-
dant le second semestre.
E. H. J. Rbusens, professeur ordinaire de la
Faculté de Théologie et bibliothécaire de l'Uni-
versité. L Archéologie chrétienne (cours de
trois années), au jour et a l'heure indiqués ci-
dessus.
Quatrième année.
L Cousin, professeur ordinaire. Les Construc-
tions du Génie civil (cours de deux années), aux
jours et heures indiqués ci dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire. L'His-
toire raisonnée de V Architecture (cours de
deux années), au jour et à l'heure indiqués ci-
dessus. — L Architecture civile et religieuse
(cours de deux années), aux jours et heures
indiqués ci -dessus. — L'Esthétique appliquée à,
l'Architecture, mercredi à 3 heures, pendant le
second semestre. — Projets d" Architecture ,
lundi de 9 heures à midi et demi, mardi de
8 heures à midi et demi, mercredi de 9 heures et
demie à 1 heure, jeudi de 11 heures à 1 heure,
samedi de 9 heures et demie à 1 heure, pendant
le premier semestre; mardi de 8 heures à
10 heures et de 11 heures et demie à 1 heure.
( 78 )
mercredi de 4 heures à 6 heures et demie, jeudi
de 11 heures à 1 heure, samedi de 9 heures et
demie à 1 heure et de 3 heures à 6 heures et
demie, pendant le second semestre.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de la
Faculté de Théologie et bibliothécaire de l'Uni-
versité. L Archéologie chrétienne (cours de
trois années), au jour et à l'heure indiqués ci-
dessus.
H. Ponthière, professeur ordinaire. Les Ap-
plications industrielles de V électricité 9 cours
indiqué ci-dessus.
Conférences sur la Législation, V Administra-
tion et VÊconomie industrielles, indiquées ci-
dessus.
Ingénieurs des Constructions civiles et des
Constructions mécaniques.
Ingénieurs des Arts chimiques.
Voir le programme spécial.
INSTITUT AGRONOMIQUE.
Première année.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté de.
Philosophie. V Explication approfondie des
vérités fondamentales de la Religion, lundi à
8 heures, pendant toute l'année.
( 79 )
A.Thëunis, professeur extraordinaire. La Chi-
mie générale, mercredi et jeudi de 9 heures à
10 heures et demie, pendant le premier semestre;
mardi et mercredi de9 heures à 10 heures et demie,
pendant le second semestre. Exercices de Chimie
pratique, mercredi et jeudi de 10 heures et demie
à midi, pendant toute l'année.
J.B.Carnoy, professeur ordinaire de la Faculté
des Sciences. La Botanique, y compris les dé-
monstrations et exercices pratiques, vendredi
de 8 heures à 11 heures, pendant le premier se-
mestre; vendredi de 8 heures à 10 heures, pen-
dant le second semestre. — La Microscopie ap-
pliquée, vendredi de 10 heures à midi, pendant
le second semestre. — Herborisations.
A. de Marbaix, professeur ordinaire. LaZoo-
technie (Anatomie comparée et descriptive),
mercredi de 8 heures à 9 heures, pendant toute
Tannée. — Démonstrations et exercices pra-
tiques, mardi à 3 heures. — Excursions zoo-
techniques.
J. Marchand, professeur extraordinaire. Le
Génie rural (Introduction : Eléments de Phy-
sique, Mécanique générale), mardi de 9 heures
à 10 heures, samedi de 11 heures à midi, pendant
le premier semestre; lundi de 11 heures à midi,
samedi de 8 heures à 9 heures, pendant le second
semestre. — Exercices d'Arpentage et de Topo-
graphie, aux jours et heures à déterminer.
G. Helleputte, professeur ordinaire de la Fa-
( 80 )
culte des Sciences. Le Génie rural (Constructions
rurales, Notions sommaires d'Archéologie),
jeudi et samedi de 8 heures à 9 heures, pendant le
premier semestre. — Dessin, lundi et samedi
de 9 heures à 11 heures, pendant toute l'année.
J M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire.
V Agronomie (Introduction : Notions élémen-
taires de Géologie, Aperçu de la Minéralogie,
Culture générale , Climatologie , Agrologie ,
Travaux du sol), mardi de 8 heures à 9 heures,
pendant toute l'année.
A. Proost, professeur ordinaire. La Zoologie,
jeudi de 9 heures à 10 heures, pendant le second
semestre.
Deuxième année.
J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire.
V Agronomie [Les Cultures spéciales,, mercredi
de 8 heures à 9 heures, pendant toute l'année. —
Excursions.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de Philosophie. Les Principes de la Philosophie,
mardi et samedi de 8 heures à 9 heures, pendant
le second semestre.
A. le Marbaix, professeur ordinaire. La Zoo-
technie {Physiologie et Esthétique animales),
mardi de 10 heures à 11 heures, pendant toute
l'année. — Applications, mardi à 3 heures.
A. Theunis, professeur extraordinaire. La
Chimie analytique, vendredi de 8 heures à
( 81 )
9 heures et demie, pendant le premier semestre ;
jeudi de 8 heures à 9 heures et demie, pendant
le second semestre. — Travaux du laboratoire
(Recherches analytiques, qualitatives et quan
titatives), mercredi de 10 heures à midi, jeudi
de 9 heures à midi, pendant le premier semestre ;
mercredi de 9 heures à midi, jeudi de 9 heures
et demie à midi, pendant le second semestre.
A. Proost, professeur ordinaire. Chimie et
Physiologie spéciales des plantes cultivées,
ven Iredi de 9 heures à 10 heures et demie, pen-
dant le second semestre.-- L'Hygiène, mardi de
9 heures à 10 heures, samedi de 11 heures à midi,
ant le second semestre.
J. Marchand, professeur extraordinaire. Le
Génie rural [Mécanique agricole, Géodésie
agraire , Hydraulique agricole) , lundi de
8 heures à 9 heures, mardi de 11 heures à midi,
penlant le premier semestre; lundi de 8 heures
à 9 heures, vendredi de 11 heures à midi, pen-
dant le second semestre.
G. Helleputte, professeur ordinaire de la
Faculté des Sciences. Le Génie rural {Construc-
tions rurales), jeudi et samedi de 8 heures à
9 heures, pendant le premier semestre. — Dessin,
lundi et samedi de 9 heures à 11 heures, pendant
toute Tannée.
J. B. Casnoy, professeur ordinaire de la Fa-
culté des Sciences. L 'Arboriculture fruitière
samedi de 11 heures à midi, pendant le premier
( 82 )
semestre- — Les maladies des plantes, mercredi
de 9 heures à 10 heures, pendant le premier se-
mestre; lundi de 11 heures à midi, pendant le
second semestre. — Arboriculture pratique,
mercredi à 3 heures, pendant le second semestre.
A. Lecart, professeur extraordinaire. L'Eco-
nomie rurale, mardi de 8 heures à 9 heures,
pendant le premier semestre ; mardi de 1 1 heures
à midi, pendant le second semestre. — La Silvi-
culture, vendredi de 10 heures à 11 heures, pen-
dant le premier semestre; vendredi de 8 heures
à 9 heures, pendant le second semestre.
Troisième année.
J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire.
L'Agronomie {Les industries agricoles), ven-
dredi de 8 heures à 9 heures, samedi de 1 1 heures
à midi, pendant toute Tannée. — Excursions.
A. de aIarbaix, professeur ordinaire. La Zoo-
technie {Exploitation des Animaux domes-
tiques), mercredi de 11 heures à midi, jeudi de
9 heures à 10 heures, pendant le premier se-
mestre; mercredi de 10 heures à 11 heures, jeudi
de 9 heures à 10 heures, pendant le second se-
mestre. — Exercices zootechniques, mardi à
3 heures. — Excursions.
A. Lecart, professeur extraordinaire. L'Éco-
nomie rurale, mardi et mercredi de 8 heures à
9 heures, pendant le premier semestre; mardi
de 11 heures à midi, mercredi de 8 heures à
( 83 )
*j heures, pendant le second semestre. — Lu
Comptabilité agricole, mercredi de 10 heures
à 11 heures, pendant le premier semestre; lundi
de 11 heures à midi, pendant le second semestre.
— La Silviculture, jeudi de 8 heures à 9 heures,
pendant toute l'année. — Excursions forestières.
A. Proost, professeur ordinaire. L'Entomo-
logie, mercredi de 9 heures à 10 heures, pendant
le second semestre.
G. Helleputte, professeur ordinaire de la
Faculté des Sciences. La Physique industrielle.
mercredi de 11 heures à midi et demi, pendant
le second semestre. — Dessin et projets, lundi,
mardi et samedi de 9 heures à 11 heures, pendant
toute l'année.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire de la Fa-
culté des Sciences. Les maladies des plantes.
mercredi de 9 heures à 10 heures, pendant le
premier semestre ; samedi de 8 heures à 9 heures,
pendant le second semestre.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. Le Droit rural et f'o
restier, lundi et mardi de 8 heures à 9 heures,
pendant le second semestre.
J. Marchand, professeur extraordinaire. Les
Machines agricoles, samedi de 8 heures à
9 heures, pendant le premier semestre.
A. Theunis, professeur extraordinaire. Les
Travaux du laboratoire{Analyses industrielles
et agricoles), jeudi de 10 heures à midi, vendre li
de 9 heures à midi, pendant toute Tannée.
( 84 )
INSTITUT PRÉPARATOIRE
pour V admission aux Écoles spéciales et à
VInstitut agronomique.
Directeur : J. Marchand, professeur extraor-
dinaire de l'Institut agronomique.
Professeur : M. Tielemans, professeur agrégé
de la Faculté de Philosophie, bibliothécaire-
adjoint.
Les cours et les exercices sont déterminés par
un programme particulier.
LE RECTEUR DE L UNIVERSITE,
C. F. J. PIERAERTS.
Le Secrétaire, P. G. H. Willems.
Société de SAINT- VINCENT DE PAUL.
Président d'honneur, Mgr C- Pieraerts, rec-
teur magnifique de l'Université catholique.
Ancien Président d'honneur, Mgr Namèche,
recteur émérite de l'Université catholique.
CONSEIL PARTICULIER DE LOUVÀIN.
Président, F. Lefebvre, professeur à la Faculté
de médecine.
Vice- Président, N. Stasse, professeur au collège
de la Sainte -Trinité.
Secrétaire, Ch. Baguet, docteur en droit, rece-
veur des Facultés de l'Université.
Trésorier, Jos. Boine, docteur en médecine, con-
seiller provincial.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-PIERRE.
Président dlionneur, M. De Rpidder, curé doyen
de Saint-Pierre.
Président, N. Stasse, professeur au collège de
la Sainte Trinité.
lr Vice- Président, Ch. Delcour, membre de la
Chambre des représentants, ancien ministre
de l'Intérieur.
2d Vice- Président, J. B. Boine, rentier.
Secrétaire, Ch. Baguet, receveur des Facultés
de l'Université.
( 86 )
Trésorier, Jos. Boine, docteur en médecine, con-
seiller provincial.
Gardien du vestiaire, A. Daniau, rentier.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE NOTRE-DAME.
Président, T. Debaisieux, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Vice-Président, A. Stordeur, étud. en médecine.
Secrétaire, J. Jacqmotte, id.
Trésorier, J. Anciaux, étud. en théologie.
Gardien du vestiaire, G. Nicolas, étud. en mé-
decine.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT- MICHEL.
Président, V. Brants, professeur à la Faculté de
philosophie et lettres.
Vice -Président, L. Ouwerx, étudiant en droit.
Secrétaire, A. Van Zuylen, id.
Trésorier, P. Deckers, id.
Gardien du vestiaire, A. Cols, étud. en philo-
sophie.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINTE- GERTRUDE.
Président, L. Henry, professeur à la Faculté
des sciences.
Vice -Président, A. Struelens, étud. en médecine.
Secrétaire, E. Compeeren, id.
Trésorier, G. Smets, étud. en sciences.
Gardien du vestiaire, L. Landmeeters, étud. en
médecine.
( 87 )
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT- QUENTIN.
Président, E. Hubert, professeur à la Facilité
de médecine.
Vice-Président, A. Herdewyn, étudiant en droit.
Secrétaire, baron H. Coppens, id.
Trésorier, J. Poliart, id.
Gardien du vestiaire, J. Alènus, étudiant en
notariat.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-ALBERT.
Président, Fr. de Monge, professeur à la Fa-
culté de droit.
Vice-Président, C. Peeters, étud. en médecine.
Secrétaire, J. Verbist, étud. en droit.
Trésorier, C. Moereels, étud. en médecine.
Gardien du vestiaire, J. Witteveen, étud. en
droit.
CONSEIL DE LA CONFERENCE SAINT- JACQUES-
Président, F. Lefebvre, professeur à la Faculté
de médecine.
Vice-Président, A. Van Hoonacker, étudiant en
théologie.
Secrétaire, Em. Pattyn, étud. en médecine.
Trésorier, E. Lauwers, id.
Gardien du vestiaire, Th. Vandromme, étud.
en notariat.
( 83 )
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-LAMBERT.
(HÉVERLÉ LEZ-LOUVAIN.)
Protecteur, Son Altesse Sérénissime le jeune
Duc régnant d'Arenberg, et, en son nom, Ma-
dame la duchesse douairière d'Arenberg, à
Héverlé.
Président, Chevalier X. van Elewyck, docteur
en sciences politiques et administratives, à
Louvain.
Vice- Président, "*
Secrétaire, G. Tombeur, conseiller communal,
à Héverlé.
Trésorier, A. Ruelens, curé à Héverlé.
Gardien du vestiaire, G. Vanderborght, fermier,
à Héverlé.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-JOSEPH.
(COLLÈGE DE LA SAINTE TRINITÉ.)
Président d'honneur, M. le Supérieur du collège.
Président, P. Poullet, étudiant.
Vice Président, V. De Groote, id.
Secrétaire, L. Fin et, id.
Trésorier, G. Ponet, id.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINTE- BARBE.
(SOCIÉTÉ DES OUVRIERS.)
Président, J. de Trooz-van Elewyck, conseiller
provincial.
( 89 )
Vice Président, F. Schollaert, avocat, conseiller
provincial.
Secrétaire, P. De Becker, docteur en droit.
Trésorier, l'abbé Kennis.
Membres : U. Wareg Massalski, professeur à
l'Université ; Van Olmen, vicaire de la paroisse
St- Pierre; Wilryckx, vicaire de la paroisse de
St Quentin; J. B. Boine, rentier; Jules Baguet,
agent de change; Janssens, aumônier de la
in-ison d'arrêt; Deckers, vicaire de la paroisse
Ste-Gertrude.
ÉCOLE DOMINICALE ET PATRONAGE.
lre subdivision (rue des Orphelins).
Président, F. Schollaert.
Vice Président, '"
Secrétaire trésorier, abbé Kennis.
Aumônier, Van Olmen, vicaire.
Membres : Ch. Peeters, G. Jacqmotte, négociant;
Van Hoorenbeke, étudiant; Pels, employé;
Boon-Hecking, rentier.
2e subdivision (Rattemans-poort).
Vice Président, P. De Becker.
Aumônier, abbé Verhaegen, aumônier-adjoint.
Secrétaire-trésorier, Peeters, vicaire de la pa-
roisse de N.-D. aux Dominicains.
Membres : abbé Janssens, Van Hoorenbeek, vi-
caire de la paroisse de Ste-Gertrude.
( 90 )
Grande section (adultes).
Président, J. de Trooz.
Vice- Président, U. Wareg Massalski.
Aumônier, Wilryckx, vicaire.
Secrétaire-trésorier, Jules Baguet.
Membres : J. B. Boine, Deckers, vicaire; J. No-
vent, A. Peeters, avocat; baron van Oldeneel
tôt Oldenzeel.
RAPPORT
présenté au nom du Conseil sur les
travaux des Conférences pendant
Tannée académique 1882-1883.
monsetgneur,
Messieurs,
Nous voici réunis de nouveau pour faire en
famille notre examen de conscience annuel. Le
rapport que le Conseil vous soumet le 8 décem-
bre ne peut être considéré comme une simple
formalité de routine. Ce rapport résume ce que
nous avons fait pendant l'année écoulée : il re-
trace les progrès, les innovations, signale les
points faibles réclamant une attention sérieuse,
atin que l'expérience du passé ne soit point jetée
aux vents, afin que ses leçons précieuses nous
mènent toujours plus avant dans la perfection
de la charité.
L'année 1883, la grande année jubilaire, a été
pour notre Société un temps de fête et de béné-
diction. En ces heures solennelles, n'en doutons
pas, la bonté divine a ouvert pour nous et pour
nos pauvres les trésors de ses grâces infinies.
Notre Très Saint Père le Pape a daigné nous
accorder une indulgence plénière spéciale, pour
nous engager à sanctifier dignement l'heureux
cinquantenaire de St-Vincent de Paul.
I 92 )
Vous n'avez pas oublié, messieurs, la manière
dont les Conférences de Louvain ont célébré le
grand anniversaire de la fondation de notre
Œuvre.
Une retraite, prêchée avec autant d'onction et
de cœur que de talent par M. le chanoine Le-
febvre, si dévoué à la Société, nous a réunis
pendant quatre soirées au pied de la chaire
sacrée. A la voix du sympathique orateur, nous
sommes rentrés en nous-mêmes. Il nous a dit,
avec une énergie toute sacerdotale, nos devoirs
d'homme et de chrétien, nous rappelant ce qu'est
la charité, cette vertu tant agréable à Dieu, qui
doit régir tous nos actes, toute notre vie. Nous
avons compris que nous n'avons point fait assez
et nous avons pris de viriles résolutions pour
l'avenir.
Merci à M. le chanoine Lefebvre, merci au
nom de toutes les Conférences de Louvain.
Fortifiés par les enseignements évangéliques
que nous venions de recevoir, nous sommes allé
trouver nos pauvres. Nous les avons fraternel-
lement conviés à s'unir cà nous et à participer
avec nous à la fête religieuse du jubilé. Nos
paroles, bénies par Dieu, n'ont pas été stériles :
les pauvres sont accourus nombreux à notre
appel.
Et le dimanche suivant, dans la vaste église
de St-Michel, remplie comme aux grands jours,
protégés et bienfaiteurs ont assisté recueillis à
( 93 )
la messe de reconnaissance que notre bien aimé
Préaident d'honneur, Mgr Pieraerts , a bien
voulu célébrer à notre intention.
A l'Évangile, M. le chanoine Van der Moeren
est monté en chaire. Inspiré par les sentiments
qui débordaient de son âme d'apôtre, il a
adressé, en flamand, à son auditoire une simple,
mais bien touchante allocution. A ces pauvres,
venus pour prier et communier à nos côtés, il a
dit ce qu'est le pauvre devant Dieu; il a exposé
la dignité du pauvre, de l'ouvrier, ces amis pri-
vilégiés de Jésus-Christ; et. en même temps, il
leur a rappelé leurs devoirs et les mérites que
leur valent leurs souffrances. M. le chanoine
Van der Moeren a ému profondément son audi-
toire, quand il lui a parlé de la vraie charité, la
charité chrétienne, qui serre la main au pauvre
comme à un frère, qui le relève, le réhabilite
aux yeux du monde, et qui, à cette heure même,
unissait, dans le sanctuaire, en une sainte et
commune pensée, les rangs les plus divers de la
société.
Que M. le chanoine Van der Moeren veuille bien
recevoir le témoignage public de sincère grati
tude que nous aimons à lui donner aujourd'hui
A l'i>sue de la mes3e, les pauvres et les con
frères se sont approchés de la Sainte Table
pour recevoir, des mains de Mgr le Recteur, le
Dieu vivant de l'Eucharistie.
Merci à vous, messieurs, d'être venus si nom-
( 94 )
breux à cette solennité. Merci à vous d'avoir
ainsi donné à notre ville un spectacle éclatant
de la vraie fraternité qu'inspire la charité chré-
tienne.
Devons-nous ajouter qu'en ce jour heureux
nous n'avons pas manqué de préparer à nos
pauvres un solide et joyeux festin? Vous savez
que le Conseil avait accordé à nos protégés une
distribution large et extraordinaire': chaque mé-
nage a reçu en abondance café, lard et gâteaux.
11 y a eu fête, grande fête au foyer de ceux qui
travaillent et qui souffrent.
Le même jour, à onze heures, nos Conférences
ont tenu une assemblée générale sous la prési-
dence de Mgr Pieraerts. A sa droite, nous voyions
avec bonheur l'illustre Recteur des Ecoles de
Paris, Mgr d'Hulst, qui a consenti gracieuse-
ment à nous adresser la parole, dans un langage
élevé et paternel, et dont les enseignements ne
sont point sortis de votre mémoire.
Dans cette séance jubilaire, nous avons re-
passé ensemble les origines et les progrès des
Conférences de Louvain. Nous avons pris de
bonnes et sérieuses résolutions. Pensons-y et
sachons les mettre à exécution.
Avant de rappeler succinctement les travaux
do nos Conférences, pendant l'année 1882-1883,
nous avons à remplir un pénible et pieux devoir.
( ^5 )
La mort a fait des vides dans nos rangs; elle
nous a ravi de précieux concours.
La Conférence St-Michel a été la plus éprou-
vée. Elle a perdu le chef aimé, qui, depuis plu-
sieurs années, la guidait par l'exemple et par la
parole. M. Edmond Poullet aimait les pauvres
comme un chrétien les sait aimer : son cœur
compatissait à toutes les souffrances et ses con-
frères peuvent témoigner de la bonté et de la
générosité qui remplissaient cette grande âme,
sanctifiée par une religion éclairée. Gardons,
messieurs, à notre regretté Président, un sou-
venir reconnaissant, devant Dieu, en mémoire
des bienfaits qu'il a répandus sur notre Œuvre.
La Conférence St-Michel a fait une seconde
perte, dans le courant de l'année. M. Jules Tack,
étudiant en droit, a été enlevé, par une mort
douloureusement prématurée, à l'affection de sa
famille, de ses amis et aux bonnes œuvres de
Louvain. M. Tack était l'un des membres les
plus zélés et les plus actifs de la Conférence.
Aimé de tous, à cause de ses vertus et de son
dévouement, il laisse après lui des souvenirs
consolants et un exemple qui n'aura point été
stérile.
Deux de nos membres bienfaiteurs nous ont
été aussi enlevés : M. Verreydt, révérend curé
de N.-D. aux Dominicains, et M. N. de Behault,
dont la charité venait depuis longtemps en ai*le
à nos pauvres.
6
( 96 )
L'un de nos confrères, M. le professeur Mar-
tens a été cruellement éprouvé par la mort de
sa Dame, Mme Martens-Delcour. Mme Martens
était de toutes les bonnes œuvres ; son généreux
appui était acquis à toutes les associations qui
s'occupent de charité et d'instruction populaire.
Aussi cette perte a-t-elle été particulièrement
sensible à nos diverses Sociétés catholiques.
Suivant l'usage chrétien de nos familles catho-
liques, M. Martens a fait remettre à nos pauvres
une somme de 300 francs, demandant pour la
regrettée défunte les prières de nos patronés et
de nos Conférences.
C'est ici le lieu de vous rappeler, messieurs,
que lorsque nous perdons l'un de dos bienfai-
teurs, le De Profundis est récité à la première
réunion qui suit la mort, et qu'une messe de
Requiem est ensuite célébrée en l'église de
St-Pierre, dans le plus court délai. N'oublions
jamais, messieurs, ces rendez-vous que nous
nous donnons au pied des saints autels. La
reconnaissance nous fait un devoir strict de n'y
point manquer.
Outre les modifications qui ont lieu chaque
année dans les bureaux des Conférences, nous
avons à signaler la nomination de M. Brants,
professeur à la Faculté de droit, lequel a été
appelé à la présidence de la Conférence Saint-
( 07 )
Michel. Le concours actif que M. Brants a bien
voulu accorder à notre Œuvre a été accueilli
avec une satisfaction et une sympathie générales.
Les Conférences, pour la visite du pauvre à
domicile, ont compté 387 membres, qui ont se-
couru 278 ménages; c'est-à-dire, 32 membres de
moins et 8 ménages de plus qu'en 1881-82.
Le Conseil a des raisons d'espérer que la
diminution dans le nombre des visiteurs n'est
qu'accidentelle. Il vous engage à faire une vail-
lante propagande afin que les vides laissés par
les morts et les départs soient bientôt comblés.
Les réunions hebdomadaires sont bien suivies
et les pauvres généralement visités avec régu-
larité.
Nous avons eu, comme de coutume, nos as-
semblées générales réglementaires et nos messes
de communion Ne négligeons pas légèrement
l'assistance aux assemblées; soyons assidus à
nos fêtes religieuses. Car s'il nous arrivait d'ou-
blier d'invoquer la force d'en haut, loin d'édifier,
nous reculerions nécessairement dans la voie
du sacrifice et de la charité.
Jetons un coup d'œil rapide sur les dons que
nous avons reçus et sur l'emploi que nous en
avons fait.
Nos dépenses se sont élevées à 8284 fr. 16 c
Hâtons nous de dire que, dans eette somme, est
( 98 )
comprise une somme de 779 fr. 93 c., qui a servi
à solder les dépenses extraordinaires votées à
l'occasion du cinquantenaire.
Nous avons distribué 13,549 pains, soit IOjT
pains de plus qu'en l'année précédente. La dé-
pense de ce chef n'a cependant atteint que
3838 fr. 48 c, somme inférieure de 316 fr. 81 c a
la dépense pour pains faite en 1881-82. Cela s'ex-
plique par une circonstance heureuse : le prix
moyen du kilo de pain n'a été que de 28 cen-
times 1/2, tandis qu'antérieurement il se payait
35 centimes. Donc, économie d'un millier de
francs.
Toutes nos dépenses ont augmenté pendant le
dernier exercice. Le vestiaire nous a coûté
31fi francs de plus et la distribution de poêles
41 francs de plus.
Cette augmentation générale indique claire-
ment une grande régularité dans les visites heb-
domadaires.
Mais — car il y a un mais — les recettes sont
loin d'avoir suivi la progression des dépenses,
au contraire; elles ont toutes diminué. Et,
n'était le bas prix du blé et la réserve — presque
disparue — de la Kermesse flamande, notre
compte se clôturerait par un terrible déficit.
Les recettes ont produit 4650 fr. Il c, et les
dépenses ont absorbé 8284 fr. 16 c
( 93 )
Pour arriver à la balance, la réserve a dû
nous fournir 3634 fr. 05 c. ! (1).
Comme vous le voyez, messieurs, nos rect
normales sont devenues de loin insuffisantes
pour payer les dépenses normales. Cette situa-
tion est de nature à faire réfléchir. Il est i
pensable, urgent, d'augmenter nos ressour :es
et de mettre tout en œuvre pour y parvenir.
Car, songeons-y : que deviendrions-nous le jour
où notre réserve sera éteinte et notamment si
nous nous trouvions en face d'une année cal >-
I Tableau des recettes et des
i dépeii
RECETTES.
DÉPENSES.
S ordinaires : 1,756 56
Pains (13349) :
"
Quêtes extraordinaires : 272 53
VètemenU :
i iplions : 1.732 00
Poêles :
151 55
Dons particuliers : -iG5 00
Coke :
U
Sermon 374 20
l'aille :
-
Divers :
Total : lr. 4,C50 il
Depeuses spéciales occa-
sionnées p-'ir la cele-
bratiou du 50e anniv.
Total : fr.
BILAN
Total de> dépenses : fr. 8.2^
Total des recettes
i : 4,650 il
Déficit
! e provenant de ia B Daroande lr. 5016 8S
A Me, luire le déficit de 1889 1883 ' "
;
h i;
( 100 )
miteuse, réclamant des secours extraordinaires ?
Nous disions que tous nos postes de recettes
ont faibli. Les collectes aux conférences sont en
baisse de grès de 200 francs. Quant aux collectes
extraordinaires, l'écart est de 251 francs. Les
quêtes faites à la messe et à la réunion générale
du 8 décembre n'ont donné que 1 17 fr. 22 c, tandis
que les collectes faites le 8 décembre précédent
avaient produit 418 francs.
Depuis le mois d'octobre 1882, nous avons
38 membres souscripteurs de moins; c'est là
une perte importante pour notre caisse. Il y a
nécessité absolue de combler ce vide. Habitants
de Louvain, étudiants, donnons nous la main
pour réunir au plus tôt de nombreuses recrues.
L'avenir de nos Conférences en dépend.
Ajoutons que malheureusement la ressource
si précieuse des fêtes musicales nous a totale-
ment fait défaut.
Le sermon de charité a été prêché cette année
f>ar le R. P. De la Porte, un des orateurs les
mieux écoutés de la chaire française. La collecte
faite à l'issue du sermon a produit 372 fr. 20 c.
Nous aimons à remercier ici publiquement le
H. P. De la Porte de la bonté qu'il a eue de venir
plaider la cause de nos pauvres au milieu de
notre excellente population catholique.
( 101 )
La Société de St-Charles Borromée a persévéré
cette année dans la voie que lui ont tracée ses
fondateurs. Les distributions de viande et de
bouillon ont pris plus d'extension que jamais.
Ajoutons que l'exercice se clôt par un déficit de
plus de 2000 francs.
Pour combler ce vide et pour permettre à
l'Œuvre de continuer ses bienfaits, il sera né-
cessaire de faire toucher cette année les cotisa-
tions des membres souscripteurs. Il y a plusieurs
années que l'on n'a plus rien demandé aux bien-
faiteurs. Aujourd'hui que la caisse a des dettes.
nous comptons sur la générosité des Louva-
nîstes. Ils ne voudront point sans doute que la
Société de St-Charles Borromée cesse son action
utile et suspende ses distributions.
Parlons maintenant de la Conférence St-Lam-
bert, établie à Héyerlé, sous le haut patronage
de la Sérénissime Maison d'Arenberg.
Nos confrères, au nombre de douze, conti-
nuent à remplir avec zèle leur charitable mis-
sion parmi les pauvres de la commune. L'exer-
cice écoulé n'a guère rien présenté de saillant.
Recettes et dépenses sont restées ce qu'elles
étaient l'an dernier (1).
(1) Tableau des recettes et des dépeuses de la Confereuce Saioi-
Lambert :
( 102 )
La Conférence s'est vue privée du concours
d'un de ses membres les plus actifs, qui est venu
habiter Louvain. Nous espérons voir bientôt
Dotre zélé confrère prendre place à notre Con-
férence bourgeoise. En revanche, la Conférence
St- Lambert a fait une nouvelle recrue; de sorte
que le nombre des membres visiteurs n'a pas
diminué.
Venons- en à la Société des Ouvriers (Confé-
rence Ste-Barbe).
Nous avons lieu d'être satisfaits de la marche
de cette Conférence.
La Grande Section (adultes) se développe de
jour en jour, au point que les locaux sont deve-
nus absolument insuffisants. Cela prouve que le
RECETTES.
DÉPENSES
Don annuel de la Sérén.
Combustible :
fr.
580
00
M lison d'Arenberg: fr.
500 00
Perte d'animaux :
13
00
Souscriu. r>artieules :
252 00
Habillements de lrecom. :
97
5o
Intér. 3 0 0 de 600 fr.
Pains :
41
00
fonds belges :
18 00
Secours en argent :
'.)
00
Excéd nt de l'exercice
Habillements :
7
00
1 ic t-'i'Mit :
82 86
Total :
fr.
579
-■'
Total : Ir.
632 86
BILAN.
Totai d
es recettes : fr. 652 86
r liai '1.
3S dépens
es : 579 50
Boni eo caisse : Ir. 75 36
( 103 )
dévouement de nos confrères est couronné de
succès. Et l'on peut dire que s'ils étaient dotés
d'installations plus vastes, ils seraient à m
d'étendre considérablement la sphère de leur
action sociale.
Les ouvriers font chaque année une excursion
dans quelqu'une de nos provinces. C'est Nivelles
cette fois qui a été choisie comme but du voyage.
Nos ouvriers flamands ont reçu de leurs frères
wallons un accueil cordial et sympathique. Cette
fraternisation était vraiment touchante. M. de
Burlet, bourgmestre de Nivelles, a bien voulu
présider au repas offert à nos braves travail-
leurs. Aussi les excursionnistes, avant de partir,
ont-ils offert leurs meilleurs remercînients à
M. de Burlet, ainsi qu'à M. Guignardé qui avait
organisé l'aimable réception dont nos Louva-
nistes ont été on ne peut plus satisfait.
Dans le courant de l'année, la Société des
Ouvriers de Namur a rendu visite à la Société
de Louvain.
Le 28 octobre 1882, la Société La Fidélité da
Bruxelles est venue donner une fête dramatique
et musicale des mieux réussies, au profit de la
Conférence Ste-Barbe. La recette a été de 1300 fr.
L'Ecole Dominicale ne reste pas stationnairc.
Les confrères y font preuve d'un zèle infatigable.
On voit qu'ils se sont attachés à leurs pro
et qu'ils ne négligent rien pour assurer à ceux-ci
1 s bienfaits que doivent, leur procurer les réu-
nions hebdomadaires du dimanche.
( 104 )
La Conférence a vu s'éloigner avec regret
M. le vicaire Meulens, qui maintenant pratique
à Bruxelles l'apostolat de la charité qu'il exer-
• vit si activement parmi nous.
D'autre part, M. François Bolen, quittant la
ville, a dû abandonner l'École Dominicale. De-
puis quarante ans. M. Bolen donnait ses loisirs
à l'institution dont il avait été, avec M. le bourg-
mestre Van Bockeî, l'un des principaux fonda-
t3urs. Ceux qui ont connu M. Bolen savent que
la modestie, chez lui, égalait le dévouement.
Nos Conférences n'oublieront jamais les longues
années qu'il a passées parmi nous au service
de renseignement du pauvre.
La Conférence Ste-Barbe accuse en recettes :
3600 fr. 73 c, en dépenses : 2390 fr. 79 c. Quel-
ques dettes restant à payer, le boni, s'élevant à
1209 fr. 94 c, ne suffira pas pour faire balancer
le c jmpte. Mais nos confrères espèrent combler
le déficit avant la tin de l'année.
La Bibliothèque des Bons Livres est toujours
bien suivie. Malheureusement ses ressources
sont bornées et ont diminué. Elle comptait, l'an-
née dernière sur une ressource extraordinaire,
qui lui a fait défaut Par suite, le déficit n'a pu
être comblé et les achats de livres sont restés
- ispendus.
N us rtcommandons à tous les catholiques
( 105 )
cette œuvre intéressante et importante, que Ton
considère à bon droit comme le complément
indispensable des écoles populaires.
Nous avons entretenu nos confrères, dans un
rapport précédent, de l'excellente publication
populaire flamande : Onze Wekker^ imprimée à
Louvain et rédigée par quelques-uns de nos con-
frères. Le Wekker paraît tous les mois par-
livraisons de 16 pages chacune : le prix d'abon-
nement est minime : 40 centimes par an (1).
Beaucoup d'entre nous se sont abonnés pour
leurs pauvres à cette utile revue : il serait à
désirer que tous les membres de nos Conférences
imitassent cet exemple. Le recueil est instructif
et amusant. Sa propagation serait un véritable
bienfait.
La Conférence St- Joseph (collège de la
T. Ste Trinité), a compté vingt-trois membres,
qui ont patroné 120 enfants (2). Les jeunes pro-
tecteurs ont visité régulièrement les enfants
chaque semaine à l'école des Frères de Charité;
(!) On peut s'adresser cbez M. Edouard Fokmkuli.e, rue du Souci.
ii* 15, Louvain.
[i) Tableau des recettes et des dépenses de la Conférence Sain!
Joseph :
( 106 )
ils ont encouragé l'application des élèves par des
distributions hebdomadaires de pain et par des
distributions semestrielles de vêtements. Ils se
sont efforcés de donner à ces petits, que la for-
tune a déshérités, quelques jours de bonheur, à
L'instar de ceux qui luisent si souvent pour l'en-
fant du riche : la St Nicolas, la Première Com-
munion, les fêtes champêtres sont en effet des
jours que, grâce à la Conférence St-Joseph, les
jeunes patronés se rappelleront toujours avec
bonheur.
La bibliothèque de la Conférence, fondée il y
a trois ans, s'est enrichie d'un bon nombre de
volumes.
L'œuvre des bourses d'étude, créées pour
venir en aide aux élèves des écoles catholiques
RECETTES.
DÉPENSES.
Membres honoraires : fr. 57
50
Billard, jeux, etc. ; fr.
28
-ii
Quêtes ordinaires et
Aumônes particulières :
50
7-'i
extraordinaires : 49
15
Pains, vêtements, ob-
25
45
jets divers :
215
20
1/2 bénéfice do la séance
1" communion, li\res.
dramatique : 52
25
chapelets :
110
00
Billards, lenx, ves-
St-Nicolas, nouvel an :
90
-
tiaire, amendes, etc.: 252
18
fr.
474
83
Total fr. 416
55
BILAN.
Total desdejenses : fr. 47-1 xô
rotai des recette- : 416 53
Déficit : fr 5s 30
( 107 )
qui auraient des aptitudes spéciales pour les
études humanitaires, n'a pas prospéré autant
que l'aurait désiré la Conférence. Nos confrères
avaient compté que le produit d'une fête drama-
tique leur aurait permis d'augmenter le capital
de fondation. Malheureusement les bénéfices
n'ont point été en rapport avec l'organisation
magnifique, trop magnifique peut-être, de la
fête, dans laquelle les jeunes acteurs ont su se
faire, durant trois soirées, applaudir avec un
enthousiasme sincère et mérité.
A l'an prochain, la revanche financière.
LE CINQUANTENAIRE
de la Société de Saint-Vincent de Paul
à Louvain.
Messeigneurs (1),
Messieurs,
Le monde entier célèbre en ce moment le cin-
quantenaire de la Fondation de la Société de
SaiDt Vincent de Paul. Dans les immenses cités
américaines, dans les profondeurs de l'Afrique,
aux régions glacées du Nord, comme dans notre
vieille Europe, les membres des 15000 Confé-
rences se réunissent, côte à côte avec leurs
frères pauvres, au pied des autels; ils remercient
Dieu de toute la ferveur d'un cœur reconnaissant
des bienfaits dont la Providence a comblé leur
Œuvre; ils demandent à la divine miséricorde
de lui continuer son puissant appui et de la bénir
dans l'avenir, comme elle l'a bénie dans le passé.
Quel grand et étonnant spectacle, messei-
gneurs, messieurs, de voir, à la même heure
pour ainsi dire, le nom glorieux de Saint-Vin-
cent de Paul loué et honoré, sous tous les cieux,
parmi toutes les nations de la terre! Il y a
(1) Mgr Pieraerts, recteur magnifique de l'Université de Louvain,
Mgr Cartuyvels, vice-recteur, et Mgr d'Hulst, recteur de l'Institut
catholique de Paris.
( 109 )
cinquante ans notre Société n'existait pas; et
voici qu'aujourd'hui elle remplit l'univers. Il n'y
a cependant rien en cela qui nous doive sur-
prendre. Cette oeuvre n'est-elle pas l'œuvre de
Dieu?
Elle a surgi à l'heure où l'indifférence et l'in-
crédulité se disputaient le monde, à l'heure
même où l'on entendait les puissants du siècle
proclamer tout haut que les dogmes avaient fait-
leur temps.
Effrayés des audaces et des progrès de l'incré-
dulité, huit étudiants des écoles de Paris se
réunirent dans la chambre de l'un d'entre eux.
Catholiques, croyants et pratiquants, ils vou-
laient garder intacts les trésors de leur foi, et
ils songèrent à mettre leur foi sous l'égide de !a
charité. Ils se dirent aussi qu'au milieu de la
redoutable crise morale et religieuse dont souf-
frait la France il ne suffisait plus au chrétien de
demeurer chrétien. Un devoir impérieux s'im-
posait à tous les hommes de cœur : combattre
l'irréligion et arracher les âmes à la torpeur de
l'indifférence. Et ils se résolurent de prêcher la
foi par la charité.
- Le monde, disait il y a peu d'années le bien-
- aimé Pie IX, en s'adressant au président gé-
n néral de la Société de Saint- Vincent de Paul,
n le monde ne croit plus à la prédication, ni au
- sacerdoce; mais il croit encore à la charité.
■ Prêchez la vérité par la charité, marchez à la
» conquête du monde par l'amour du pauvre. «
( no )
Nos fondateurs se proposaient de venir au se-
cours du pauvre, de réhabiliter le misérable.
Et, ce faisant, ils n'avaient en vue que Dieu seul,
la gloire de Dieu, le règne de la religion divine.
Or, Dieu, messeigneurs, messieurs, récompense
toujours avec munificence ce que l'on fait pour
l'honneur de son nom.
Et voilà pourquoi la Société de Saint- Vincent
de Paul, au prix de beaucoup d'efforts et de
peines, sans doute, n'a cessé de grandir et de
prospérer; voilà pourquoi elle a traversé victo-
rieusement les épreuves les plus menaçantes,
répandant dans les deux mondes l'amour de
Jésus-Christ par la pratique chrétienne de
l'amour du pauvre.
Ne laissons point passer, messeigneurs, mes-
sieurs, cette solennelle circonstance du grand
triomphe catholique, qui s'appelle le cinquante-
naire de Saint- Vincent de Paul, sans rendre un
nouvel hommage aux vaillants lutteurs qui ont
créé notre Œuvre, et, avant tout, à leur illustre
chef Ozanam, dont le nom restera dans les an-
nales du xixe siècle comme l'expression la plus
pure du dévouement par la foi et par la charité.
Contemplons les nobles exemples de nos de-
vanciers et promettons- nous de ne jamais faillir
dans ia voie qu'ils nous ont tracée et dans la-
quelle nous nous sommes engagés à leur suite.
( 111 )
Nous aussi nous aimons à célébrer solennel-
lement notre glorieux cinquantenaire. Nous nous
sommes préparés par un Triduum de médi-
tations religieuses à honorer dignement aujour-
d'hui notre saint Patron. Ce matin, avec nos
chers pauvres, que la véritable fraternité avait
mêlés a no3 rangs, nous avons prié, nous avons
communié. Nous avons béni Dieu pour le passé;
nous avons, en toute confiance, remis l'avenir
aux soins de Sa miséricordieuse bonté.
Et puis, voulant qu'en ce beau jour il y eût
fête et joie aux modestes foyers de nos protégés,
nous leur avons distribué des bons extraordi-
naires, aîin qu'une table abondamment servie
leur fit goûter une lois au moins une de ces
satisfactions matérielles que les enfants du pau-
vre ne connaissent que de nom.
Et maintenant, messeigneurs, messieurs, nous
voici réuni3 en assemblée générale. L'occasion
nous semble toute naturelle de rappeler briève-
ment à nos confrères et aux bienfaiteurs de nos
familles indigentes les origines et les progrès
des Conférences de Louvain.
L'œuvre de Saint- Vincent de Paul a vu le jour
en France, au mois de mai de l'année 1833. Ses
commencements furent des plus modestes. Pen-
dant neuf ans elle demeura concentrée au lieu
même de son berceau.
( U2 )
La Belgique, cette terre privilégiée de la reli-
gion et de la charité, fut la première entre les
nations à se ranger sous la bannière de la jeu-
nesse des écoles de Paris.
En 1842, Bruxelles vit s'établir la première
Conférence belge pour la visite du pauvre.
Dès le 15 décembre 1844, Louvain se mettait à
la tête du mouvement qui allait se propager
rapidement à travers nos catholiques provinces.
Quelques étudiants de notre Université, in-
spirés, comme ils le disaient eux mêmes, par
la pensée de travailler à V amélioration du
pauvre et à leur propre édification, prirent la
généreuse résolution de mettre leur dévouement
et leurs cœurs au service des délaissés et des
malheureux. Comme leurs devanciers de Paris,
ils étaient huit quand ils se réunirent pour la
première fois. Les obstacles ne les arrêtèrent
point. Ils se constituèrent en Conférence sous la
présidence d'un de leurs maitres vénérés, M. Ver-
hoeven. Les familles à secourir ne manquaient
pas; le choix fut fait bien vite. Quant aux res-
sources, pleins de confiance dans la Providence,
ils étaient persuadés qu'il leur suffirait de de-
mander pour recevoir. Et en effet, à l'appel des
jeunes étudiants, l'illustre Recteur, Mgr De Ram
— qui fut toujours si généreusement dévoué à
nos Conférences — et le corps académique tout
entier répondirent par de nombreuses souscrip-
tions et par d'abondantes aumônes.
( H3 )
Et quand vint le dernier jour de la première
année, le rapporteur put, avec une légitime sa-
tisfaction, compter 22 membres visiteurs, 30 mé-
nages sacourus, 100 souscripteurs et une recette
de 882 francs.
Ce début magnifique donnait les plus brillantes
espérances; l'avenir ne les a pas démenties.
Si l'on parcourt les procès-verbaux de la jeune
et active Conférence Notre-Dame, on s'aperçoit
que nos confrères, dès l'origine, pratiquaient,
dans la mesure de leurs moyens, tous les prin-
cipes qui servent de base à notre Œuvre. La
visite du pauvre à domicile était considérée
comme le plus important des devoirs; dans cette
visite, on s'occupait certainement des misères
corporelles; mais on s'appliquait en même temps,
avec beaucoup de sollicitude, à l'instruction
religieuse et à l'amélioration morale des familles
patronnées. Les visiteurs exerçaient une sur-
veillance hebdomadaire sérieuse sur les enfants
en âge d'école et se faisaient rendre compte de
l'exactitude avec laquelle les élèves fréquentaient
les classes.
Vous le voyez, messeigneurs, messieurs, dès
la première heure on trouve en germe dans la
Conférence Notre-Dame l'Œuvre importante du
patronage, qui ne devait éclore que plus tard.
Depuis cette époque, messeigneurs, messieurs,
que de chemin parcouru, que de progrès réalisé
sous la protection de Dieu et avec l'aide de notre
vénéré patron!
( 114 )
Le dévouement appelle le dévouement ; la cha-
rité inspire la charité.
Bientôt de vaillants auxiliaires, s'affirmant
hautement chrétiens, viennent grossir les rangs
de la petite phalange. De nombreux élèves de
Y Aima Mater se font gloire de suivre l'exemple
de leurs aînés. Grâce au concours du corps aca-
démique et de la bourgeoisie, les ressources
augmentent et, avec les ressources, croît paral-
lèlement le nombre des ménages patronés.
Aussi dès le 23 novembre 1845, le dédouble-
ment de la Conférence Notre-Dame fut-il jugé
nécessaire. 74 confrères visitaient 96 ménages
et 184 membres honoraires avaient donné en
aumônes la somme de 3679 fr. Une seconde Con-
férence fut érigée sous le nom de Conférence de
St- Jacques. Et le 20 avril 1846 les deux Confé-
rences se trouvèrent affiliées définitivement au
Conseil de Paris.
En 1848, nos Conférences firent l'essai d'un
patronage pour les apprentis.
Déjà l'institution était fondée, le règlement
voté. On avait choisi et admis les apprentis. Les
fonds n'auraient pas fait défaut. Malheureuse-
ment, il fallut bientôt se résoudre à ajourner
l'exécution du projet : on se trouvait devant
l'impossibilité absolue de se procurer un local
convenable.
( 115 )
Pendant la période qui suivit — 1848 à 1854 —
il y eut comme un temps d'arrêt dans la marche
des Conférences. Certes on marchait, on pro-
gressait, mais lentement. En 1854, 92 membres
visitaient 163 familles et la caisse avait permis
de distribuer au delà de 5000 francs.
Jusqu'à ce moment, ia bourgeoisie louvaniste
s'était plu à accorder ses plus vives sympathies
et à confier de larges aumônes à l'œuvre uni-
versitaire, qui répandait ses bienfaits sur la
classe pauvre de notre ville. L'heure était proche
cependant où nos concitoyens allaient à leur
tour venir partager, avec les ouvriers de la pre-
mière heure, l'insigne honneur de servir Jésus-
Christ dans la personne des déshérités du
"monde.
Nos concitoyens comprenaient que, dans nos
temps malheureux, ce n'est point assez de
donner, même à profusion, le superflu de la for-
tune. La voix de la religion leur disait qu'eux
aussi ils devaient apporter leur pierre à l'édifice
de la rénovation sociale et joindre à l'aumône
matérielle l'aumône du dévouement personnel.
La Conférence St-Pierre était fondée. Elle fut
inaugurée le 15 octobre 1855. Et, à la fin de
l'année déjà, grâce à ce puissant appoint, on
comptait dans nos Conférences 133 membres
actifs portant secours à 183 ménages ; les recettes
dépassaient 6300 francs.
Le 15 mars 1857, grâce au zèle et aux dé-
7.
( 116 )
marches d'un des membres actifs de la nouvelle
Conférence St-Pierre, nous avions le bonheur de
voir ériger à Héverlé la Conférence St-Lambert
qui, dès sa fondation, se trouva placée sous le
haut patronage de la Sérénissime Maison d'Aren-
berg.
D'année en année, notre petite armée se forti-
fiait. Bientôt il fallut songer de nouveau à diviser
les conférences universitaires. En 1860, le Con-
seil créa la Conférence Ste-Gertrude, et, plus
tard, en 1868 la Conférence St-Michel. L'année
1874 vit naître enfin les Conférences St-Albert et
St- Quentin.
Voilà, messeigneurs, messieurs, à quels résul-
tats heureux est arrivée l'humble et modeste
institution de 1844. Nous voyons aujourd'hui le
Conseil particulier diriger sept Conférences
uniquement dévouées à la visite du pauvre.
Leurs ressources annuelles s'élèvent en moyenne
à 6000 francs. 300 membres souscripteurs ali-
mentent le trésor de nos protégés; le chiffre
des ménages s'élève à 280; les membres actifs
se répartissent comme suit : Conférences uni-
versitaires, 354; Conférence bourgeoise, 66.
Avions-nous tort, messeigneurs, messieurs, de
dire que la Providence a prodigieusement'béni
nos faibles efforts et récompensé nos peines au
centuple?
( 117 )
Jusqu'en 1862, nos confrères s'étaient attachés
uniquement à réaliser le but principal de la So-
ciété et à se perfectionner, avec une noble ému-
lation, dans la pratique de la visite du pauvre.
Mais en allant voir le pauvre, chez lui, dans
sa demeure, en s'entretenant intimement avec
lui, en lui donnant le pain du cœur qui relève
les courages chancelants, qui remet dans la voie
droite, qui refait les ménages chrétiens, on ne
fut pas longtemps sans reconnaître qu'il se ren-
contre chez le pauvre, chez l'ouvrier, des besoins,
des nécessités, réclamant des secours spéciaux.
L'enfant au sortir de l'école est trop souvent
livré à lui-même. L'âge des passions va venir.
L'atmosphère de la famille n'est pas toujours
des plus pures. Il manque au pauvre petit un
guide, un protecteur.
Le voilà bientôt a l'atelier; il rencontre des
compagnies dangereuses; les tentations sont là.
D'autre part il va oublier le peu qu'il a appris;
il perdra les vertus du pauvre : le courage, la
patience, la foi. Malheur à lui s'il ne rencontre
un cœur qui le comprenne et qui le sauve de
l'abîme des défaillances.
La Conférence Saint Joseph, fondée au mois
d'octobre 1862, n'a pas cru, qu'il fallait attendre
pour travailler au salut du pauvre qu'il eut
quitté les bancs de l'école. C'est alors que nous
avons vu naître et se développer, sou3 l'influence
heureuse de maîtres pieux et aimés, ce touchant.
( 118 )
atronage des enfants par des adolescents. La
Conférence Saint- Joseph, une des plus belles
efflorescences de la charité chrétienne, a eu son
berceau au collège de la Très Sainte-Trinité.
Nos rapports annuels vous ont initié, messei-
gneurs, messieurs, à cette œuvre aussi utile
qu'intéressante. Vous savez avec quel dévoue-
ment nos jeunes confrères s'occupent des élèves
de l'école des Frères de Charité, comment ils
se font leurs maîtres dans la science de la reli-
gion, avec quelle sollicitude ils les encouragent
dans leurs études, avec quel amour ils pro-
diguent à leurs chers protégés les innocents
plaisirs de l'enfance. Laissez-nous vous dire
encore que la Conférence Saint Joseph réussit à
réunir tous les ans un joli budget de recettes,
qui dépasse 3000 francs.
En l'année 1867, nous avons tu s'établir parmi
nous la Société des Ouvriers, qui fut bientôt
affiliée à nos Conférences sous le nom de Confé-
rence Sainte- Barbe.
Le temps nous manque pour vous entretenir
longuement des travaux de cette œuvre sociale
si importante. Qu'il nous suffise de vous rappeler
que cette institution comprend une école domi-
nicale, un patronage et une section pour les
adultes. Là îe jeune ouvrier entretient ses con-
naissances acquises, les développe, reçoit d<js
( 119 )
instructions religieuses qui lui gardent la pureté
de l'âme et la dignité de la vie; et. aux jours de
fête, il trouve au local de la Conférence des dé-
lassements et des jeux qui l'arrachent aux
dangers de la rue et aux séductions grossières
du cabaret.
La Conférence Sainte Barbe compte 40membres
actifs; elle exerce son influence salutaire sur 3
à 400 ouvriers, son budget de recettes varie
annuellement de 2 à 3000 francs.
D'autres œuvres encore viennent compléter
notre organisation. Voici la Société de Saint-
François Régis, qui s'occupe de la légitimation
des unions illicites contractées par les pauvres.
Cette oeuvre doit son origine à la sollicitude de
quelques membres de notre Société; et nos con-
frères continuent à la soutenir de leurs deniers.
A la tête de la direction se trouve un des révé-
rends vicaires de Louvain, M. Tielemans, que
l'on rencontre partout où il y a du bien à faire et
qui ne songe jamais à ménager, ni son temps, ni
ses peines. La Société de Saint-François Régis,
comme vous le comprenez, rend des services
signalés à nos protégés.
Voici encore la Bibliothèque des bons livres,
si utile, indispensable même à notre époque.
L'instruction s'étend de jour en jour parmi le
peuple. L'ouvrier a soif de lire. Et quels dangers
( 120 )
offrent pour lui ces ouvrages innombrables qu'on
lui jette en pâture et dans lesquels pullulent
l'immoralité et l'impiété! Si l'ouvrier ne lit pas
de bons livres, si au contraire il en dévore de
mauvais, que deviendront son âme, son avenir,
le bonheur de sa famille ?
Aussi nos confrères donnent- ils tous leurs
soins à la Bibliothèque populaire. Trente à trente-
cinq mille volumes sont donnés chaque année
gratuitement en lecture. Malheureusement, le
budget de cette œuvre si éminemment morale
a faibli : il ne s'élève plus guères qu'à 1100 fr.
Puisse la charité catholique comprendre qu'il
lui faut relever largement cette institution, que
l'on doit considérer à juste titre comme le com-
plément de V école catholique.
Il est enfin une autre institution particulière
fondée par nos Conférences, YŒuvre de Saint-
Charles Borromée.
Grâce à cette institution, à tout pauvre qui
vient à mourir est assurée la célébration du
S. Sacrifice de la Messe pour le repos de son âme.
Grâce à elle encore, les malades qui ne peuvent
être soignés à l'hôpital sont pourvus de vin et
d'aliments fortifiants et réparateurs.
Nos pauvres ne sont pas les seuls à jouir de
ce bienfait. Nous mettons à la disposition du
clergé de la ville — toujours si sympathique et
( ï?l )
si dévoué à notre œuvre — des bons de bouillon
et de viande, qu'il lui est loisible de distribuer à
tout malade indigent qu'il vient à rencontrer
dans ses visites pastorales.
Nos Conférences pratiquentréglementairement
les réunions et les visites hebdomadaires. Elles
célèbrent avec ponctualité les fêtes de la Société.
Le dimanche de la Fête-Dieu, on est heureux
de voir nos confrères accompagner, en très
grand nombre, avec des flambeaux la procession
du T. -S. Sacrement, faisant ainsi profession pu-
blique de leur foi.
Lorsque le Conseil songea à introduire parmi
nos Conférences cette pieuse pratique, on put
facilement compter les confrères qui répondirent
au premier appel. Ils étaient dix. Aujourd'hui
c'est par centaines que nos membres accom-
pagnent le cortège du Roi des rois.
Quand on veut pour Dieu, on réussit toujours
avec l'aide de Dieu.
Voilà, messeigneurs, messieurs, le rapide his-
torique de nos Conférences.
Gloire et reconnaissance à la divine Provi-
dence et à notre saint Patron. Les bénédictions
n'ont pas manqué à notre œuvre.
Mais ces bénédictions ne doivent pas être seu-
( 122 )
letnent pour nous une consolation et un encou-
ragement. Elles nous créent d'impérieuses obli-
gations, le devoir de ne pas nous arrêter dans
l'exercice de la charité et de la propagande
catholiques, le devoir de marcher résolument
en avant.
Ce qui a été accompli n'est rien en présence
de ce qui reste a faire. Pour une misère sou-
lagée, que de souffrances non consolées !
Le Mal, sous toutes ses formes, élargit son
cercle envahissant. Il veut dépouiller la société
de l'esprit religieux, pour la pouvoir ainsi livrer
impunément, sans défense, à la merci des pas-
sions les plus barbares.
C'est à l'àme du chrétien que le Mal s'attaque
et ses premiers coups sont dirigés contre l'âme
de l'enfant. Ne dirait- on pas qu'en proie au plus
fol délire il s'élance de nos jours à un assaut
suprême, qui doive terminer la lutte?
Soldats du Christ, votre place est marquée
dans cette mêlée furieuse.
Dieu vous a comblé de ses dons ; il vous a pré-
servé de l'erreur; il vous a gardé la foi; il vous
a armé des vertus chrétiennes et pacificatrices,
afin que vous vous dépensiez à faire triompher
sa cause sacrée et à sauver ses enfants égarés et
opprimés.
Fils de saint Vincent de Paul, voilà votre mis-
sion. Cette mission, sachez dignement et com-
plètement la remplir. Et, vous la remplirez
( 123 )
dignement, n'en doutez point, si, ne vous ap-
puyant que sur Dieu, vous reconnaissez, dans
toute l'humilité de vos cœurs, que par lui même
l'homme ne peut rien et que toute force lui vient
d'en haut.
Societas Philologa Lovaniensis.
Illustrissimus ac Revercndissimus Dom. C Pie-
raerts, Rector magnificus, Prœses ad hon.
Illustrissimus ac Reverendissimus Dom.A.J. Na-
mèche, Rector emeritus, Prœses ad hon.
P. G. H. Willems, professor ordinarius, Prœses.
Fr. Collard, professor ordinarius, VicePrœsid.
Léo Bethune, Alostanus, phtl. et litt. cand., p. t.
a Secret.
Socii.
Victor Brants, prof, ordin., ex-secret. (1874-75).
Johannes Terrens, ex Waldbillig (Magni Duc.
Lucilib.), philos, et litt. candidatus.
Johannes Petrus Biwer, ex Remich (Magni Duc.
Lucilib.), philos, et litt. candid.
Rev. Edmundus Remy, Sonegiensis, philologie
licentiatus.
Rev. Leonardus Lootens, ex Anseghem, philo-
logie baccalaureus.
Alphonsus Roegiers, Teneremundanus, phil. et
iitt. studiosus.
Alfredus De Groote, Gerardimontensis, id.
Augustus Bertrand, Bullionensis, id.
Rev. Adrianus Couwenbergh, ex Hoeven (Ba-
tavus), id.
Rev. Alphonsus Dassonville,ex Heule, philologie
studiosus.
( 125 )
Rev. Ignatius Cordonnier, ex Baelen, id.
Rev. Theophilus Delanote, ex Haringhe, id.
Rev. Camillus Depoorter, ex Castro (Fland. occ),
id.
Michael Meyers, ex Boxnorn (Magni Duc. Lu-
cilib.), philos, et litt. stud.
Michael Glaesener, ex Wilwerdingen (Magni
Duc. Lucilib.), id.
Qui olim socii feure.
Car. Michel, Tornacensis, phil. et litt. doctor,
lector univers. Leodiensis, ex-secret. (1873-74).
Eug. Hubert, Lovaniensis, phil. et litt. doctor,
professor athensei Leodiensis.
Léo De Bruyn, Lovaniensis, phil. et litt. doctor.
Petr. Sturm, ex Bivange (Magni Duc. Lucili-
burg.), phil. et litt. doct., professor progym-
nasii Dikirchensis.
Rev. Johannes Vanden Weghe, ex Ledeghem,
philolog. licentiatus, professor collegii Pope-
ringh.
Rev. Alf. Segers, ex Appels, philolog. licentiatus,
rector coll. Gerardimont.
Joh. Petr. Bestgen, ex Hollerich (Magni Duc-
Lucilib ), phil. et litt. doctor, lector in Athe-
naoo Luciliburg.
Rev. Celest. Wadeleux, ex Brée, philolog. licen-
tiatus, professor seminarii Sancto-Trudonen-
sis, ex-secret. (1875 76).
( 126 )
Rev. Léo Van Dorpe, ex Zevecote, philolog. li-
centiatus, professor collegii Poperinghensis.
Rev. Victor Bourmanne, ex Blehin, philolog.
lîcentiatus.
Josephus Habran, ex Sancta-Maria (Etalle), phil.
et litt. doctor, professor athenaei Bullionensis,
ex- secret. (1876-77).
Eduardus Houtart, ex Montibus ad Sabim, phil.
et litt. atque juris doctor, ex-secret. (1877-78).
Rev. Henricus Eggers, Monasteriensis, philolo-
gie doctor.
Rev. Arthur Vermeersch, ex Ertvelde, doct. jur.
et scient, polit., ex secret. (1878 79).
Ludovicus Simons, Ruremondensis, phil. et litt.
doct., professor athensei Virtonensis.
Constantinus Gelders, Lewensis, phil. et litt.
doct., professor coll. Diesthem.
Desiderius Petit, ex Wodecq, phil. et litt. doct.,
professor coll. Diesthem.
Nicolaus Walch, ex Niederpallen (Magni Duc.
Luciliburg.), phil. et liit. doct., professor athe-
naei Virtonensis.
Constantinus Nannan, ex Redu, phil. et litt. doct.
juris stud. in univers. Leodiensi.
Gulielmus Streel, ex Alleur, phil. et litt. atque
juris doct., ex secret. (1879-80).
Johannes Dubois, ex Barnich, phil. et litt. atque
juris doct., ex-secret. (1880-1881).
Julius Van Biervliet, Brugensis, phil. et litt. doct.
ex-secret. (1881-1882).
( 127 )
Edmundus Cordewener, Mosaetrajectinus, phil.
et litt. doct.
Petrus Doppler, Mosœtrajeetinus, phil. et litt.
cand., ex-ag. vices secret. (1882 83).
Van Ryckelen, Augustus, ex Halle-Boyenho-
ven, phil. et litt. doct.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIETAS PHI-
LOLOGA de l'Université catholique,
pendant l'année académique 1882-
1883, par M. P. DOPPLER, candidat
en philosophie et lettres, f. f. de se-
crétaire.
Messieurs,
[1 a plu à Dieu de rappeler à lui, dans la fleur
de L*âge, notre regretté condisciple M. Joseph
Vandenbroeck, qui fut le secrétaire de la Socie-
tas Philologa pendant la dernière année. Cettft
perte sensible et imprévue est la cause pour
laquelle notre Président m'a chargé de vous pré-
senter le rapport des travaux de l'année acadé-
mique qui vient de s'écouler.
Conformément au but que notre Société se
propose, la majeure partie de nos séances a été
consacrée à l'étude en commun d'un auteur
classique et à l'analyse d'articles choisis, parus
dans les différentes revues philologiques du
pays et de l'étranger.
L'auteur qui a été l'objet de nos études pendant
l'année écoulée, est un des grands écrivains de
l'antiquité classique, Horace. Nous avons étudié
plusieurs odes du lr livre. Après la traduction
et les explications historiques et lexicogra-
( 129 )
phiques, nous nous sommes efforcés, pour chaque
ode en particulier, d'en déterminer le but, d'en
préciser l'idée fondamentale pour saisir l'unité,
dont la connaissance est nécessaire à l'intelli-
gence des diverses parties. Ensuite nous avons
abordé la critique du texte et l'examen des va-
riantes. Cette étude a absorbé bon nombre de
nos séances et elle a été suivie avec autant d'in-
térêt que d'utilité.
Les analyses des différentes revues, présentées
par les membres de la Société, ont été nom-
breuses. Faites avec zèle et attention, elles ont
souvent donné lieu à des observations et à des
discussions fort intéressantes: aussi n'ont-elles
pas peu contribué à nous tenir au courant du
mouvement philologique.
Diverses circonstances ont empêché les mem-
bres de la Société de présenter cette année des
travaux originaux.
Dans une de nos séances, notre président,
M. le professeur Willems, nous a communiqué
les résultats des études de Keil sur le classement
des manuscrits de Pline le Jeune.
Ces manuscrits se divisent en trois groupes :
1° Les manuscrits qui contiennent les lettres.
2° Ceux delà correspondance de Pline etTrajan.
3° Ceux qui comprennent le panégyrique.
Quant aux manuscrits de la première catégo-
rie, ils se divisent en trois classes : a) les ma-
nuscrits qui contiennent les neuf livres d'épîtres ;
( 130 )
b) les manuscrits appelés - manuscrits des cent
lettres, » c'est-à-dire ceux qui contiennent les
lettres depuis la lre jusqu'à la 6me du 5e livre
avec omission de la 27me du 4me livre ; c) les ma-
nuscrits dans lesquels le 8rae livre est omis, le 9me
prenant la place du 8me.
Quant au second groupe, il n'en existe plus de
manuscrits connus. Au xve siècle il y en avait
un en France, qui fut transporté de là en Italie,
mais que l'on n'a plus retrouvé.
Les manuscrits du troisième groupe se divisent
en deux classes, dont la première comprend des
manuscrits assez nombreux du xve siècle, et la
seconde se compose de quelques feuilles palimp-
sestes découvertes au commencement de ce
siècle. Après un coup d'œil sur la valeur rela-
tive de ces différents manuscrits, M. le profes-
seur a terminé cette étude par un exposé résumé
des différentes éditions de Pline.
Me conformant à la tradition, qui veut que
le secrétaire ajoute à la revue des travaux de
l'année une étude personnelle, j'ai résolu de
traiter brièvement une question qui se rapporte
à l'art militaire, savoir l'étude des sièges chez
les anciens.
L'idée claire et nette du siège d'une ville aux
temps héroïques nous est fournie dans l'Iliade.
L'ennemi conduit son armée devant la ville; les
assiégés font le matin une sortie, s'engagent
avec l'ennemi avec des alternatives de succès et
( 131 )
de revers, jusqu'à ce que le soir ils se retirent
derrière les remparts de leur ville. Pendant dix
ans les Grecs restèrent en permanence devant les
murs de Troie, et cependant la ville ne fut prise
que par le stratagème si connu du cheval de bois.
L'art de faire le siège d'une ville n'existait pas
encore. Jusqu'à l'époque des guerres persanes les
grandes villes de la Grèce n'avaient que des cita-
delles (xKpoTtoXeiç), et il n'était guère possible à
l'ennemi de s'en emparer si ce n'est par strata-
gème, surprise ou trahison. Même après qu'A-
thènes et à son exemple les autres capitales des
états grecs se furent entourées de fortifications,
l'art du siège ne pouvait faire que des progrès
lents : attendu que les campagnes ne duraient que
l'été et qu'au commencement de l'hiver l'armée
assiégeante retournait dans son pays. Athènes
même succomba plus souvent par misère et par
trahison que par la tactique de l'ennemi
A l'origine, il en était de même en Italie. Là
aussi chaque ville avait bâti une citadelle
(arx) et souvent sur des hauteurs inaccessibles.
Ces citadelles protégeaient les villes contre les
attaques des Romains, et à l'approche de l'hiver
la retraite de l'ennemi délivrait les assiégés.
Cependant cette situation fut bientôt modifiée.
Le siège de Veji fut continué pendant l'hiver
malgré l'opposition des tribuns de la plèbe. Pour
se garantir contre les attaques des peuples amis
de Veji, l'armée romaine entoura son camp de
( 132 )
deux remparts, l'un du côté de la ville, l'autre
du côté opposé. Cette tactique fut maintenue et
développée dans la suite.
Ces remparts consistaient en des retranche-
ments (loricœ), pourvus de crénaux (pinnœ).
De distance à distance s'élevaient des tours. Au
delà du rempart on creusait un fossé peu large
et peu profond, défendu par des palissades (cippî).
Si l'eau ne faisait pas défaut, on en remplissait
un second fossé. Devant les fossés on creusait
des fosses de trois pieds de profondeur, dans
lesquelles on enfonçait des pieux pointus et en-
durcis au feu, et à l'entour, des tiges pointues
[stimuli). A certaines distances, en deçà des
remparts, se trouvaient des postes fortifiés,
d'où l'on pouvait venir immédiatement au se-
cours des points menacés (Caes. b. g. 7, 69). Un
tel blocus coupant tout secours du dehors, obli-
geait souvent une ville à se rendre.
Les assiégés de leur côté tâchaient d'em-
pêcher les plans de l'ennemi. Ils creusaient des
voies souterraines qui passaient sous les lignes
ennemies, et ils détruisaient les travaux à mesure
qu'ils s'exécutaient. Ou bien ils faisaient des
sorties pour démolir de vive force les remparts
à demi achevés et peur mettre le feu aux con-
structions en bois.
Si le blocus ne réussissait pas, l'assiégeant
essayait l'assaut. Les soldats marchaient vers
les murs en rangs serrés et élevant les boucliers
( 133 )
au-dessus de leurs têtes, de manière à former un
toit {testudo), pour se protéger contre les pro-
jectiles des assiégés. Arrivés au pied des rem-
parts, ils tâchaient d'y pratiquer une brèche
pour y entrer. De leur côté les ennemis lançaient
sur les assiégeants des pierres, des projectiles,
etc. Ailleurs, on dressait des échelles (scalce)
contre les remparts pour les escalader. Les
assiégés tâchaient de les en précipiter au moyen
de fourches {furcœ) et de crochets {luppi), ou en
jetant sur eux de l'eau bouillante et de la poix
fondue.
Pour le siège de villes mieux fortifiées, l'as-
siégeant se servait de machines de guerre, spé-
cialement du bélier (xpiôç, aries), il creusait
des galeries souterraines et construisait des
tour;;.
En travaillant aux galeries souterraines, les
soldats étaient protégés contre les traits des
assiégés par un hangar en bois (yô.ûvr, dfapncrtç),
dont le toit, recouvert de peaux mouillées, des-
cendait jusqu'à terre. Ces galeries souterraines
(cuniculus ùitôpuypa) allaient parfois depuis les
remparts du camp jusqu'aux remparts de la
ville. Arrivés là, les assiégeants pratiquaient
des brèches dans les fondations des remparts,
et étayaient ceux-ci au moyen de poutres pour
prévenir un écroulement immédiat. Le travail
étant achevé, le feu était mis aux poutres, et le
mur de la ville s'écroulait. Parfois aussi la gale-
( 134 )
rie souterraine était continuée jusque dans l'in-
térieur de la ville, et permettait à l'ennemi
d*y entrer pendant la nuit. Les assiégés, de
leur côté, dès qu'ils avaient connaissance des
travaux de l'ennemi, tâchaient de découvrir la
direction de la galerie souterraine au moyen
de minces plaques de métal qu'ils plaçaient à
plusieurs endroits le long des remparts ou dans
les fossés qui les entouraient. Les coups des
mineurs (cunicularii) faisant résonner ces
plaques, l'endroit de la galerie était découvert.
Dès lors les assiégés allaient au devant de l'en-
nemi en creusant des contre- galeries. Quelque-
fois il en résultait des combats souterrains, mais
le plus souvent l'ennemi était chassé de la galerie
par la fumée, par des abeilles ou des guêpes.
Les grandes machines de siège étaient la ter-
rasse {agger) et la tour (turris). La terrasse
était élevée près des remparts de la ville assiégée
à une hauteur considérable, de manière à mettre
les assiégeants de niveau avec les assiégés qui
défendaient les remparts, et à leur permettre
d'examiner les mesures de défense prises à l'in-
térieur de la ville. L'assiégé tâchait de couper
la vue sur l'intérieur de la ville par des toiles
{sayœ) et des nattes de poil de chèvres [cilicia)
tendues entre les crénaux : ou bien par de grands
feux entretenus sur les murs, ou enfin par de
nouvelles constructions qui surpassaient Y agger
ennemi. Efforts inutiles. Au bout de la terrasse
( 135 )
s'élevaient l'une après l'autre des tours qui do-
miuaient absolument les environs. Les assiégés
cherchaient, il est vrai, à les détruire ou à les
incendier, soit par des soldats que des cordes
descendaient la nuit, soit par des projectiles in-
flammables, dont les plus petits (malleoli) étaient
lancés par la main, les plus grands (falarïcœ)
par des machines. Mais les tours étant solide-
ment construites et garanties contre l'action du
feu, les assiégés ne parvenaient que fort rare-
ment à leur but.
L'art du siège et des fortifications lit de no-
tables progrès par l'invention et l'application de
grandes machines de guerre. Denys de Syracuse,
se préparant à faire la guerre aux Carthaginois,
avait ouvert un concours entre tous les savants,
versés dans l'art militaire. Ce concours donna
lieu à des inventions nouvelles, qui furent en-
suite appliquées et développées par les Romains.
Les villes étaient dès lors fortifiées de la ma-
nière suivante :
Entre deux remparts on élevait un troisième,
large de vingt pieds, de telle manière que l'épau-
lement extérieur était plus élevé et en pente du
côté de la ville. La couronne corona) du mur
devait être assez large pour porter les défenseurs
et les machines. Un tel mur, dont la hauteur
normale était de 30 pieds, résistait mieux aux
coups du bélier, et même si la muraille de devant
était percée, l'ennemi se heurtait contre la se-
8.
( 136 )
conde. On construisait en outre à des intervalles
de 150 à 300 pieds des tours d'une structure
solide, de forme ronde ou angulaire : outre les
ouvertures ordinaires, ces tours en avaient de
plus grandes 'Jj'jpiâîz, fenestrœ), pour le passage
des projectiles de grand calibre, et qui se fer-
maient au moyen de rouleaux (xa/ûu^ara),
pour empêcher l'entrée de l'ennemi.
C'était une grande difficulté pour les assiégés
de bien défendre les portes, qui ordinairement
étaient attaquées en premier lieu. Elles étaient
protégées contre des tentatives d'incendie par
des ferrures ou par des aspersions d'eau.
De chaque côté se trouvait une tour fort solide.
Elles étaient encore protégées par des remparts
(propugnacula) construits devant la porte, pour
retenir l'ennemi qui poursuivait les assiégés
après une sortie infructueuse. Pour empêcher
l'ennemi d'investir la ville de trop près, on con-
struisait des ouvrages avancés \ppo~eiyj.au.cc:a.),
auxquels on faisait servir autant que possible
les accidents naturels du terrain.
Pour s'emparer de telles forteresses, l'assié-
geant devait disposer de plus grandes machines
et de plus forts toits de défense. Ces derniers
étaient les vineœ, musculi, plutei et les testu-
dînes.
i) Les vineœ avaient huit pieds de hauteur,
seize de longueur et sept de largeur. Elles
étaient composées de quatre à dix poutres et
( 137 )
formaient une sorte de portique (porticus. Cœs.
b. g. 2. 2). Leur toit était ordinairement plat,
mais, le plus souveDt, double, fait de planches
et d'argile. Trois côtés étaient fermés par des
claies de saule et le tout était abrité contre le
feu de la manière habituelle. Les poutres étant
pointues en bas, pour être fixées dans le sol, les
vineœ devaient être transportées à l'endroit
voulu. Plus tard , on les roulait. Quelquefois
elles remplaçaient les musculi; de là ces deux
genres de toits sont parfois confondus chez les
auteurs anciens {Tac. hist. 2. 2).
2) Les musculi sont employés. pour les grands
travaux de creusement, d'où aussi leur nom.de
testudines fossariœ. De hauteur peu élevée, ils
ont quelquefois la longueur de 60 pieds. Les
deux côtés sont pourvus de claies et de peaux
mouillées et le toit est fait de briques et d'argile.
Devant il y a un toit de forme triangulaire qui
s'avance jusqu'à terre. Ils sont portés sur des
rouleaux.
3) Les plutei n'étaient que de simples murs
mi-circuiaires ou acgulaires. Ils se meuvent au
moyen de trois roues. Derrière eux les fron-
deurs et les archers s'abritent contre les flèches
des assiégés.
4) Testudo. Vitruve dérive le nom de cette
machine de son mouvement lent, de sa ressem-
blance avec la tortue, puisque, comme celle-ci,
le bélier qui se trouve dans cette machine
( 138 )
avance et retire la tête. Les testudines ont une
double destination et de là la diversité de leurs
formes, a) Les testudines arietariœ %ekûvat
xpiôyopot , littéralement « tortues qui portent le
bélier», destinées à abriter le bélier et le per-
sonnel qui le manœuvre. Elles doivent, par con-
séquent, avoir une certaine hauteur. Par devant
elles sont ouvertes pour que le bélier puisse tra-
vailler librement, mais elles sontrecouvertes d'un
auvent qui détourne les projectiles de l'ennemi.
Souvent au-dessus du toit s'élève encore une
tour de plusieurs étages. L'étage inférieur con-
tient de l'eau pour éteindre l'incendie, qui pour-
rait se produire. Les autres étages sont remplis
d'archers et de ballis'es pour attaquer et re-
pousser les défenseurs du mur. qui cherchent à
écarter les coups du bélier. Ces testudines sont
fixées à l'endroit destiné au moyen de pieux
enfoncés dans la terre pour que la réaetion. pro-
duite par les coups du bélier, ne les fasse reculer.
b) Une autre sorte de tortues étaient les tes-
tudines aggestitiœ {-/Ùmvxi ^owrpt^eç] qui pro-
tégeaient les soldats occupés aux travaux de
terrassement. Elles n'avaient pas la hauteur des
testudines arietariœ. Leur auvent venait jusqu'à
terre. Comme elles ne devaient pas s'approcher
aussi près des murs que les autres, leur toit n'était
pas de la même solidité. Les tours placées sur les
testudines devenaient de plus en plus colossales.
Dès lors on ne les construisait plus au pied des
( 139 )
murs, mais derrière la ligne des retranchements,
d'où on les roulait à la hauteur voulue. De là
leur nom de turres ambulatoriœ.
Il faut en distinguer les tours transportables
[nûpyot fopyjTOi} , qui d'une structure plus légère
pouvaient être démontées et amenées pièce par
pièce. On en faisait usage pour attaquer immé-
diatement des places moins fortes, ce à quoi les
autres ne pouvaient servir, puisqu'elles n'étaient
construites que sous les murs et différemment
pour chaque forteresse. Il faut en distinguer en-
core les tours appelées ekeizoksiq , qui datent de
Démétrius Poliorcète et dont la construction
plus solide était en état de supporter les lourds
projectiles des ballistes.
La hauteur des tours mobiles dépend de celle
des remparts assiégés et de la situation des lieux
où elles sont érigées. Elle est d'ordinaire de 90à
180 pieds. Elles ont de dix à vingt étages et sont
garanties contre l'incendie. Aux étages infé-
rieurs on fait provision d'une grande quantité
d'eau. Plus tard à l'étage inférieur était placé
un bélier et aux étages supérieurs de petites
ballistes. Les différents étages communiquaient
entre eux au moyen d'escaliers et d'échelles et
avaient chacun un couloir de trois pieds de lar-
geur. A la hauteur des murs, ces tours avaient»
pour y êire abattu, un pom{sambuca, oopjSûxq,
£7ii(5a9p!x). Les assiégés s'efforçaient de les dé-
truire, ou d'en arracher les défenseurs par des
( 140 )
crochets {lupi). Ils leur jetaient même du sable
ardent, qui, pénétrant dans les jointures de l'ar-
mure, leur causait de grandes souffrances.
Il importait à l'assiégeant d'avoir une con-
naissance exacte de la situation intérieure
de la ville. A cet effet il employait un levier
.semblable à ceux avec lesquels on puise l'eau.
A l'une des extrémités est attachée une corbeille
remplie de soldats. En déprimant l'autre extré-
mité, on élevait la corbeille de soldats, et ceux-ci,
de la hauteur où ils étaient élevés, planaient sur
l'intérieur de la ville.
Telles sont, messieurs, les différentes phases
par lesquelles l'art du siège ou la Poliorcétique
a passé dans l'antiquité.
SOCIETE LITTERAIRE
de lUniversité catholique de Louvain.
Présidents d'honneur, Mgr Namèche, recteur
émérite, et Mgr Pieraerts, recteur de l'Uni-
versité.
Commission directrice.
Président, M. F. Lefebvre, professeur à la Fa-
culté de philosophie et lettres.
lr Vice- Président, M. Descamps, professeur à la
Faculté de droit.
2d Vice- Président, M. Ch. Nagels, étudiant en
droit.
Secrétaire, M. V. Hanotieau, étudiant en droit.
Trésorier, M. Herdewyn, étudiant en droit.
Bibliothécaire, M. Anciaux, étudiant en théo-
logie.
Membre, M. de Monge, professeur à la Faculté
de philosophie et lettres.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIÉTÉ LITTÉ-
RAIRE de lUniversité catholique de
Louvain, pendant l'année académique
1882-1883, fait au nom de la Commis-
sion directrice (t) par M. Ch. NAGELS,
secrétaire.
Messieurs,
Avant de vous faire rapport sur les travaux
de la Société Littéraire pendant Tannée 1882-1883,
je dois remplir un devoir douloureux, imposé
par l'événement pénible qui a apporté, cette
année, la désolation et le deuil dans la grande
famille universitaire. Si, pour ne pas attrister
par une pensée amère le souvenir de Tannée
brillante que nous venons de traverser, j'avais
pu hésiter à vous parler du membre éminent
que nous avons perdu, M. le professeur Poullet,
je n'aurais pu m'empècher de rencontrer son
(1) La commission c'ait composée comme suit :
M. le profi sseur F. M. E. Lei'ebvre, président ; M. le professeur Des-
camps, \' vice-présideut , M.Vollen, 2d vice-président; M. Ch. Nagels,
secrétaire; M. Hanotieau, trésorier; M. Solvyns, bibliothécaire ;
M. le professcir E. Poullet, membre. — Dans la séance du 30 jan-
vier, le regrette M. Poullet a été remplacé par M. le professeur
L. de Mouge.
( 143 )
souvenir vivant parmi nous. Ce n'est pas mon
silence qui eût pu dissimuler à votre mémoire
et a votre cxur le vide immense qu'a laissé au
milieu de nous celui qui fut notre professeur
aimé et, j'ose le dire, notre ami vénéré.
Je ne dirai pas les qualités et les talents qui
distinguaient M. EJra. Poullet : ce serait faire
injure à vos sentiments que de les rappeler. Je
me bornerai à dire que la Société Littéraire
pleure un ami dévoué et sincère; un membre
éminent dont le concours lui fut assuré depuis
le jour déjà lointain où il lui donna, dans une
étude remarquée, les prémices des savants tra-
vaux qui devaient plus tard illustrer son nom;
un maître enfin qui pendant sa trop courte car-
rière donna, dans sa vie publique comme dans
sa vie privée, l'exemple de toutes les vertus
chrétiennes.
Que le Très-Haut recueille dans son éternité
cet homme de bien. Pour nous, messieurs, con-
servons précieusement avec son souvenir la
grande leçon de sa vie, et retenons de lui com-
ment il faut aimer et servir la science, la patrie
et l'Eglise.
L'année qui vient de s'écouler a été une des
périodes les plus brillantes qu'ait traversées la
Société Littéraire.
Si j'en crois les anciennes traditions, il existait
primitivement un cabinet de lecture à notre
Société. Par suite de circonstances fâcheuses,
9
( 144 )
cette institution éminemment utile cependant
avait disparu. Grâce au soin de notre président,
M. le chanoine Lefebvre, elle est ressuscitée et
met aujourd'hui à la disposition des membres
les revues et les publications les plus intéres-
santes.
Dix travaux et études littéraires ont figuré
successivement à nos ordres du jour, et quatorze
fois l'ancien local a réuni, nombreux, les mem-
bres de notre jeune phalange, pour assister à des
séances aussi instructives qu'agréables. Passons
en revue les différents travaux qui ont vu le jour
parmi nous.
M. Hanotieau a ouvert la série des analyses
littéraires par une étude sur Charles Monselet.
Après une introduction dans laquelle il indique
les origines du genre abordé par le poète, il
nous donne la caractéristique de la poésie légère
et le danger qu'elle présente. Elle exige une
imagination vive, une grande souplesse de talent,
d'ingénieuses analyses, et surtout une grande
perfection dans la forme. L'écueil à éviter, c'est
l'affectation, le vague, la monotonie des épithèies.
M. Hanotieau nous montre ensuite Monselet
auteur d'un recueil de poésies fugitives, tantôt
charmantes et naïves comme le poème du Medoc,
tantôt parsemées de critiques fines et sagaces,
comme ses sonnets gastronomiques, tantôt un
peu bizarres, pour ne pas employer, un terme
plus sévère.
( H5 )
Le Travail se termine par une appréciation
générale de l'écrivain. Son style est simple et
naturel, plein de grâce et de vivacité, quelque-
fois même d'énergie; mais la forme et la langue
manquent assez souvent de la perfection et de
la pureté désirables. On saisit d'ailleurs déjà
dans son recueil la verve de l'humoriste et de
l'écrivain habile, qui nous donnera plus tard
ses chroniques et ses figurines parisiennes.
Les deux séances suivantes furent occupées
par une étude de M. l'abbé B. Lefebvre : les pas-
sages de Vénus sur le disque solaire. En re-
cueillant les échos de l'événement astronomique
du 6 décembre 1882, la Société Liîtéraire se mon-
trait fidèle au premier article de sa charte con-
stitutive et à ses anciennes traditions, et consa-
crait une fois de plus le principe de l'union par-
faite et constante des sciences et des lettres.
Le grand problème dont le passage de Vénus
devait amener ou du moins avancer la solution,
est le problème de la distance du soleil à la terre.
M. Lefebvre esquissa d'abord l'histoire de ce
problème fondamental de la science des astres.
Outre son utilité du moment, les intérêts du
calcul céleste, de la navigation et de la géogra-
phie, ce problème offre en lui-môme une singu-
lière grandeur. L'homme est le roi de la créa-
tion : il lui importe de contempler, d'étudier et
même de mesurer l'œuvre de Dieu. Il y a deux à
trois mille ans, il a obtenu une première mesure
( 146 )
sérieuse, en dépit de la faiblesse de ses mé-
thodes, semblable à l'ouvrier d'élite qui tire bon
parti d'un mauvais outil. Au siècle de Newton,
de nouvelles avenues se sont révélées à lui pour
le conduire à la solution du problème antique :
le jeune et illustre ami de Newton, Edmond
Halley découvrit la « méthode des passages de
Vénus ». M. Lefebvre nous exposa l'esprit et le
génie de cette découverte de Halley. Il raconta
les grandioses expéditions qui saluèrent les pas-
sages de 1761 et de 1769 : elles resteront pour le
dix-huitième siècle un des titres scientifiques
les plus glorieux et les plus éclatants. Il fit con-
naître par quel admirable concert d'efforts, de
sacrifices et de dévouements les savants du
monde entier se sont préparés aux observations
des passages de 1874 et de 1882, apportant cha-
cun son contingent de science et de travail, puis
s'expatriant de longs mois à l'avance et se trans-
portant au prix de voyages lointains et parfois
périlleux en des centaines de stations dissémi-
nées sur le globe, à l'intérieur des continents et
sur les côtes d'îles inhospitalières.
« Si j'ai détaché ce chapitre de l'histoire de
» l'astronomie, j'ai voulu, - nous dit M. Lefebvre
en terminant sa lecture, — «j'ai voulu vous inté-
« resser au spectacle de la science la plus an-
- cienne et la plus sublime aux prises avec son
» problème fondamental, la recherche de la
» base de la mesure des cieux. »
( 147 )
Après cette excursion en terrain scientifique,
nous rentrâmes dans le domaine de la littérature
par une étude de M. Herdewyn sur Hégésippe
Moreau. Avant d'abonder ses œuvres, M. Her-
dewyn examina le caractère, la vie, le milieu
dans lequel le poète a vécu.
Moreau reçut une éducation chrétienne, et,
ses études terminées, entra comme apprenti
chez un imprimeur. Le désir de briller lui fit
abandonner cette modeste condition et l'amena
à Paris. Mais bientôt, épuisé par la misère et
miné par la maladie, il quitta la grande ville et
se réfugia à Provins, chez sa bienfaitrice,
madame Guérard. Il y essaya la publication d'un
journal satirique en vers, Le Biogène, qui n'eut
pas le succès qu'il en attendait. Découragé, le
poète retourna à Paris et y mourut à l'hôpital, à
l'âge de 29 ans.
Les vers de Moreau sont un mélange bizarre
de tristesse et de gaieté. Le poète a parfois des
accents qui touchent et d'autres fois des impré-
cations qui révoltent. L'imitation de Béranger
est très sensible dans ses chansons : comme son
modèle, il lance la fronde aux rois, il chante le
plaisir et la volupté, il outrage les choses saintes.
Mais il serait injuste de n'envisager que les
ombres du tableau. Il y a aussi bien des clartés
qu'on ne peut omettre de signaler.
A côté de ses sarcasmes et de ses chansons,
Moreau a parfois des vers charmants, empreints
( 148 )
de simplicité et de fraîcheur. Ses contes sont de
petits chefs-d'œuvre, d'une pureté de style re-
marquable. On voudrait retrouver plus souvent
dans les chants du poète cette expression de
candeur et de naïveté enfantine qui font le
charme de ces récits.
En définitive, la nature avait doué Moreau
d'une âme grande et généreuse; ce qui a perdu
le poète, ce sont ses rêves stériles de gloire et de
fortune, c'est l'impatience de la destinée, l'imrno-
dération de l'àme et le sacrifice du devoir reli-
gieux et moral à l'entraînement des passions.
Après M. Herdewyn, M. Dijon nous donna une
étude littéraire sur la Fille de Roland. M. Dijon
n'a pas entrepris une étude complète et détaillée
du drame d'Henri de Bornier. Il a cru que
l'examen des caractères, dans cette pièce, dont
il fait presqu'un chef-d'œuvre, lui fournirait une
ample matière.
Il a pris chacun des personnages en particulier,
a recherché leur caractéristique, leur rôle dans
l'ensemble et la raison de l'intérêt qu'ils inspirent.
Charlemagne est le roi pieux et valeureux qui
dans sa grandeur et sa gloire reste toujours
homme -avec toutes les faiblesses de l'huma-
nité. "
Ragenhardt est un barbare, incapable d'oublier
un bienfait, incapable de pardonner une offense.
Le rôle de ce personnage renferme bon nombre
d'allusions politiques, de cris de haine du vaincu
( 149 )
dompté mais non soumis, qui rappellera les plus
beaux chants de M. Paul Derou'.ède. M. Dijon
étudie ensuite Berthe et Gérald, ces deux jeunes
amoureux qui sacrifient leur bonheur à leur
devoir. Le travail se termine par une appré-
ciation de la moralité de la pièce.
M. l'abbé Anciaux nous entretint ensuite de
la vie et des o'uvres de Vahbé Perreyve.
M. Anciaux ne s'attache pas à nous montrer
les beautés du style de l'écrivain ; il veut pénétrer
profondément dans sa vie et nous montrer
dans ses ouvrages le reflet de sa belle âme.
Ses lettres sont l'histoire de sa vocation, des
émotions de son enfance, des alternatives de
joie et de douleur, mêlées d'une courageuse
espérance qui partagèrent sa vie et lui donnèrent
avec l'intelligence des souffrances humaines,
cette exquise délicatesse pour les adoucir et
apprendre à les sanctifier.
Partout on rencontre l'expression de son
admiration enthousiaste pour le grand livre de
la nature, surtout dans sa charmante poésie des
Deux roses. Il garda jusqu'à sa mort le culte de
l'amitié et trouva dans son cœur, pour dépeindre
ce sentiment chrétien, une vérité, une profondeur
et une élévation que peu d'auteurs ont su
atteindre, parce que peu l'ont senti comme lui.
Toute sa vie fut consacrée à montrer l'union
harmonieuse de la raison et de la foi, de l'Église
et de la civilisation moderne, du cœur humain
( 150 )
dans ses généreuses passions avec les lois de
l'Evangile. C'est dans ce but qu'il écrivit la
plupart de ses discours et de ses biographies,
comme celles d'Alfred Tonnelé, (ÏRerman de
Jouffroy, le Panégyrique de Jeanne d'Arc et
le Sermon aux Polonais. C'est cette pensée qui
lui dicta la délicieuse élégie de Rosa Ferrucci,
où l'idéal des amours chrétiennes apparait dans
toute sa pureté. Le zèle pour éclairer l'ignorance
et dissiper les préjugés de notre siècle contre le
catholicisme, lui fit consacrer ses labeurs au
livre des Entretiens sur V Église catholique.
Les Méditations sur les saints ordres con-
tiennent les élans les plus sublimes, mêlés aux
conseils les plus pratiques et les plus sûrs, et
constituent un de ses plus beaux titres à la
reconnaissance de ses frères dans le sacerdoce.
Les Méditations sur le chemin de la croix,
livre d'une piété solide et douce, pourraient
s'appeler l'antidote du découragement.
La Journée des malades, son chef-d'œuvre,
est le fruit de ses longues souffrances physiques
si courageusement supportées.
Perreyve mourut à l'âge de 39 ans, sans avoir
achevé son œuvre, mais laissant aux générations
futures de grands enseignements et de grands
exemples.
Après ces études sur la littérature contempo-
raine, M. l'abbé Coilinet nous fait entrevoir un
coin du domaine de la littérature ancienne ,.
( 151 )
inconnue aux regards profanes, en étudiant de-
vant nous trois hymnes du Rigveda, le livre
sacré des Hindous. Ces hymnes nous représentent
trois degrés de la pensée religieuse et philoso-
phique de l'Inde primitive. Le premier est
adressé à Varuna, dans lequel il est aisé de voir
un souvenir assez clair du vrai Dieu. Le poète
lui attribue les traits caractéristiques de la puis-
sance souveraine, de l'omnipotence et de l'om-
niscience.
Le second hymne est une invocation d'Aslas,
la brillante aurore. Le poète décrit sa marche et
sollicite ses faveurs.
Le troisième hymne est beaucoup plus philo-
sophique et beaucoup plus riant. Il dépeint la
naissance des dieux et l'origine du monde.
Cette description est tellement fantastique,
qu'il serait fort difficile de découvrir exac-
tement ce que le poète a voulu dire, on
peut même présumer que le poète ne le savait
pas très bien lui-même. Voici en résumé la
genèse des dieux. Brahmanaspate est le seigneur
de la prière. La prière étant considérée comme
toute puissante sur les dieux, cette puissance
elle-même est personnifiée et regardée comme
la cause première de tous les dieux. Brahma-
naspate produisit les forces de la nature et les
dieux qui y président. Ces êtres naquirent réci-
proquement les uns des autres. Si cette concep-
tion a un sens quelconque, il faut supposer un
9.
( 152 )
état primitif chaotique, ou ces êtres se trouvaient
confondus de telle sorte qu'ils devaient se conte-
nir les uns les autres.
Déjà dans cet hymne nous voyons poindre
l'idée de l'être indéterminé qui unira par détrô-
ner les conceptions mythologiques,dont la stérile
abondance remplit les fastes des prémices phi-
losophiques dans l'Inde.
Après les analyses littéraires, nous passons
aux critiques des différents genres en littéra-
ture. Nous pouvons ranger sous cette rubrique
les travaux de MM. Coucke et Dcstrée.
M. Coucke dans son étude intitulée Natu-
ralisme ou idéalisme, rencontre les principales
objections qu'on fait au naturalisme.
Il y a des naturalistes qui sont « sales »; il y
en a qui forgent des mots inutiles et bizarres:
mais sont-ils seuls à donner dans ces travers?
Et cela tient-il à leur système?... Passons donc
rapidement sur ces difficultés de moindre poids
et abordons le reproche capital qu'on alresse
au naturalisme.
Le naturalisme, dit-on, exclut l'idéal dans
l'art. L'idéal, répond la théorie naturaliste, c'est
l'abstraction : c'est le beau (le bien et le vrai)
subjectif, avec une tendance naturelle vers le
mieux. Dans une œuvre d'art il y a deux choses
distinctes : l'élément objectif, la nature, et l'im-
pression qu'elle communique aux sens : cet
élément, la nature, est le même pour tous;
( 153 )
l'élément subjectif, c'est à- dire l'impression coain
muniquée à l'âme et rendue par l'artiste, n'est
pas le même pour tous : un homme sans culture
intellectuelle ne voit pas les choses de la même
manière qu'un artiste. L'artiste en reprodui-
sant la nature, la montre sous un aspect spécial,
telle qu'il la voit ou qu'il veut la représenter. Le
naturalisme n'exclut nullement l'idéal. Les deux
éléments de l'art, matière et idéal, sont aussi
essentiels l'un que l'autre. L'idéal peut différer,
il est vrai, car les choses ne sont pas pour nous
telles qu'elles sont, mais telles que nous voyons.
Or, chacun les voit différemment, d'après ses
idées, son caractère, ses passions, en un mot,
son « tempéramment », comme dit M. Zola. Mais
l'homme est double, esprit et matière, et il lui
est aussi impossible de se débarrasser de l'idéal
que de séparer en lui l'esprit et la matière.
Aucune école n'a jamais voulu supprimer l'élé-
ment subjectif dans l'art. L'artiste, dans ce cas,
aurait dû se borner à faire de la photographie.
D'après M. Zola « le naturalisme est un coin de
- nature ou d'humanité vu à travers un tempé-
» rament. » Cette définition contenant les deux
éléments, objectif et subjectif, est complète; le
naturalisme tient compte de l'homme entier et
prend le juste milieu entre les écoles extrêmes
qui exagèrent l'un ou l'autre de ces éléments.
M. Coucke conclut en ces termes : « Le natura-
lisme n'empêche pas l'idéal, de même que rien
( 154 )
n'empêche d'employer à la fois à la même œuvre
le procédé analytique et le procédé synthétique.
Le beau n'a ni écoles ni systèmes, il est beau
partout où il se trouve et quel que soit le moyen
employé pour l'obtenir. Et si le mot naturalisme
effraie, n'adoptons pour école que celle de la
nature, de la nature sentie et interprêtée par
l'idéal de l'artiste. Quand j'admire la Sainte Fa-
mille et la Descente de la Croix, je n'ai pas
besoin de me demander d'abord si Raphaël est
un idéaliste et Rubens un naturaliste. L'art su-
prême est la région des égaux ».
Le travail de M. Coucke donna lieu à une dis-
cussion longue et animée. Deux points surtout
furent vivement attaqués dans la théorie du
naturalisme. Il n'est pas vrai que l'idéal ne soit
- qu'une abstraction, le beau subjectif avec une
tendance vers le mieux. » Pas plus que le vrai
et le bien, le beau n'est ni une abstraction ni une
conception purement subjective. Le beau dans
les êtres créés est le reflet lointain, mais réel,
des idées divines suivant lesquelles Dieu les a réa-
lisés. Dieu est ainsi la Beauté suprême et infinie,
comme il est la Vérité absolue et le Bien parfait.
A mesure que l'âme humaine s'élève par les
créatures dans la conception du beau, elle re-
monte vers Dieu, foyer vivant dont les choses
tirent tout ce qu'elles ont de vérité, de bonté et
de beauté. Encore donc que nos conceptions du
beau ou plutôt nos conceptions des beautés par-
( 155 )
ticulières varient, il y a cependant un beau
absolu, objectif et réel, qui, loin d'être dépen-
dant de notre pensée, est, au contraire, sa loi
suprême, et dès lors aussi il n'y a pas de beauté
véritable contre les immuables lois de la vérité
et du bien. Quant à la définition de M Zola, qui
fait du naturalisme « un coin de nature ou d'hu-
manité vu à travers un tempérament », on la
critiqua vivement. L'homme n'est pas seulement
un tempérament, il est encore et surtout une
âme. Faire dépendre l'idéal artistique du tem-
pérament de l'artiste, c'est substituer la physio-
logie à la psychologie, la matière à l'esprit, et
c'est pousser l'art à un matérialisme qui est la
voie d'une irrémédiable et abjecte décadence.
Après le travail de M. Coucke vient se placer
celui de M. Destrée, qui entreprend de réfuter la
théorie exposée par M. E. Leclercq dans son
ouvrage intitulé : L'Art est rationnel. M. Le-
clercq soutient que c'est par le développement
progressif de la matière cérébrale que l'homme
a acquis tous les attributs de la personnalité hu-
maine. Les arts viennent compléter et couronner
ce perfectionnement.
Cette théorie est inadmissible, dit M. Désirée,
D'où l'homme tiendrait il la puissance de se
gratifier d'intelligence et de liberté? La matière
ne peut produire des effets supérieurs à sa nature.
L'histoire d'ailleurs prouve victorieusement
que l'homme de tout temps a été doué d'int jlli-
( 155 )
gence et de liberté, et nous admirons encore les
chefs-d'œuvre inimitables des anciens. La loi
du progrès existe dans le monde, mais le per-
fectionnement qui se produit dans les con-
naissances humaines n'est pas le résultat d'une
simple influence physique, c'est l'œuvre des
efforts continués d'êtres intelligents.
La recherche de la beauté idéale et l'expression
de celte noble préocupation dans les œuvres
d'art n'est certes pas le résultat d'un dévelop-
pement physique, c'est l'effet de l'instinct pri-
mitif qui guide l'homme vers sa an ; mais
l'expression de la beauté idéale est soumise à
des influences physiques et morales des plus
diverses. Rien de surprenant dès lors, si les
œuvres des hommes portent l'empreinte pro-
fonde du milieu dans lequel elles se sont épa-
nouies. Les naturalistes rejettent en théorie la
recherche de la beauté idéale dans l'art, bien
qu'en pratique ils nient souvent les principes
qu'ils préconisent.
M. Désirée termine en établissant que l'art
doit avoir un double élément : la recherche
d'une beauté supérieure et l'observation; sinon
il tombe dans la vulgarité, ou est dépourvu
d'intérêt.
Après les travaux littéraires qui nous ont
occupés jusqu'ici, il me reste à analyser deux
études, l'une philosophique et historique, l'autre
purement philosophique.
( 157 )
La première est «lue à M Meyers, qui a scruté
devant nous la méthode historique de M. Taine.
M. Meyers commence par insister sur le ca-
ractère fataliste de la méthode philosophique de
l'auteur des Origines de la France contempo-
raine. Ces observations ont une grande impor-
tance, dit-il, car fataliste en philosophie, M. Taine
le sera également en histoire. Pour lui, un fait
est la conséquence inévitable d'un autre fait;
une cause n'est que le fait primitif d'où sortent
tous les suivants. On arrive ainsi à la théorie de
la race, du milieu, du moment.
M. Meyers critique d'abord le nombre de ces
causes, qu'on aurait pu, d'après M. Taine lui-
même, réduire à une seule, le climat ou le milieu.
Il ajoute que cette énumération, excessive d'un
côté, est incomplète d'un autre côté : il faudrait
y ajouter Dieu et la liberté. Et même alors on
ne saurait pas encore tout expliquer. Les mêmes
causes en histoire ne produisent pas fatalement
les mêmes effets. A quoi serviraient les ensei-
gnements du passé, le spectacle des fautes et
des châtiments, si les générations à venir ne
pouvaient combattre ou éviter les dangers?
Au point de vue historique pur, M. Meyers
n'a plus que des éloges pour réminent académi-
cien. Il vante ses recherches scrupuleuse, sa
marche assurée au milieu des document-, sa
franchise, son bon sens qui le défend des idées
préconçues. L'écrivain possède de brillantes
( 158 )
qualités, auxquelles M. Meyers en terminant se
plait à rendre hommage.
La seconde étude dont je vous parlais à l'in-
stant est l'œuvre de M. Herdewyn, qui, après
avoir traité devant nous un sujet purement lit-
téraire, va nous exposer un des problèmes les
plus intéressants de la philosophie.
M. Herdewyn examine Vidée de l'infini, au
point de vue de son origine et de sa formation.
Deux questions se présentèrent : l'intelligence
est-elle capable de connaître l'infini et dans quel
sens? Comment arrivons-nous à l'idée de l'infini,
quelle est la marche psychologique que suit
notre intelligence dans la recherche de celte
idée?
L'auteur examine successivement ces deux
questions. Il n'hésite pas à résoudre affirmati-
vement la première. Sans doute nous ne con-
naissons pas l'infini de la même manière que le
fini, c'est-à-dire, par une idée propre, mais par
négation des limites et par analogie ou transcen-
dance. Affirmer que la connaissance de l'infini,
dans ce sens restreint, est au-dessus des forces
de notre intelligence, c'est d'abord nier la na-
ture raisonnable de l'homme. Car l'universel est
l'objet propre de la faculté intellectuelle. En
concevant l'infini, l'intelligence ne dépasse donc
pas les bornes de son activité.
Ensuite la conscience humaine ne vient-elle
pas attester avec une certitude indéniable que
( 159 )
nous avons en nous cette idée de l'infini? De
l'existence on peut, sans doute, conclure à la
possibilité.
Le langage humain confirme ces arguments.
Ne serait-il pas absurde de prétendre que nous
ne pouvons avoir l'idée de l'infini, alors que
dans toutes les langues il existe un mot corres-
pondant à cette idée ?
M. Herdewyn après avoir développé ces con-
sidérations, entreprend de réfuter l'hypothèse
des idées innées et le système ontologiste.
Ici, messieurs, finit l'humble tache du rappor-
teur. J'ai essayé de vous rendre compte le plus
fidèlement que j'ai pu, des travaux qui ont vu
le jour dans notre compagnie. Il me resterait
pourtant à vous parler d'une œuvre poétique
due à la plume facile et harmonieuse de
M. Coucke. Mais résumer des vers, ce serait les
déflorer. Qu'il me suffise de vous dire que l'idée
maîtresse de cette œuvre charmante, c'est que
l'àme du poète vibre à toutes les impressions,
toutes les idées, tous les sentiments, et que ces
sources d'inspiration se résument en deux in-
fluences opposées, le mal, qui a ses poètes, hélas !
et Dieu, qui est le foyer lumineux et ardent dont
procède la vraie poésie. Et pour terminer, per-
mettez-moi de vous citer trois strophes qui ré-
sument cette idée, heureux de tempérer par là
l'inévitable sécheresse d'un compte-rendu :
( 160 )
EVOCATION.
Cliante, poète! chante et qu'un divin délire
Fasse vibrer ton âme aux cordes de ta lyre!
I.
Je suis la foi naïve et douce de l'enfance.
Sublime élan du cœur, amour qu'un doute offense,
Confiant abandon de l'être sans défense
En l'être plus puissant que soi.
Je suis la foi de l'ange aux baisers de sa mère,
La foi des nrges saints à l'étoile éphémère,
La foi de Job qui clame en sa détresse amère :
« Père, je crois en Toi! »
La fui qui ressuscite et les chairs et les lombes,
Qui méprise la mort et fait vivre les tombes.
La force des martyrs, la toi des catacombes,
Je suis la foi.
Cliante, poète! chante, et qu'un divin délire
Fasse vibrer ton âme aux cordes de la lyre.
VI.
Je suis Satan, l'orgueil et l'immortelle haine,
Le dompté qui se cab;e en secouant sa chaîne,
Le maudit, que de force au noir abime entraine
La voix terrible qu'il entend :
La voix qui des clartés le rejette dans l'ombre,
Eternel naufragé qui se cramponne et sombre,
La voix qui foudroyant, inexorable et sombre,
Lui répète : a va-t'en ! »
( 161 )
Je suis le grand vaincu désespère qui souffre,
Se rue au ciel, du sein de la flamme et du soulre,
Et sans cesse plus bas retombe dans le gouffre :
Je suis Satan.
Chante, poète, chante, et qu'un di in délire
Fasse vibrer ton âme aux cordes de ta lyre.
VII.
I moi qui suis le Dieu qui règne et qui demeure,
<)ui veut que le coupable espère et non qu'il meure.
Fils prodigue, c'est moi ton vieux père qui pleure,
C'est moi la mère que tu fuis !
C'est moi qui dis au flot impétueux : arrête!
Toi, volcan noir, tressaille et liens ta lave prête :
Houle, avalanche! Frappe, éclair! Ilurle, tempête :
Et loi, soleil, reluis !
Régnez, ô rois, j'attends, mua heure va paraître ;
Je suis le Fort, je suis le Seul, je suis le Maître-,
Je suis le patient éternel, je suis l'Etre !
C'est Moi qui suis :
Je suis le Dieu vivant! Chante et courbe la télé,
Et jusqu'au jour des jours adore-moi, poète!
SOCIÉTÉ JURIDIQUE
de 1 Université catholique de Louvain.
Commission directrice.
Président, M. le professeur Descamps.
Vice- Président, M. V. Hanotieau.
Secrétaire, M. J. Lemaître.
Trésorier, M. J. Jans.
Membres, Hoyois, Coppens, Aldernaght.
Membres protecteurs.
Mgr Pieraerts, Président d'honneur.
Mgr Namèche, iJ.
M. le prc^seur Fr. de Monge, Vice- Président
d'honneur,
MM. les professeurs De Jaer, Thonissen, Jacops,
Van Biervliet et Nyssens.
Membres honoraires.
MM. Soenens, P. Verhaegen, Lowet, Leemans,
Gilkin, Zwaenepoel, avocats à Bruxelles; Pil
Janssen; Lamothe; Losseau ; Moens, in
dustriel à Alost; Sanders, avocat à Bruges
Simonard, Jonnart, Faucon, avocats à Mons
Michaux, Carlier, avocats à Nivelles; Delmée
avocat à Tournai ; Hoefnagels, Serigiers, de Ra
venne, avocats à Anvers ; G. Streel, avocat à
Liège.
( 163 )
Membres actifs.
MM. les étudiants Fontaine, Cappuyns, Schicks,
Tonnelier, De Walkenaere, Rops, Hayoit,
Hoyois, Mussely, Lappan, Ortegat, Dermine,
Coucke Albert, Coucke St., Chevalier, Joly,
Mommaerts, Meyers, Verbruggen, Vanden-
broeck, Hanotieau, Christiaens, Herdewyn,
Parmentier, Vande Werve, Gourdet, Criquil-
lion, Van Reeth, Solvyns, Dassy, T'Serstevens,
Ermel, Diricq, Dubois, Tibbaut, Coppens, Wit-
teveen, Buyse, Caprasse, Lepaige, Wauters,
Leroy, G. Verbiest, Van Caster, T. De Decker,
Hecquet, Alh^n, Quinet, Van Dieren, Boeyé,
Mineur, Boe\éi3rt,Aglave,Vanhara,DeGroote,
Deville, W\llens, Cambresy, abbé Lemaitre,
Jans, Bartholomeussen, Tack, D'Heygere, Ber-
trand, Quirini, Demaret, Vanden Wouwer,
Butaye, Ancot, de Thier, Scheyvaerts, Carly,
Barbieur, Van Troyen, Standaert, Glorieux,
Montens, Poliart, Decot, Leduc, Dupriez, Mo-
relle, Singelée, Muûls, Empain, abbé Lecler,
Decraene, Debrie, Goemaere, Opsomer, Du-
jardin, Aldernaght, Noterdaeme, Hoebeke,
Jorion, Jacquemin, De Haene, De Roecke,
J. Verbist, Vico, Vandeput, Neven, Rossay,
Latour, Bodeux, Slotte, Raes, De Neckere,
Carbon, Alb. Parmentier, Vander Heyde, Loix
et de Ghélin. .
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIÉTÉ JURI-
DIQUE pendant l'année académique
1882-83, fait au nom de la Commis-
sion directrice, par M. Victor HANO-
TIEAU, secrétaire (i).
Messieurs.
C'est chaque année un heureux moment pour
votre secrétaire que celui où il peut jeter un
coup-d'ceil d'ensemble sur vos travaux et par-
courir à nouveau des pages pleines d'intérêt,
parce qu'elles ont recherché' la vérité juridique
et l'ont défendue avec conviction.
Vous présenter, enchâssé dans le cadre d'une
langue grave et belle comme le droit, un rapport
qui fût l'exact reflet de vos débats; remémorer
ces séances où Ton frappait d'estoc et de taille,
où la même discussion, spirituelle et animée,
se prolongeait cinq soirées durant, comme les
combats du paladin Roland, et d'où les lutteurs
ne sortaient que meilleurs amis, de même tou-
jours qu'Olivier et Roland; tirer de ce riche
passé des leçons et une semence pour l'avenir :
ce serait le devoir partait de votre rapporteur.
(i) La commission était composée comme suit :
M. le professeur Descamps, président; M. Hoyois, vice-président;
M. Hanotieau. secrétaire ; M. Lemaitre, trésoriei.
( 165 )
Le travail dont je vais vous donner le
n'aura, je le crains, d'autre mérite que de faire
ressortir par le contraste ce splendide idéal.
Il n'est qu'un point, messieurs, où je tiei
rester au premier rang : je veux dire l'expression
de nos sentiments envers ceux qui sont nos
guides dans nos jeunes essais, comme ils sont
nos maîtres écoutés dans la science. Ce n'est
point chez nous que
u Le bien a pour tombeau l'ingratitude humaine.
Au nom de tcute la Société, merci du fond du
cœur à vous, monsieur le président, dont nous
admirons depuis quatre années le dévouement
à nos intérêts, le tact exquis et la souriante in-
dulgence dans la direction de nos séances; à qui
Thémis a confié, je pense, une baguette divina-
toire pour découvrir et faire jaillir les nombreux
travaux où s'épanouit notre institution, et qui
ne cessez de nous stimuler par l'exemple en
nous offrant ia primeur des fruits de vos études
particulières.
Sur toutes les lèvres et dans tous les cœurs,
je retrouve aussi le nom de M. le profes-
seur F. de Monge, qui, en daignant accepter
la vice -présidence de notre Société, lui a
donné un nouvel et précieux gage de prospé-
rité, et qui, pendant l'absence de notre président.
a bien voulu diriger nos travaux. Nous avons
eu alors l'occasion d'apprécier mieux que jamais
( 166 )
cette affabilité de caractère et cette variété de
connaissances que nous connaissions dès long-
temps.
A ces deux noms aimés, il est naturel, mes-
sieurs, de joindre celui de M le professeur
Jacops qui fut, dès le berceau de notre Société,
Tan de ses plus sympathiques protecteurs et qui,
cette année encore, dans l'embarras où nous
étions de trouver un local, s'est empressé de nous
accorder l'hospitalité dans le milieu studieux du
collège du Pape.
Sous de tels auspices, la Société Juridique ne
pouvait que fleurir, et Tannée à laquelle nous
faisons nos adieux est demeurée à la hauteur
des précédentes. Le chiffre des membres n'a fait
que s'accroitre, et toutes nos séances ont été
remplies par des travaux aussi nombreux que
variés.
Dès le début, M. l'abbé Lemaitre, rappelant
des vérités qui doivent toujours rester présentes
à nos esprits, nous fit saisir l'accord parfait qui
existe entre « le pouvoir et la liberté dans la
doctrine catholique. » Dans la direction des
peuples, il importe par dessus tout de concilier
la liberté des sujets avec l'autorité du souverain.
La condition première de la solution de ce
problème est, non pas tant la forme du gouver-
nement, que l'observation des rapports essentiels
qui doivent unir la nation aux pouvoirs publics.
L'Église résoudra la difficulté : elle écartera le
( 167 )
despotisme et l'anarchie pour associer le pouvoir
et la liberté dans une harmonieuse union.
I. Vis-à-vis de tous les pouvoirs légitimes elle
professe un égal respect, car ils émanent de Dieu.
Ce qui est divin, c'est moins le prince lui-môme,
que le principe qu'il représente, c'est-à dire
cette puissance morale qui a le droit d'obtenir
soumission des sujets en vue du bien social.
La théorie révolutionnaire, en affirmant que la
souveraineté comme telle émane du peuple, en
res termes du nombre, est impuissante à
exiger justement cette obéissance : une volonté
extérieure n'a par elle-même aucun droit sur
ma liberté.
Après avoir signalé la source élevée de l'au-
torité, la religion s'empresse de marquer aux
princes leur véritable mission. « Dieu, dit-elle
par la bouche de Bossuet, n'a donné sa puis
sauce aux rois que pour procurer le bien public
et être le support des peuples. » L'exagération
des prérogatives du pouvoir, la négation et
l'usurpation par l'État des droits de Dieu est
■ re du protestantisme, des Parlements et
des légistes. Le rationalisme de son côté n'a
fait que ressusciter l'idée païenne, et sa pré-
tendue souveraineté du peuple aboutit — on le
sait trop — au despotisme impersonnel et ano-
nyme des majorités.
II. Mais en rendant hommage au pouvoir,
l'Église a reconnu les droits de la liberté et a
rixù ses justes limites. 10
( 168 )
Elle a d'abord prudemment et graduellement
aboli l'esclavage antique, pour doter le monde
d'une conquête magnifique, la liberté indivi-
duelle. Elle a sauvegardé en même temps contre
les empiétements de l'État, le dogme social de
la propriété, le patrimoine du riche ; et devant
les riches, notamment par le repos dominical,
la conscience et la liberté du travailleur. Sans
cesse elle dispense aux malheureux les secours
de sa charité et conserve, malgré l'hostilité de
certains législateurs contemporains, sa place
légitime et bénie au chevet du malade et au foyer
du pauvre.
Dans la famille elle a relevé la femme en
extirpant le divorce et la polygamie; elle a pro-
tégé l'enfance par une sage réglementation de
l'autorité paternelle, par ses anathèmes contre
l'infanticide et contre les scandales : car l'inno-
cence est la plus sacrée des libertés.
C'est l'Église encore qui a donné à la con-
science humaine la liberté en lui apportant la
vérité. Qu'on ne l'accuse donc pas de vouloir
l'opprimer sous la rigueur de sa morale et de
ses dogmes.
Si parfois, dans sa lutte éternelle contre l'er-
reur et le mal, sa justice s'est armée de rigueur,
les mœurs de l'époque et les criminelles vio-
lences de l'hérésie en furent la cause. On connaît
assez la mansuétude et l'amour de la paix qui
régnent dans l'Église. Tout en prêchant la vérité,
( 169 )
tout en combattant l'erreur, elle est prudente et
tolérante comme Dieu. D'où viennent donc cette
défiance des pouvoirs contre l'Église et leurs
entreprises contre la Papauté, sinon de ce que
l'une abrite toutes les libertés des sujets et
l'autre, du haut de la chaire romaine, censure
les princes dans leurs excès?
Quant à la révolution cette arme terrible des
nations, l'Église, toujours sage et mesurée, la
proscrit, ou du moins elle y met, pour la procla-
mer légitime, les réserves les plus graves et
exige la nécessité la plus impérieuse.
Traiter la grande question du Principe de la
justice sociale, était œuvre ardue et considé-
rable. Elle fut consciencieusement accomplie
par M. Herdewyn.
Le fait de la justice est universel. Mais la
société a-t-elle le droit de punir? Avant d'enta-
mer le fond de la question, l'orateur fait un
exposé des différentes manières dont on a suc-
cessivement conçu le fondement de la justice
sociale ; puis il examine les principales solutions
données au problème du droit de punir.
Ici encore la bataille s'engage entre le maté-
rialisme, soldat de l'utilité, et le spiritualisme,
champion de la justice. On s'est précipité d'un
extrême à l'autre; des systèmes mixtes ont
cherché une conciliation : nous y découvrirons
la vérité.
Dans la théorie déterministe, le scélérat, fata-
( 170 )
lernent entraîne par une passion irrésistible, est
bien moins coupable que son juge, lequel sévit
froidement et avec réflexion. Pour réfuter ce
système, il suffit de prouver la liberté humaine.
La théorie utilitaire n'est qu'une forme mitigée
de la précédente. Les systèmes de la vengeance
privée et de la réparation sociale y continent.
A côté se place le système de la prévention qui,
sous des formes diverses, l'exemplarité, l'aver-
tissement, la défense directe ou indirecte, con-
serve un caractère identique. On peut signaler
encore le ridicule système du contrat social.
En opposition avec toutes ces théories plus ou
moins matérialistes, Kant dressa le drapeau spi-
ritualiste de l'expiation. Mais cette théorie
absolue repose, comuie toutes les autres, sur
une confusion du but et du principe de la peine.
Défense, utilité, avertissement, tout cela découle
de la peine, mais ne la justifie pas ; la fin, si
louable qu'elle soit, ne saurait justifier des
moyens contraires au droit. On fut amené de
cette façon à proposer des systèmes mixtes dont
MM. Lucas, Haus, de Broglie, Rossi sont les
principaux représent?.nts.
Il ne m'a pas été permis, messieurs, de suivre
les longues considérations ou les réfutations
complètes dans lesquelles M. Herdewyn est
entré quant à ces multiples opinions. Je passe
immédiatement au résumé de la doctrine qu'il
professe.
( 171 )
Son point de départ réside dans ces deux
principes : existence d'un ordre moral, existence
d'un ordre social. Justice et utilité, tels sont les
deux fondements nécessaires et suffisants
droit de punir. Au point de vue du coupable, la
justice violée est la légitimation de la souffrance
qu'on lui inflige. Deux corollaires en découlent
aussitôt : c'est que la peine doit frapper le seul
coupable et être proportionnée à l'offense. Le
pouvoir public de son côté fonde son droit
sur l'utilité de la société qu'il doit diriger vers
le bien commun, et où il doit faire régner
l'ordre extérieur. Il a donc le droit d'employer
les moyens qui servent à cette fin; l'un d'eux,
c'est la peine ; donc la société a le droit de punir.
Tous les autres moyens étant en définitive intïfi-
caces , la peine devient nécessaire ; donc la
socié'é a le devoir de punir. Elle châtiera donc,
quand le besoin s'en fera sentir, mais seulem
dans des limites restreintes, en tenant compte
spécialement de cet axiome dont la politique
impose l'observance : il faut éviter un mal puis
grand.
A ce travail se rattache la thèse, enlevée ;>
l'emporte- pièce, de M. de Thier contre « la pré-
tendue nécessité de la peine de mort ». De prime-
abord l'auteur pose la lutte sur ce terrain : dars
l'état actuel de la société européenne presqr.e
entière et spécialement de la Belgique, le ma
tien de cette peine est-il née ssaire, par co;
10.
quent est-il légitime? M. de Thier répond hardi-
ment : non.
La contradiction fut vive, la réplique fut
ardente.
Pour M. de Thier, il en est de la peine de
mort comme de tant d'institutions anciennes :
elle doit disparaître. Les cas d'application de-
venus infiniment plus rares, la faculté laissée
au jury d'accorder les circonstances atténuantes,
les commutations fréquentes, la répulsion que
semble inspirer cette peine aux magistrats, aux
législateurs et aux peuples, attestent qu'on
avance à grands pas vers ce résultat.
L'échafaud ne fait guère reculer le scélérat;
la passion emportée ne pèse point méticuleuse-
ment les désagréments qui l'attendent; elle veut
d'abord atteindre son but, puis échapper à la
peine.
Objecterez-vous la vie des honnêtes gens à
protéger et l'exemple à donner? Mais alors, ré-
pond M. de Thier. pourquoi les assassinats, au
temps jadis, étaient ils si fréquents? Voulez-vous
donc avec la théorie de l'intimidation nous ra-
mener au régime de la torture? Et pourquoi,
si vous prétendez faire peur, exécutez-vous sou-
vent loin des regards du public, dans la cour
sombre d'une prison ?
Nouvel argument : la peine de mort est indi-
visible et rarement proportionnée au crime; la
santé physique et morale, l'hérédité, le milieu.
( m )
les circonstances ont souvent influé sur le cri-
minel. Cette peine est surtout d'une applica-
tion incertaine, elle est irréparable, et ce sont
des juges faillibles qui sont chargés de la pro-
noncer. Aussi combien d'erreurs judiciaires!
Ainsi en Angleterre, dans la période de 1846 à
1856, il n'y eut pas moins de dix exemples
déplorables de ces condamnations injustes.
Si l'on étudie les faits, la statistique à la main,
il est avéré que, dans les pays où l'on a eu le
courage de rayer des codes la peine sanglante,
la criminalité n'en a point subi de fâcheux
contre-coup. Or, dès que la sécurité sociale est
assurée, il ne faut pas retirer au criminel les
moyens de s'amender.
La loi peut donc accorder, ne fut-ce que pro-
visoirement, l'abolition de la peine de mort : la
science et l'humanité n'ont qu'à y gagner, la
justice n'a rien y perdre.
Passant au droit civil, nous avons eu le plai-
sir d'entendre M. St. Coucke discuter, avec une
originalité qui ne mettait que mieux en relief la
valeur des arguments, un point très compliqué
et sur lequel le Palais et l'École apportent
beaucoup d'hésitations; je veux parler de cette
controverse : L'interdit judiciaire peut-il se
marier?
La thèse est celle-ci : L'interdit est, quant au
mariage, absolument sous l'empire du droit
commun; c'est-adire que son mariage sera
( 174 )
valable, inexistant ou nul selon les circonstances,,
mais jamais comme conséquence directe de l'in-
terdiction.
En premier lieu, un tel mariage n'est pas
inexistant par cela seul que l'individu est inter-
dit. Les conditions d'existence se déduisent de la
nature même du contrat ; or, l'interdit peut avoir
des intervalles lucides: il n'est donc point inca-
pable naturellement. D'ailleurs, en admettant
que Fart. 502 du Code civil s'applique au ma-
riage, remarquez que cet article ne suppose pas
une impossibilité absolue de consentir; il di*
simplement : « Les actes passés par l'interdit
seront nuls de droit. » Marcadé outrepasse donc
la loi en prétendant appliquer ici l'art. 146 où on
lit : « Pas de contentement, pas de mariage. -
Il est bien vrai que les travaux préparatoires
ont rangé le cas de l'interdit sous l'art. 146;
mais il en résulte uniquement qu'il y aura ma-
riage inexistant au seul cas où l'interdit aura
été naturellement incapable de donner son con-
sentement; hors ce cas, le mariage est valable.
M. Coucke s'attache ensuite à démontrer que
ce mariage n'est pas nul par lui même. L'art. 50>
porte sans doute que tous les actes passés par
l'interdit seront nuls de droit. Mais l'inter-
diction ne vise que les actes intéressant le patri-
moine; peur ceux ci et pour eux seuls, la loi en
a pu déléguer l'exercice exclusif au tuteur. Mais
pour un droit aussi essentiellement incessible»
( 175 )
intransmissible et personnel que le mariage, le
le civil n'a pas voulu tenir compte des
intermittences lucides, et retirer au dément
cotre inaliénable faculté dans c^ que les Romains
appelaient intervallum perfectissimum.
précautions qui entourent le mariage; con iiiions
requises, publications, droit d'opposition, res-
sabilité de l'officier, solennité, etc., sont
alors des garanties suffisamment efficaces.
Et puis, si vous prétendez appliquer l'art. 502
au mariage de l'interdit, il est logique de lui
appliquer l'art. 1301 qui donnerait à l'intéressé
dix ans à partir de la mainlevée de l'interdiction
pour demander la nullité de son mariage!
De plus, aux auteurs qui ne prétendent point
admettre de distinction dans l'art. 502, on I
observer que, dans la même matière et malgré
la généralité des textes, —on est d'accord à cet
égard, — la disposition de l'art. 504 ne s'applique
point aux testaments, et que l'assimilation éta-
blie en termes si larges à l'art. 509 entre le
mineur et l'interdit est loin d'être absolue.
Deux considérations finales étayaient encore
l'argumentation de l'orateur; il shmalait les
dissidences qui existent entre les défenseurs de
la doctrine adverse, et relevait la contradiction
où tombent la plupart d'entr'eux en refusant à
l'interdit le droit de se marier et lui aceonbnr
par contre celui de l'aire une reconnaissance
d'enfant natui
( 176 )
M. Coucke avait élucidé l'une des nombreuses
difficultés qui hérissent le titre du mariage;
M. Dassy, prenant la question dans son en-
semble, osa dans une théorie neuve et hardie
battre en brèche la doctrine généralement reçue
sur les nullités de mariage.
Il déplore d'abord l'œuvre du législateur de
1803, dont voici l'idée caractéristique : réduire
le contrat nuptial aux proportions d'un contrat
civil, — tandis qu'il appartient au domaine du
droit naturel et du droit positif chrétien. Le devoir
du jurisconsulte chrétien est donc d'essayer,
dans la mesure du possible, la réconciliation
entre le droit ecclésiastique et le droit civil.
Plus de ces systèmes échafaudés sur la crou-
lante autorité de textes obscurs ou de confuses
discussions ! Il y a en cette matière à observer
deux règles fondamentales :
I. Quand le texte contient une expression
obscure, mais à laquelle est attaché un sens tra-
ditionnel, c'est à celui-ci qu'il faut s'en rapporter,
si les documents législatifs ne prouvent pas
à l'évidence qu'on a voulu y déroger.
II. Quand les discassions sont obscures, au
lieu d'édifier un système sur la parole restée
sans écho d'un novateur, il est rationnel d'ad-
mettre que l'intention des rédacteurs du Code a
été de maintenir les traditions dont ils étaient
nourris.
Partant de là, M. Dassy repousse la théorie
( 177 )
classique de la différence entre l'inexistence et
l'annulabilité absolue. D'après les auteurs, il est
besoin et il suffit, pour que le mariage existe,
de trois conditions : le consentement, la diffé-
rence de sexes, la présence d'un officier d'état-
civil. Mais un contrat existant peut manquer
d'une condition de validité et de ce chef être an-
nulé. Ces conditions de validité sont du ressort
du législateur, car, dit-on, « il n'y a pas de
nullité sans texte. » Si le contrat est inexistant,
tout intéressé peut toujours faire constater qu'il
n'y a rien ; s'il n'est qu'annulable, il subsiste
jusqu'à ce que la nullité ait été prononcée- cer-
taines causes peuvent empêcher d'agir et l'action
appartient seulement à ceux que la loi désigne.
A ce système l'auteur oppose l'ancienne notion
du mariage. Aux conditions essentielles la loi en
a ajouté d'autres tout aussi essentielles à ses
yeux pour l'existence du contrat. Si l'une d'elle
est absente, il n'y a rien. En certains cas, l'élé-
ment défaillant était requis dans un intérêt
général, de par la nature des choses ou les prin-
cipes du droit chrétien. Alors le droit de faire
constater l'inexistence complète, sans renoncia-
tion ni prescription, à quiconque y a intérêt. —
D'autres fois, au contraire, la condition absente
était surtout exigée dans l'intérêt privé des
époux ; la victime alors possédait la faculté
légale de réaliser, de suppléer cette condition et
de donner ainsi l'existence au mariage.
( 178 )
Les interprètes distinguent ordinairement trois
espèces de nullités : l'inexistence, l'annulabilité
absolue, l'annulabilité relative. 11 n'y a pour
M. Dassy que deux hypothèses possibles : la
llité absolue et la nullité relative; dans l'un et
l'autre cas il n'y a rien; mais dans le second ce
rien peut devenir quelque chose. Voilà la théorie
nouvelle, eu plutôt la théorie ancienne; voici les
arguments.
En raison, le droit canon et les plus grands
jurisconsultes de l'ancien droit confirment cette
opinion.— Voyez ensuite la bizarrerie de la notion
d'annulabilité : d'après la science moderne, un
mariage entaché de polyandrie existe jusqu'à ce
qu'on le fasse annuler. Figurez-vcus donc un
contrat de droit naturel qui existe affecté d'un
vice contraire à cette même loi naturelle ! Et
conçoit-on cette existence que tout intéressé
peut 'oujours faire cesser à son gré? — En outre,
il est impossibla d'établir une distinction radicale
entre l'inexistence et la nullité absolue. L'inexis-
tence, dit-un, découle de la nature des choses,
la nullité de la loi. Est-ce donc, par hasard, que
dans le silence de la loi il serait permis de con-
stituer le mariage sur les bases de la polyandrie ?
Pas da nullité <-ans texte : aphorisme faux et
prétentieux! Il est de ces nullités évidentes de
droit naturel qu'un législateur ne doit point
formuler dans ses codes, à moins qu'il n'entende
les écarter.
( 179 )
Le texte s'accorde avec la raison pour justifier
le système présenté. L'auteur invoque à son
appui la terminologie uniforme du code qui ne
parle que de nullités; et l'ordonnance du cha-
pitre Ir du titre du mariage, où sont pèle mêle
in liquées conditions d'existence et conditions de
validité. — Il se prévaut surtout des articles 180
et 1340 du Code civil. L'erreur sur la personne,
dit l'art. 180, est un cas de nullité relative. Or,
d'après l'une des règles posées tantôt, M. Dassy
force de prouver, contrairement à la juris-
prudence reçue, que le Code entend par là
l'erreur sur l'identité physique ou sociale, c'est-
à dire une erreur exclusive de consentement.
L'art. 1340 de son côté, en permettant aux héri-
tiers d'un donateur de confirmer une donation
dite inexistante pour défaut de solennité, ne
prouve t il point aussi que les rédacteurs du
Code ne professaient nullement la théorie rigou-
reuse et irrationnelle de Zacharise et de ses
successeurs? On objecte les travaux prépara-
toires. Mais Bonaparte ne trouva point d'écho
ni de partisan quand il plaida la cause de cette
légendaire distinction ; en la plaidant d'ailleurs,il
demandait deux catégories de nullité; mais rien
ne montre qu'il en demandât trois. Toullier,
Duranton nient la distinction ; Devincourt ne
l'aperçoit point.
Mais, s'écriera la doctrine, dans le cas des
nullités relatives il y a mariage, le consentement
11
( 180 )
est vicié, mais il existe. Et du reste, jeune au-
dacieux, vous-même dites qu'il n'y a rien; est-ce
qu'on confirme le néant ?
M. Dassy a la riposte prompte. Un consente-
ment vicié* n'est pas légalement suffisant pour
donner existence au mariage; d'après le droit
canon, il faut en effet un nouveau consentement
complet donnJ par l'une ou par l'autre partie.
« Et ce consentement, écrit Pothier, réhabilite
mon mariage... quoiqu'il n'ait été contracté que
depuis, par le consentement que j'ai donné
depuis l'erreur reconnue». Substituant à cette
solution logique une solution pratique admise
par le droit ecclésiastique dans des cas excep-
tionnels, le Code reporte Activement la seconde
acceptation, la seule valable, au jour de l'offre,
et c'est ainsi que le mariage est réputé avoir
existé dès le jour de sa célébration. Telle est la
vraie notion de la confirmation.
M. Dassy applique ensuite ses principes aux
controverses relatives aux diverses nullités. C'est
ainsi que notre ami passe en revue l'exception
préjudicielle en matière de bigamie, les nullités
résultant de la clandestinité ou de l'incompétence
de l'officier, etc.
Je regrette vivement, messieurs, que cette
analyse soit encore trop succincte et trop in-
complète. Vous avez gardé mémoire de ce
travail approfondi, fruit d'une maturité juri-
dique rare chez un étudiant, et frappant témoi-
( 181 )
gnage de l'indépendance de pensée qu'il convient
de conserver dans les études. Vous vous rappelez
la parole du docteur angélique : Locus ah auc-
toritate quœ fundatur super ratione humanà
est infirmissimus .
A mon tour, dans quelques pages sur les prin-
cipes du domicile réel, je m'élevai contre la
tendance de certains jurisconsultes à plier le
texte an gré de leur appréciation et à introduire
les préoccupations politiques dans le calme
sanctuaire de la justice.
Aven le tribun Mouricault, j'essayai de montrer
comment l'élasticité de ces mots : principal éta-
blissement donne à l'art. 102 du Code civil des
limites assez indécises. A cet article succède
une série d'articles particuliers dont les premiers
ont trait au changement de domicile. Rappelant
la volonté des rédacteurs du code et la maxime :
specialia generalibus prœvcdent, j'en conclus
que, pour connaître le domicile d'un individu,
il faut d'abord appliquer ces articles précis
avant de recourir à l'article général 102. Deux
conditions sont indispensables pour former un
nouveau domicile : l'habitation dans un autre
lieu et l'intention d'y fixer son principal établis-
sement. Donc la claire intention seule suffit
pour conserver un domicile une fois acquis,
quand même l'on aurait résidence en un autre
endroit : le projet de ce titre le disait en termes
exprès, Mouricault le répète et la pensée des
législateurs fut unanime sur ce point.
( 182 )
Et cependant, entre plusieurs autres, un arrêt
de notre Cour de cassation décide le 28 fé-
vrier 1875 : « La déclaration de conserver un
domicile que l'on quitte réellement est inopé-
rante... L'intention peut aussi bien s'induire des
circonstances que d'une déclaration expresse,
conformément à la règle générale sanctionnée
par l'art. 105. » Désormais le fait suffira donc
pour transférer un domicile! J'avais toujours
cru lire à l'art. 105 : on ne recourra aux cir-
constances qu'à défaut de déclaration expresse.
Emmery en 1803 avait déjà fait ressortir l'ar-
bitraire auquel expose un mot si ondoyant :
« les circonstances; » il avait protesté d'avance
contre cet arrêt en disant : « La loi a fait de
l'intention une preuve... qu'aucune autre ne
peut balancer. »
Notre Cour suprême, dans maints arrêts, dé-
clare encore que le juge du fond est souverain
pour trancher la question du principal établisse-
ment, et par conséquent du domicile. C'est tout
bonnement se dépouiller du droit d'infirmer des
jugements contraires aux lois. Si en effet il plai-
sait à un tribunal, malgré ma volonté indubita-
blement prouvée de conserver mon ancien domi-
cile, de m'en imposer un nouveau, ne serait-il
point du devoir de la Cour de cassation de
redresser cette décision?
Il est facile de toucher du doigt, sur le terrain
politique, les conséquences de cette jurispru-
( 183 )
dence ? Radiation d'un électeur par deux Cours
différentes, des listes de deux communes ; ou, par
contre, inscription sur deux listes électorales à
la fois; exercice obligatoire de mon droit civique
dans telle localité où, ne connaissant personne,
je ne puis voter en connaissance de cause; éligi-
bilité au conseil provincial enlevée dans telle
province où l'on redoute mon influence ; trans-
port à Liège de mon domicile qui doit se trouver
à Louvain et ainsi violation pratique de l'art. 8
de la Constitution, tout cela est possible, et plu-
sieurs de ces faits sont déjà advenus. Voilà com-
ment, en jetant les principes dans le creuset
d'un parti, on ébranle, — sans le vouloir, je le
veux bien, — les droits civils les plus naturels
et les plus précieux.
La conclusion de ce petit travail, réquisitoire
convaincu contre la jurisprudence sur le domi-
cile, était celle-ci : Certes, il faut soustraire le
domicile à la mauvaise foi des individus, et le
Code y a pris garde; l'intérêt social veut que
chacun ait un domicile, mais non pas ici plutôt
que là. La liberté individuelle, ce principe capi-
tal, autorise chacun à changer à son gré de
domicile. Le vieux président Bouhier, Emmery,
Régnier, un autre législateur de 1803, l'ont pro-
clamé avant moi : « Dans la question de domi-
cile la volonté est tout. »
Une agréable surprise nous échut au milieu
de nos travaux. M. le professeur Descamps nous
I 184 )
avait réservé la primeur d'une étude ou Fëlé-
gauce du style et la précision du langage re-
vêtent d'un charme lumineux l'érudition et
l'élévation de la pensée. Vous savez, messieurs,
que la ville de Delft et la Hollande ont célébré
cette année le 300e anniversaire de la naissance
de Grotius. C'est cet homme illustre que notre
honorable Président a voulu saluer. Eugo Gro-
tius et le droit naturel, tel fut le sujet de ce
travail où se trouvent caractérisées l'œuvre de
Grotius et son influence sur la science. Ce qui
fait le mérite du grand ouvrage de Grotius, ce
n'est point « d'avoir fait de la raison un instru-
ment de déductions scientifiques en matière de
morale et de droit ; » ce n'est pas non plus d'avoir
jeté de nouvelles lumières sur les multiples
questions traitées dans son De jure belli ac
pacis. Les grands philosophes anciens et surtout
les docteurs de l'Église et 'es scolastiques avaient
nettement discerné le rôle de la raison et résolu
nombre ue problèmes du droit naturel.
Le véritable titre du savant hollandais, c'est
d'avoir rassemblé les règles nombreuses que
découvre la raison en étudiant la nature morale
et sociale de l'homme, et en se guidant dans
cette étude par le flambeau du christianisme et
l'expérience de l'histoire; c'est d'avoir fait de ces
règles une branche distincte et capitale dans la
vaste science du droit.
Protester contre le brutal empire de la force,
( IS5 )
ramener les princes et les peuples à l'observa-
tion de la justice, te fut le but que se fixa Gro-
tius. Malheureusement, notre auteur était pro-
testant; il éprouvait, sans en pénétrer la cause,
les douloureuses incertitudes du christianisme
du libre examen. Attristé d'autre part par l'as-
pect de l'arbitraire et des hypocrisies d'une poli-
tique dont la morale était exilée, « Grotius se
cramponna, si l'on peut ainsi parier, de toute la
vigueur de son génie à la nature sociale et rai-
sonnable de l'homme et s'efforça de tirer du
travail de la raison, appliqué à cette nature, un
ensemble de préceptes certains, immuables, ac-
ceptables par tous, sorte de minimum des règles
que doivent observer dans leurs relations des
êtres raisonnables et sociaux. » Un autre but
qu'il se proposa fut de mettre de l'ordre dans le
chaos des matières juridiques, d'y rechercher
les parties similaires, de distinguer, comme il le
dit, « ce qui est d'établissement positif et ce qui
découle de la nature, » et de coordonner enfin
dans un vaste et splendide corps de doctrine ces
diverses parties.
Cette distinction entre le droit et la morale
naturels d'une part, et la morale et le droit
chrétiens d'autre part, est parfaitement admis-
sible. Mais dans cette époque d'émancipation à
outrance, où l'on oubliait si facilement toute
donnée purement chrétienne, l'entreprise de
Grotius poursuivie par un chrétien du libre
( 186 )
examen, offrait de graves dangers. Grotius n'y
échappa point. De là les erreurs qui déparent
son grand ouvrage. Il y a dans le monde « une
loi providentielle qui ne permet pas qu'une intel-
ligence illuminée des splendeurs du christia-
nisme méconnaisse ou néglige ces lumières sans
détriment pour elle-même, et qui châtie ceux
qui s'efforcent de trangresser cette loi, en les
livrant à je ne sais quel esprit d'imprudence et
d'erreur dont ils sont les premières victimes ».
Tel fut Grotius, esprit dévoyé par le milieu
religieux de son siècle, involontaire auteur d'une
génération de rationalistes, mais homme d'un
talent puissant et d'une honnêteté profonde, que
la science a marqué d'honneur entre les soldats
de ses glorieuses épopées. Aussi nous remercions
M. le professeur Descamps de nous avoir conviés
à mieux connaître Grotius et à l'admirer.
A la même séance. M Schicks, dans un travail
très soigné et très apprécié, nous exposa ses
vues sur le droit délicat et terrible de la résis-
tance aux actes illégaux des autorités, ce pal-
ladium suprême de la liberté du citoyen, occa-
sion d'incidents célèbres, comme celui de Cha-
teaubriand en 1816 et de Manuel en 1823.
Les lois romaines consacraient déjà cette
garantie ; Grotius la proclamait ; Jousse et d'émi-
nents juristes, ainsi que la jurisprudence dans
l'ancien droit, la reconnaissent unanimement.
La législation révolutionnaire ne dévia point du
( 187 )
principe traditionnel : le Code pénal de 1791 la
sanctionnait implicitement, et la Déclaration des
droits de l'homme de 1793 l'éleva à la hauteur
d'un dogme politique et philosophique. Le Brésil
et la Louisiane, de nos jours, n'ont point hésité à
l'inscrire dans leurs Codes.
La thèse de M. Schicks se résume en ces
termes : on peut dans les limites de la nécessité
résister aux actes illégaux des agents du pou-
voir. Dès lors, en effet, que l'agent du pouvoir
outrepasse ou enfreint la loi, son autorité tombe;
il est licite de lui résister, tout comme à un
simple particulier. Comment donc notre géné-
reuse Constitution n'a-t-elle point promulgué ce
principe? M. de Robaulx en fit la proposition; le
rapporteur, Al. Fleussu, exprima comme suit
l'opinion du Congrès : « Tout acte illégal est
nécessairement un attentat contre les personnes
ou contre les droits garantis aux Belges par la
Constitution. Il est donc superflu de proclamer
par un article particulier le droit de résister aux
actes illégaux. » Bref, tout le monde rendit hom-
mage au principe; mais la crainte des fausses
applications d'un principe formulé d'une façon
trop élastique, trop générale, fit trouver peu
prudent, inutile et insuffisant de consigner cette
disposition dans notre pacte fondamental; il
demeura admis que l'exercice de ce droit reste-
rait soumis à l'arbitrage des tribunaux.
A cette thèse qui ne fait point difficulté d'oc-
11.
( 188 )
troyer le droit de résistance, on a opposé le
texte de Fart. 209 du Code pénal de 1810 qui
défend ia rébellion, sans faire, dit-on, aucune
distinction entre les actes légaux et illégaux.
M. Leseyllier et MM. Chauveau-Hélie se sont
évertués à expliquer cet article dans le sens
d'une distinction.
Quoi qu'il en soit l'art. 209 est aujourd'hui sup-
primé en Belgique. En face des principes de
stricte légalité qui dominent notre droit positif,
des discours prononcés au Congrès, des droits
départis aux citoyens par notre pacte fonda-
mental, devant les déclarations faites par le
législateur de 1867 en commentant l'art. 269 du
nouveau Code, article conçu dans les mêmes
termes que l'art. 209 du Code de 1810, le droit de
résistance demeure incontestable.
Les rédacteurs de l'art. 269, — cela résulte de
l'exposé des motifs et du rapport de M. Pirmez,—
ont admis avec nos constituants le principe, et
laissé l'appréciation des faits au pouvoir judi-
ciaire.
Si, de la doctrine et des textes, nous passons à
la jurisprudence, il est peu de matières où les
solutions soient aussi contradictoires. La Cour
de cassation de France, après avoir à plusieurs
reprises nié carrément le droit qui nous occupe,
nous offre en 1836 le spectacle d'un de ces arrêts
qu'on a nommés les glorieux retours de la juris-
prudence.
( 189 )
Quant à r,os Cours d'appel, elles se sont mon-
trées très réservées dans l'application du prin-
cipe et très rigoureuses contre les résistances
des citoyens (1).
De cet intéressant chapitre du droit criminel,
M. Hoyois nous rarneaa au droit civil. Dans une
véhémente critique de l'art. 340 du Code civil,
il se déclara partisan convaincu de la recherche
de la 'paternité naturelle (2). Se plaçant au
point de vue moral, M. Hoyois lit voir comment
cette prohibition de rechercher la paternité na-
turelle viole à la fois le droit de l'enfant que le
père a la stricte obligation d'élever, et le droit'
de la mère déshonorée envers qui le séducteur
est tenu de réparer sa faute.
Si l'on se tourne vers l'intérêt social, l'infan-
ticide, l'éducation négligée des enfants naturels,
la mesure fatalement insuffisante dont la cha-
rité peut leur venir en aide; d'autre part, le sort
déplorable réservé à la mère, que la misère, sa
flétrissure et le remords livrent souvent en proie
â la prostitution, témoignent de l'urgence d oter
au père l'espérance de l'impunité. Des statis-
tiques d'une source autorisée et d'une effrayante
(1) Voir les arrêts des Cours de Gand, 6 février i833; Liège,
10 avril 1845; Bruxelles, 14 février 1»46 et 27 février 1864.
(2) Ce traviil fui extrait d'une brochure, depuis publiée et très
remarquée sous ce titre . Libtrté, tolérance ou répression en matière
<ie mœurt. Louvain, Cb. Peeters, 1883.
( 190 )
éloquence montrent assez le nombre d'enfants
naturels qui peuplent les prisons et de filles-
mères qui vont chercher l'oubli de leur chute
dans la débauche.
Ces considérations renversent de fond en
comble la faible raison qui prétend justifier le
système inauguré en 1804; Ton ne peut sacrifier
des droits sacrés à la peur du scandale, à la
crainte chimérique de compromettre la répu-
tation d'honnêtes gens, quand on accorde à des
infâmes une honteuse immunité.
Sans doute, il est impossible de connaître avec
•une certitude absolue le père naturel. Mais con-
naissez-vous donc d'une manière indubitable le
père de l'enfant de telle femme mariée? Vous
avez dans ce cas une certitude morale; cette
même certitude existera ici quand il s'agira de
relations ostensiblement affichées et notamment
d'un concubinage dont plusieurs enfants sont
issus.
Le principe du système de M. Hoyois est donc
d'une éclatante équité. Il ne s'agit plus que d'en
régler l'application. Il n'est plus question de re-
venir aux vieux abus ni au vieil axiome : cre-
ditur virgini in partu juranti. Il est d'autres
moyens de preuve usités en d'autres matières,
d'une efficacité incontestable et qui prévien-
draient d'injustes dénonciations, à savoir : la
possession d'état, les aveux, les écrits, le ser-
ment déféré d'office, l'interrogatoire sur faits et
( 191 )
articles, les témoins dans la limite du possible,
les présomptions de fait, mais non de droit; car
la recherche en paternité naturelle est une pure
question de fait. Que tous les efforts s'unissent
donc pour rayer de nos lois cette tache qui s'ap-
pelle l'art. 340! La conscience publique, les meil-
leurs jurisconsultes, les législations de l'Alle-
magne, de l'Angleterre, des États-Unis sont des
encouragements, des autorités et des exemples.
Notre année sociale fut ainsi clôturée digne-
ment; elle a été bien remplie : nous n'avions
point encore atteint un pareil chiffre de travaux.
La manifestation de la vie c'est l'aetion; donc
nous vivons, messieurs. Les fruits de cette
année démontrent, mieux qu'un long discours,
la raison d'être et la vitalité de la Société juri-
dique. Devant ces résultats, quel est notre
devoir? Continuons ces vaillantes traditions;
venons assidûment, venons en foule à nos réu-
nions. Que ceux qui, par une vague appré-
hension, n'ont pas encore gravi cette tribune,
y montent hardiment; elle est ouverte à tous les
efforts. Soyons enthousiastes, soyons éloquents,
si nous le pouvons; l'éloquence naît de la foi
et la communique.
Préparés par un labeur personnel, qu'y a-t il
de pénible à venir un soir par semaine, — en-
tourés des agréments que l'étudiant aime à se
ménager dans ses travaux les plus sérieux. —
écouter la conférence sincère et parfois passion-
( 192 )
née d'un condisciple, sentir s'évanouir alors des
erreurs ou des idées fausses, entrevoir avec lui
de nouveaux horizons, pénétrer plus avant en
d'importants problèmes de cette science haute
et vaste : le droit, et admirer, au choc de la
discussion, la claire lumière qui s'élève peu à
peu et resplendit ensuite dans l'intelligence ?
Dans la grave étude de la science juridique,
on retrouve à la fois des souffles pleins de poésie,
la sérénité tranquille et profonde de la philoso-
phie et des émotions qui tiennent du drame.
C'est que tous les intérêts les plus sacrés y sont
en jeu : les droits de Dieu et les devoirs de
l'homme, le frein de la force et la liberté. Faisons
donc de la méditation de la justice notre pain
quotidien.
Nous avons au cœur l'idéal et le culte des
grandes choses. Le vent desséchant du matéria-
lisme contemporain n'a pas flétri chez nous la
fleur des nobles aspirations. N'ayons pas peur,
nous, d'être jeunes! Le droit, dans la pure
acception du mot, voilà la cause que nous
voulons aimer et défendre. Nous assistons à un
spectacle étrange et douloureux. Ce n'est plus
seulement le triomphe de la force sur la justice
qui afflige nos yeux; voici que l'école révolu-
tionnaire et libérale a découvert et pratiqué
l'art de pallier les iniquités du royal manteau du
droit. La liberté et l'initiative privée sont des
épouvantails pour nos jurisconsultes statolâtres,
( 193 )
et notre Mère, l'Église catholique, se trouve
n'avoir même plus le bénéfice du droit commun.
Nous pouvons ainsi constater tous les jours
comment le droit, ce mot sublime et ce bien
sacré, est prostitué et, en quelque sorte, tourné
contre lui-même.
Plaise à Dieu, ainsi qu'en exprimait le vœu
dans l'une de »es leçons de l'an dernier M. le
professeur de Monge, qu'il nous vienne dans la
science juridique un Newton qui, dissipant les
erreurs, illumine ses immenses profondeurs des
clartés éternelles de la droite raison , de la
morale chrétienne et des doctrines de l'Église, —
qui, en un mot, venge le droit souffleté et en
ramène la sereine glorification.
A cette œuvre, chacun de nous doit se dévouer
pour sa très humble part, mais de toute son
énergie. L'un des moyens qui nous est offert,
c'est notre chère Société. Permettez-moi donc,
en terminant, d'exprimer le souhait et l'espoir
qu'elle prendra un essor nouveau.
A la fin de cette année académique, l'Univer-
sité célébrera le cinquantenaire de son rétablis-
sement; la Société Juridique aura accompli son
premier lustre. Elle est la cadette parmi ses
sœurs; mais elle n'est pas la moins florissante.
Il faut donc que, tous, nous lui préparions bril-
lante parure, qu'elle figure noblement aux fêtes
du cinquantenaire, et qu'on lui sourie et qu'un
l'aime, — comme nous l'aimona !
SOCIETE MEDICALE
de l'Université catholique de Louvain.
Président d'honneur, Mgr Pieraerts, recteur
magnifique de l'Université.
Président émérite, M. le professeur Van Kem-
pen.
Composition du bureau.
Président, M. le professeur Masoin.
lr Vice-Président, M. le professeur Debaisieux.
2d Vice-Président, M.Baguet, Edm., étudiant en
médecine.
Secrétaire, M. Vanderstraeten, id.
Membres, MM. Boutfeu, Lauwers, Coopman,id.
Membres actifs.
MM. les professeurs Craninx, Michaux, Hairion,
Haan, Van Kempen, Lefebvre, Hayoit, Masoin.
Debaisieux, Hubert, Ledresseur, Verriest,
Blas, Venneman et Bruylants.
MM. les docteurs Dandois, Denys, Sansen, Van
Roechoudt G., Derode Léon, Boine.
MM. les étudiants en médecine Wyseur, Demol
Lefebvre FI., Focquet, Boutfeu, Baguet, Cal
laert,' Stordeur, Stroobant, Garnier, Deroitte
Struelens, Moyart, Coopman, D'hondt, Lau
wers, Evrard, Vanderstraeten, Thiers, Nicolas
( 195 )
Pourbaix, Gailly, Poliart, Lantener, Desneux,
Godeau J., Carlier F., Tamine, Lejear, Bricard,
Butaye, Huybrechts H., Giele Fr., Bodart,
Delbeke, Glorieux, Belvaux , Peeters C. ,
Heymans, Haers, Declercq, Schepens, Cau-
cheteux.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIÉTÉ MÉDI-
CALE pendant 1 année 1882-1883,
fait, au nom de la Commission direc-
trice (i), dans la séance du 24 octobre
1883, par M. BAGUET, Edm., secré
taire sortant.
Messieurs,
Notre règlement, si sagement élaboré par les
fondateurs de notre Société impose au secrétaire
le devoir de venir dès Ye commencement de
l'année académique vous remémorer, dans un
rapport général et substantiel, ce qu'a été et ce
qu'a fait pendant l'année précédente la Société
Médicale. Nous réintégrons ainsi dans notre
mémoire ce que nous aurions pu oublier des
travaux si instructifs que nous avons entendu
lire, des discussions si intéressantes auxquelles
nous avons pris part. C'est cette tâche que je
remplis aujourd'hui dans la mesure de mes
forces.
(1) La Commission directrice pour l'armée académique 1882 1885
était composée comme suit :
Président, M. le professeur Masoin ; 1' Vice-Président, M. le pro
lesseur Debaisieux; 2d Vice-Président, M. E. Wibin, étud. en méde-
cine; Secrétaire, M. Edm Baguet, id.; Membres, MM. Sansen, Co-
chez et Boutfeu.
( 197 )
Mais, avant de l'entreprendre, qu'il me soit
permis de remercier, au nom de tous, le pré-
cieux collaborateur que nous avons été heureux
de revoir au milieu de nous, M. le docteur
Dandois. Etudiant, il lit, pendant quatre années,
partie de no^re Société : c'est vous dire combien
hautement il en appréciait le but; lauréat du
concours de l'enseignement supérieur, aussitôt
que l'Université l'adjoignit à nos plus éminents
professeurs, l'un de ses premiers soins en reve-
nant, à Louvain fut de reprendre sa place dans
nos rangs. De tels exemples, messieurs, sont
bien faits pour exciter notre zèle. M. le docteur
Dandois a voulu faire davantage encore : se rap-
pelant que c'est en étudiant un travail traitant
des « germes animés », pour la Société Médicale
en 1877, qu'il gagna le goût d'approfondir spé-
cialement cette vaste question de la pathogénie
microbienne, M. Dandois a fait don à notre
bibliothèque de son mémoire sur « le rôle des
organismes inférieurs dans les complications
des plaies », mémoire couronné au concours de
l'enseignement supérieur. Ce savant ouvrage
appartient ainsi en quelque sorte à la Société
médicale par son idée première : nous le garde-
rons avec un soin jaloux.
Que M. le docteur Dandois veuille bien croire
à nos plus vifs remerciements pour ces marques
d'intérêt qu'il a daigné donner à notre Société.
Hélas, messieurs, nous allions d'ailleurs avoir
( 198 )
bientôt un grand vide à combler. Pendant l'année
académique, nous avons eu le regret de perdre
M. Charles Dieudonné. Je ne saurais m'empêcher
de reporter un instant notre pensée vers l'excel-
lent condisciple que la mort impitoyable nous a
prématurément enlevé. Tous nous l'avons connu
et aimé; Charles Dieudonné était l'un des mem-
bres les plus dévoués et les plus assidus de notre
Société. D'autres nous ont dit ce qu'était l'ami;
nous, nous avons surtout apprécié l'étudiant;
nous avons admiré sa justesse de vues, son pro-
fond discernement; doué d'une intelligence rare,
il allait au fond des choses pour en retirer des
idées larges et fécondes; plus d'une fois il nous
a fait participer au fruit de ses laborieuses re-
cherches : c'est encore lui qui a ouvert la série
de nos travaux par un mémoire sur L'action
des émissions sanguines sur les fonctions orga-
niques. S'appuyant sur des données rigoureu-
sement exactes, il exposait d'abord l'état actuel
de nos connaissances sur le nombre de globules,
la quantité d'hémoglobine et de sang complet
en circulation dans les différentes conditions nor-
males et pathologiques, prémisses nécessaires
à une étude aussi profonde et aussi complexe.
Il exposait ensuite les effets de la saignée sur
la circulation, la respiration, la température, la
nutrition générale; mettant à profit les belles
recherches de Hayeru, un maître dans la patho-
logie du sang, il nous parlait surtout des alté-
( 199 )
rations anatomiques et physico chimiques subies
par le saug lui-même. En terminant et comme
conclusion pratique, il énonçait les règles qui
doivent guider le médecin dans l'emploi de la
saignée.
Nous devons nous borner ici à l'énumération
des autres travaux présentés à la Société (i) :
Travail de M. Cousot : Influence trophique du
système nerveux.
Communication de M. Créteur sur : Les cal-
culs urinaires. A ce sujet, M. le professeur De-
baisieux compare la taille et la lithotritie, et
M. le docteur Dandois nous parle de la litho-
tritie à séances prolongées.
Travail de M. Hertoghe : De quelques symp-
tômes précurseurs de Vataxie locomotrice.
Thèse de M. Wibin : Pathogénie de V albu-
minurie.
Notice de M. Hertoghe sur : Varséniate
d'antimoine.
Notice de M. Hertoghe : Traitement des hé-
morrhoïdespar les injections d'acide p hé nique.
Communication de .M. Cousot sur : Les sclé-
roses de ta moelle en général.
Communication de M. Struelens sur : Vélon-
gation des nerfs périphériques dans le traite-
ment de Vataxie locomotrice.
(1) La Société fait tirer a put un rapport détaille sur tous ce»
travaux.
( 200
Etude de M. Sansen : De la réduction de
Vinversion utérine.
Travail de M. Lauwers : Physiologie patho-
logique de lépilepsie.
Travail de M. Le. ubre : Des désinfectants.
Etude de M Créteur : Les hystériques en
médecine légale.
Note de M. Baguet : Le lavage de V estomac.
Travail de M. Evrard : Du régime lacté dans
les maladies.
Travail de M. Bout feu : De la transfusion du
sang.
Travail de M. Hertoghe : Des causes de la
non-réunion immédiate des plaies.
Travail de M. Baguet : Du gavage des Phti-
siques.
Toute société scientifique manifeste sa vitalité
par le nombre de ses séances, la richesse de ses
oràres du jour, l'intérêt des communications
qu'on y fait; si nous envisageons notre Société
Médicale à ce critère, nous trouvons que, loin
de dégénérer, elle a donné tous les signes d'une
vitalité pleine d'espérances. C'est de notre zèle à
tous que dépend l'heureuse continuation de
l'œuvre de nos devanciers : aussi, j'aime à le
croire, aucun de nous ne faillira à son devoir :
nous comblerons les vides que chaque fin d'an-
née amène dans nos rangs, par de jeunes re-
crues dont l'activité est encore entière, dont le
courage n'a pas besoin de stimulants. Nous étu-
( 201 )
(lierons spécialement chacun quelques points
intéressants des sciences médicales, et nous
viendrons ici, à c^tte tribune familière, faire
pari à nos condisciples de nos recherches et de
nos connaissances nouvelles, apporter à nos dis-
cussions courtoises notre contingent d'argu-
ments et de répliques.
En terminant, messieurs, qu'il me soit permis,
au nom de tous, de remercier nos chers Prési-
dents de la sollicitude éclairée, de la vive sym-
pathie qu'ils veulent bien montrer à notre So-
ciété. Grâce à leur sage direction, la Société
Mé licale ne peut cesser de faire des progrès.
Qu'ils soient assurés de notre sincère gratitude
et de notre profonde reconnaissance.
CERCLE INDUSTRIEL
des Écoles spéciales de l'Université
catholique.
Bureau directeur (1883-1884).
Président d'honneur, M. le professeur A. De-
vivier.
Président effectif, M. le professeur L. Cousin.
Vice- Président, M. H. Nagant.
Secrétaire, M. L. De Pelsmaeker.
Trésorier, M. C. L'Olivier.
Bibliothécaire, M. A. Siret.
RAPPORT
sur les travaux du CERCLE INDUS-
TRIEL pendant Tannée académique
1882-1883, fait au nom du bureau
directeur (i) par M. H. NAGANT, vice-
président.
Messieurs,
Chargé de vous présenter un résumé des tra-
vaux du Cercle industriel pour l'année acadé-
mique qui vient de s'écouler, je ne puis m'em-
pêeher de vous faire part de quelques réflexions
que la lecture de tant de travaux divers m'a
suggérées. Les études préalables qu'ils ont exi-
gées de la part de leurs auteurs étaient parfois
difficiles, souvent laborieuses, et pour ia plupart
ils manifestent un examen sérieux, approfondi
des matières exposées.
Comme le disait si bien Tan dernier notre pré-
sident, M. le professeur Cousin, il est impossible,
du moins dans le cours des études universitaires,
à chacun de nous isolément de se tenir au cou-
rant des progrès réalisés chaque jour dans l'in-
[i) Le Bureau était composé de MM. le professeur Devivier, prési
dent d'honneur; \i professeur Cousin, président effect<J ; H. >"agant.
vice président; i Jacquart, secrétaire ; A. Hcylen, trésorier ; E. Hura-
berl, bibliothécaire.
12
( 204 )
dustrie; pour y parvenir nous devrions disposer
de loisirs qui nous font défaut, et de nombreux
ouvrages scientifiques que notre modeste biblio-
thèque d'étudiant ne renferme pas. Mais ce
qu'aucun de nous ne pourrait faire par lui seul,
nous le réalisons ensemble dans notre Cercle :
ici chacun profite des études de tous; en asso-
ciant nos ressources et nos labeurs, nous venons
sans peine, sans fatigue, dans des séances char-
mantes et variées, puiser à pleines mains les
connaissances si multiples et si nécessaires que,
tôt ou tard, nous aurons pour mission de mettre
à profit. Notre Cercle, messieurs, n'a plus besoin
de donner des preuves de son utilité; dix années
de prospérité nous permettent d'espérer pour lui
un long et honorable avenir.
Mais si nos aines nous ont donné un utile
exemple, si nous nous trouvons en présence
d'une situation brillante, n'oublions pas, mes-
sieurs, que notre Cercle puise sa vitalité et sa
force dans le dévouement et le zèle infatigable
de notre digne président, M. le professeur Cou-
sin : c'est lui qui est véritablement l'àme et le
cœur de nos réunions, et qui, par une direction
active et prudente, sait donner de l'attrait à ce
qui, dans nos séances, pourrait menacer d'être
trop abstrait pour ne pas être aride.
Nous devons aussi remercier notre bienveillant
président d'honneur, M. le professeur Devivier,
de s'être toujours souvenu qu'il s'est intéressé
( 205 )
dès l'origine à notre Société, et d'avoir bien
voulu, après des journées laborieuses, passer
maintes fois sa soirée au milieu de nous. La re-
connaissance me fait encore un devoir d'adresser
les plus vifs remerciments à notre bien-aimé
Recteur qui a, par un don généreux, contribué
puissamment à la prospérité de notre Cercle, en
nous mettant à même de subvenir aux frais de
notre bibliothèque.
J'aborde, messieurs, l'exposé de notre bilan
scientifique. Le mot bilan est impropre, car
dans les bilans d'industrie ou de commerce il
existe toujours un passif, et ici il n'y a point de
travaux négatifs : chaque effort de la pensée,
en même temps qu'il nous remémore des notions
parfois oubliées, nous enrichit de connaissances
nouvelles, et chacune de nos séances a pour effet
de nous exciter à l'étude de nos cours.
Je regrette de ne pouvoir donner qu'un pâle
résumé des conférences et des causeries aux-
quelles nous avons assisté pendant la dernière
année académique; je dois me borner à indiquer
les sujets de ces travaux, en y joignant quelques
mots d'explication. Quant aux rapports sur les
diverses revues industrielles que nous recevons
au Cercle il), je me vois bien obligé de n'en
v (ici les titres des principales revues qui se trouvent au Cercle :
Berne universelle des Mines. The Ingeneering, Le Génie civil, La Lv
mî'ie ëteclrique, L' Electricien, Annales d'Opperman, Portefeuille d' Ar-
( 206 )
signaler que le nombre très respectable de
soixante. Ces résumés des diverses revues pé-
riodiques embrassent toutes les questions scien-
tifiques, artistiques, industrielles, que l'ingénieur
peut avoir à résoudre. En général les rapports
ont été faits avec soin; leurs auteurs ont su
choisir les questions principales , celles qui
offraient le plus d'intérêt pour nos études, don-
nant aux points difficiles ou importants quelques
développements, de manière à faire saisir avec
peu d'effort l'ensemble des faits scientifiques
exposés dans les revues.
Les trois premières séances de l'année furent
entièrement occupées par la lecture de sem-
blables rapports.
Le lr décembre une excursion, récemment
faite a la papeterie de Mont-St-Guibert par
M. Beghin, fournit à celui-ci l'occasion de décrire
toutes les phases de la fabrication du papier, et
de nous donner de nombreux et utiles rensei-
gnements sur cette branche de l'industrie.
Le 19 janvier, M. Heylen présenta un travail
intitulé : les forces motrices de V industrie.
Quoique très vaste, le sujet fut très bien cir-
mengaud, Revue des Queutions scientifiques, Annales des Ponts et
Chaussées, Revue générale des chemins de fer, Annales de la Société des
ingénieurs de Gand, Annales de l'association des ingénieurs de Louvain,
Annales de la Société scientifique, L'Ingénieur conseil, Het tijdschrift
de l'Institut royal des ingénieurs hollandais.
( 207 )
conscrit par l'orateur, qui classa avec méthode
et clarté les diverses forces motrices au point
de vue de leurs rendements, et donna son appré-
ciation raisonnée sur chaque catégorie de mo-
teurs industriels.
M. Kunsch, dans la séance du 26 janvier,
étudia la question si controversée de l'établisse-
ment des grands canaux maritimes qui relie-
raient Louvain, Bruxelles et Malines à l'Escaut.
Exposant les différents projets en présence, il
les discuta et fit ressortir les avantages que l'un
d'eux assurerait au trafic belge.
Un travail très intéressant sur les ferments
organisés occupa la séance du 9 février. L'au-
teur, M. Guille, qui avait dû étudier son sujet à
fond pour nous l'exposer si bien, nous décrivit
les principales espèces de ferments, et spécia-
lement ceux de la bière; dans un brillant exposé
il nous donna l'histoire complète d'un de ces
êtres infiniment petits auxquels les ferments
doivent leur action, nous fit assister aux diffé-
rentes phases de sa vie, ainsi qu'à ses maladies,
et nous montra les effets redoutables que ces
microbes peuvent causer.
La séance du 2 mars fut entièrement occupée
par une remarquable conférence de M le pro-
fesseur Gilbert sur les preuves mécaniques de
la rotation de la terre. Ce titre et le nom «lu
conférencier promettaient une séance du plus
haut intérêt. Les membres du Cercle étaient
12.
( 208 )
tous présents et des personnes, qui comptent
parmi les plus marquantes de la ville, furent ad-
mises sur leur demande. Remontant à l'anti-
quité, M. Gilbert nous a indiqué tout d'abord les
différentes idées, les unes plus vagues que les
autres, qui avaient cours chez les philosophes
anciens, sur les mouvements de notre globe. Ce
fut à l'époque de Galilée que la question com-
mença à être sérieusement étudiée. Alors Ric-
eioli, l'un des défenseurs de la doctrine de
Ptolémée, ignorant le principe de l'indépen-
dance des mouvements simultanés, soutint que,
si la terre tournait, un corps tombant du haut
d'une tour devrait tomber à l'ouest de celle ci,
c'est à dire en arrière. A cet égard les expé-
riences de Mersenne et Petit, au moyen d'un
boulet de canon, amenèrent des résultats qui se
contredisaient et par conséquent ne purent con-
duire à aucune conclusion.
Galilée et Gassendi firent observer qu'une
pierre tombant du haut d'une tour gardait la
vitesse de son point de départ, et que cette vi-
tesse devait influer sur le chemin que la pierre
décrivait dans sa chute. Poursuivant leur rai-
sonnement, Newton conclut que la pierre devait
tomber à l'est de la tour, laquelle possédait, en
vertu de la rotation de la terre, une plus grande
vitesse au sommet qu'à la base. Hooke voulut
confirmer par des faits la conclusion de Newton,
mais ses expériences ne furent pas conduites
avec une précision suffisante.
( 209 )
En 1790 un abbé italien, Guglielmini, entreprit
à Bologne une série d'expériences dans une tour
d'environ 100 mètres de hauteur. Il trouva, vers
l'est, des déviations qui approchaient assez de
la déviation calculée, mais qui malheureusement
n'étaient pas mesurées avec assez d'exactitude.
Depuis lors on a repris ces essais dans divers
puics sans obtenir de meilleurs résultats. En
somme ces expériences montraient une dé-
viation vers l'est et même aussi vers le sud;
mais toutes manquaient de précision. Les re-
cherches de ce genre sont à refaire, surtout
pour l'étude de la déviation vers le sud qui
parait exister réellement, quoiqu'elle n'ait jus-
qu'à présent été indiquée par aucune théorie.
En 1850 Léon Foucault accumula dans son cé-
lèbre pendule, durant un temps assez long pour
les rendre bien visibles, les effets d'abord tout-
à-fait inappréciables que lu rotation du globe
terrestre produit sur le mouvement apparent
des corps, et rendit par là cette rotation bien
manifeste.
Une loi remarquable, connue sous le nom de
loi de la tendance des axes de rotation au pa-
rallélisme, a trouvé sa confirmation dans des
expériences faites avec des appareils ingénieux,
notamment avec le pendule gyroscopique inventé
et construit par M. George Sire, et a conduit à
de nouvelles manifestations de la rotation de la
terre, par le gyroscope de Foucault et le baro-
( 210 )
gyroscope de M. Gilbert. Cette loi peut s'énoncer
de la manière suivante : Si un corps tourne avec
rapidité autour d'un axe de symétrie supposé
libre, et si une force agit pour faire tourner le
corps autour d'un nouvel axe, ce dernier mou-
vement ne se produit pas, mais l'axe de symétrie
se déplace et tend à se mettre parallèlement au
nouvel axe, avec une orientation telle que les
deux rotations ont le même sens.
Ainsi qu'il vient d'être dit, cette loi a trouvé
son application dans une manifestation du mou-
vement de la terre par le gyroscope de Foucault.
Cet instrument fonctionne parfaitement bien
quand il est construit avec tout le soin voulu;
mais il doit absolument satisfaire à des condi-
tions extrêmement difficiles à réaliser.
En étudiant l'application de la théorie au pen-
dule gyroscopique, M. Gilbert a été conduit à
l'invention du barogyroscope. Il a eu le mérite
de vaincre de sérieuses difficultés de calcul et
de faire ressortir, avec une rare habileté, la
fécondité des méthodes de la mécanique analy-
tique. Son appareil, robuste bien que peu volu-
mineux, se transporte facilement, se règle sans
difficulté et sans le secours d'aucun autre appa-
reil, il accuse nettement et immédiatement le
sens de la rotation de la terre.
M. le Président prit ensuite la parole pour
remercier son savant collègue de l'intérêt que
celui-ci portait au Cercle Industriel; il rappela
( 211 )
que plusieurs fois déjà M. Gilbert avait bien
voulu prêter le concours de son talent et de son
éloquence aux modestes travaux de ses élèves;
il fit ressortir la haute valeur du maître dont
le mémoire sur les appareils gyroscopiques en
général et le barogyroscope en particulier, avait
été l'objet d'un rapport extrêmement favorable
à l'Académie des sciences de Pans, et avait
obtenu les honneurs de l'insertion dans le Re-
cueil des mémoires des savants étrangers.
L'assemblée toute entière exprima sa recon-
naissance et sa sympathie au brillant conféren-
cier par de chaleureux applaudissements.
Je suis heureux d'ajouter que depuis lors le
barogyroscope a valu à M. le professeur Gilbert
un diplôme d'honneur, la plus haute récompense
décernée par le jury de l'exposition interna-
tionale d'Amsterdam.
Après avoir de grand cœur rendu hommage
au mérite de notre brillant professeur, je pour-
suis la revue des séances du Cercle industriel.
Le 27 avril M. Humbert nous présenta *on
travail intitulé : Les unités électriques. Quoique
le sujet fût aride et plein de difficultés, le confé-
rencier montra, par son exposé clair et métho-
dique, que toutes les transformations des unités
électriques lui sont familières : aussi son travail
est-il un excellent résumé de ce que l'élève ingé-
nieur doit connaître pour entreprendre avec
fruit l'étude de plus en plus nécessaire des appli-
cations industrielles de l'électricité.
( 212 )
Une excursion laite à Anvers, sous la direction
de M. le professeur Cousin, donna lieu à deux
rapports présentés le 18 mai, l'un par M. Kunsch,
l'autre par M. Englert. M. Kunseh traita spécia-
lement des travaux aux quais, tandis que M. En-
glert s'occupa surtout des moteurs et des appa-
reils employés dans ces grands travaux.
Le 25 mai. M. le professeur Devivier, qui
présidait, nous donra, pour terminer la séance,
quelques notions d'astronomie relatives aux
passages de Vénus sur le disque du soleil : après
nous avoir rapidement initiés aux mouvements
généraux des astres, il nous expliqua la manière
d'utiliser les passages de Vénus pour déterminer
la distance exacte entre la terre et le soleil,
distance dont une valeur moyenne sert fréquem-
ment d'unité en astronomie.
M. Treinen, dans la séance du lrjuin, nous a
lu son travail sur la Graphostatique. Il a par-
faitement montré comment, au moyen de quel-
ques piocédés irgéuieux, on peut multiplier et
diviser des lignes, des rapports, élever des
nombres à diverses puissances ou en extraire
des racines. Il termina en résumant la théorie
qui forme la base de la graphostatique appliquée,
c'est-à-dire celle du polygone funiculaire.
M. Leroy nous parla le 15 juin de l'emploi de
l'air comprimé. Après en avoir fait l'historique,
il arriva à la construction des quais d'Anvers;
il décrivit spécialement le système par caissons
( 213 )
et batardeau mobile; puis, faisant ressortir les
avantages de l'emploi de l'air comprimé, il ter-
mina en exposant les effets physiologiques pro-
duits sur les ouvriers par l'air comprimé.
Enfin, le 24 juin, M. Hissette termina la série
de nos conférences par la communication d'une
étude sur l'architecture. Il parcourut rapidement
l'histoire de l'art de construire, en s'arrêtant aux
traits caractéristiques de chaque style ; mais ce
fut surtout dans l'exposé des principes du style
gothique que l'orateur fit preuve de connais-
sances approfondies. Grâce à lui, si cette séance
fut la dernière de l'année académique, elle n'en
fut pas la moins intéressante.
Société de littérature flamande (taal- en
letterlievend Studentengenootschap
der katholieke Hoogeschool onder de
zinspreuk : MET TIJD EN VLIJT).
Eere- Voorzitter.
Hoogeerw. Heer C Pieraerts, Rector-Magni-
âcus.
Oud Eere- Voorzitter.
Hoogeerw. Heer A. J.XAMÈCHE,rector-emeritus.
Bestuur.
De Heer^n :
P. G. H. Willems, hoogleeraar, Bestendige Voor-
zitter.
G. Helleputte, hoogleeraar, Eerste Ondervoor-
zitter.
P.P. Ai. Alberdingk-Thij m, hoogleeraar, Tweede
Ondervoor zitter .
Jos. Barbieur, Eerste Schrijver.
Jaak Witteveen, Ticeede Schrijver.
E. H. Van Coillie, Boekbexoaarder.
Theod. De Decker, Penningmeester.
H. Velikamp, advokaat, Raad.
H. Leboii, suident, id.
Eerelid.
Eerw. Heer Sclmermans, pastoor te Wilsele.
( 215 )
Werkende leden.
De heeren P. P. M. Alberdingk Thijm, hooglee-
raar; Jos. Barbieur, student; Bartholomeus-
sen, id. ; K. Brants, id. ; Cappuyns, id. ; Th. De-
decker, id.; J.Delbecke.id.; J. Dekeersmaeker,
id.; Devisscher, id.; J. Dewinter, id.; Dubois,
onderpastoor; Dupont, hoogleeraar; Franck,
student; Em. Goetschalckx, id.; Helleputte,
hoogleeraar; Heymans, student; L. Huy-
brechts, id. ; Aug. Ingelram, id. ; Aug. Laporte,
id.; H. Lebon, id.; Marmillon, id. ; Ouwerckx,
id.; A. Pauwels, id. ; K. Peeters, id. ; H. Planc-
quaert, id. ; Sehepens, id. ; Schiltz, id. ; E. H.
Schuermans, pastoor; Sobry, student; K. Soe-
ten, id.; Eug. Standaert, id. ; H. Thiers, id :
Ern. Vancoillie, id.; H. Vandevelde, id. ; Van-
linthout, drukker der Hoogeschool; Vanwinc-
kel, student; H. Veltkamp, advokaat; Verryt,
student ; A. Verwilghen, id. ; P. Willems, hoog-
leeraar; J. Witteveen, student; F. Wyseur, id.
Bijwonende leden.
De heeren A. Aelbrecht, student; L. Aldernacht,
id.; E. Baeten, id.; K. Begerem, id.; P. Be-
thune, id.; A. Boeye, id.; K. Borreman. id.;
Boutens, id.; Cailloux, id.; Cambresy, il.;
Mgr Cartuyvels, onderrector; Cols, student;
H. Colsaerts, id. ; A. Craenen, id.; Debiest, id.;
Debock, id.; F. Deherdt, id.; E. Delaet, id.;
13
( 216 )
L Denecker, id. ; Devers, id.; L. Dujardyn,id.;
Fr.Gessler, id.; E. H. Henieryck, hoogleeraar;
P. Hoho, student; J. Indeken, id.; M. Jacobs,
advokaat; E. H. Jaeops, hoogleeraar; Joye,
student; A. Kempinck, id. ; A. Loix, id. ; Luys-
terborghs, id.; E. H. Maes, aalmoezenier ;
H. Mahieu , student; Martens, hoogleeraar;
A. Meyers, student; Jos. Michiels, id.,- Mgr
Namèche, oud-rector; Nyssens, hoogleeraar;
Pattyn, student; K. Peeters, id. ; Cl. Peeters,
id. ; A. Pelgrims, id. ; Raemdonck, id. ; J. Raes,
id. ; Roegiers, id. ; Schoeters,id.; F. Schollaert,
advokaat; P. Soetaerd, student; Em. Solvyns,
id. ; J. Steenackers, id.; J. Steylaers, id.; R.
Stroobants, id. ; Em. Thibaux, id. ; E. Tibbau?; .
id. ; J. Vanbavel, id. ; Vanbiervliet, hooglee-
raar ; A. Vandenberghe, student ; Vandeput, id :
A. Vandeput, id. ; M. Vandewalle, id ; Vande-
vrouwer, id. ; V. Vaneecke, id. ; Vangehuchten,
id.; Vanhaefte, id.; Vanhoorenbeek, id.; L.Van-
nayen, id.; Vanreeth, id.; G. Verbiest, id. :
Em. Verdoodt, id.; L. Yerhoef, id. ; R. Ver-
hulst, id.; Verriest, hoogleeraar; A. Verstey-
len, student; J. Vuylsteke, id.; A. Wyseur, id.
Deicijl de heer aftredende tweede geheim-
schrijver het verslag over de avondzittingen
niet heeft ingezonden, tcerd de heer eerste
geheimschrijver verhinderd zijn volledig ver-
slag bij tijds in te lever en.
LISTE DES ÉTUDIANTS
admis aux grades académiques par l'Université
pendant Tannée 1882-1883.
BACHELIERS EN THÉOLOGIE (l).
1 Bockstal, Alexandre, de Renaix, prêtre du dio-
cèse de Gand; 16 juillet.
2 Broux, Jean, de Genck, prêtre du diocèse de
Liège; id.
3 Hebbelynck, Adolphe, de Meirelbeke, prêtre
du diocèse de Gand; id.
4 Ostyn, Gaspard, de Wervicq, prêtre du diocèse
de Bruges; id.
5 V mdorpe, Evrard, de Cruysliautem, prêtre du
(iiocèse de Gand; id.
6 Vandyck, Libert, de Vosselaer, prêtre de l'ar-
cbidiocèse de Malines ; id.
7 Vermeire, Edouard, de Somergem, prêtre du
diocèse de Gand; id.
8 Vosters, Jules, de Vilvorde, prêtre de l'archi-
diocès'e de Malines; id.
9 Iles, Daniel, de Kempsford, prêtre du diocèse
de Clifion; id.
(1) Les grades en théologie et en droit canon sont confères con-
formément aux règlements du 15 mars 4836, du 4 mai 4857 et do
49 juin 1844. Voy.'z plus loin la Liste des Règlements publiésdans
les Annuaires.
( 218 )
BACHELIERS EN DROIT CANON.
1 Bouzin, Léopold, de Béclers, prêtre du diocèse
de Tournai; 16. juillet.
2Wittenberg, Jean-Baptiste, de Neeryssche.
prêtre de l'archidiocèse de Malines; id.
LICENCIÉS EN THÉOLOGIE.
1 Malecki, Jacques, de Grabowo (en Pologne),
prêtre du diocèse de Culm; 16 juillet.
2Lemoine, Jean -Louis -Marie, de St-Servan
(France), prêtre de la Congrégation des
Sacrés-Cœurs, professeur d'Écriture sainte
et de droit canon au séminaire de Versailles ;
id.
LICENCIÉ EN DROIT CANON.
Van Coillie, Constantin, de Hooglede, prêtre du
diocèse de Bruges; 16 juillet.
DOCTEURS EN THÉOLOGIE.
1 Hizette, Ernest, de St- Léger, prêtre du diocèse
de Namur (i); 16 juillet.
2 Mannens, Paul, de Merkelbeek, prêtre du dio-
cèse de Ruremonde (2); id.
(1) Les thèses de M. Hizette étaient précédées d'une dissertation
inaugurale intitulée : Definitionis taticanœ de infallibili romani pon-
tifias magisterio, XII -254 pp. in 8°.
(2) Les thèses de M. Mannens étaient précédées d'une dissertation
inaugurale intitulée : Disquisitio in doctrinam S. Thomœ de voluntate
salvifica et prœdestinatione, X-218 pp. in 8°.
( 219 )
3 Lucas, Charles, de Ruremonde, prêtre du dio-
cèse de Liège (1); id.
EPREUVE PRÉPARATOIRE AU DOCTORAT
EN SCIENCES POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES.
D'une manière satisfaisante.
1 de Bousies, Constantin, de Mons.
2 Van Mechelen, Maurice, de Louvain.
DOCTEURS EN SCIENCES POLITIQUES
ET ADMINISTRATIVES.
Avec grande distinction.
1 Mussely, Jules, de Ledeghem.
D'une manière satisfaisante.
2 Criquillion, Adolphe, de Lierre.
3 Gedoelst, Henri, de Louvain.
4 Caïmo, Adrien, de Tongres.
5 Ancot, Florimond, de Bruges.
6 Empain, François Louis, de Tongres N.-D.
7 De Becker, Auguste, d'Anvers.
8 Ouwerx, Lambert, de Hasselt.
9 Diricq, Louis, de Glabais.
(1) Les thèses de M. Lucas étaient précédées d'une dissertation
inaugurale intitulée : De naturali notlra cognitionc Dei, X-268 pp.
in 8'.
( 220 )
EXAMEN DIPLOMATIQUE (lre ÉPREUVE).
Avec distinction.
Merry del Val, Alphonse, de Madrid.
DOCTEUR EN MÉDECINE, CHIRURGIE
ET ACCOUCHEMENTS.
D'une manière satisfaisante.
Brière, Marie Louis Jacq., de Montbizot (France).
CANDIDATS EN SCIENCES MORALES ET HISTORIQUES.
Avec distinction.
1 Bivort, Fernand, de Monceau-sur-Sambre.
D'une manière satisfaisante.
2 Walchnowski, André, de Niziny i Pologne:.
3 Rotsart de Hertaing, Paul, de Bruges.
4 Biesiekirski, Joseph, de Plowec (Pologne).
DOCTEUR EN SCIENCES CHIMIQUES.
Avec grande distinction.
Aschmann., Camille, de Luxembourg (i).
(1) Les tbèscs de M Âscbmann <Hsipot précédées d'une Disserta-
tion inaugurale intitulée : Sur le pouvoir additionnel des composé*
non saturés bivalents et Us dérivés ullyl-acétiques^ 56 pp. iu8".
( 221 )
ÉCOLE NORMALE
pour les ecclésiastiques qui se préparent
à l'enseignement moyen.
BACHELIERS EN SCIENCES PHILOLOGIQUES
ET LITTÉRAIRES.
1 Lootens, Léonard, d'Anseghem, diacre du dio-
cèse de Bruges ; 14 juillet.
2 Raeymaekers, Victor, de Desschel, prêtre de
l'archidiocèse de Malines; id.
LICENCIÉS EN SCIENCES PHILOLOGIQUES
ET LITTÉRAIRES.
1 Coeckx, Louis, d'Edegem, prêtre de l'archi-
diocèse de Malines, 14. juillet.
2 Craynest, Jean, d'Oost-Roosebeke, prêtre du
diocèse de Bruges; id,
3 Remy, Edmond, de Soignies, prêtre du diocèse
de Tournai; id.
INSTITUT AGRONOMIQUE.
I. Élèves réguliers.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA lre ANNÉE
d'études a la 2me.
Avec la plus grande distinction.
1 Vanderyst, Hyacinthe, de Tongres.
Avec distinction.
2 Rouri y Rovirola, Paul, de Damas.
D'une manière satisfaisante.
3 Pêchon, Léon, de St-Léger.
4 François, Prosper, de Ternath.
5 Franssen, Armand, de Liège.
6 Delvaux, Eugène, de Bonsin.
7 Hancart, Nestor, de Dampremy.
8 Stock, Joseph, de Menin.
9 Rigaux, Félix, de Ehein.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2e ANNÉE
d'études a la 3e.
Avec la plus grande distinction.
1 Bolle, Oscar, de Louvain.
( 223 )
D'une manière satisfaisante.
2 Mattos, Judice, de Campos (Brésil).
3 Sani, Guello, de Ferrare.
4 Dijon, Alfred, de Huy.
5 Rouri y Rovirola, Paul, de Damas.
6 Faucon, Louis, de Frasnes lez-Gosselies.
7 Domingo Call y Morros (Barcelone).
8 Deltenre, Ernest, de Fayt.
9 Pèchon, Léon, de St-Léger.
10 Fontaine, Joseph, de Daussoulx (Vedrin).
EXAMENS DE SORTIE ET ONT OBTENU LE DIPLÔME
D'INGÉNIEUR AGRICOLE.
Avec grande distinction.
1 Pereira Galdino, Rodriguez, de Rio-Janeiro.
Avec distinction.
2 Yander Linden, Arthur, de Goefferdingen t
3 Desprez, Auguste, de Tournai.
4 Laurent, Nestor, de Marche lez-Ecaussines.
5 Hizette, Lucien, de St-Léger.
D'une manière satisfaisante.
6 Pâques, Frédéric, de Paifve.
7 Finie, Adolphe, d'Evrehailles.
8 Poisket, Henri, de Glons.
9 Mattos, Judice, de Campos (Brésil).
13.
( 224 )
II. Élèves hors cadre.
ÉPREUVES SUR DIVERSES BRANCHES.
Avec le plus grand succès.
1 Desseille, Alexis, de Ave et Auffe (Rochefort).
Avec succès.
2 De le Hoye, de Bruxelles.
3 Franssen, Hubert, de Liège.
4 Tielmans, Emile, d'Aerschot.
ÉCOLES SPÉCIALES
des arts et manufactures, du génie civil
et des mines
1° Élèves ordinaires.
I. EXAMENS D'ADMISSION.
1 Adam, François, de Leffe-Dinant.
2 Bauwens, Louis, de Lierre.
3 Bidez, Léon, de Frameries.
4 Biaise, Charles, de Mons.
5 Blondieau, Etienne, de Peer.
6 Brewer, Charles, de l'île St-Thomas (Antilles).
7 Brouyère, Armille, de Frameries.
8 Cornu, Florent, de Bernissart.
9 Decot, Florestan, de Jumet.
10 Delacre, Léon, de Bruxelles.
1 1 de Liedekerke, comte Florimond,de Bruxelles.
12 Dony, Julien, de Rummen.
13 Doutrepont, Léon, de Hervé.
14 Henin, Oscar, de Bonsin.
15 Liesens, Mathieu, de Tongres.
16 Mathy, Charles, de Louvain.
17 Maus, Jules, de Bruxelles.
18 Quinet, Charles, de Mons.
19 Renders, Gustave, de Schaerbeek.
20 Steylaers, Joseph, de Bruges.
21 Strick, Eugène, de Noordwykerhoud (Hol-
lande).
( 226 )
22 Tasiaux, Alexis, de Schaltin.
23 Thomas, Emile, de Gouy lez-Piéton.
24 Van Den Eynde, Hector, de Voorde.
25 Vandewyer, Gustave, d'Anvers.
26 Vuylsteke, Jules, de Menin.
27 Wauters, Ernest, de Thielt.
28 Wibaut, Eugène, de Lille (France).
ÏI. Ingénieurs des arts et manufactures,
du génie civil et des mines.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA lre ANNÉE
d'études a la 2e.
Avec grande distinction.
1 De Ridder, Georges, de Louvain.
2 Pepinster, Joseph, de Hervé.
3 Steylaers, Joseph, de Bruges.
Avec distinction.
4 Degand, Jules, d'Hellebecq.
5 De Lannoy, Louis, de Messines.
D'une manière satisfaisante.
6 Dasselborne, Léopold, de Bastogne.
7 Delbruyère, Arthur, de Trazegnies.
8 Dewerpe, Auguste, de Jumet.
9 François, Alexandre, de Silenrieux.
10 Fréson, Léon, de Marbais.
11 Grognard, Emile, de Baranzy.
( 227 )
12 Marot, Fortuné, de Rochefort.
13 Mélard, Hector, d'Ixelles.
14 Michiels, Josse, de Berchem-Ste-Agathe.
15 Moreau, Félicien, d'Ellezelles.
16 Naniot, Armand, de Flawinne.
17 Poncelet, Paul, d'Orsinfaing.
18 Stoesser, Fernand, de Quaregnon.
19 Vandermeulen, Jean, de Brée.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2e ANNEE
d'études a la 3e.
Avec distinction.
1 Dessery, Nestor, de Paliseul.
2 Dor. Emile, d'Ampsin.
3 François, Gaspar, de Braffe.
4 Vanden Bossche, Alphonse, d'Opdorp.
D'une manière satisfaisante.
5 Croisieaux, Eugène, de Stambruges.
6 Deneubourg, Clément, de Châtelineau.
7 Hoho, Paul, de Wittem (Hollande).
8 Lemaitre, Jules, de Marcinelle.
9 Massart, Louis, de Meux.
10 Moreels, Constant, de Burst.
11 Roisin, Louis, de Châtelineau.
12 Smits, Eugène, de Couillet.
13 Stoesser, Fernand, de Quaregnon.
14 Thibaut, Maurice, de Mont-sur-Marchiennes.
15 Van Lierde, Camille, d'Everbecq.
( 228 )
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 3e ANNÉE
d'études a la 4e.
Avec grande distinction.
1 De Pelsmaeker, Louis, de Denderleeuw.
Avec distinction.
2 Dor, Lucien, d'Ampsin.
D'une manière satisfaisante.
3 Beghin, Prosper, de Maeter.
4 Bihain, Firmin, de Strainchamps.
5 De Béer, Edgar, de Leeuwergem
6 De Béer, Herman, de Leeuwergem.
7 De Bruycker, Polydore. d'Aeltre.
8 Deckers, Alphonse, d'Anvers.
9 De Cock, Emile, d'Alost.
10 Englert, Louis, de Porto- Alegre (Brésil)
11 Gyselinx, Alphonse, de Sart-Custine.
12 Lievens, Joseph, de Binche.
13 L'Olivier, Camille, de Feluy.
14 Périn, Albert, de Louvain.
15 Stacquet, Alexandre, de Fleurus.
16 Siret, Alexis, de Mons.
17 Verschueren, Jacques, de Hofstade lez Ma-
lines.
18 Wautier, Joseph, d'Ittre.
( 229 )
EXAMENS DE SORTIE.
Avec grande distinction.
1 Jacquart, Joseph, de Mouscron.
2 Piret, Léon, de Mont-sur-Marchiennes.
Avec distinction.
3 Bouttiau, Antoine, de Thy-le-Chàteau.
4 Fettweis, Emmanuel, de Verviers.
5 Humbert, Emile, de Habay-la-Neuve.
6 Kunsch, Jules, de Beho.
7 Leroy, Arthur, d'Héverlé.
8 Renquin, Joseph, de Bastogne.
D'une manière satisfaisante.
9 Adam, Joseph, de Termes.
10 Appelmans, Louis, de Bodeghem-St Martin.
11 Bodart, Emile, de Louvain.
12 Bourgeois, Charles, de Neufchâteau.
13 de Huidobro, Joseph, de Santander (Espagne).
14 de Kerckhove, Fréd., de Montpellier (France).
15 Hazebrouck, Cyriaque, de Gand.
16 Herrier, Jules, de Havinnes.
17 Heylen, Auguste, d'Itegem.
18 Mattlet, François, de Ben-Ahin.
19 Pottier, Raphaël, de Spa.
20 Ries, Joseph, d'Eseh-sur-l'Alzette (G.-D. de
Luxembourg).
21 Willems, Georges, de Neder-Swalm.
( 230 )
III. Ingénieurs des constructions civiles
et des constructions mécaniques.
EXAMEN POUR LE PASSAGE DE LA lre ANNÉE
d'études a la 2me.
D'une manière satisfaisante.
Delin, Joseph, de Louvain.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2e ANNÉE
d'études a la 3e.
D'une manière satisfaisante.
1 Bodinar, Antoine, de Londres.
2CangaArgùelles,Joachim, deMadrid(Espagne<.
3 Ciantar, Henri, de Malte (ile de Malte).
4 De Rode, Laurent, de Louvain.
5 Hill, Harry, de la Nouvelle-Orléans (Etats-Unis
de l'Amérique).
6 Lopez Doriga, Joseph-Marie, de Santander (Es-
pagne).
7 Robie, Alphonse, de Bruxelles.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 3e ANNEE
d'études a la 4e.
Avec distinction.
1 Michaux, Alfred, de Rochefort.
D'une manière satisfaisante.
2 Chabot, Victor, de Ciney.
( 231 )
3 De Smeth, Maximilien, de Laeken.
4 Dewalque, Léon, de Chênée.
5 Goubet, Alfred, de Louvain.
6 Pogorzelski, Stanislas, de Maciejowice (Po-
logne).
7 Van Meerbeeck, Emile, de Bruxelles.
EXAMENS DE SORTIE.
D'une manière satisfaisante.
1 Bauwens, Arthur, de Bruxelles.
2 Charlier, Louis, de Malmedy (Prusse).
3 Gilain, Adolphe, de Dinant.
4 Goubet, Alfred, de Louvain.
5 Hissette, Louis, de St-Léger.
6 Regout, Louis, de Maestricht (Hollande).
IV. Ingénieurs des arts chimiques.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2e ANNÉE
d'études a la 3e.
D'une manière satisfaisante.
1 Limelette, Arthur, de Gosselies.
2 Motquin, Louis, de Soignies.
3 Ouwerx, Charles, de Velm.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 3e ANNÉE
d'études a la 4e.
Avec grande distinction.
1 Claes, Paul, de Tongres.
( 232 )
D'une manière satisfaisante.
2 Six, Emile, de Warneion
EXAMEN DE SORTIE.
Avec la plus grande distinction.
1 Guille, Lucien, de Leuze.
D'une manière satisfaisante,
2 Legrand, Jules, de Namur.
3 Streel, Hubert, d'Alleur.
V. Ingénieurs architectes.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA lre ANNÉE
d'études a la 2e.
D'une manière satisfaisante.
1 SalmoD, Clément, de Bruxelles.
2 Swéron, Oscar, de Haecht.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2e ANNEE
d'études a la 3e.
Avec grande distinction.
1 Christiaens, Mathieu, de Tongres.
D'une manière satisfaisante.
2Mélotte, Emile, de Wyck- Maestricht (Hol-
lande).
( 233 )
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 3e ANNEE
D'ÉTUDES A LA 4e.
Avec distinction.
1 Michaux, Alfred, de Rochefort.
D'une manière satisfaisante.
2 Lange, Louis, de Marchin.
EXAMEN DE SORTIE.
D'une manière satisfaisante.
Hisselte, Louis, de St-Léger.
2° Élèves libres.
EXAMENS SUR DES COURS DE LA 2e ANNEE.
Avec grand succès.
1 Gyselinx, Joseph, de Hotton.
2 Tielemans, Emile, d'Aerschot.
EXAMENS SUR DES COURS DE LA 3e ET DE LA
4e ANNÉE.
Avec grand succès.
1 Jimenez y Bonefil, Odilon, de Costa-Rica (Amé-
rique centrale).
Avec succès.
2 Sépulchre, Joseph, de Perwez (Namur).
LISTE DES ETUDIANTS
admis aux grades académiques par les Commis-
sions d'examen de l'Université, en exécution de
la loi du 20 mai 1876, dans les deux sessions
ordinaires et la session supplémentaire de 1883.
FACULTÉ DE DROIT.
EXAMEN DE CANDIDAT.
Avec la plus grande distinction.
1 Jonnart, Orner, de Masnuy-St-Jean.
2 Morelle, François, de Gosselies.
3 De Lantsheere, Léon, de Bruxelles.
Avec grande distinction.
4 Van Casier, Joseph, d'Anvers.
5 Verstraeten, Charles, de Wetteren.
6 Barbieur, Joseph, de Santbergen.
Avec distinction.
7 Baeten, Ernest, de Nieuwerkerken.
8 Dupriez, Léon, de Peruwelz.
9 Mineur, Emile, de Charleroi.
10 Kumps, Auguste, de Limai.
11 Gravis, Orner, de Peronnes.
12 De Bleeckere, Léon, d'Audenaerde.
13 Pecquereau, Gustave, de Pottes.
( 235 )
14 Van Wintershoven, Frédéric, d'Amby lez-
Maestricht.
15 de Buriet, Paul, de Nivelles.
16 Tibbaut, Emile, de Calcken.
D'une manière satisfaisante.
17 de PretRoosedeCalesberg, Daniel, d'Anvers.
18 Dailly, Eugène, de Bruxelles.
19 De Groote, Eugène, de Dixmude.
20 de Villers, Fernand, de Gand.
21 Bolle, Emile, de Fleurus.
22 De Cooman, Oscar, de Ninove.
23 Lemaire, Jean, de Mons.
24 Declercq, Henri, de Beveren.
25 De Vuyst, Paul, de Borsbeek.
26 de Faudeur, Adelin, de Bruxelles.
27 Boeye, Aimé, de St-Nicolas.
28 Bartholomeussen, Alphonse, d'Anvers.
29 de Briey, Camille, de Laclaireau.
30 Savoné, Camille, de Louvain.
31 Leroy, Auguste, de Wasmes.
32 de Pierpont, Albert, de Namur.
33 Derroitte, Henri, de Ciney.
34 Jans, Jean, de Sichen.
35 Haye, Hector, d'Anvers.
36 Duguet, Paul, de Liège.
37 Kieckens, Joseph, de Ninove.
38 Lambert, Camille, d'Anseremme.
39 De Winter, Joseph, d'Anvers.
40 Petit, Ferdinand, d'Auvelais.
( 23G )
41 Anthony, Joseph, d'Anvers.
42 Thomas, François, de Gouy lez-Piéton.
43 de Nimal, Edmond, de Marchiennes.
44 Vanden Staepele, Albert, de Louvain.
45 de Patin de Langemarck, vte Carlos, de Lan
geniarck.
46 Roberti, Max, de Louvain.
47 Detilloux, Théodore, de Berlingen.
48 Wacrenier, Paul, d'Escanafles.
49 D'Heygere, Camille, de Courtfai.
50 Drion, Adolphe, de Gosselies.
51 Denis, Eugène, de Liernu.
52 Simons, Henri, d'Ixelles.
53 Malherbe, Paul, d'Andenne.
54 Baus, Hector, d'Ypres,
55 Loix, Arthur, d'Alken.
56 Cambresy, Léon, de Gand.
57 De Becker, Camille, d'Aerschot.
58 Carbon, Charles, d'Ostende.
59 Butaye, Emile, de Messines.
60 De Brassine, Léopold, de Wihogne.
61 Lasalle, Victor, de Gerpinnes.
62 Goossens, Edmond, de Vilvorde.
63 Vincent, Edgar, d'Acoz.
64 Inghelram, Auguste, de Stype.
65 Fontaine de Ghélin, Edouard, de Horrues.
66 Misonne, Edouard, de Gilly.
67 Lauwers, Jean, d'Ostende.
68 Maffei, Honoré, de Malines.
69 Standaert, Eugène, de Bruges.
( 237 )
PREMIER EXAMEN DE DOCTEUR.
Avec la plus grande distinction.
1 Renkin, Jules, d'Ixelles.
2 Ouwerx, Lambert, de Hasselt.
Avec grande distinction.
3 Velghe, Oscar, de Hasselt.
4 Caprasse, Edmond, de Cherain.
5 Hanotieau, Victor, d'Ecaussines.
6 Glorieux, Paul, de Dottignies.
7 Nagels, Louis, de Hasselt.
8 Diricq, Louis, de Glabais.
Avec distinction.
9 De Bruyn, Eugène, de St-Trond.
10 de Lalieux, Emile, de Nivelles.
1 1 Vander Heyde, Jules, d'Ostende.
12 Meyers, Armand, de Tongres.
13 Verbiest, Georges, de St-Nicolas.
14 Empain, Louis, de Tongres Notre-Dame.
15 Scheyvaerts, Léon, de Malines.
16 De Becker, Auguste, d'Anvers.
17 Nagels, Charles, de Hasselt.
1S Sobry, Henri, de Furnes.
19 Tibbaut, Jules, de Calcken.
D'une manière satisfaisante.
■20 Moulart, Léon, de Bruges.
( 238 )
21 Streel, François, de Jeneffe.
22 Rommens, George, de Poperinghe.
23 Huybrechts, Louis, d'Anvers.
24 Montens, Louis, de Massenhove.
25 Cammaert, Odilon, de Lippeloo.
26 Leroux, Gaston, de Wervicq.
27 De Decker, Théodore, de St- Nicolas.
28 Indekeu, Joseph, de Neeroeteren.
29 Xieter, Louis, de Gand.
30 De Decker, Paul, de Bruxelles.
31 Deville, Félix, de Huy.
32 Vergote, Louis, de Bruxelles.
33 Cornet d'Elzius, cte Charles, de Bruxelles.
34 Ancot, Florimond, de Bruges.
35 De Hert, Félix, d'Alost.
36 de Gerlache, Alexandre, de Differdange.
37 Quinet, Abel, de Mons.
38 Devos, Michel, d'Audenaerde.
39 Herdewyn, Armand, de Lierre.
40 Parmentier, Antille, de Bavichove.
41 Van Lierde, Hubert, de Sotteghem.
42 Witteveen, Jacques, d'Anvers.
43 Nys, Gustave, de Hasselt.
44 Kenes, Auguste, de Meensel-Kieseghem.
45 Verbruggen, Emile, de Geel.
46 Christiaens, Léon, d'Ostende
47 de Troostembergh, Max, de Louvain.
48 Drion, Georges, de Gosselies.
49 Leunen, Joseph, de St-Trond.
50 Guelton, Georges, de Namur.
( 239 )
51 Mullie, Hippolyte, de Staden.
52 Matton, Georges, de Nivelles.
SECOND EXAMEN DE DOCTEUR.
Avec la plus grande distinction .
1 Dassy, Léon, de Namur.
2 Hoyois, Joseph, de Tournai.
3 Dubois, Jean, de Barnich.
4 Gourdet, Henri, de Neufchateau.
5 Schicks, Alfred, de Zèle.
Avec grande distinction.
6 Chevalier, Jules, d'Ogy.
7 Desmaisières, Camille, de Bruxelles.
Avec distinction.
8 De Coster, Théodore, de Malines.
9 Leboulengé, Ernest, de Dinant.
10 Vannesse, Emile, de Trognée.
11 Pringiers, Hector, de Courtrai.
12 de Limburg-Stirum, cte Albert, de Zetrud-
Lumay.
13 Joly, Edouard, de St-Gilles.
14 Desmaisières, Albert, de Bruxelles.
15 Mommaerts, Jean, de Bruxelles.
16 T'Serstevens, Jean, de Stavelot.
17 Moulaert, Léon, de Bruges.
18 Van Reeth, Joseph, d'Anvers.
19 Dermine, Alfred, de Huy.
14
( 240 )
20 de Pierpont, Albéric, de Bruxelles.
21 Aglave, Jean-Baptiste, de Strée.
22 Van Steenberghe, Joseph, de Ninove.
23 Mussely, Jules, de Gand.
24 Coucke, Albert, de Courtrai.
25 Coucke, Stanislas, de Courtrai.
D'une manière satisfaisante.
26 Limage, Oscar, de Monceau-sur-Sambre.
27 Hendrickx, Louis, de Tirlemont.
28 de Woelmont, Herman, de Soiron.
29 Le Paige, Edmond, de Herenthals.
30 Pillons, Alphonse, de Maubray.
31 Ranwez, Ernest, d'Andenne.
32 Lauwers, Paul, d'Ingelmunster.
33 Feys, Ernéric, de Hoogstaede.
34 Rops, Paul, de Namur.
35 Versteylen, Alphonse, de Turnhout.
36 Vander Banck, Clément, d'Audenaerde.
37 Hecquet, Hippolyte, de Dour.
38 De Temmerman, Orner, de Leupeghem.
39 Wauters, Jean-Baptiste, d'Anderlecht.
40 Van Dieren, Edouard, d'Anvers.
41 Ortegat, Hippolyte, de Dour.
42 De Clercq, Joseph, de Bruges.
43 Persyn, Henri, de "Wynghene.
44 de Valkeneer, Léon, d'Ixelles.
45 VandeWerve, Ludovic, d'An vers. -
46 Quirini, Léon, de Velaine sur-Sambre.
47 Van Zeebroeck, Laurent, de Merchtem.
( 241 )
48 Rommens, Georges, de Poperinghe.
49 Van Neste, Paul, de Roulers.
50 Lebacqz, Joseph, de Charleroi.
51 Verbist, Charles, d'Arendonck.
52 Berrewaerts, Firmin, de Louvain.
53 Bouquet, Justin, dTpres.
54 Hayoir, Eugène, de St-Ghislain.
55 Vande Poel, Ghislain, de Stabroeck.
lre ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE CANDIDAT NOTAIRE.
Avec la plus grande distinction.
1 Alenus, Egide, de Baelen-sur-Nethe.
Avec grande distinction.
2 Paepen, Edouard, de Deurne.
3 Ramault. Jules, de Kemmel.
4 Jansen, Désiré, de Baelensur-Nethe.
5 Van Eecke, Victor, de Boesinghe.
Avec distinction.
6 Geeraerts, Ernest, de Heyst op den Berg.
7 Roose, Alfred, de Courtrai.
8 Eeman, Edouard, d'Idderghem.
D'une manière satisfaisante.
9 Servais, Prosper, de Louvain.
10 Vlegels, Honoré, de Meire.
11 Ceysens, Joseph, de Beeringen.
12 Van Robais, Firmin, de Sweveghem.
( 242 )
13 Van Ormelingen, Eugène, de Tongres.
14 Massart, Jean Baptiste, de Meux.
15 Gaussin, Jules, de Neufchateau.
16 Mignolet, Félix, de Louvain.
17 Aerts, Edgar, de Lierre.
18 Back, Auguste, de Lokeren.
19 Audenaert, François, de Saffelaere.
20 Meeus, Laurent, de Hove.
21 Soetaert, Pierre, de Ledeghem.
22 Cruyt, Ernest, de Lokeren.
23 Borreman, Léon, de Lessines.
24 Lecoutre, Emile, de Courtrai.
25 Dierckx, Louis, de Turnhout.
26 Bouret, Herman, de Charleroi.
27 Begerem, Charles, de Courtrai.
28 Bruaux, Louis, de Hanzinnes.
29 Xhaflaire, Auguste, de Charneux.
30 Brosens, Constant, de Hoogstraeten.
31 Goemaere, Adolphe, de Bruxelles.
32 Haye, Arthur, d'Anvers.
2e ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE CANDIDAT NOTAIRE.
Avec grande distinction.
1 Vanderbelen. Joseph, de Louvain.
2 Vanden Eynde, Eugène, d'Aerschot.
3 Lootens, Henri, de Beernem.
4 Van Ooteghem, Henri, de Synghem.
Avec distinction.
5 Dépasse, Léon, de Mellet.
( 243 )
6 Jouret, François, de Ladeuze.
7 Bekaert, Henri, de Maldegem.
D'une manière satisfaisante.
8 Van Oudenhove, Auguste, d'Appelterre.
9 Percy, Emile, dé St-Nicolas.
10 Bollen, Lucien, de Beveren.
11 Jaminet, Armand, de Stambert.
12 Prévost, Achille, de Tourpes.
13 De Wachter, Charles, de Ruysbroeck.
14 Fové, Henri, de Wervicq.
15 Wellens, Florent, d'Anvers.
16 De Milliano, Théophile, de Watervliet.
17 De Keersmaecker, Louis, de Londerzeel.
18 Verhofstede, Rémi, de Nieuwkerken (Waes).
19 Mistiaen, Henri, de Buggenhout.
20 Cousyn, Lucien, de Beveren lez-Rousbrugge.
21 Chambille, Ferdinand, de Nivelles:
22 Van Robais, Firmin, de Sweveghem.
23 De Keyser, Charles, de Leffinghe.
24 Callioux, Arthur, de Tirlemont.
25 Van Eynde, Edmond, de Moll.
26 Heylen, Joseph, de Meerhout.
27 Dufour, Hubert, de Ninove.
28 Daumerie, Joseph, de Bois-de-Lessines.
29 de Contreras, Gentil François, d'Audenardo.
30 T'Kint, Honoré, de Burst.
31 Poupeler, Gustave, de Vilvorde.
32 Van Cauwenberghe, Isidore, d'Anvers.
33 Coppée, Paul, de La Louvière.
14.
( 244 )
EXAMEN DE CANDIDAT-NOTAIRE
(DOCTEURS EN DROIT).
Avec lapins grande distinction
1 Fontaine, Théodore, de Tirlemont.
2 Hoyois, Joseph, de Tournai.
3 Lauwers, Paul, d'Ingelmunster.
Avec grande distinction.
4 Danloy, Henri, de Laroche.
5 Faucon, Victor, de Rœulx.
Avec distinction.
6 Butaye, Arthur, de "Warneton.
D'une manière satisfaisante.
7 Velge, Charles, de Lennick-St-Quentin.
8 Hendrickx, Louis, de Tirlemont.
9 Pillons, Alphonse, de Maubray.
10 Vander Haeghen, Odilon, d'Alost.
EXAMEN DE CANDIDAT -NOTAIRE
D'après la loi de 1857.
D'une manière satisfaisante
Cornesse, Nicolas, de Liège.
( 245 )
FACULTÉ DE MÉDECINE.
lre ÉPREUVE DE CANDIDATURE.
Avec la plus grande distinction.
1 Doutreligne, Robert, de Courtrai.
2 Heymans, Jean- François, de Goyck.
Avec grande distinction.
3 Bovy, Jules, de Villers-le-Peuplier.
4 Glorieux, Henri, de Bruges.
5 Louveaux, Charles, de Malines.
6 Thevelin, Arthur, de Kemmel.
7 Dutilleux, Marcellin, de Coutesse (Ancienne).
8 Hiriart, Pierre, de Montevideo (Urugay)
Avec distinction.
9 Lantmeeters, Louis, de Genck.
lOMoereels, Céleste, de Willebroeck.
11 Leuridan, Aimable, de Nieppe.
12 Standaert, Léopold, d'Adegem.
13 Lamal, Prosper, de Malines.
14 Van Bever, Odilon, de Woubrechtegem.
15 Bragard, Henri, de Charneux.
16 Depoitte, Emile, de Ronquières.
17 Cafferata, Adolphe, de Waterloo (Angleterre).
18 Verraeylen, Louis, de Louvain.
19 Pergens, Edouard, de Maeseyck.
20 Praet, Emile, de Grammont.
( 246 )
21 Piret, Jules, d'Eghezée.
22 Moue, Auguste, de Dinant.
23 Gillet, Joseph, d'Anloy.
24 Valentin, Eudore, de Gonrieux.
25 Stryckers, Alphonse, de Maeseyck.
26 Hiriart, Jean, de Montevideo (Urugay).
27 Turner, Alfred, de Rœulx.
D'une manière satisfaisante.
28 Goedertier, Polydore, de Munte.
29 De Leyn, Emile, de Foôcy.
30 Fortemps, Gérard, de Trernbleur.
31 Verwilghen, Alphonse, de Roosendael.
32 Caffet, Adolphe, de Haine-St-Paul.
33 Martin, Aimé, de Niverlée.
34 Yincart, Antoine, de Saintes (Wisbecq).
35 Foucart, Adhémar, de Mainvault.
36 Verschraegen, Jean, de Beirvelde.
37 Tamine, Edmond, de Nivelles.
38 Piret, Léopold, de Tournai.
39 Lefebure, Ernest, de Thieusies.
40 De Corte, Victorien, de Hoves.
41 De Laet, Eugène, de Wommelghem.
42 Van Coillie, Edouard, de Gits.
43 Lucq, Louis, de Templeuve.
44 Van Pevenaege, Henri, de Nerderbrakel.
45 Vander Haeghen, Cyrille, de Sulsique.
46 Joestens, Alphonse, d'Ixelles.
47 De Marbaix, François d'Eynthout.
48 Jacqmotte, Pierre, de Blanden.
( 247 )
49 Dessy, Jules, de Dion-le-Val.
50 Buisseret, Emile, d'Erpion.
51 Jobart, Gustave, de Dinant.
52 Masen, Emile, de Lede.
53 Wuyts, François, d'Anvers.
54 Duperroy, Louis, de Monceau-sur- Sambre.
55 Possemiers, Victor, d'Anvers.
56 Gallez, Léon, de Châtelet.
57 Opdebeeck, Philémon, de Wavre Notre-Dame.
58 Duvellié, Henri, de Mourcourt.
59 Snyers, Evariste, de Menin,
60 Férir, Constant, de Bras.
61 Brieven, Gustave, de Wasseiges.
62 Ninon, Toussaint, de Blegny.
63 Warsage, Lucien, de Verviers.
64 Alesch, Edouard, de Bacharage.
65 Joye, René, de Woumen.
66 Hemmer, François, de Clémency.
67 Faucon, Adolphe, du Rœulx.
68 Dûren, Nicolas, de Bettembourg.
69 Vanden Hove, Constant, de St-Trond.
70 Vilain, Albert, de Pâturages.
71 Hachez, Victor, d'Espinois.
72 Blancke, Auguste, de Wynghene.
73 Luysterborghs, Louis, de Lichtaert.
2me ÉPREUVE DE CANDIDATURE.
Avec la plus grande distinction.
1 Giele, Frédéric, de Lou^ain.
( 218 )
2 Rubbens, Armand, de Zèle.
3 Mortiaux, Henri, d'Ancienne.
4 Brusselmans, Jules, de Puers.
5 Schepens, Auguste, de Bulscamp.
Avec grande distinction.
6 Lagrange, Jules, d'Ypres.
7 Roose, Arthur, de Courtrai.
8 Lefebvre, Edmond, d'Ohey.
Ô Aerts, Florent, de Malines.
10 Marot, Jules, de Rochefort.
11 Sacré, Edmond, d'Yves Gomzée.
12 Cuypers, Hubert, de Maestricht.
13 Quix, Jean Michel, de Boni.
14 Leuridan, Aimable, de Nieppe.
Avec distinction.
15 Hiernaux, Emile, de Marchienncs-au-Pont.
16 Haers, Honoré, de Bassevelde.
17 Maubille, René, de Loupoigne.
18 De Mesmaecker, Pierre, de Steenhuffel.
19 Stubbe, Lambert, de Bruxelles.
20 Thoné, Michel, de Reckheim.
21 Gedoelst, Louis, de Louvain.
22 De Naeyer, Théodore, d'Alost.
23 Ingebos, Jean, de Nethen.
24 Luyten, Louis, dô Beggynendyck.
25 Coulon, Joseph, de PaliseuL
26 Dessy, Ernest, de Dion-le-Val.
27 Claes, Jean Baptiste, d'Oetinghen.
( 249 )
28 Volt, Victor, de Bauvecbain.
29 Wynants, Joseph, d'Opwyck,
30 Thevelin, Arthur, de Kemmel.
31 Van Vooren, Victor, de Watervliet.
Hune manière satisfaisante.
32 Hottlet, Alfred, de Bioul.
33 Wibin, Benjamin, de St-Georges.
34 Delbeke, Jules, de Thourout.
33 Pasquasy, François, de Beirendrecht.
36 Strauven, Hippolyte, d'Engelmanshoven.
37 Wéry, Auguste, de St-Georges.
38 Van Krunkelsven, Franc., de Quaedmechelen.
39 Valvekens, Andronic, de Rillaer.
40 Burton, Cyprien, de Foy-Notre Dame.
41 Daine, Alfred, de Beaumont.
42 Guyaux, Emile, de Ham-sur-Sambre.
43 Bergen, Louis, de Langdorp.
44 Smet, Auguste, de St-NTicolas.
45 Pourbaix, Henri, de Courcelles.
46 Verhoeven, Louis, de Nieuwrode.
47 Léonard, Emile, de Wauthier-Braine.
48 Derroitte, Nestor, de Ciney.
49 Thiernagand, Alphonse, de Lambermont.
50 Caucheteux, Anatole, de Thumaide.
51 Schelfaut, Léon, de Sinay.
52 Roeder, Mathias, de Breitweiler.
53 Pratte, Auguste, de Quarte.
54 Debanit, Emile, de Boesinghe.
55 Courtoy, Auguste, de Herye.
( 250 )
56 Evrard, Léon, cTAcoz.
57 Lejeune, Camille. d'Estinnes-au-Val.
58 Lacourt, Oscar, de Bruxelles.
59 Roosens. Louis, d'Ocquier.
60 Grard, Louis, de Brasmenil.
61 Lodewyckx. Jules, de Hougaerden.
62 Bodart, Charles, de Namur.
63 Vranckx. Richard, cle Suerbempde.
64 Laurent, Edmond, de Daussois.
65 Vanderhaegen, Jean Baptiste, de Tourneppe.
66 Godeau, Jules, d'ittre.
67 Iserbvt, Alphonse de Cuerne.
68 Devos, Maurice. d'Eecloo.
69 Martin, Aimé, de Niverlée.
70 Roland, Joseph, de Grosage.
71 Dupagne, Jules, de Pontillas.
72 Verwilghen. Alphonse, de Roosendael.
73 Pattyn, Emile, de Handzaeme.
74 De Vos, Victor, d'Ath.
75 Goedertier, Polydore, de Munte.
76 Roosens, Joseph, de Maffe.
77 Van Pevenaege. Henri, de Nederbrakel.
78 Van Leeuw. Emile. d'Anderlecht.
79 Sacré, Joseph, de Huy.
80 Vander Haeghen, Cyrique, de Sulsique.
81 Morciaux, Alfred, de Jodoigne.
82 De Wulf, Camille. d'Ingelmunster.
83 Van Mol, Léon, de Malines.
84 Lucq, Louis, de Templeuve.
85 Van Lindeu, Eugène, de Duffel.
86 De Thiers, Léonce, de Jemmapes.
( 251 )
EXAMEN DE DOCTEUR EN MÉDECINE
CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS (lre ÉPREUVE)
(2e SOUS-ÉPREUVE).
D'une manière satisfaisante.
Merlier, Félix, de Waereghem.
EXAMEN DE DOCTEUR EN MEDECINE
CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS (lre ÉPREUVE)
(ÉPREUVE UNIQUE).
Avec la plus grande distinction.
1 Garnier, Louis, de Beauraing.
2 Baguet, Edouard, d'Ecaussines.
3 Depla, Alphonse, de Ruddervoorde.
4 Vanden Bril, François, de Merchtcm.
5 Lauwers, Emile, d'ingelrnunster.
6 Servais, Joseph, de Bossut-Gottechain.
7 Glorieux, Zenon, de St-Genois.
8 Cooprnan, Otto, de Verviers.
9 Van Yyve, Charles, de Lanacken.
Avec grande distinction.
10 Nicolas, Auguste, de St-Léger.
11 Thiers, Hippolyte, de Deerlyk
12 Boutfeu, Louis. d'And^nne.
13 Bruwier, Aloïs, d'Ichtegem.
14 olivier, Camille, de Corroy-le-Chateau.
15 Vannesse, Alfred, de Trognée.
16 Materne, Ernest, de Mallien.
( 252 )
17 Desneux, Léon, de Loup oigne.
18 Blondeau, Emérend, de Gottignies.
Avec distinction.
19 Gerniers, Charles, d'Elseghem.
20 Lantener, Henri, de Jemmapes.
21 Evrard, Henri, de Fontenelle.
22 Decloux, Louis, de Jodoigne.
23 Vande Velde, Hilaire, de Nieuwerkerken
24 Rossignol, Eugène, d'Yves- Gomezée.
25 De Becker, Julien, d'Aerschot.
26 Hubeau, Théophile, de Nukerke.
27 Corlier, Charles, de Tourinne St-Lambert.
28 Somers, Louis, de Gierle.
29 Walravens, Auguste, de Goyck.
30 Lefebvre, Firniin, de Doissche.
31 Gailly, Charles, de Gerpinnes.
32 Van Cauwenbefghe, Achille, de Wortegem
33 Ost, Zenon, de St Pierre Capelle.
34 Struelens, Alfred, de Grammont.
35 D'Hondt, Charles, d'Alost.
D'une manière satisfaisante.
36 De Laet, François, de Malines.
37 Demol, Adhémar, de Deux-Acren.
38 Callaert, Emile, de Meylegem.
39 Caluwaerts, Emile, de Corbeek-Loo.
4© Poliart, Charles, de Fontaine l'Evêque.
41 Godfrin, Alexandre, d'Aublain.
42 Dieudonné, Jean-Paul, de Malines.
( 253 )
43 Lefebvre, Florimond, de Kain.
44 Pierman, Adolphe, de Lens.
45 Severin, Luc, de Ciney.
46 Van In, Cyrille, de Lierre.
47 Coffé, Désiré, de Maurage.
48 Meyers, Nicolas, de Weiswarapach.
49 David, Félix, de Caneghem.
50 Van Vaerenbergh, Prosper, d'Erembodegem.
51 Belvaux, Alzire, de Surize.
.72 Bievez, François, de Haine St-Pierre.
53 Huybrechts, Henri, de Louvain.
54 Glibert, Désiré, de Braine l'Alleud.
oltftis, Joseph, de Haecht.
56 Delchevalrie, Théophile, de Templouxv
57 Wyseur, Alphonse, de Menin.
58 Wery, Emile, de Waleffe St-Pierre.
59 Focquet, Louis, de Couvin.
60 Masen, Aimé, de Lede.
61 Schayes, Jean-Baptiste, de Louvain.
02 Jaecques, René, de Zarren.
EXAMEN DE DOCTEUR EN MEDECINE
CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS (2e EPREUVE .
Avec la plus grande distinction.
1 Cousot, Georges, de Dinant.
2 Lebrun, Edouard, de Sorée.
3 Denys, Joseph, de Ruysselede.
4 Canon, Clément, de Horrues.
5 Cochez, Stanislas, d'Onnezies.
( 254 )
6 Regibo, Pascal, de Renaix.
7 Hertoghe, Eugène, d'Anvers.
8 Adriaens, René, de Zedelghem.
9 Wauthier, Laurent, d'Alost.
10 Huon, Dominique, de Mons.
11 Creteur, Agricola, de Renaix.
12 Sansen, René, de Poperinghe.
13 Wibin, Ernest, de St-Georges.
14 Vande Vyver, Jean, de Ledeberg,
15 Huyberechts, Théophile, de Bossut
Avec grande distinction.
16 Etienne, Alphonse, de Rettigny.
17 Bonhomme, Jacques, de Sougnez-Aywailte.
18 Lelubre, Léon, de Soignies.
19 Henrard, Firmin, de Namur.
Avec distinction.
20 Vriamont, Joseph, de Hollogne-s/Geer.
21 Anciaux, Théophile, d'Héverlé.
22 Sarlet, Emile, de Houmart.
23 Cooreman, Emile, de Lebbeke.
24 Ruyssen, Auguste, de Beveren.
25 Lanssens, Henri, de Selzaete.
26 Robyns, Edouard, de Thielt-St-Martin.
27 Boden, Théophile, de Bettincourt.
28 Vanden Berghe, Odilon, d'Okegem.
29 Van Laere, Octave, d'Avelghem.
30 Stordeur, Adrien, de Bruges.
( 255 )
D'une manière satisfaisante.
31 Caluwaerts, Auguste, de Lubbeek.
32 De Herdt, Jules, d'Anvers.
33 Clerx, Ignace, de Tessenderloo.
34 Vandevelde, Théodule, de Dickele.
35 Verjans, Théophile, de Tongres.
36 Vandewyer, Vital, de Ranst.
37 Cavillot, Victor, de Focant.
38 Appelmans, Adolphe, de Bodeghem-St-Martin.
39 Van Houtte, Edmond, de Snaeskerke.
40 Van Bever, François, de Sterrebeek.
41 Verdinne, Louis, d'Anthée.
42 Van Wyenbergh, Chrétien, de Vilvorde.
43 Costenoble, Jules, de Becelaere.
44 Van Robais, Gustave, de Zweveghem.
45 Dujardin, Firmin, de Wiers.
46 Bribosia, Edmond, de Namur.
47 Vanden Eynde, Alphonse, de Herenthout.
48 Louf, Emile, de Dranoutre.
49 Feys, René, de Hoogstaede.
50 Dieudonné, Henri, de Malines.
51 Ide, Modeste, d'Aersele.
52 Deckers, François, de Calloo.
53 Pironnet, Adolphe, de Wéris.
54 Decorte, Gédéon, de Lodelinsart.
55 Van Olmen, Gustave, de Veerle.
56 Godfrïn, Alexandre, d'Aublin.
57 Se vérin, Luc, de Ciney.
( 256 )
EXAMEN DE DOCTEUR EN MÉDECINE,
CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS (3e ÉPREUVE).
Avec la plus grande distinction.
1 Lebrun, Edouard, de Sorée.
2 Denys, Joseph, de Ruysselede.
3 Cousot, Georges, de Dînant.
4 Regibo, Pascal, de Renaix.
5 Adriaens, René, de Zedelgliem.
6 Canon, Clément, de Horrues.
7 Cochez, Stanislas, d'Onnezies.
8 Huon, Dominique, de Mons.
9 Wauthier, Laurent, d'Alost.
10 Wibin, Ernest, de St- Georges.
11 Creteur, Agricola, de Renaix.
12 Sansen, René, de Poperinghe.
13 Huyberechts,Théophile,deBossut-Goitechain
Avec grande distinction.
14 Etienne, Alphonse, de Rettigny.
15 Hertoghe, Eugène, d'Anvers.
16 Vandevyver, Jean, de Ledeberg.
Avec distinction.
17 Viiamont, Joseph, de Hollogne-s/Geer.
18 De Herdt, Jules, d'Anvers.
19 Cavillot, Victor, de Focant.
20 Appelmans, Adolphe, de Bodeghem-St-Martin.
21 Anciaux, Théophile, de Héverlé.
( 257 )
22 Lanssens, Henri, de Selzaete.
23 Ruyssen, Auguste, de Beveren.
?4 Sarlet, Emile, de Houmart.
25 Bonhomme. Jacques, de Sougnez-Aywaille.
26 Verdinne, Louis, d'Antkée.
27 Robyns, Edouard, de Thielt-St-Martin.
28 Boden, Théophile, de Bettincourt.
29 Cooreman, Emile, de Lebbeke.
30 Bribosia, Edmond, de Namur.
31 Lelubre, Léon, de Soignies.
32 Louf, Emile, de Dranoutre.
33 Henrard, Firmin, de Namur.
34 Vanden Berghe, Oiilon, d'Okegem.
35 Vanlaere, Octave, d'Avelghem.
36 Feys, René, d'Hoogsiaede.
D'une manière satisfaisante.
37 Clerx, Ignace, de Tessenderloo.
38 Caluwaerts, Auguste, de Lubbeek.
39 Vandevelde, Tuéodule, de Dickele.
40 Vandewyer, Vital, de Ranst.
41 Costenoble, Jules, de Becelaere.
42 Van Houtte, Edmond, de Snaeskerke.
43 Van Weyenbergh, Chrétien, de Vilvorde.
44 Van Bever, François, de Sterrebeek.
45 Vsn Robais, Gustave, de Zweveghem.
46 Dujardin, Firmin, de Wiers.
47 Deckers, François, de Calloo.
48 Pironnet, Adolphe, de Wéris.
49 Decorte, Gédéon, de Lodelinsart.
( 258 )
50 Dieudonné, Henri, de Malines.
51 Vanden Eynde, Alphonse, de Hérenthout.
52 Ide, Modeste, d'Aersele.
53 Godfrin, Alexandre, d'Aublin.
54 Van Olmen, Gusiave, de Veerle.
55 Verjans, Théophile, de Tongres.
56 Severin, Luc, de Ciney.
lre ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE PHARMACIEN
Avec la plus grande distinction.
1 Lamal, Alphonse, de Malines.
2 Dulière, Walter, de Dampremy.
3 Broens, Léonard, de Turnhouu
4 Yernaux, Nestor, de Berzée.
Avec grande distinction.
5 Dieudonné, Henri, d'Ancienne.
6 Deneuter, Henri, de Louvain.
Avec distraction.
7 Adant, Henri, de Merbes-Ste Marie.
8 Laureys, César, de Tamise.
9' De Poortere, Hippolyte, de StNicolas.
10 Colson, Ernest, de Bruxelles.
D'une manière satisfaisante.
11 Mairiaux, Henri, de Maçon.
12 Barbieux, Louis, de Wadelincourt.
13 Jonet, Hubert, de Fize-Fontaine.
( 259 )
14 Escouflaire, Emile, de Ghislenghien.
15 Struyf, Théodore, de Bierbeek.
16 Devroye, Herman, de Wavre.
17 Vande Vorst, Emile, de Montenaeken.
18 Vande Keere, Jean, d'Aeltre.
19 Verrue, Joseph, de Courtrai.
20 Lefebvre, Albert, de Doissche.
2e ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE PHARMACIEN
Avec la plus grande distinction.
1 Lamal, Alphonse, de Malines.
2 Depoortere, Hippolyte, de St-Nicolas.
Avec grande distinction.
3 Dulière, Waiter, de Dampremy.
4 Yernaux, Nestor, de Berzée .
Avec distinction .
5 Broens, Léonard, de Turnhout.
6 Dieudonné, Henri, d'Andenne.
7 Vande Keere, Jean, d'Aeltre.
8 Laureys, César, de Tamise.
9 Deneuter, Henri, de Louvain.
D'une manière satisfaisante.
10 Dubuisson, Eugène, de Hornu.
1 1 Adant, Henri, de Merbes.
12 Leclercq, Joseph, d'Yves-Gomzée.
13 Barbieux, Louis, de Wadelincourt.
15.
( 260 )
14 Mairiaux, Henri, de Maçon.
15 Vande Vorst, Emile, de Montenaeken.
16 Verrue, Joseph, de Courtrai.
17 Struyf, Théodore, de Bierbeek.
18 Jonet, Hubert, de Fize-Fontaine.
19 Escouflaire, Emile, de Ghislenghien.
20 De Vroye, Herman, de Wavre.
21 Colson, Ernest, de Bruxelles.
22 Lefebvre, Albert, de Doissche.
23 Laurent, Louis, de Dînant.
FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
lre ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES).
Avec la plus grande distinction.
1 Dumortier, André, de Meerendré.
2 De Haene, Joseph, de Furnes.
Avec grande distinction.
'à Roegiers, Alphonse, de Termonde.
4 Plancquaert, Hector, de Wortegem.
5 Vande Walle, Maurice, de Schaerbeek.
6 Hospied, Albert, de Mouscron.
Avec distinction.
7 Palmans, Arthur, de Louvain.
8 Slotte, Nestor, de Quenast.
9 Ernst, Alexandre, de Louvain.
10 Aldernaght, Léon, d'Anvers.
( 261 )
11 Vico, Louis, de Maubrai.
12 Neveu, Corneille, de Mettecoven.
13 De Becker, Emile, de Louvain.
14 de Villermont, Charles, de Bruxelles.
15 De Neckere, Louis, de Courtrai.
16 Bosinans, Jules, de Louvain.
17 Van Kerckhoven, Jules, de Louvain.
18 De Roeck, Henri, de Bruxelles.
19 Desomer, Clément, de Turnhout.
20 Berger, Henri, de Bouvignes.
21 Leduc, Octave, de Velaines.
D'une manière satisfaisante.
22 Laval, Charles, de Marche.
23 Xève, Auguste, de Maestricht.
24 Van Hoorde, Henri, de Bruxelles.
25 De Kinder, Victor, d'Anvers.
26 Bourlart, Edmond, de St Ghislain.
27 Staes, Auguste, de Louvain.
28 Van Ham, Léon, de Braine -l'Alleud.
29 Bauwens, Léon, d'Oostmalle.
30 Bracq, Arthur, de Gand.
31 Demaret, Alfred, de Binche.
32 De Groote, Alfred, de Grammont.
33 vander Stegen de Schrieck, Philippe, de Lou-
vain.
34 Vandeput, Albert, d'Anvers.
35 Ketelers, Henri, de Pervyse.
36 Ravelli, Albert, d'Ixelles.
37 Claes, Raoul, de Bruxelles.
( 262 )
38 Raemdonck, Auguste, de Lokeren.
39 Hollay, Paul, de St-Hubert.
40 Duquesne, Léon, de Merbes-le-Château.
41 Denefve, Joseph, de Mons.
42 Cols, Alphonse, d'Anvers.
43 De Kinder, Ernest, d'Anvers.
44 Vanderborght, Victor, de Tournai.
45 Hanquet, Emile, de Tourinnes-St-Lambert.
46 Bettonville, Jean, de Canne.
47 Deploige, Florent, de Tongres.
48 Lannoy, Gustave, de Comines.
49 Smits, Maurice, de Bruxelles.
50 de Limburg Stiruin, Henri, de Gand.
51 Vilain XII II, Max, de Bruxelles.
52 Dierckx, Henri, de Turnhout.
53 Vander Donckt, Edmond, d'Elichove.
54 Peeters, Clément, d'Anvers.
55 Van Huffel, Paul, de Seeverghem.
56 Dutrieux, Firmin, de La Hestre.
57 Aelbrecht, Arnold, de Louvain.
58 Van Doren, Casimir, de Bruxelles.
59 Rotsart de Hertaing, Richard, de Bruges.
60 de Limburg Stirum, Adolphe, de Zetrud
Lumay.
61 Stouffs, Louis, d'Ohain.
62 Van Winckel, Georges, de Lokeren.
63 Gofflot, Louis, de Rochefcrt.
64 Francq, Adrien, de Velaines-surSambre.
65 Géron, Victor, de Montzen.
66 del Marmol. André, d'Ensival.
( 263 )
67 Toussaint, Joseph, de Verviers.
68 Lust, Louis, de Bruxelles.
69 Gilbert, Eugène, de Louvain.
70 Rouchet, Louis, de Melkweser.
71 Borel, Jules, de Bruxelles.
72 Georis, Edgar, de Marcinelle.
73 Bertrand, Auguste, de Xoirefontaine.
74 Despature, Jules, de Roubaix (France).
75 Masselus, Georges, de Belleghem.
76 Dinon, Waldor, de Ciney.
77 Le Tellier, Pol, d'Ath.
78 Heyvaert, Charles, de Bruxelles.
79 Pycke, Paul, de Gand.
80 Allart, Armand, de Wavre.
81 Tubbax, Joseph, de Turnhout.
lre ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 8 BRANCHES)
Avec la plus grande distinction.
1 Lebon, Hector, de Sottegem.
Avec distinction.
2 Bernard, Léopold, de Mons.
3 Dujardin, Narcisse, de Bastogne.
4 De Brie, Alphonse, de Courtrai.
5 Dyon, Eugène, de Huy.
D'une manière satisfaisante.
6 Devisschere, Emile, de Ruddervoorde.
7 Noterdaeme, Jérôme, de Loo.
( 264 )
8 Schepens, Louis, de Bulscamp.
9 Piret, Arthur, de Tarcienue.
10 Goossens, Hubert, de Laer.
2e ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FRANÇAISE)
Avec distinction.
1 Terrens, Jean, de Waldbillig (Luxembour
2 Petit, Louis, d'Auvelais.
3 Srnits, Jules, de Louvain.
4 Dom, Henri, de Liège.
5 Vico, Louis, de Maubrai.
6 Van Mol, Emile, de Tirlemont.
7 De Vis, Paul, de Molenbeek-St-Jean.
D'une manière satisfaisante.
8 Frère, Edmond, de Gilly.
9 Pecquereau, Oscar, de Pottes.
10 Vincent, Edgar, d'Acoz.
11 Ramlot, Henri, de Perwez.
12 De Haen, David, d'Ixelles.
13 Berrewaerts, Alfred, de Louvain.
14 dX'dekem de Guertechin, Ferdinand, de Bos-
sut Gotlechain.
15 Alhon, Victor, de Thiméon.
16 van Elewyck, Arnold, de Louvain.
17 Snoy, Thierry, d'Oppuers.
18 Seghin, Eugène, de Binche.
19 Hannecart, Camille, de Souvret.
( 265 )
20 Deneeff, Albert, de Louvain.
21 Jacobs, Emile, de Louvain.
22 Ermel, Charles, de Frasnes-lez-Gosselies.
23 Huhn, Adrien, d'Estinnes au-Val.
24 d'Anethan, Jules, de Prague.
25 Duchesue, Auguste, d'Arras.
26 Fichefet, Emile, de Sombreffe.
27 Si lerius, Arthur, de Baillonville.
mder Meerschen, Eugène, de Schaerbeek.
29 de Troostembergh, Louis, de Louvain.
30 Belle, Fernand, de Louvain.
31 Duboisdenghien, Arthur, de Seneffe.
3^ Coppens, Hubert, de Waelhem.
33 Biwer, Jean-Pierre, de Remich.
34 Lambert, Zacharie, de Montigny sur-Sambre.
Dremel, Albert, de Bruxelles.
36 Buisseret, René, de Wavre.
37 Balot, Victor, de Charleroi.
38 Claes, Pierre, de Tongres.
39 Slotte, Nestor, de Quenast.
40 Demaret, Alfred, de Binche.
41 Hannotte, Alphonse, de Battice.
42 Quirini, Jules, de Yelaines-sur-Sanibre.
43 Bosquet, Hervey, de St- Nicolas.
44 Singelée, Charles, de Schaerbeek.
45 Wilmart, Adolphe, de Gosselies.
46 Fournier, Victor, de Namur.
47 Poliart, Jean, de Fontaine TEvêque.
Dailly, Jules, de Schaerbeek.
40 Bôval, Emile, de Frasnes-lez-Buissenal.
( 266 )
50 Delfosse, Paulin, de Mariage.
51 Muûls, Charles, de Bruges.
2e ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FLAMANDE).
Avec la plus grande distinction.
1 Bethune, Léon, d'Alost.
Avec distinction.
2 Raes, Joseph, de Hougaerde.
3 Janssens, Edouard, d'Anvers.
4 Maenhaut, Jules de Gand.
5 Plancquaert, Hector, de Wortegem.
6 Bauwens, Léon, d'Oostmalle.
D'une manière satisfaisante.
7 Donnez, Alfred, de Gand.
8 De Voghel, François, de Lennick-St-Quentin.
9 Lambreghts, Alfred, de Waterloo.
10 Deckers, Paul, d'Anvers.
11 Roelandts, Aimé, de Wacken.
12 Thienpont, Alphonse, de Hoorebeke.
13 Vermeer, Sylvain, d'Anvers.
14 Van Reeth, Edouard, de Boom.
15 De Kesel, Théodule, de Stekene.
16 Boury, Jules, d'Anvers.
17 Verwilghen, Alphonse, de St-Nicolas
18 Boutens, Charles, de Bruges.
19 Loix, Constant, d'Eyndhoven.
20Masselus, Georges, de Belleghem.
21 Bruneel, Gustave, de Courtrai.
( 267 )
2e ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES
Y COMPRIS L'HISTOIRE MODERNE.
D'une manière satisfaisante.
1 Pêcher, Léon, de Boussu.
2 Bernard, Arthur, de Xamur.
2e ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 2 BRANCHES
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FRANÇAISE».
Avec distinction.
1 de Burlet, Paul, de Nivelles.
2 Bernard, Léopold, de Mons. v
3 Debrie, Alphonse, de Courtrai.
2e ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 2 BRANCHES
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FLAMANDE).
Avec la plus grande distinction.
1 Lebon, Hector, de Sottegem.
Avec grande distinction.
2 Verstraeten, Charles, de Wetteren.
3 Cambresy, Léon, de Gand.
Avec distinction.
4 Declercq, Henri, de Beveren.
5 Noterdaeme, Jérôme, de Loo.
6 De Visschere, Emile, de Ruddervoorde.
( 268 )
D'une manière satisfaisante.
7 Schepens, Louis, de Bulscamp.
EXAMEN DE DOCTEUR EN PHILOSOPHIE
ET LETTRES.
Avec distinction.
1 Cordeweuer, Edmond, de Maestricht
D'une manière satisfaisante.
2 Van Ryckelen, Auguste, de Halle-Boyenhoven.
FACULTÉ DES SCIENCES.
lre ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE CANDIDAT
EN SCIENCES NATURELLES.
Avec grande distinction.
1 Laruelle, Léopold, de For-ville.
2 François, Eugène, de Binche.
3 Claes, François, d'Oetinghen.
4 Tellier, Arthur de Barbançon.
5 Van Biervliet, Jules, de Bruges.
6 Deschamps, Alfred, de Châtelineau.
Avec distinction.
7 Rubbens, Emile, de Zèle.
8 Wilmaers, Léon, de Duîïel.
9 Morren, Emile, de Malines.
( 269 )
10 De Ridder, Joseph, de Deurne.
11 Billouez, Antoine, de Maulde.
12 Deleval, Rémi, d'Aubel.
13 Dusollier, Cyrille, de Luingnes.
14 Dubois, Charles, de Graty.
15 Devaux, Léon, de Philippeville.
16 Xhonneux, Jacques, de Lontzen.
17 Planquart, Cyrille, de Mouscron.
18 Van Daele, Achille, de Thielt (FI. occ).
19 Van Holder, Auguste, de Hérinnes.
20 Bauwens, François, de Viersel.
21 D'Hauwer, Pierre, de Castre.
22 Brebant, Adhémar, de Warquignies.
23 Carlier, Emile, de Meerbeke.
24 Hoyois, Jean, de Tournai.
25 Lebrun, Nestor, de Séloignes.
26 Helsmoortel, John, d'Ostenie.
zl Loor, Edmond, de Soignies.
D'une manière satisfaisante.
28 Verbraeken, Henri, de Zwyndrecht.
29 Cousinne, Oscar, de Velaines.
30 Schovaers, Armand, de Bruxelles.
31 Hesbeens, Ernest, de Tirlemont.
32 Chantraine, Henri, de Namur.
33 Minet, Auguste, de Ronquières.
34 Bodson, Hubert, de Marchienne au Pont.
35 Mahieu, Cyrille, de Villerot.
36 Nieles, Jean-Pierre, de Dudelange.
37 De Becker, Raymond, d'Aerschot.
( 270 )
38 Tellier, Emile, de Peruwelz.
39 Van Eynde, Henri, de Moll.
40 Moens, Evence, de Lombeek-Ste-Catherine
41 Colsaerts, Henri, d'Anvers.
42 Pelgrims, Albérie, de Louvain.
43 Duchàteau, Alphonse, de Malines.
44 Laporta, Auguste, de Lierre.
45 Hupin, Herman, de Binche.
46 Vandenbergh, Théodore, d'Anvers.
47 De Ryck, Léon, de Tamise.
48 Laduron, Octave, de Warfusée.
49 Drousie, Jules, de Hornu.
50 Cambier, François, de Bury.
51 Hertsens, Pierre, de Stekene.
52 Gielis, François, de Liège.
53 Fostée, Antoine, de Signeulx.
54 Berx, Constant, de Diepenbeek.
55 Allard, Eloi, de Chàtelineau.
56 De Lantsheere, Joseph, d'Assche.
57 De Bock, Louis, de Saffelaere.
58 Reusens, Georges, de Malines.
59 Vanden Wouwer, Louis, d'ïîegem.
60 Van Campenhout, Emile, de Vilvorde.
61 Theunis, Jules, de Wygcaael.
62 Mostaert. Georges, de Abeele-Watou.
63 Ameels, Charles, de Renaix.
64 Fourez, Joseph, de Wasmuél.
65 Bastin, Paul, de La Louvière.
66 Lamal, Louis, de Ninove.
67 Gosse, Charles, de Gand.
68 Stiernet, Jean Baptiste, d'Ottignies.
( 271 )
69 Nothelier, Jean, de Chiny.
70 Thielemans, Ferdinand, de Hingene.
71 Maeyens, Eugène, de Kne^selaere.
72 Temmerman, Philémon, d'Erembodegem.
73 Van Reysen, Joseph, de Bruxelles.
74 Flahou, Camille, de Wulveringhem.
75 Dhainaut, Alfred, de Baudour.
76 Sonnet, Octave, de Leugnies.
77 Planquart, Goiefroid, de Mouscron.
78 Van Gorp, Eugène, de Boortmeerbeek.
79 Fauconnier, Edmond, de Mignault.
80 Renoy, -Oscar, de Ciney.
81 Kuyl, Clément, de Vilvorde.
82 Ciovini, Jean, de Buenos-Ayres.
83 Leemans, Charles, de Malines.
84 Butaye, Désiré, de Stavele.
85 Mahaux, Léon, de Boignée.
86 Rooryck, Emile, de Hoogstade.
ST Van Trient, Emile, de Louvain.
88 Eeckman, Jean, de Tournai.
89 Van Baelen, Adolphe, de Louvain.
90 Parent, François, d'Oeudeghien.
91 Goossens, Edmond, de Malines.
92 Lemmens, Henri, de Berlaer.
93 Mahieu, Albert, de Rumbeke.
2e ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE CANDIDAT
EN SCIENCES NATURELLES.
Avec la, plus grande distinction.
1 Van Gehuchten, Arthur, d'Anvers,
-mets, Gérard, de Hombourg.
( 272 )
Avec grande distinction.
3 Meunier, Alphonse, de Lessines.
4 Castelain, Louis, de Gouy-lez-Piéton.
5 Yandermeulen, Gérard, de Brée.
6 Gits, René, d'Iseghem.
7 Bernard, Théophile, de Mons.
Avec distinction.
8 Henault, Emile, de Pontillas.
9 Isaac, Edmond, de Quaregnon.
10 Debrun, Octave, d' Ancienne.
11 Cakembergh, Marcel, de Silly.
12 Dayez, Albert, de La Bouverie.
13 De Bongnie, Léon, de Tournai.
14 Van Looveren, Henri, de Wuestwezel.
15 Deman, Jacques, de Lierre.
16 Wouters, Henri, de Louvain.
17 Léonard, Edouard, de Silenrieux.
18 Leto, Hyacinthe, de Baudour.
19 Van Ongevalle, René, de Lierde-Ste-Marie.
20 Luyckx, Eugène, de Casterlé.
21 Borreman, Charles, d'Alost.
22 Dams, Robert, de Pael.
23 Keyaert, Félix, de Hoeylaert.
24 Basyn, Georges, de Bruges.
D'une manière satisfaisante.
25 Philippe, Emile, de Trazegnies.
26 Lemaître, Edouard, de Charleroi.
27 Estas, Hubert, de Hoves (Graty).
( 273 )
28 Pattyn, Camille, de Hooglede.
29 De Boeck, Pierre Joseph, de Hofstade.
30 Aleseh, Edouard, de Bacharage.
31 Faucon, Adolphe, de Rœulx.
32 Buyle, Alphonse, d'Exaerde.
33 Wullaert, Victor% de Courtrai.
34 Blancke, Auguste, de Wynghene.
35 Van Lierde, Aimé, de Sotteghem.
36 Laloyaux, Paul, de Gosselies.
37 Van Velsen, Prosper. de Malines.
38 Vander Planeken, Louis, de Lierre.
39 Smets, Henri, de Malines.
40 Crochelet, Hector, de Gourdinne.
41 Turner, Alfred, de Rœulx.
42 Vanderhoeydonck, Louis, de Heusden.
43 Vermeren, François, de Denderwindeke.
44 Laenen, Romain, de Heyst-op-den-berg.
45 De Ruyter, Joseph, de Lovendeghem.
46 Rombauts, Jean, de Malderen.
47 Laurent, Louis, d'Irchonwelz.
48 Franck, Léopold, de Hoevenen.
49 Janssens, Alexandre, de Lillo.
50 d'Hooghe, Félix, d'Anvers.
51 Crombé, Désiré, d'Audenhove-Ste-Mane.
52 Donny, Frédéric, de Vellhem.
53 Veys, Eugène, de Bruges.
54 Linard, Libert, de Wauthier-Braine.
55 Allard, Léon, de Boussu-en Fagne.
56 Royer, Emile, de Lens St-Remy.
57 Moulart, Charles, de StSauveur.
( 274 )
58 De Gheselle, Gustave, d'Ingelmunster.
59 Devers, Eugène, de Dixmude.
60 Lecomte, Fernand, de Ham sur- Heure.
61 Willems, Jean, de Louvain.
62 Van Geersdaele, Eugène, de Dampremy.
63 Balot, Charles, de Charleroi.
64 Govaerts, Adrien, de Bar-le-Duc.
65 Cordier, Herman, de Rixensart.
66 Meert, Alfred, de Moorsel.
67 Trussart, Louis, de Tombes.
68 De Bie, Joseph, de Lichtaert.
69 Dotremont, Arthur, de Tirlemont.
70 Rademaekers, Joseph, de Maeseyck.
71 François, Alphonse, de Bruges.
72 Colot, Frédéric, de Namur.
73 De Wever, Joseph, de Warnbeke.
74 Cousinne, Oscar, de Velaines.
75 Verbraeken, Henri, de Zwyndrecht.
76 Willocx, Gustave, de Merchtem.
77 Xieles, Jean- Pierre, de Dudelange.
78 Heugebaert, Aloïs, de Dickebusch.
79 Baudhuin, Léon, de Bois de-Villers.
80 Vermylen, Florent, de Schrieck.
81 Lomrnen, Ferdinand, de Moll.
82 Mahieu, Cyrille, de Villerot.
83 Kerkhofs, Pierre, de Veliwezelt.
84 De Herdt, Ernest, de Lebbeke.
85 De Becker, Raymond, d'Aerschot.
86 Van Tomme, Joseph, de Roulers.
87 Schovaers, Armand, de Bruxelles.
( 27r» )
88 Bodson, Hubert, de Marchiennes.
80 Gérard, Arthur, de Dinant.
90 Colsaerts, Henri, d'Anvers.
91 Chantraine, Henri, de Namur.
92 Lamelle, Léopold, de Forville.
93 Nothelier, Jean-François, de Chiny.
94 Gosse, Charles, de Gand.
95 Delvaux, Emile, de Wavre.
96 Laurent, Hadelin, de Dinant.
97 Burghgraeve, Arthur, de St-Nicolas.
EXAMEN DE CANDIDAT EN SCIENCES NATURELLES
(EXAMEN SUPPLÉMENTAIRE).
Avec distinction.
Vilain, Albert, de Pâturages.
EXAMEN DE CANDIDAT EN PHARMACIE.
Avec distinction.
1 Duthoo, Jules, de Wevelgem.
2 Dellandre, Fernand, de Thuin.
3 Milcamps, Léon, de Chàtelet.
4 Verlaine, Louis, d'Andenne.
D'une manière satisfaisante.
5 Coupez, Joseph, de Saintes.
6 Lebacq, Amand, de Ghoyck.
7 fréteur, Armand, de Renaix.
8 Ceressia, Jules, de Fleurus.
9 Bertrand, Alphonse, de Dinant.
16
( 276 )
10 Van Eyndlioven, Auguste, de Weelde.
11 Van Cleemput, Julien, d'Eccloo.
12 Vanderyst, Henri, de Tongres.
13 Roegiers, Firmin, d'Eccloo.
14 Roman, François, de Termonde.
15 De Stoop, Alphonse, de Roulers.
16 Derneville, Albert, de Houdeng-Goegnies.
17 Nilioul, Edouard, de Boneffe.
18 Pivont, Georges, de Charleroi.
19 Rigaux, François, de Grammont.
20 Carnel, Robert, d'Anvers.
21 Siroe, Constant, de Malines.
22 Van Meensel, Florent, d'Anvers.
23 De Jonckheere, Joseph, de Thielt.
24 Enckels, Emile, de Halen.
25 Tihon, Camille, de Viemme.
26 Nerinckx, Joseph, de Lennick-St-Quentin.
27 Broutoux, Augustin, de Boussu.
28 Huart, Louis, de Bouvignes.
29 Slootmans, Auguste, de Duffel.
30 François, Augustin, de Silenrieux.
31 Devos, Alfred, de Grammont.
32 Drousie, Louis, de Hornu.
33 Fonder, Eugène, de Couvin.
2me ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE CANDIDAT EN
SCIENCES PHYSIQUES ET MATHÉMATIQUES.
Avec grande distinction.
Van Hoonacker, René, de Bruges.
( 277 )
lre ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE DOCTEUR EN
SCIENCES NATURELLES.
Avec la plus grande distinction.
1 Giele, Frédéric, de Louvain.
Avec grande distinction.
2 Heymans, Jean-François, de Goyek.
Avec distinction.
3 Pergens, Edouard, de Maeseyck.
4 Gedoelst, Louis, de Louvain.
2me ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE DOCTEUR EN
SCIENCES NATURELLES.
Avec la plus grande distinction.
1 Gilson, Gustave, de Boitsfort.
Avec distinction.
2 Pergens, Edouard, de Maeseyck .
D'une manière satisfaisante.
3 Warlomont, René, de Bruxelles.
lre ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE DOCTEUR EN
SCIENCES PHYSIQUES ET MATHÉMATIQUES.
D'une manière satisfaisante.
Van Butsel, Edmond, de Vracene.
C 278 )
STATISTIQUE DES ADMISSIONS EN THÉOLOGIE
ET EN DROIT CANON.
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( 279 )
«UITE DE LA STATISTIQUE DES ADMISSIONS EN THÉOLOGIE
ET EN DROIT CANON.
ANNÉE
Bachelier!
en
théologie.
Bacheliers
en droit
canon
en
t licologie
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Docteurs
en
i Urologie
Docteurs
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1883
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1
3
»
17
Totaux
287
11
102
32
22
12 '
532
16.
( 280 )
STATISTIQUE DES ADMISSIONS PAR LES JURYS
D'EXAMEN (4).
Philos.
|l
ANNÉE
Droit
Médecine
et
Lettrés
Sciences
TOTAL
1836
15
6
38
12
71
1837
11
33
39
13
96
1838
28
58
78
8
172
1839
31
24
59
19
133
1840
42
46
63
24
175
1841
24
41
59
19
143
1842
24
60
74
22
180
1843
32
50
84
22
188
1844
48
75
80
23
226
1845
61
52
66
25
204
1846
41 •
72
77
20
210
1847
54
66
76
37
233
1848
50
53
84
14
201
1849
26
61
81
18
186
1850
54
38
99
25
216
1851
81
61
68
54
264
1852
88
75
58
39
260
1853
96
70
67
28
261
1854
92
62
62
29
245
1855
78
70
67
28
243
1856
93
103
108
36
340
Totaux
1069
1176
| 1487
r ■xr-
OlD
' 4247
(1) Dans cette statistique et dans celle qui suit ne sont pas com-
prises les promotions aux grades scientifiques qui ont été faites à
Université. Voyez les listes nominatives insérées dans les Annuaire*.
( 281 )
SUITE DE LA STATISTIQUE DES ADMISSIONS PAR LES
JURYS D'EXAMEN.
'
r
;
Philos.
1
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ANNÉE j
1
Droit
1
Médecine i
et
Lettres
Sciences 1
TOTAL.
4247
1069
1176
1487
515
1857
104
85
58W
54
301
1858
129
93
52
89
363
1859
120
110
36
59
325
1860
104
88
47
58
297
1861
136
93
48
79
356
1862
114
119
38
47
318
1863
135
139
30
45
349
1864
117
125
42
41
325
1865
122
143
44
56
365
1866
97
114
41
64
316
1867
114
100
44
56
314
1868
122
106
38
49
315
1869
124
107
42
71
344
1870
135
118
32
43
328
1871
144
145
56
79
424
1872
148
129
40
65
382
1873
157
162
61
97
477
1874
173
147
46
71
437
1875
187
163
59
80
489
1876
178
193
37
76
484 (*
Totaux
3729
3655
2378
1794
11556
(4) Il est à remarquer que l'épreuve préparatoire à la candidature
en sciences , qui avait pour objet des matières philosophiques, a été
supprimée par la loi du i" mai 1857.
(2) Dans ces ehiflres sont compris les résultats de la session extra
ordinaire de décembre 4876, la première qui se soit faite d'après la
toi du 20 mai 1876.
( 282 )
SUITE de la statistique DES admissions par les
JURYS D'EXAMEN.
Philos.
ANNEE
Dru t
Médecine
et
Lettres
Science
TOTAL
3729
3655
2378
1794
11556
1877
207
267
64
104
642'
1878
197
292
123
163
775
1879
189
284
138
186
797
1880
201
335
146
214
896
1881
247
335
158
210
950
1882
270
291
168
208
937
1883
252
37S
177
233
1040
Totaux
5292
5837
3352
3112
17593
(i | Il est à remarquer que le nombre des épreuves dans les <i • P. rr -
rentes Facultés a été considérablement augmenté à la suite de la !«*
do -20 mai 1876
( 283 )
STATISTIQUE DES GRADES OBTENUS DEVANT LES JURYS
D'EXAMEN (1).
ANNÉE
Manière
satis-
Di-iiuc-
Graude
distinc-
La pL gr.
distiuc-
' TOTAL
faisante
llOD
tion p)
tiou
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54
1 <°
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62
17
15
2
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1838
112
28
20
12
172
1839
93
25
12
3
133
1840
108
35
22
10
175
1841
92
27
18
6
143
1842
114
30
30
6
180
1843
121
38
23
6
188
1844
129
58
26
13
226
1845
120
31
32
21
204
1846
116
37
47
10
210
1847
151
55
20
7
233
1848
129
46
16
10
201
1849
135
27
19
5
186
1850
141
48
20
7
216
1851
162
62
34
6
264
1852
156
66
33
5
260
1853
157
63
33
8
261
1854
154
62
21
8
245
1855
145
57
28
13
243
Totaux
2606
765
446
147
3664
(!) V. la note, p. 280.
(2) Il est à remarquer que le grade de la grande distinction a ete
supprime par 11 loi du I" mai 1857. ]) u'a donc plus été confère
iprèj la t" session de 1857.
( 284 )
SUITE jDE LA STATISTIQUE DES GRADES OBTENUS DEVANT
LES JURYS D'EXAMEN.
Manière
Grande
La pi. gr. I
ANNÉE.
satis-
Distinc-
distinc-
dLstinc- 1
TOTAL
faisante
tion
tion
tiou
2606
765
446
147
3664
1856
227
73
29
11
340
1857
187
89
7
18
301
1858
253
94
(1)"
16
363
1859
216
92
n
17
325
1860
218
66
j»
13
297
1861
247
93
»
16
356
1862
211
88
n
19
318
1863
234
93
j»
22
349
1864
213
95
j»
17
325
1865
232
102
n
31
365
1866
208
90
n
18
316
1867
198
93
y>
23
314
1868
208
83
r>
24
315
1869
216
97
r>
31
344
1870
205
88
n
35
328
1871
260
125
n
39
424
1872
235
118
n
29
382
1873
283
146
n
48
477
1874
278
117
»
42
437
1875
297
141
n
51
480
.1876
319
126
n
39
484
Totaux
7396
2931
482
709
11556
[4) Voyez note 2, p. 283.
( 285 )
SUITE DE LA STATISTIQUE DES GBADES OBTENUS DI
LES JURYS D'EXAMEN.
ANNÉE
Manière
satis-
faisante
Distinc-
tion
Grande
distinc-
tion
La pi. gr. 1
diitinc- TOTAL
tion
1877
1878
1879
1880
1881
1882
1883
7.396
389
472
492
53-4
582
596
666
2931
179
180
180
210
221
208
226
482
(i) 28
70
67
81
82
89
75
■ 709
46
53
58
81
65
44
73
1155o
(2) 642
775
797
896
950
937
1040
Totaux
11127
4335
1002 1 1129
1
17593
H) Lp grade de la grande distinction a été rétabli à la suite de la
loi du 20 mai 1876.
(2) Voyez note p. 280.
)
r.ABLE.VU GÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS PRISES PENDAM
LES ANNÉES 1834—55 a 1831—82.
VNNÉE
e
«3
S*
^ -■
-y.
_•
'S
TOTAL
ACADÉMIQUE
—
— an
"S Q«
X
5
-
H
1834-351
r>
65
r>
n
r>
21
86
1835-36
n
97
26
28
46
37
27
261
183&-37
n
95
33
42
70
79
40
362
7-38
»
101
60
63
78
89
52
443
1838-392
125
105
82
62
64
102
50
590
1839-40
154
136
89
59
62
100
44
644
1840-41
163
129
95
84
79
101
40
691
1841-42
165
155 92
88
84
111
50
745
1842-43
170 153
81
84
73
137
46
744
1843-44
161
136
85
99
77
163
55
776
1844-45
154
137
89
94
81
170
52
777
1845-46
159
133
94
97
88
176
62
809 1
1840-47
161
121
101
89
92
168
60
792 j
1847-48
160
i
111
83
80
99
150
54
737 (
1
Totaux 1572(1674! 1013
969
993 j 1583
653
8457 !
i ! Pendant la première année académique 1854-55 on s'est borne
dans l'euseiguement , aux cours de première année de Philosophie et
des Sciences et a 'eux de la faculté de Théologie. Les cours depre
mière année de Médecine et de Droit ont ete ouTerts l'année soixante.
i) Le collège des Humanités, ouvert an mois d'octobre 1858, a été
supprimé le 6 septembre 1850 (voyez Y Annuaire de 1851, p. 225 >.
Les 1895 inscriptions prises pour les Humanités pendant ces douze
- ne sont plus comprises dans la suite du Tableau geneial des
insi riptions p. 287.
( 287 )
SUITE DU TABLEAU GÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS PRISES
PENDANT LES ANNÉES 483*— 35 a 1882-83.
m
ANNÉE
n
- ;'
0
_©
— ■
-
■g
ACADÉMIQUE
3
- 00
00
- 1
s
1
TOTAL
1572
1674 1013
969
993
1583
653
8457
1848-49
159
130
75
66
75
139
61
705
1849-50
162
128
90
74
95
161
64
774
1850-51 1
»
»
132
113
112
202
56
615
1851-52
»
n
106
110
142
231
58
647
1852-53
r>
n
91
127
134
222
55
629
1853-54
»
n
65
143
126
214
54
602
1854-55
n
r>
49
144 150
204
53
600
1855-56
y>
T)
67
194 144
169
57
631
1856-57
t
»
96
186 145
200
66
693
ia57-58
»
»
167
1051 155
220
75
722
1858-59
n
n
161
92! 192
997
82
754
1859-60
»
y>
158
107 j 205
239
84
793
1860-61
»
n
179
113' 215
257
79
843
1861-62
»
n
106
119 245
245
98
813
1862-63
n
n
91
128, 246
218
111
794
1863-64
»
n
111
102 230
204
121
768
1864-65
»
rt
133
1
100 213
!
206
112
764,
Totaux
-
1893
193212890
1
2992 3817
5141
1939 20604!
(1) A dater de l'année 1830-51 , par snite des modifications appor
tées pai la loi du 15 juillet 1849 à la répartition des matières d'exa-
men, les inscriptions pour les Sciences et pour la Philosophie ont été
complètement séparées les unes des autres.
17
( 288 )
SUITE DU TABLEAU GÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS
PENDANT LES ANNÉES 1854-35 à 1882-85.
PRISES
:
jr
ANNÉE
2, a
1£ n
O
O
c
_©
'P
*©
' TOTAL.
ACADÉMIQUE.
«1
5:8
■■J
'T.
z
s
Q
H
n
1932
2890
2992
3817
1
5141
1939
20604
1865-661
42
n
126
86
199
197
118
768
1866-67
71
n
125
91
195
194
108
784
1867-68
90
n
133
81
210
199
125
838
1868-69
92
»
133
77
211
213
123
849
1869-70
125
n
131
92
227
208
124
907
1870-71
139
»
165
106
227
207
142
986
1871-72
144
j»
182
107
245
251
116
1045
1872-73
140
j»
187
103
255
245
125
1055
1873-74
160
n
178
113
277
247
125
1100
1874-75
187
n
179
112
282
258
142
1160
1875-76
225
n
183
92
290
275
135
1200
1876-77
217
n
200
110
304
341
139
1311
1877-78
214
y>
263
157
271
286
70
1261
1878-79
225
n
297
193
275
286
64
1340
1879-80
204
i "
351
209
307
i 320
60
1451
1880-81
194
»
331
212
340
377
58
1512
1881-82
206
! »
343
205
380
401
57
1592
1882-83
193
n
325
| 202
402
374
62
1558
1 Totaux
!
2868
1932
6722
5340
8714
10020
3832
41321
(1) En organisant les Écoles spéciales des arts et manufactures, du
génie civil et des mines, on s'est borné, pendant l'année académique
1865-66, aux cours de la 1" et de la 2* année d'études. Les c«urs des
années subséquentes n'ont été organisés que successivement. En
1867-68, l'enseignement des Écoles spéciales comprenait les quatre
années d'études.
statistique des élèves inscrits pendant
l'année académique 1882-1883 et répartis
d'après leur pays d'origine.
Des 1558 élèves inscrits pendant l'année 1882 83
1451 sont Belges; 107, étrangers.
Les étudiants belges se répartissent entre nos
provinces de la manière suivante :
Province d'Anvers 178
— de Brabant 325
— de Flandre occidentale. ... 172
— de Flan Ire orientale .... 175
— de Hainaut 280
— de Liège 82
— de Limbourg 62
— de Luxembourg 41
— de Namur 136
Total 1451
Les étudiants étrangers se classent comme
suit d'après leurs nationalités respectives :
Allemagne du Nord 9
Angleterre 5
Autriche 3
Brésil 8
Costarica I
Chili 1
( 290 )
Espagne 6
Egypte : 1
États-Unis 3
France 12
Irlande 1
Italie 1
Luxembourg (grand-duché) 19
Malte 1
Mexique 1
Pays-Bas 17
Pologne 6
République Argentine 1
Russie 1
Turquie 1
Uruguay 5
Suisse 4
Total 107
TABLEAU DES INSCRIPTIONS DES DEUX PREMIERS
MOIS COMPARÉES AVEC LE TOTAL DE CHAQUE
ANNÉE ACADÉMIQUE (l).
Annéet. Deux premier» mois.
Total de l'année
1834-35 . .
. . 86 . .
. . 86
1835-36 . .
. . 261 . .
. . 261
1836—37 . .
. . 350 . .
. . 362
1837-38 . .
. . 416 . .
. . 443
1838—39 . .
. . 451 . .
. . 465
1839—40 . .
. 468 . .
. 490
1840—41 . .
. . 503 . .
. 528
1841-42 . . .
. 550 . .
. 580
1842-43 . .
. 555 . .
. . 574
1843-44 . .
. 602 . .
. 615
1844—45 . .
. 613 . . .
. 623
1845—46 . .
. 617 . .
. 650
1846-47 . . .
. 605 . .
. 631
1847—48 . .
. 562 . . .
. 577
(4) Dans les chiffres de ce tableau comparatif ne se trouve pas
compris celui des étudiants de l'ancien collège des Humanités , de
4838 a 4850, mentienné dans la première colonne du tahleaa ci
Wessus p. 286 288.
( 292 )
Année».
1848—49
1849—50
1850—51
1851—52
1852—53
1853—54
1854—55
1855 — 56
1856—57
1857-58
1858—59
1859—60
1860—61
1861—62
1862-63
1863—64
1864—65
1865-66
186&-67
1867-68
1868—69
1869—70
1870—71
1871—72
1872-73
1873—74
1874—75
1875-76
1876—77
Deux premiers mois. Total de l'unnét
538
552
556
574
576
562
541
584
648
694
717
750
803
776
760
751
744
746
750
785
816
882
935
K)05
1024
1064
1111
1147
1257
. 546
. 612
. 615
. 647
. 629
. 602
. 600
. 631
. 693
. 722
. 754
. 793
. 843
. 813
. 794
. 768
. 764
. 768
. 784
. 838
. 849
. 907
. 986
. 1045
. 1055
. 1100
. 1160
. 1200
. 1311
( 293 )
Années.
Deuœ premiers mois.
Total de l'amc
1877—78 .
. . . 1201(1) .
. . 1261
1878-79 .
... 1267 . .
. . 1340
1879—80 .
, . . 1375 . .
. . 1451
1880-81 .
. , . 1408 . .
. . 1512
1881—82 .
... 1451 . .
. . 1592
1882—83 .
... 1427 . .
. . 1558
1883—84 .
... 1438
(1) Cette diminution du chiffre provient de la suppression des
cours élémentaires dans la Faculté de Théologie, suppression qui a
*u pour effet de réduire de moitié le nombre des étudiants de cette
Faculté.
INSCRIPTIONS PAR FACULTÉS PRISES PENDANT LES
DEUX PREMIERS MOIS DE LA NOUVELLE ANNÉE
ACADÉMIQUE 1883-84 (l).
Théologie 59
Droit 298
Médecine 395
Philosophie et lettres 191
Sciences 321
Écoles spéciales 174
Total 1438
(1) L'Annuaire devant être mis sous presse an commencement de
i'ar.née académique, on doit se borner adonner les inscription?
prises pendant les deux premiers mois (octobre et novembre) de
cette année. Les tableaux pp. 286, 28" et 288 donnent le cbiflre
total de chaque année.
NÉCROLOGE.
Sancta et sàlubris est cogitatio pro defunctis
exorare ut a peccatis solvantur.
II Machab. xii, 45.
2 Janv. 1883. Van den Steen, Jean Marie, cha
noine de la cathédrale de Gand,
docteur en théologie, ancien pro-
fesseur de théologie morale,
ancien sous régent du collège
du St-Esprit, né à Termonde le
2 mai 1825, décédé à Gand.
18 janvier. Buisseret, Henri D. I., démon-
strateur d'arboriculture agrégé
à l'Institut agricole, né à Lan-
delies le 30 juillet 1824, décédé
à Louvain.
9 février. Tack, Jules, élève de la Faculté
de droit, né à Courtrai le 28 oc-
tobre 1861, y décédé.
30 mars. Jacquemart, Auguste Ch. D., élève
du doctorat en médecine, né à
Mouscron en mars 1858, décédé
à Louvain.
4 avril. Deville, Florent, élève de la Fa-
culté de droit, né à Huy le
16 janvier 1861, y décédé.
13.
( 296 >
9 avril. Dieudonné, Charles M-, élève du
doctorat en médecine, né à An-
denne le 15 mars 1860, décédé à
Louvain.
24 avril. Bocquè, A. Zenon, élève de la Fa-
culté des sciences, né à Ghoy le
lr août 1861, décédé à Enghien.
9 juin. Van den Broeck, P. M. Joseph,
élève du doctorat en philoso-
phie, né à Louvain le 23 février
1860, y décédé.
23 juin. De Bruyne, Frédéric Hubert M.,
étudiant en droit, né à Mae-
seyck le 15 août 1861, décédé à
Louvain.
16 juillet. Sa Grandeur Monseigneur Théo-
dore Joseph GRAVEZ, Évêque
de Namur, prélat domestique de
Sa Sainteté, Évêque assistant
au trône pontifical, né à Sivry
le 10 septembre 1810, décédé à
Namur. (V. aux andlectes.}
29 septembre. Son Éminence Victor Auguste
Isidore, Cardinal DECHAMPS,
du titre de Saint Bernard aux
Thermes, Archevêque de Ma-
lines, Primat de Belgique, etc.,
né à Melle le 6 décembre 1810,
décédé à Malines. (Y. aux ana-
lectes.)
( 297 )
septembre. Von Giovanelli, baron Henri,
étudiant en droit, né à Bozen
(Tyrol), y décédé.
7 octobre. Declercq, Henri, élève de la Fa-
culté de droit, né à Beveren le
13 juillet 1862, y décédé.
18 octobre. Ghyoot, Jean Ch. A. M., étudiant
en sciences, né à Courtrai le
8 octobre 1855, décédé à Louvain.
24 octobre. Asselman, François, étudiant en
pharmacie, né à Merchtem le
16 mai 1860, y décédé.
30 octobre. Vaes, Achille, élève du doctorat
en médecine, né à Baelen le
30 octobre 1855, décédé à Ma,-
lines.
28 novembre. Motte, Auguste P. E., élève du
doctorat en médecine, né à Bi-
nant le 31 décembre 1861 , y
décédé.
1 1 décembre. Toussaint, Joseph , étudiant en
philosophie, né à Verviers le
28 janvier 1863, y décédé.
R.
I.
P.
DEUXIÈME PARTIE.
Règlement général de lUniversité.
Titre Ir.
De V Inscription et du Recensement.
article lr.
Pour être porté au rôle des étudiants, on doit
se présenter devant la commission d'inscription
présidée par le Recteur, produire un certificat
de bonne conduite et justifier qu'on a régulière-
ment terminé les études préliminaires.
Les étudiants de la Faculté de Théologie pro-
duisent un certificat de leur Ordinaire.
art. 2.
L'inscription doit être renouvelée tous lesaos.
Il sera versé dans la caisse de l'Université
10 francs pour la première inscription, et la
même somme pour le recensement ou renouvel-
lement de l'inscription (1). Il sera payé en outre
aux appariteurs 5 francs par inscription et par
recensement.
(i) Cet article a été modifié au commencement de l'an uee 1872-1873
L'étudiant paye, de plus, une cotisation de cinq francs poui l'usage
du la Bibliothèque.
( 302 )
ART. 3.
Pour être admis au recensement, l'étudiant
doit présenter son acte d'inscription. En outre
il doit être favorablement mentionné dans les
rapports annuels du Vice-Recteur et des Facultés.
art. 4.
Les étudiants inscrits ou recensés le sont pour
les cours ordinaires d'une faculté ou d'une année
d'études, comme ces cours sont déterminés par
les art. 33, 35, 37 et 39. Ceux qui ne se proposent
pas de prendre des grades ni de faire un cours
complet d'études et qui en font la déclaration,
peuvent seuls être inscrits pour des cours
spéciaux.
ART. 5.
Les étudiants qui se proposent de prendre les
grades académiques ne peuvent être inscrits en
Sciences, en Médecine ou en Droit qu'après avoir
subi les examens préparatoires, prescrits par la
loi ou par les règlements universitaires.
art. 6.
Les inscriptions et les recensements se font
annuellement depuis le lundi qui précède le jour
de l'ouverture des cours jusqu'au deuxième sa-
medi suivant.
Après l'expiration de ce terme, on ne peut être
inscrit ou recensé que pour des motifs légitimes
( 303 )
ART. 7.
Lors de l'inscription et du recensement les
étudiants promettent d'observer le règlement et
confirment cette promesse par leur signature
sur le registre des inscriptions.
Titre IL
Des Autorités académiques.
art. 8.
Les autorités académiques sont : le Recteur
magnifique, le Vice-Recteur, le Secrétaire, les
Doyens des Facultés, les Présidents des collèges
universitaires, le Conseil rectoral et le Sénat
académique.
ART. 9.
Le Vice-Recteur, le Secrétaire, les Professeurs
de l'Université et les Présidents des collèges
universitaires, convoqués par le Recteur et as-
semblés sous sa présidence, constituent le Sénat
académique.
art. 10.
Les Doyens des Facultés, conjointement avec
le Vice-Recteur et le Secrétaire, forment le Con-
seil rectoral.
La réunion ordinaire du Conseil a lieu le
deuxième lundi de chaque mois. Lorsque le lundi
est un jour de fête, la réunion est remise au
lendemain.
( 304 )
ART. H.
Les réunions ordinaires des Facultés ont lieu,
au commencement de chaque mois, dans l'ordre
suivant :
Le premier lundi, Faculté des Sciences ;
Le mardi, Faculté de Philosophie et Lettres ;
Le mercredi, Faculté de Médecine ;
Le jeudi, Facultw de Droit ;
Le vendredi. Faculté de Théologie.
Lorsque l'un ou l'autre de ces jours coïncide
avec une fête, la réunion est remise au samedi
suivant.
Titre III.
De la Discipline académique en général.
art. 12.
Le maintien de la discipline est spécialement
confié au Vice-Recteur, qui pourra être aidé d'un
ou de plusieurs Assesseurs désignés à cet effet.
ART. 13.
Tous les étudiants doivent professer la religion
catholique et en remplir les devoirs.
art. 14.
Les dimanches et les jours de fête, les étudiants
externes assisteront, autant que possible, aux
( 305 )
offices de leur église paroissiale. On leur recom-
mande instamment le fréquent usage des sacre-
ments.
Des conférences religieuses, obligatoires pour
tous les étudiants, auront lieu à différentes
époques de l'année.
L'explication approfondie des vérités fonda-
mentales de la religion fait partie des cours obli-
gatoires de la première année de Philosophie (i).
art. 15.
Les étudiants externes doivent, dans les trois
jours de la prise de leur domicile, remettre au
Vice-Recteur leur adresse portant le nom de la
rue, le numéro de la maison, le nom et la pro-
fession des personnes chez lesquelles ils se sont
logés.
Les mômes instructions devront être données
à chaque changement de domicile.
art. 16.
Ils doivent rentrer chez eux à dix heures du
soir.
Les habitants de la ville qui louent des appar-
tements à des étudiants sont engagés à prêter
leur concours au maintien de cette disposition
(i) Ce cours esl également obligatoire pour les élèves de la pie-
mière année des Sciences, des Écoles spéciales et du Notariat
( 306 )
ART. 17.
Les étudiants internes observeront les règle-
ments particuliers de leur collège.
art. 18.
Les étudiants ne peuvent former des associa-
tions ni donner des fêtes ni faire des démonstra-
tions collectives sans une autorisation préalable.
art. 19.
La fréquentation du théâtre est interdite.
art. 20.
L'entrée de toute maison dont la réputation ne
serait pas reconnue irréprochable est rigoureu-
sement défendue.
Titre IV.
Des Peines académiques.
art. 21.
Les peines académiques sont :
1. Les admonitions;
2. La suspension du droit de fréquenter les
cours ou l'un d'eux.
3. La suspension du droit de fréquenter les
cours, avec renvoi temporaire.
4. Le coîisilium abeundi, ou renvoi simple,
mais illimité ;
( 307 )
5. L'exclusion de l'Université, ou renvoi défi-
nitif et irrévocable.
Ces peines sont appliquées conformément aux
dispositions des articles suivants.
art. 22.
Les admonitions, parles autorités académiques
ou par le professeur;
La suspension du droit de fréquenter un cours,
par le professeur de concert avec la Faculté;
La suspension du droit de fréquenter tous les
cours ou quelques-uns d'entre eux, par le Rec-
teur, le Vice-Recteur ou les Présidents des col-
lèges et par la Faculté;
Le renvoi temporaire, par le Recteur, le Vice-
Recteur ou les Présidents des collèges.
art. 23.
La suspension du droit de fréquenter les cours
emporte pour l'étudiant la défense de sortir de
son domicile, si ce n'est pour des causes à déter-
miner par le Vice Recteur.
art. 24.
Le renvoi temporaire emporte pour l'étudiant
l'obligation de rentrer dans sa famille.
art. 25.
Le consilium abeundi est prononcé par le
Conseil rectoral.
( 308 )
ART. 26.
L'exclusion de l'Université est prononcée par
le Sénat académique.
art. 27.
Lorsqu'une faute paraîtra de nature à provo-
quer soit le consilium abeundi, soit l'exclusion
de l'Université, le Recteur en informe l'étudiant
et lui accorde un délai moral pour présenter, s'il
le juge nécessaire, un mémoire justificatif. Ce
mémoire est transmis au corps saisi du jugement.
L'étudiant inculpé pourra être entendu lorsque
le Conseil rectoral ou le Sénat académique le
trouvera convenable.
art. 28.
La remise proportionnelle des rétributions
payées pour la fréquentation des cours est faite
à l'étudiant soumis au consilium abeundi eu à
l'exclusion.
Titre V.
Des Moyens d'encouragement.
art. 29.
Les faveurs qui sont à la disposition de l'Uni-
versité ne sont accordées qu'aux étudiants qui
se distinguent par la régularité de leur conduite,
par leur application et par le succès qu'ils ob-
tiennent dans leurs études-
( 309 )
art. 30.
L'exemption des rétributions des cours fixées
par les art. 34, 36 et 38 est accordée annuellement
à cinq étudiants de chaque Faculté. Ceux qui
croiront avoir des titres à cette faveur adres-
seront leur demande au Recteur, qui accorde
l'exemption après avoir pris l'avis des Facultés.
L'exemption pourra être retirée à l'étudiant
qui ne continuerait pas à se distinguer par la
régularité de sa conduite et par son application.
art. 31.
Les certificats de bonne conduite, de fréquen-
tation des cours et de succès dans les études
sont délivrés par le Recteur.
La demande de ces certificats doit être appuyée
sur une déclaration du Vice-Recteur et du Doyen
de la Faculté, constatant que rien ne s'oppose à
ce qu'ils soient accordés.
En ce qui concerne les étudiants internes, la
déclaration est donnée par le Président de leur
collège et par le Doyen de la Faculté.
Titre VI.
De la Distribution et des Rétributions des cours .
art. 32.
Un programme annonce l'ordre et la distribu-
tion des cours de chaque semestre.
( 310 )
ART. 33 (1).
Les cours de la Faculté de Philosophie et
Lettres et ceux de la Faculté des Sciences com-
prennent deux années et sont réglés de la ma-
nière suivante :
Première année. — Cours ordinaires ou obli-
gatoires pour ceux qui se préparent à V étude
du Droit ou de la Médecine : l'introduction à la
Philosophie et la Logique, l'Anthropologie phi-
losophique, la Philosophie morale, l'histoire de
la Philosophie ancienne, les Langues grecque et
latine, l'Algèbre, la Géométrie et la Trigonomé-
trie rectiligne.
Seconde année. — Cours obligatoires pour
ceux qui se préparent à V étude du Droit : l'in-
troduction à l'Histoire universelle et l'Histoire
ancienne, les Antiquités romaines, l'Histoire du
moyen âge, l'Histoire politique moderne, l'His-
toire nationale, la Littérature française et l'His-
toire des Littératures modernes, l'Économie
politique et la Statistique, la Physique élémen-
taire.
Seconde année. — Cours obligatoires pour
ceux qui se préparent à V étude de la Médecine :
exercices d'Algèbre et de Géométrie, la Physique
(1) Plusieurs dispositions de cet article et des articles suivantsont
dû être modifiées pour être |mises en rapport avec nos lois succes-
sives sur l'enseignement supérieur, et en dernier lieu avec la loi
du 80 mai 1876. Voir le programme annuel des cours.
( 311 )
expérimentale, la Chimie générale, organique
et inorganique, et ses applications aux arts et à
la médecine, la Zoologie, l'Anatomie comparée,
la Minéralogie, la Botanique, la Physiologie des
plantes, la Géographie physique et ethnogra-
phique.
Cours extraordinaires ou facultatifs de la
Faculté de Philosophie et Lettres : la Métaphy-
sique générale et spéciale, l'Archéologie, la Lit-
térature et les Langues orientales, les Littéra-
tures grecque et latine, la Littérature flamande.
Cours facultatifs de la Faculté des Sciences :
l'introduction aux Mathématiques supérieures,
la Géométrie analytique, le Calcul différentiel et
le Calcul intégral, la Théorie analytique des
Probabilités, la Mécanique analytique, la Méca-
nique céleste, la Physique mathématique, l'As-
tronomie physique et la Géologie.
Les étudiants qui se proposent de suivre un
ou plusieurs cours facultatifs doivent se faire
inscrire chez les professeurs respectifs, immé-
diatement après la publication du programme.
art. 34 (1).
Les rétributions pour les cours ordinaires et
extraordinaires de chacune des deux années
(1) Cet article et les suivants ont dû être modifiés d'après le>
exigences de la loi du 20 mai 1870.
18
( 312 )
dans les Facultés de Philosophie et Lettres et
des Sciences s'élèvent à 220 francs.
La rétribution particulière d'un cours annuel
est de 60 francs, celle d'un cours semestriel de
30 francs.
art. 35.
Les cours de la Faculté de Médecine com-
prennent trois années et sont réglés de la ma-
nière suivante :
Première année : l'Anatomie (générale, des-
criptive, pathologique (î) embryologie), la Phy-
siologie, l'Hygiène, la Pathologie et la Théra-
peutique générale.
Deuxième année : la Pathologie et la Thé-
rapeutique spéciale des maladies internes, la
Pathologie externe, la Pharmacologie et la Ma-
tière médicale, la Clinique interne et la Clinique
externe, le cours théorique et pratique des Ac-
couchements.
Troisième année : la continuation des Cliniques
interne et externe, des cours de Pathologie et de
Thérapeutique spéciale des maladies internes,
de Pathologie externe et du cours théorique et
pratique des Accouchements, la Médecine opé-
ratoire, la Médecine légale et la Police médicale,
l'Encyclopédie et l'Histoire de la Médecine.
(4) V. le règlement pour l'amphithéâtre d'anatomie et les salles de
tion, du 15 janvier 1856.
( 313 )
ART. 36 (1).
Tous les cours de la Faculté de Médecine,
mentionnés à l'article précédent, ^ont obliga-
toires. Il est payé 30 francs par cours semestriel
et 60 francs par cours annuel. Les rétributions
des cours de la première année s'élèvent à
180 francs, de la deuxième à 210 francs, de la
troisième à 240 francs.
Les étudiants en Médecine, qui n* ont pas suivi
les cours de la deuxième année des Sciences et
qui désireraient fréquenter les cours d'Anatoniie
comparée, paieront la rétribution semestrielle
de 30 francs.
art. 37.
Les cours de la Faculté de Droit comprennent
trois années et sont réglés de la manière suivante :
Première année : l'Encyclopédie du Droit et
l'Histoire du Droit romain, les institutes du Droit
romain, le Droit naturel ou la Philosophie du
Droit et les éléments du Droit civil moderne.
Deuxième année : les Pandectes, le Droit civil
moderne approfondi, le Droit public et le Droit
administratif, le Droit commercial.
Troisième année : la continuation des Pan-
dectes et du Droit civil moderne approfondi, le
Droit criminel y compris le Droit militaire, l'His-
(i) Voir la note 6 l'art 54.
( 314 )
toire du Droit coutumier de Belgique et les ques-
tions transitoires, la procédure civile y compris
l'organisation et les attributions judiciaires, et
la Médecine légale.
Xotariat : le Droit naturel, les éléments du
Droit civil moderne et le Droit notarial.
ART. 38(1).
Tous les cours de la Faculté de Droit, men-
tionnés à l'article précédent, sont obligatoires.
Il est payé 40 francs par cours semestriel et
80 francs par cours annuel. Les rétributions des
cours de la première année s'élèvent ainsi à
200 francs, de la deuxième à 280 francs, de la
troisième à 190 francs, du Notariat à 160 francs.
Les étudiants en Droit qui n'ont pas suivi les
cours de la deuxième année de Philosophie et
qui désireraient fréquenter les cours d'Économie
politique et de Statistique, et le cours d'Histoire
politique moderne paieront la rétribution semes-
trielle de 30 francs pour chacun de ces deuxcours.
art. 39.
La distribution des cours de la Faculté de
Théologie est déterminée par un règlement par-
ticulier.
1 Voir la notp a l'art, "i.
( 315 )
ART. 40.
Les rétributions fixées par les art. 34, 36 et 38,
sont payées intégralement entre les mains du
receveur des Facultés, au moment de l'inscrip-
tion ou du recensement.
Le receveur remet aux étudiants avec la quit-
tance une carte d'entrée, portant un numéro
d'ordre qui indique la place à occuper par eux
dans les auditoires.
art. 41.
Les Facultés peuvent accorder, à la demande
expresse des parents, un délai pour le paiement
des rétributions. Les étudiants qui auront obtenu
un délai se présenteront avec la déclaration de
la Faculté chez le receveur, qui leur remettra la
carte d'entrée.
art. 42.
L'étudiant qui a payé la rétribution pour un
cours ou pour les cours d'une année peut être
autorisé par la Faculté à fréquenter de nouveau
les mêmes cours, sans être tenu à une nouvelle
rétribution.
Titre VII.
De la Fréquentation des cours.
art. 43.
La durée de chaque leçon est d'une heure au
moins et d'une heure et demie au plus ; personne
18.
( 316 )
ne peut sortir de l'audiioire avant que la leçon
soit terminée.
Les professeurs peuvent s'assurer des progrès
des étudiants en leur adressant des questions
sur les matières de l'enseignement.
ART. 44.
Les étudiants sont tenus de fréquenter avec
exactitude tous les cours pour lesquels ils sont
inscrits et qui sont mentionnés dans le pro-
gramme. La même obligation existe pour ceux
qui se font inscrire pour des cours extraordi-
naires ou facultatifs.
art. 45.
Les étudiants qui désirent être dispensés de la
fréquentation d'un ou de plusieurs cours doivent
adresser une demande motivée à leur Faculté.
art. 46.
Les étudiants qui désirent fréquenter un cours
appartenant à une année ou à une Faculté ^utre
que celle dans laquelle ils sont inscrits, doivent
en demander par écrit l'autorisation à la Faculté
compétente.
art. 47.
Les étudiants ne peuvent s'absenter des leçons-
ni sortir de la ville pour un ou plusieurs jours,
sans l'autorisation du Vice-Recteur ou du Pic si-
dent de leur collège.
( 317 )
ART. 48.
Les étudiants externes qui, pour cause de
maladie sont empêchés d'assister aux leçons,
doivent en informer le Vice- Recteur.
art. 49.
Avant l'entrée du Professeur dans l'auditoire
chacun aura soin de s'y trouver à la place qui
lui est assignée. Pendant les leçons le silence et
le bon ordre doivent être rigoureusement obser-
vés. Si quelqu'un se permettait de les troubler,
le professeur peut lui enjoindre de sortir de l'au-
ditoire et provoquer selon l'exigence du cas,
l'application des peines académiques.
Le silence et le bon ordre doivent être égale-
ment observés pendant la durée des leçons, dans
les locaux où elles se donnent.
art. 50.
Ne sont admis à fréquenter les cours que ceux
qui ont été portés au rôle des étudiants, confor-
mément aux prescriptions du Titre lr, et qui
sont munis de leur carte d'entrée.
art. 51.
Ceux qui, sans avoir été inscrits, veulent sui-
vre un cours, doivent s'adresser par écrit au
professeur qui transmet leur demande au Rec-
teur. Le professeur leur communique ce qui a
été arrêté.
( 318 )
Ceux qui désirent assister à une leçon doivent
en faire la demande au professeur soit directe-
ment, soit par l'entremise de l'appariteur.
art. 52.
Il y a annuellement deux vacances, l'une du
mardi qui précède la fête de Pâques jusqu'au
troisième mardi qui la suit, l'autre du premier
vendredi d'août jusqu'au premier mardi d'oc-
tobre.
Fait et revisé à Louvain, le 19 novembre 1835
et le 3 août 1848.
LE RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ.
P. F. X. DE RAM.
L. t S. Le Secrétaire, Baguet.
Vu et approuvé dans la réunion annuelle de
l'Épiscopat, à Malines, le 4 août 1848.
ENGELBERT, Card. Arch. de Malines.
RÈGLEMENT
pour le service de la Bibliothèque.
ART. 1er.
La Bibliothèque est ouverte tous les jours (les
dimanches, les jours de fête et les samedis excep-
tés) de deux à quatre heures, pendant le semestre
d'hiver, et de deux à cinq heures pendant le se-
mestre d'été.
art. 2.
Les catalogues de la Bibliothèque peuvent être
consultés dans le cabinet du Bibliothécaire.
art. 3.
L'entrée des salles de la Bibliothèque n'est
permise aux étudiants et au public qu'avec l'au-
torisation du Bibliothécaire et en présence d'un
employé de la Bibliothèque.
art. 4.
Une salle de lecture est mise à la disposition
des étudiants et du public aux heures indiquées
à l'art. 1er.
Pour obtenir des livres, on doit remettre à l'un
des employés de la Bibliothèque un bulletin por-
tant l'indication de l'ouvrage que l'on désire
avec la signature de celui qui fait la demande.
( 320 )
ART. 5.
On doit garder le silence dans la salle de lec-
ture et éviter tout ce qui pourrait distraire les
lecteurs.
art. 6.
Il n'est permis de prendre des notes qu'au
crayon. Le calque pouvant endommager les gra-
vures ou les estampes, il est défendu de calquer.
art. 7.
Aucun livre ne sera communiqué pendant la
demi heure qui précède la clôture de la Biblio-
thèque.
art. 8.
Les Professeurs et les Fonctionnaires de l'Uni-
versité peuvent entrer dans les salles de la Bi-
bliothèque et y faire des recherches. Ils sont
priés de remettre à leur place les ouvrages qu'ils
auront consultés.
art. 9.
Ils ont le droit d'avoir chez eux les ouvrages
qui leur sont nécessaires pour leurs études. Ils
les obtiennent en signant un bulletin qui con-
tient l'indication du titre, du nombre des vo-
lumes, du format de l'ouvrage et la date de la
sortie de la Bibliothèque.
Ce bulletin sera immédiatement transcrit sur
un registre particulier, dans lequel la date de la
rentrée des livres sera également annotée.
( 321 )
ART. 10.
Les livres peuvent être gardés pendant la du-
rée du semestre jusqu'à l'époque de la remise
générale, fixée ci-après à l'art. 13.
Si un ouvrage déjà confié à un Professeur est
demandé par un de ses collègues, le Bibliothé-
caire invitera celui qui a l'ouvrage à le faire
rapporter dans la huitaine ou à se concerter
avec celui qui en fait la demande, afin de pou-
voir s'en servir alternativement. Néanmoins le
signataire du bulletin demeure responsable.
art. 11.
Les étudiants de l'Université et les personnes
domiciliées en ville peuvent obtenir des ouvrages
de la Bibliothèque pour en faire usage chez eux,
en présentant un bulletin revêtu de la signature
d'un Professeur de l'Université, qui sera respon-
sable des livres obtenus.
Il convient que les étudiants présentent la
signature d'un Professeur de la Faculté à laquelle
ils appartiennent.
Les ouvrages pourront être gardés pendant
quinze jojrs. A l'expiration de ce terme, ils
doivent être remis à la Bibliothèque. On peut les
obtenir pour une seconde quinzaine en faisant
renouveler la signature du bulletin (î).
(!) L'article 11 accorde aux étudiants la faculté d'obtenir <V> livres
t
( 322 )
ART. 12.
Il ne sera plus accordé de livres à ceux qui ne
se seraient pas conformés aux dernières dispo-
sitions de l'article précédent.
art. 13.
Tous les ouvrages prêtés doivent, sans aucune
exception, rentrer à la Bibliothèque dans la
quinzaine qui précède les vacances de Pâques et
dans celle qui précède les vacances du mois
d'août.
art. 14.
Les Professeurs, qui auront satisfait à l'article
précédent, peuvent reprendre, en signant un
nouveau bulletin, les ouvrages dont ils auraient
besoin pendant les vacances.
art. 15.
Les ouvrages de prix, les collections de
planches, les grands dictionnaires, les encyclo-
pédies et autres ouvrages de cette nature ne
peuvent jamais sortir de la Bibliothèque. On ne
de la Bibliothèque pour en faire usage chez eux, en présentant un
bulletin revêtu de la signature d'un de leurs Professeurs. Il est
essentiel de remarquer qu'il faut combiner cet article avec l'art. 4,
d'après lequel une salle de lecture est mise à la disposition des
étudiants, et qu'il résulte de cette combinaison qu'il n'est permis
d'emporter à domicile que l'un ou l'autre ouvrage dont on voudrait
faire l'objet d'une étude suivie. Avis rect. du ii mai 1837.
( 323 )
peut les consulter qu'à la salle de lecture ou
dans le cabinet du Bibliothécaire.
art. 16.
Si un Professeur avait besoin, pendant la
leçon, d'un des ouvrages mentionnés à l'article
précédent, le Bibliothécaire pourra le lui confier
contre reçu et sous la condition de le faire rap-
porter par un appariteur immédiatement après
la leçon.
art. 17.
Celui qui aura dégradé ou perdu tout ou partie
d'un ouvrage quelconque sera tenu de fournir à
ses frais un autre exemplaire du même ouvrage.
art. 18.
Les livres de la Bibliothèque ne peuvent être
prêtés ou emportés hors de la ville qu'avec une
autorisation spéciale de la Régence et du Rec-
teur de l'Université.
art. 19.
La Bibliothèque est fermée pendant la durée
des vacances.
Fait à Louvain, le 18 avril 1836.
le recteur de l'universitk.
P. F. X. DP: RAM.
L. f S. Le Secrétaire, Baguet.
— 19
Liste des Règlements
publiés dans les Annuaires.
1. Documents relatifs à V érection de V Uni-
versité catholique. — V. l'Annuaire de 1869,
pp. 405 s.
2. Règlement concernant les pensions des
professeurs , des veuves ou des enfants de
professeurs de T Université catholique de Lou-
vain; 25 octobre 1866. — V. l'Annuaire de 1869.
3. Ordinatio pro disputationibus sabbatinis
S. Facultdtis Theologicœ; 6 juin 1835. — V. le^
Annuaires de 1837 à 1840.
4. Prœscripta ad obtinendum gradum Bac-
calaurei in S. Theologia et Jure Canonico ;
15 mars 1836. — V. les Annuaires de 1837 à 1840,
de 1858 et de 1870.
5. Prœscripta ad obtinendum gradum Licen-
tiati in S,. Theologia et Jure Canonico; 4 niai
1837. — V. les Annuaires de 1838 à 1840, de 1858
et de 1870.
6. Prœscripta ad obtinendam Lauream doc-
toralem in S. Theologia vel Jure Comonico ;
19 juin 1841. — V. les Annuaires de 1842, de 1858
et de 1870.
( 325 )
7. Cérémonial de la promotion au doctorat
en théologie et en droit canon. — V. les Annuai-
res <io 1842, de 1858 et de 1870.
8. Juramentumprœstandum ab lis qui gradu
academico in S. Facultate Theologica insi-
gniuntur. — V. les Annuaires de 1840, de 1858 et
de 1870.
9. Juramentum prœstandum ab Us qui Lau-
rea doctoràli in S. Theologia vel Jure Cano-
nico insigniuntur . — V. les Annuaires de 1842.
de ia58 et de 1870.
10. Formula promotionis ad Lauream docto-
ralem in S. Theologia vel Jure Canonico. —
V. les Annuaires de 1842, de 1858 et de 1870.
11. Régula? Collegii Theologorum; 30 juillet
18:36. — V. les Annuaires de 1837 et de 1857.
12. Règlement pour V obtention des grades
dans la Faculté de droit; 8 février 1858. — V. les
Annuaires de 1859, de 1864 et de 1871.
13. Règlement pour l'admission aux examens
diplomatiques; 17 octobre 1862. — V. les Annuai-
res de 1863, de 1864 et de 1871.
14. Règlement pour V obtention des grades
dans la Faculté de médecine; 13 février 1837. —
V. les Annuaires de 1838 à 1840, de 1859, de 1864
et de 1871.
( 326 )
15. Juramentumprœstandum àb lis quigradu
Doctoris in Facultate medica insigniuntur. —
V. les Annuaires de 1840, de 1859, de 1864 et de
1871.
16. Règlement pour V amphithéâtre d'anato-
mie et les salles de dissection ; 15 janvier 1836.
— V. les Annuaires de 1837 à 1840.
17. Règlement pour les étudiants en méde-
cine admis au cours de clinique interne et
externe à l'hôpital civil; 7 novembre 1836. —
V. les Annuaires de 18:37 à 1840.
18. Règlement pour les étudiants en méde-
cine admis à l'hospice de la maternité; 7 no-
vembre 1836. — V. les Annuaires de 1837 à 1840.
19. Règlement pour les élèves internes de Vhô-
pital civil; 7 novembre 1836. — V. les Annuaires
de 1837 à 1840.
20. Règlement pour Vélève interne de Vhos-
pice de la maternité ; 7 novembre 1836. — V. les
Annuaires de 1837 à 1840.
21. Règlement pour l'obtention des grades
dans la Faculté de philosophie et lettres; 8 mars
1858. — V. les Annuaires de 1859, de 1864 et de
1871.
22. Idem, dans la Faculté des sciences ; 8 mars
1858. — V. les Annuaires de 1859, de 1864, de
1873 et de 1879.
( 327 )
23. Règlement pour le service de la biblio-
thèque ; 18 avril 1836. — V. les Annuaires de
1837 à 1861, de 1865, de 1870, de 1873 et de cette
année.
24. Règlement organique pour l'Institut phi-
lologique, fait le 15 octobre 1844, revisé le 30 oc-
tobre 1849. — V. les Annuaires de 1845, de 1847 et
de 1849 à 1855.
25. Statuts de la Société littéraire; 8 décem-
bre 1839. — V. les Annuaires de 1841 et de 1875.
26. Statuts de la Basoche, société des étu-
diants en droit; 14 mars 1860. — V. les Annuai-
res de 1861 et de 1862.
27. Statuts de la Société médicale de V Uni-
versité; 1863. — V. l'Annuaire de 1864.
28. Règlement des Écoles spéciales des arts
et manufactures, du génie civil, et des raines.
— V. les Annuaires de 1872, 1873, 1874, 1879 et de
1880.
29. Statuts du Cercle industriel des Écoles
spéciales de V Université catholique. — V. l'An-
nuaire de 1875.
30. Écoles spéciales des arts et manufac-
tures, du génie civil et des mines. — Attribu-
tions de la commission executive, et Règlement
d'ordre intérieur; 19 novembre 1873. — V. l'An-
nuaire de 1875.
( 328 )
31. Loi suri la collation des grades acadé-
miques et le programme des examens univer-
sitaires.—V. l'Annuaire de 1877.
32. Règlement organique pour la collation
des grades académiques, adopté principale-
ment en exécution de la loi du 20 mai 1876. —
V. les Annuaires de 1878 et de 1881
33. Concours de l'enseignement supérieur
organisé en vertu de V article 44 de la loi du
20 mai 1876. (Arrêté royal du 11 octobre 1877.)—
V. l'Annuaire de 1878.
34. Programme de l 'École supérieure d'ag 'ri -
culture. — V. les Annuaires de 1879 et de 1880.
35. Instructions ^ministérielles concernant
les bourses de voyage. — V. l'Annuaire de 1881.
36. Statuts déjà Société juridique. — V. l'An -
nuaire de 1881.
37. Bourses de voyage. — Règlement. —
Modifications. (Arrêté royal du 25 juillet 1882.)
- V. l'Annuaire de 1883.
Le Séminaire américain de Louvain.
En 1857, plusieurs évêques d'Amérique, mus
par la. considération des avantages que présente
Louvain, y ont établi, avec le consentement et
l'approbation de S. Em. le Cardinal Archevêque
de Malines, sous le patronage des Évêques de la
Belgique et sous les auspices de personnes cha-
ritables, un Séminaire américain. Il a pour objet
de procurer aux jeunes gens de la Belgique et
des pays limitrophes, désireux de se consacrer
à la belle œuvre des missions de l'Amérique du
Nord, un moyen sûr et facile de suivre leur
sainte vocation.
La lettre pastorale des illustres Prélats réunis,
le 28 avril 1861, dans le concile provincial de
Cincinnati contient le passage suivant par rap-
port à ce séminaire : « C'est aussi avec une joie
* profonde que nous remercions nos vénérables
» Vrères, le Cardinal Archevêque et les Évêques
» de la catholique Belgique, pour le zèle si noole
- et si chrétien avec lequel ils ont coopéré à
•' l'établissement du Séminaire américain de
" l'Immaculée Conception dans la ville de Lou-
- vain, siège de cette ancienne et célèbre Uni-
» versité catholique, qui a répandu tant de lustre
- sur la sainte Église notre Mère. Ce Séminaire,
- fondé avec le louable concours de quelques
- Evêques de notre province, a déjà envoyé
- onze missionnaires pleins de zèle et de pru-
( 330 )
» dente activité. Son existence prospère nous est
» un sûr garant de tout le bien qu'il est appelé
y à rendre à notre sainte Religion; c'est là le
» résultat que nous en attendions. Nous prions
» les Prélats belges de daigner lui continuer
" leur bienveillant appui. »
Et le second concile de Baltimore, tenu en
1866, où étaient présents trente- sept Évoques et
sept Archevêques, s'exprime en ces termes :
« Nous devons aussi faire mention du collège
» établi pour les missionnaires de ce pays près
» l'Université de Louvain, ce très célèbre siège
» des lettres et des sciences, par les Évêques de
* Belgique, et dont nous avons déjà recueilli des
» fruits fort nombreux et très salutaires. Car,
» depuis neuf ans que ce collège est fondé, il
« nous a envoyé plus de cinquante missionnaires
» pour travailler à la culture de la vigne du
» Seigneur. »
Les vastes bâtiments de l'ancien collège d'Aine
ou Aulne, fondé en 1629 par Dom Edmond Jou-
vent, abbé d'Aine, près de Thuin en Hainaut,
ont été acquis et appropriés pour le Collège
américain et sont devenus ainsi une nouvelle
pépinière de missionnaires.
Pour les conditions d'admission comme élève,
on doit s'adresser à Mgr J. De Nève, prélat
domestique de Sa Sainteté, vicaire général de
révêché de Détroit et président du collège, rue
de Namur, n° 110.
APPENDICE.
ANALECTES
POUR SERVIT.
h L'HISTOIRE DE L'UNIVERSITE DE LOUVAIN.
19.
PUBLICATIONS
Pendant Tannée académique écoulée le corps
enseignant a fait de nombreuses publications.
En voici la liste :
Dans la Faculté de théologie.
.1. T. Beelen. — Het boek genaamd Eccle-
siasticus, naar clen latijnschen tekst der Yul-
gaat in het Nederlandsch vertaald en in door-
loopende aanteeheningen uitgelegd.
T. J. Lamy. — Comment arium in libruni
geneseos. Mechliniss, Dessain, 1883, vol. in 8° de
VIII-400 pages. Il sera mis en vente avec le
second volume qui paraîtra en janvier 1884.
Le christianisme en Roumanie {Revue catho-
lique de Louvain, c° de septembre 1883).
Le prophète Jonas (Controverse, n° de décem-
bre 1882, Lyon).
L'universalité du déluge {Controverse, n° de
septembre 1883).
5. Ephrœm Syri hymni et sermones inédit?',
quos e codicibus londinensibus, parisiensibus
et oxoniensibus descriptos edidit, latinitate
donavit, variis lectionibus instruxit, notis et
prolcgomenis illustravit. Mechlinise, 1882, t. 2,
gr. in 8°.
( 334 )
E. H. J. Reusens- — Eléments d'archéologie
chrétienne. Deuxième édition, t. 1, première
partie.
Analectes pour servir à Thistoire ecclésias-
tique de la Belgique, t. XIX, 1883, 1 vol. in 8°.
Cimetières à fleur du sol pendant les trois
premiers siècles de Vêre chrétienne. Article
dans la Revue catholique, n° de novembre 1883.
Plusieurs notices dans la Bibliographie na-
tionale.
Articles bibliographiques dans la Revue ca-
tholique et dans la Revue de ïart chrétien.
A. J. J. F. Haine. — Theologiœ Moralis Ele-
menta ex S. Thoma aliisque probatis Docton-
bus collegit ordineque disposuit A. Haine,
t. I, II, III. — Le tome IV est sous presse. Lou-
vain, Fonteyn.
B. Jungmann. — Bissertationes selectœ in
Historiam ecclesiasticam, t. III, in 8°. Ratis-
bonse, F. Pustet, 1882.
Institutiones theologiœ dogmaticœ specialis.
— Tractatus de Beo Creatore, editio quarta,
in 8°. Ratisbonœ. F. Pustet, 1883.
Dans la Revue catholique de Louvain, juin
1883 ; « Saint Gilles « compte rendu sur la
- vie de saint Gilles, par M. le chanoine Rem-
hry. » — Des articles biographiques dans le Kir-
chenlexicon de Fribourg, 2e édit.
A. H. H. Dupont. — La philosophie de saint
Augustin. Louvain, Peeters.
( 335 )
Dans la Revue catholique : La prédétermi-
nation physique et la doctrine de saint Tho-
mas. — Vidée de l'infini. — Plusieurs articles
bibliographiques.
Dans la Controverse : Les objections de M.
Stuart Mill contre les preuves de Vexistence
de Dieu. — Les objections de M. Hartmann
contre le dogme de la Rédemption. — L'âme
humaine est une substance.
D. Mercier. — Discours d'ouverture du
cours de philosophie de saint Thomas.
Étude sur le déterminisme mécanique et le
libre arbitre, dans la Revue catholique , octobre
et décembre 1883.
Dans la Faculté de droit.
J. J.. Thonissen. — La poésie française dans
la révolution brabançonne. Notice lue à la
séance publique de la classe des lettres de
l'Académie royale de Belgique, du 9 mai 1883.
Bruxelles, Hayez, 1883, in 8°.
Rapport fait à )a classe des lettres de l'Acadé-
mie royale , sur un mémoire concernant les
institutions politiques et civiles de la Belgique
sous la dynastie mérovingienne (dans le t. V,
3e série, du Bulletin de l'Académie).
Mémoire sur les tnoyens de réduire le nom-
bre des individus qui, tels que les receleurs,
favorisent la perpétration des infractions.
( 336 )
Rome, 1883, in 8°. (Dans le Bulletin de la com-
mission pénitentiaire internationale.)
C H. X. Perîn. — Les doctrines économiques
depuis un siècle. Paris. Lecoffre
Une traduction allemande de cet ouvrage a
été publiée sous ce titre : Die Lehren der Xa-
tionalokonornie seit einem Jahrhund.erte . Frei-
burg im Breisgau. Herder.
Le modernisme dans V Église d'après des
lettres inédites de La Mennais. Paris, Lecoffre.
V association ouvrière, discours prononcé à
l'assemblée générais des catholiques du Nord et
du Pas-de-Calais, le 12 novembre 1881. Lille,
Desclée et Cie.
L'État et VÉglise dans la société internatio-
nale. Rapport présenté au congrès des juris-
consultes catholiques, tenu à Reims, du 6 au
8 octobre 1882, publié dans la Revue catholique
des institutions et du droit, décembre 1882.
De la richesse dans les sociétés chrétiennes.
Troisième édition, Paris, Lecoffre.
Mélanges de politique et d'économie. Paris,
Lecoffre.
E. E. F. J. Descamps. — Etudes sur les fon-
dateurs de la science du droit. Première par-
tie : Hugo Grotius et le droit naturel. Louvain.
Peeters, 1883.
( 337 )
A. Nyssbns. — A. Nyssens et H. Debaets.
Commentaire législatif du Code de commerce
belge. 4e livraison.
Revue catholique de Louvain, n° du 15 août :
La représentation proportionnelle des pa
J. Vandbnheuvel. — La liberté d'association
et la personnalité civile. Bruxelles, Larcier.
1882.
Revue générale, octobre et décembre 1882 :
De la situation légale des associations en Bel-
gique. — Avril 1883 : La liberté d'association
et b> projet de code civil de M. Laurent.
Muséon, 15 janvier 1883 : Le jury anglais au
XII* et XI P« siècle.
Rivista Pénale, juin 1883 : Apologia del giuri
in Inghilterra.
Belgique judiciaire, lr et 5 octobre 1882 : De
la propriété des dunes. — 25 juillet 1883 : Les
titres de noblesse étrangers.
Revue des questions historiques, octobre 1882.
L'Angleterre, soji gouvernement, ses institu-
tions par De Foublanque. Paris 1882.
Polxjbiblion, novembre 1882. Code de com-
merce allemand par P. Gide et Lyon Caen.
Paris, 1881. Code de procédure pénale du
royaume d'Italie par H. Marcy. Paris. 1881.
Gerichtssaal, t. XXXV. L'organisation judi-
ciaire et le droit pénal de la loi sadique, par
J. Thonissen. Bruxelles, 1882.
( 338 )
Dans la Faculté de médecine.
F. J. M. Lefebvre. — Communication à l'Aca-
démie royale de médecine sur le choléra asia-
tique. Bulletin de V Académie, t. XVI, p. 867.
Seconde communication sur le choléra asia-
tique. Même Bulletin, t. XVII, p. 760.
Rapport sur les documents sanitaires adressés
au gouvernement belge par ses agents sanitaires
à l'étranger et communiqués à l'Académie par
M. le ministre de l'intérieur. Bulletin de V 'Aca-
démie, t. XVII, p. 973.
Cours de médecine opératoire fait à V Uni-
versité catholique par F. Lefebvre et T. De-
haUieux, t. second in 8°, 1000 pages.
Leçons de pathologie générale, fascicules au-
tographiés.
Leçons de thérapeuthique générale et de
pharmacodi/namique, fascicules autographiés.
Le père, la mère et T enfant, 2e édition. Sous
presse.
E. Masoin. — Rapport académique au nom
de la commission chargée de l'examen du mé-
moire de M. Semai sur les psycho-névroses dys-
crasiques. Bulletin de V Académie royale de
médecine de Belgique, 1882, p. 583 et suivantes.
Rapport de la commission chargée d'apprécier
les mémoires envoyés en réponse à la question
de concours ayant pour objet de déterminer la
nature de l'influence de l'innervation sur la nu-
( 339 )
trition des tissus. Bulletin de V Académie royale
de médecine de Belgique, 1882, p. 623 et suiv.
Traitement du diabète sucré par le permanga-
nate de potasse. Bulletin de V Académie royale
de médecine de Belgique^ 1882, p. 1099 et suiv.
Rapport adressé à M. le ministre de l'intérieur
par le jury chargé de l'examen des ouvrages
publiés dans le royaume par des auteurs belges
pendant la période 1876-1880, pour l'obtention
du prix quinquennal des sciences médicales.
Moniteur belge du 25 décembre 1882, n° 359, et
Bulletin de V Académie royale de Belgique,
1883, p. 99 et suivantes (partie physiologique),
respectivement p. 6 à 18 et 8 à 29 des tira,
part.
Analyse des « Études sur les caractères cra-
niologiques d'une série d'assassins exécutés en
Belgique », travail de MM. Héger et Dallemagne.
Bulletin de la Société de médecine mentale de
Belgique, 1883, 2e fascicule, p. 66 et suivantes.
E. Hubert. — Leçons de gynécologie (auto-
graphie).
La Revue médicale (en collaboration avec
M. G. Vernest).
Principaux articles publiés dans la Revue
médicale :
Observation obstétricale : un cas de tr ans-
for at ion du crâne ; guérison.
Inversion utérine chronique; amputation de
a van tri ce ; guérison.
( 310 )
Étude sur V appareil élytro-ptérygoïde de
M. le DT Cliassagny, de Lyon.
Étude sur les déchirures du périnée et du
vagin.
Traitement du moignon utérin après Vam-
putation utéro-ovarique.
A l'Académie de médecine : Une communica-
tion sur V appareil élytro ptérygoïde . (Bulletin
t. XVII, 3e série, n° 10.)
T. Debaisieux. — Le second volume du Cours
de médecine opératoire, en collaboration avec
M. le professeur Lefebvre. Louvain, Cn. Peeters,
éditeur.
Les deux premiers volumes du Cours de Pa-
thologie chirurgicale. Autographiés.
Communication imprimée aux Bulletins de
V Académie de médecine sur le traitement du
goitre.
G. Verriest. — Dans la Revue médicale de
Louvain : Nutrition et alimentation. — Jeu et
position du Diaphragme dans la fièvre ty-
phoïde. Clinique interne : Discours d'ouverture.
Clinique interne : Cas d'anémie pernicieuse
aiguë. Le pavillon du DT Koch à V exposition
d hygiène de Berlin. Articles et analyses divers.
G. Bruylants. — Le dosage de VUrée {Revue
des sciences médicales de Louvain). Les Pep-
tônes fibid.)-
( 341 )
La chimie physiologique, lre partie. Autogra-
phie de L. Ghysbrechts, Louvain.
E. Venneman. — L'Atropine; étude physio-
logique expérimentale de oatalcaloïde, formant
six chapitres ou articles dans la Revue médicale
de Louvain.
Leçons d'histologie humaine, professées par
le Dr E. Venneman, professeur à l'Université de
Louvain. 1882 1883. Autographie de H. Ghys-
brechts.
Sur la contagion des conjonctivites, en par-
ticulier de la conjonctivite diphtéritique ; ar-
ticle publié dans les Annales de la Société
scientifique de Bruxelles, 1882 (paru .en 1883).
Dans la Faculté de philosophie.
C. Pieraerts. — Science et Foi. Discours
prononcé à l'ouverture des cours académiques.
Louvain, Vanlinthout.
Éloge funèbre de M. le professeur Poidlet.
Louvain, Ch. Peeters.
L'emploi du temps. Allocution prononcée au
collège de la Très Sainte Trinité, Louvain, Ch.
Peeters.
Oraison funèbre de Son Eminence le Cardi-
nal Dechamps, XIVe Archevêque de Malines.
Malines, Ch. Dessain.
A. J. Namèche. — Les tomes IX, X et XI du
( 342 )
Cours d'histoire nationale. Louvain, Ch. Fon-
teyn.
F. J. B. J. Nève. — Les époques littéraires
de VInde. Études sur la poésie sanscrite Bru-
xelles-Paris (Louvain, typographie de Charles
Peeters), 1883, 1 volume in 8°, pp. VIII-520.
L. C. de Monge. — Dans la Revue générale :
Notice sur M. Edmond Poullet.
Dans le Muséon : Étude sur le Cid et Roland.
P. G. H. Willbms. — Le Sénat de la Répu-
blique romaine, t. II. — Les attributions du
Sénat. Louvain, 1883, 784 pages, in 8°.
Le droit public romain ou les institutions
politiques de Rome depuis V origine de la ville
jusqu'à Justinien, 5e édition. Louvain , 1883,
695 pages, in 8°.
Redevoering uitgesproken in naam der Aca-
démie, ten sterfhuize van E. Conscience, sui-
vie de la traduction en langue française, dans le
Bulletin de V Académie royale de Belgique,
3e série, t. VI, pp. 290-300. Bruxelles, 1883.
C. de Harlez. — Les principes de VExégése
et de la correction des textes avestiques ;
Yesht I et XII, in 8°, pp. 264. Leipzig.
Le commentaire de M. Darmesteter sur le
Vendidôd, in 12. Louvain.
Le Ilan gurun i suduri bithe ; proœmium et
lr chap. traduit du mandchou. Journal asia-
tique (septembre).
( 343 )
Quelques traits de la vie du Céleste- Empire.
Décrets de JongCheng (textes mandchous iné-
dits), traduction. Bulletin de V Académie royale
de Belgique.
Les dernières études Avestiques {Beitrage
zum Studium der Ig. Sprachen. Heft 3).
Avestische Stùdien. Zeitschrift D. M. G. Heft
II, IV.
H. Geldnér's Studien zum Avesta {Philolo-
gische Wochenschrift, mai).
V origine de Cyrus et des Achiménides {Mu-
séon, n08 2 et 3).
La Bible et Vunité originaire de Vhumanité
{Controverse, mai).
Limité primitive de langage de Vhumanité
(7d.,juin).
L infanticide en Chine {Id., décembre).
La croisade de pénitence à Jérusalem {Revue
catholique, février).
La civilisation de VEran antique {Bulletin
de V Athénée oriental, n° 4).
P. P. M. Alberdingk-Thijm. — Ph van Mar-
nix, Herr van Sanct Aldegonde, vol. in 8°, pu-
blié par la Société historique catholique, dite
Gorres- Gesellschaft .
Les hôpitaux en Belgique au moyen âge,
brochure in 8°, Louvain, Ch. Peeters.
De gesticliten van liefdadigheid in Bel<ii<;,
van Karel den Groote tôt op de XVIe eeuic.
( 344 )
Mémoire couronné par l'Académie royale de la
Belgique, vol. in 4°. Bruxelles, Hayez.
Belgiën (Histoire ecclésiastique de la Bel-
gique) publiée dans l'Encyclopédie deS.Em. le
Gard. Hergenrôther, continuée par M. le prof.
Kaulen. Fribourg, B. Herder.
Articles sur : saint Bavon, le Frère Comelis,
etc., dans la même collection.
Articles bibliographiques et esthétiques dans
diverses revues belges et étrangères.
J. Jacops. — Revue catholique. Article biblio-
graphique. Octobre 1883.
F. L. G. Collard. — Trois universités aile-
mondes considérées au point de vue de V en-
seignement de la 'philologique classique (Stras-
bourg, Bonn et Leipzig). Louvain, typographie
de Ch. Peeter,-.
V. D. J. L. Brants. — Lois et méthode de
V économie politique. Précis des leçons d'intro-
duction au cours d'économie politique. 1 vol.
in 12. Louvain, Ch. Peeters. Paris, Champion,
1883.
Dans la Revue catholique des institutions
et du droit. Grenoble : Un manuel français
du socialisme cathédrant.
Dans le Bulletin de la Société de Législation
comparée (Paris) : La forme du budget belge
pour 1884.
( 345 )
Dans la Revue de V Instruction publique en
Belgique (Gand) : La condition du travailleur
libre dans l'industrie athénienne.
Dans le Muséon, revue internationale (Lou-
vain) : Propriété et communauté dans le droit
athénien. — Les formes juridiques de Vexploi-
tation du sol dams la Grèce antique.
Dans la Réforme sociale (Paris) : Rapports
sur les travaux de la société belge d'économie
sociale.
Dans la Faculté des sciences.
P. J. Van Beneden. —Art. Filaire. [Diction-
naire encyclopédique des sciences médicales.
Paris.)
Dans les Bulletins de V Académie royale de
Belgique, 3e série, t. IV, n° 11, novembre 1882 :
Note sur des ossements de la baleine de Biscaye
au Musée de la Rochelle.
Dans Y Annuaire de V Académie, 1883 : B. A.
L. vicomte du Bus de Gisignies, notice sur sa
vie et ses travaux.
Dans les Archives de Biologie, v. III, fasc. IV :
Sur l'articulation temporo-max Maire chez
les cétacés.
Bulletin de l'Académie royale de Belgique,
3e série, t. VI, n° 7, juillet 1883 : Sur quelques
ossements de cétacés fossiles recueillis
d>?s couches phosphatées.
( 346 )
Bulletin de V Académie royale de Belgique,
tom. VI, n° 7 : Sur ce qu'il faut entendre par
découverte à propos des Iguanodons de Ber-
nissart.
Dans les Bulletins, t. VI, n° 8, 1883 : Sur
quelques formes nouvelles des terrains ter-
tiaires du pays.
Dans le Muséon, revue internationale, t. Il,
n° 3 : Les Basques et la baleine franche.
Dans V Atheneum, 15 septembre 1883 : La ba-
leine de Y Atlantique.
P. L. Gilbert. — Rapport sur une note de
M. le comte de Sparre (Annales de la Société
scientifique de Bruxelles, t. VII, 1883J.
Rapport sur un mémoire de M. Gomez Texeira,
intitulé : Sur la théorie des imaginaires (ibid.).
Rapport sur une note du P. Delsaux relative
à la diffraction par une ouverture circulaire
(ibid.).
Énoncé des divers théorèmes sur les accélé-
rations (ibid.).
Propriétés nouvelles du potentiel (ibid.).
Mémoire sur une transformation des équa-
tions de VYiydrodynamique (ibid.).
Mémoire sur Y application de la méthode de
Lagrange à divers problèmes de mouvement
relatif. (Extrait des Annales de la Société scien-
tifique de Bruxelles, tomes VI et VII )
Démonstration simplifiée des formules de
( 347 )
Fourrier. (Extrait des Aïinales de la Société
scientifique de Bruxelles, t Vin.)
Les preuves mécaniques de la rotation de la
terre. {Journal de Physique de M. Bouty. mars
1883.)
Louis Henry. — Dans les Comptes rendus de
V Académie des Sciences de Paris :
1° Sur la différence d'aptitude réactionnelle
des corps halogènes dans les composés orga-
niques.
a) Sur le chloro -bromure Méthylène, tome 96,
p. 1052.
b) Sur le chloro iodure et le brômo-iodure
d'etlv/lène, tome 96, p. 1149.
c) Sur le bi-brômure d'éthylêne mono -chloré
et divers dérivés de Vèthane, tome 97.
d) Sur l'acétate d'éthyle M- chloré bi-pri-
maire, tome 97, p. 1308.
2° Sur divers dérivés de Vheocylêne manni-
tique, tome 97, p. 260.
3° Sur divers dérivés éthérés phénoliques,
tome 96, p. 1233.
Dans les Annales de Chimie et de Physique
de France :
Sur deux types distincts oVoccydes glycol-
liques, tome XXIX i5e série), p. 543.
Sur le bibrômure de méthylène, tome XXX
(5e série), p. 266.
Dans les Annales de la Société scientifique
de Bruxelles : 20
( 348 )
Sur remploi des pentachlorures de phosphore
et d'antimoine en chimie organique, t. VII, p. 76.
C. L. .1. X. de la. Vallée Poussin. — Le sys-
tème silurien du centre de la Bohême, par
J. Barrande. Les 4 volumes in 4° du volume VI.
(Revue des questions scientifiques.)
Le traité de géologie par M. de Lappare nt .
(Revue des questions scientifiques.)
Principes élémentaires de paléontologie, par
A. Briart. (Revue des questions scientifiques.)
Note sur la répartition des terrains crétacés
et tertiaires des environs de Fauquemont.
(Annuaire de la Société scientifique)
F. De Walque. — Dans les Annales de la
Société scientifique de Bruxelles, année 1882-
1883, page 74 —Communication sur la question
du chauffage par le gaz de V éclairage.
Dans la Revue des questions scientifiques,
7e année, t. XIV, pages 611 à 613. — Deux notices
bibliographiques sur des ouvrages de photo-
graphie.
Dans les Annales de la Société géologique de
Belgique, tome X, partie bibliographique.— Sur
le gisement et l'exploitation de la strontianite
en Westp)halie.
Manuel de chimie opératoire, 2e édition.
C Blas. — Application de Vélectrolyse à
V analyse chimique, avec un Essai d'une mé-
( 349 )
thode générale d'analyse électroly tique. Louv.
Peeters-Ruelens, 1881
Méthode de V analyse qualitative, 2e édr
augmentée d'un Essai de méthode d'analyse
électroly tique. Louvain, Peeters-Ruelens, 1882.
Essai d'application de Vélectrolyse à la mé-
tallurgie, avec un procédé nouveau pour le
traitement électrolytique des minerais sulfu-
rés (en collaboration avec M. l'ingénieur Miest).
Louvain, Peeters-Ruelens. 1882.
L. Cousin. — Flottage et échonage d'un si-
phon en fonte ; dans les Annales de la Société
scientifique.
Rapport sur une question de statique gra-
phique; ibidem.
N. E. Breithof. — 1° Traité de géométrie
descriptive, tome II, — Surfaces courbes, 2e édi-
tion, 1883. Paris, Gauthier- Villars, et Louvain,
Peeters-Ruelens.
2° Traité de géométrie descriptive, tome III.
Projections asconomé trique s . — Projectio> is
obliques. — Projections centrales, 2P édition,
1883. Paris, Gauthier- Villars, et Louvain. Pee-
ters-Ruelens.
E. L. J. Pasquier. — Étude des machines a
vapeur, principalement basée sur les expé-
riences de MM. G. A. Hirn et 0. Hall'
Louvain, Peeters-Ruelens, et Paris, Gauthier-
Villars, 1883, in 8°.
( 350 )
Dans la Revue universelle des raines, de
Liège, t. IX, 2e séria, 1882. — Réponse à M. G.
Zeuner.
A. Proost. — Dans les Annales de la Société
scientifique de Bruxelles : Darwin et les pro-
grès de la zoologie (tiré à part broch. 86 pages),
décembre 1882. (Des extraits de ce travail ont
paru dans le journal Le Français de Paris et le
Journal de Québec (Canada), octobre 1883.)
Dans la Revue des questions scientifiques :
Les parasites de V agriculture en Europe et
aux États-Unis. Bulletin, avril et juillet; tra-
duit en partie de l'anglais, de YAgricultural
Report of Washington, broch. 68 p. Dessin de
l'auteur.
Dans la Revue générale :
L'avenir de V agriculture en Belgique, tiré à
part, 2 éditions, mars 1883. Edit. Ramlot, Brux.
L'agriculture progressive en Europe et aux
États- Unis. — Lingénieur agricole, 2e édition,
septembre 1883.
Dans le Constitutionnel de Paris : quatre
études sur la situation économique de l'agri-
culture, V et 24 novembre 1882, 6 janvier et
19 février 1883.
Dans le Journal de Bruxelles : une étude sur
la culture intensive et Venseignement supé-
rieur de l'agriculture, 19 novembre 1882.
Articles dans le Journal de la Société cen-
trale d'agriculture de Belgique.
( 351 )
A. Theunis. — Emploi agricole de V acide
phosphorique. (Annales de la Société scienti-
fique de Bruxelles.,)
La falsification des denrées alimentaires.
(Revue catholique, septembre 1883)
20.
Nominations et distinctions
scientifiques.
F. J.M. Lefebvre.— Nommé membre associé
de la Société de statistique de Paris.
P. L. Gilbert. — Dipîôme d'honneur à L'ex-
position internationale d'Amsterdam, pour un
appareil propre à manifester la rotation ter-
restre.
P. G. H. Willems. — Nommé membre associé
de l'Académie royale des sciences des Pays-Bas,
à Amsterdam; membre correspondant de L'Insti-
tut royal Lombard, à Milan; membre correspon-
dant de l'Académie royale d'histoire d'Espagne,
à Madrid.
X. E. Breithof. — Nommé membre corres-
pondant de la Société royale des sciences de
Liège.
C. de Harlez. — Nommé membre étranger
de l'Institut ethnographique de France, et mem-
bre correspondant de l'Académie royale de Bel-
gique.
V. L. J. L. Brants. — Élu secrétaire perpé-
tuel de la Société belge d'économie sociale, et
membre de la Société d'économie politique le
Paris.
DISCOURS
prononcé à la salle des Promotions de lLniver-
sité catholique de Louvain, le 10 octobre 1883.
jour de l'ouverture des cours académiques,
après la messe du Saint-Esprit, par Mgr P1E-
RAERTS. Recteur Magnifique de l'Université.
— •
Messieurs les Professeurs,
Messieurs les Étudiants,
Chaque année académique, comme chaque
année de l'existence humaine, nous offre l'image
de la vie, mélange de joie etde douleur, d'épreuve
et de consolation.
Deux des vénérés chefs de l'Université, S. E. îe
cardinal Dechamps, l'illustre archevêque de Ma-
tines, et S. G. Mgr Gravez, le généreux et infa-
tigable évêque de Namur, ont été appelés à Dieu.
Ensemble ils avaient assisté, comme étudiants
en théologie, à l'ouverture des cours de l'Uni-
versité catholique, en 1834; ensemble ils avaient
reçu à Malines l'onction sacerdotale; ensemble,
plusieurs années durant, ils ont porté le poids
de l'Episcopat, et l'on peut dire qu'ensemble ils
se sont endormis dans le Seigneur : en sorte
qu'il n'y a pas témérité à leur appliquer ces mots
tirés de l'office des Saints Apôtres : «quomodo
in vita dilexerunt se, ita et in >norte non sunt
separati, de même qu'ils se sont aimés dans la
( 354 )
vie, ainsi ils n'ont pas non plus été séparés dans
la mort. » L'un et l'autre ont été honorés de fu-
nérailles qui furent un spectacle émouvant
pour la terre et pour le ciel, et le pays a pu voir
tout ce que le peuple catholique leur avait voué
de respect, d'amour filial, de vive gratitude.
Pour nous, plus que tous les autres, nous por-
tons le deuil de cesdeux pontifes, qui, « devenus
les pères de Y Aima Mater — c'est la propre
expression de Mgr Dechamps, — n'ont jamais
oublié qu'ils avaient d'abord été ses fils. » 0 mon
Dieu, écoutez notre prière pour eux. Ils ont eu
de si grands labeurs à soutenir : donnez leur le
salaire du « bon et fidèle serviteur, « en les ad-
mettant « dans la joie de leur Maître !" Seigneur,
accordez-leur le repos qu'ils ont mérité, l'éternel
repos du Paradis.
Un nombre exceptionnel d'étudiants, tous
jeunes gens pieux et pleins d'avenir, nous ont
également été enlevés par la mort, avec ce cher
et éminent professeur Poullet, notre ami et notre
modèle, dont la mémoire ne périra jamais. Paix
à lui et paix à eux; car « bienheureux ceux qui
meurent dans le Seigneur. »
M. le professeur Craninx, le respectable doyen
du corps académique, a demandé son éméritai.
quittant ainsi, après un demi- siècle de glorieux
services, un enseignement qu'il a illustré par sa
science reconnue et par son expérience con-
sommée. Je n'ai pas besoin de dire que toute
( 355 )
notre fidèle reconnaissance est acquise au maître
qui n'a cessé de nous donner l'exemple de l'acti-
vité, du zèle, de la ponctuelle exactitude, de la
bienveillance pour les collègues et de l'attache-
ment aux étudiants.
L'année académique 1882-1883 a rivalisé avec
les précédentes parles travaux et par les succès
des professeurs. Je ne puis les énumérer tous;
mais il ne m'est pas permis de passer sous si-
lence les hautes distinctions que l'académie des
sciences de Paris et l'exposition d'Amsterdam
ont accordées à M. le professeur Gilbert pour
son barogyroscope , merveilleux appareil, témoi-
gnage de la force et des progrès de la mécanique
analytique, destiné à fournir un signe sensible
de la rotation de la terre. Que notre excellent
collègue veuille bien agréer l'hommage public
de nos plus vives félicitations.
Les inscriptions se sont élevées, pendant Tan-
née écoulée, au chiffre de 1558 étudiants. Ce
chiffre eût été de loin dépassé, si nous avions
voulu supprimer la sage mesure qui exige
comme condition d'admission un certilicat d'hu-
manités régulières complètes, ou, à leur défaut.
mais par exception et pour des raisons réelles,
un examen d'entrée sur les principales matières
de rhétorique.
La conduite, le travail et l'application de la
très grande majorité des étudiants; leurs habi-
tudes d'ordre, de dignité et de calme; leur fidélité
( 356 )
àremplir les devoirs de la religion ; leur dévoue-
ment aux œuvres de charité fondées au sein de
l'Université, nous ont été une édification et un
puissant encouragement. Nous engageons en
père nos chers jeunes gens à persévérer dans
cette noble voie, où ils marcheront de succès en
succès, s'ils se prémunissent toujours contre le
fléau du siècle, j'entends la passion du plaisir et
surtout de ce plaisir redoutable et funeste, triste
apanage des grandes villes, né de l'oisivité et
des besoins du luxe moderne, pour le malheur,
la déconsidération et la ruine des individus et
des familles.
Nos écoles spéciales des arts et manufactures»
du génie civil et des mines ont continué à donner
les meilleurs résultats. Nous les recommandons
avec instance, nous recommandons aussi nos
ingénieurs, si instruits et si laborieux, aux admi-
nistrateurs et grands actionnaires catholiques
des sociétés industrielles, et tout particulière-
ment aux hommes éclairés et influents qui ont
demandé en 1864 et décidé avec Nos Seigneurs
les Evoques la création de nos écoles.
L'école normale des humanités, quijouit de la
confiance du corps épiscopal, a fourni à l'ensei-
gnement moyen des divers diocèses plusieurs
professeurs bien formés et bien préparés.
L'institut agronomique a conquis les témoi-
gnages les plus flatteurs en Belgique et au dehors.
Les propriétaires et les cultivateurs commencent
( 357 )
à apprécier toute l'importance de cette insti-
tution universitaire. On ne doit pas se faire illu-
sion : la science n'est pas seulement une chose
utile à l'agriculture, elle est devenue une néces-
sité de premier ordre, une question vitale pour
l'industrie agricole. C'est ce qu'a parfaitement
compris l'honorable commission qui s'est consti-
tuée dans le but de protéger et de diriger prati-
quement notre institut, sous la présidence d'un
de nos anciens étudiants, dont nous sommes
justement tiers, Mgr le prince de Rubempré,
comte Henri de Mérode, un nom national et
illustre.
Quelques mots maintenant sur la partie maté
rielle de notre enseignement. La bibliothèque
B'est enrichie d'ouvrages scientifiques impor-
tants; un cabinet de lecture et de travail, où
seront déposées exclusivement les principales
publications périodiques et qui sera accessible
aux étudiants, vient de s'établir; des instruments
et appareils nouveaux destinés à l'enseignement
de la clinique interne ont été acquis; le cabinet
de physique et les collections des écoles spéciales
se sont notablement accrus; le cours de bota-
nique a reçu un nouveau développement par
l'adjonction d'une salle de musée et de labora-
toire; des tables de travail outillées conformé-
ment aux besoins de la science ont été pla
dans notre cabinet de zoologie; l'électricité ap-
pliquée s'est définitivement installée, et, grâce à
( 358 )
ces installations, la salle de dissection sera
éclairée par des lampes électriques, ce qui per-
mettra à messieurs les étudiants d'utiliser les
soirées, même en hiver; le laboratoire de bio-
logie générale a été agrandi et plusieurs audi-
toires nouveaux ont été aménagés; l'institut
biologique est maintenant tout à fait terminé et
prendra le nom d'institut Réga; enfin l'institut
anatomique, qui s'appellera désormais Institut
Vésale, a vu s'ajouter un local spécial pour la
physiologie, un autre pour l'embryologie et un
troisième pour les préparations et études d'ana-
tomie. Réga, Vésale, deux noms célèbres, qui
appartiennent à l'Université de Louvain, et que
nous voulons conserver avec un soin jaloux, car
ils nous redisent : noblesse oblige.
Ces divers développements et ces améliora-
tions nécessaires nous les devons à des bienfai-
teurs qui, comprenant les multiples exigences
de la science et toute la haute importance de
l'enseignement supérieur, se sont imposés des
sacrifices pour nous venir en aide. Je les re-
mercie avec effusion au nom de l'Université.
J'achève la revue de l'année par l'indication
des changements apportés dans la distribution
des cours et dans la composition du personnel
enseignant.
M. le professeur Verriest a été chargé des
cours de clinique interne; il donnera en même
temps le cours de clinique propédeutique, in-
( 359 )
stitué pour les étudiants de la première année
de doctorat en médecine.
Les cours d'histoire politique interne de la Bel-
crique et d'histoire politique moderne ont été
confiés à M. le professeur Brants, qui est promu
au rang de professeur ordinaire et qui a passé
de la Faculté de droit à la Faculté de philosophie
et lettres.
Le cours de droit public est remis aux mains
de M. Van den Heuvel, du barreau de Gand De
solides études laites et achevées avec la plus
grande distinction, la collaboration fort remar-
iée à plusieurs revues scientifiques de renom,
des publications dénotant de vastes connais-
sances juridiques, et en tout premier lieu son
Etude comparée, historique et théorique du
jury en France et en Angleterre, ouvrage cou-
ronné par l'Institut de France, avaient attiré sur
M. Van den Heuvel l'attention du corps épiscoi
•l'ai le devoir de déclarer que notre nouveau
collègue, professeur extraordinaire à la Faculté
de droit, a pleinement répondu à l'attente de Nos
Seigneurs les Evêques.
M. André Dumont, fils du célèbre profes-.eur
auquel l'université et la ville de Liège ont élevé
une statue, a été accordé comme suppléant à
M. le professeur Lambert pour le cours d'exploi-
tation des mines. Ingénieur distingué, sorii de
nos Écoles, zélé président de l'Association de nos
ingénieurs, M. Dumont a appris parla pratii
21
( 360 )
à exploiter les mines, et des voyages à l'étranger,
entrepris dans un but scientifique, lui ont donné
cette préparation immédiate indispensable à
quiconque veut monter avec honneur dans une
chaire universitaire.
M. l'abbé Tielemans, professeur à l'Institut
préparatoire, et qui nous a rendu depuis plu-
sieurs années avec une entière abnégation,
comme bibliothécaire- adjoint, des services que
nous apprécions, a reçu le titre de professeur
agrégé à la Faculté de philosophie et lettres.
Trois chargés de cours, pris parmi nos doc-
teurs, qui ont déjà été se perfectionner à l'é-
tranger et qui ont donné des preuves de leurs
connaissances spéciales, ont été désignés pour
l'embryologie, pour l'anatomie pathologique, et
pour la suppléance de la clinique propédeutique
et de l'anatomie comparée dans le doctorat en
sciences naturelles.
Un chargé de cours a également été attaché à
la clinique chirurgicale. L'Université veut de
plus en plus étendre l'enseignement démonstratif
si développé à notre époque, et à si juste titre.
L'an dernier Nos Seigneurs les évoques fon-
daient le cours, prospère dès le début et déjà
hautement estimé ^de philosophie supérieure
selon saint Thomas.
Cette année, messieurs, — et c'est la dernière
communication à vous faire,— le corps épiscopal
a décidé la création d'un cours d'histoire con-
temporaine, confié à M. le professeur Mœller»
( :«i )
L'histoire est entre toutes une étude catho-
lique. Jésus-Christ est le centre, le nœud, la clef
de voûte de l'histoire. « Il était hier, il est au-
jourd'hui, il sera dans tous les siècles ». « Etre
attendu — dit Bossuet — être venu, être reconnu
par une postérité qui dure autant que les siècles,
c'est le caractère de Celui en qui nous croyons.»
Quant à l'histoire contemporaine, elle demande
une place à part dans le cadre de l'enseignement
historique. Si on juge mieux le présent à la lu-
mière du passé, il est également vrai de dire
qu'on juge mieux le passé à la lumière du pré-
sent.
L'époque contemporaine mérite d'ailleurs une
étude spéciale. Vit-on jamais des temps plus fé-
conds en découvertes de toute nature, en luttes
ardentes, en événements qui ont remué le monde?
D'autre part, que de mensonges, que de calom-
nies, accumulées par « ceux qui s'efforcent
— comme s'exprime Sa Sainteté Léon XIII dans
sa mémorable lettre aux cardinaux de Lucca,
Pitra et Hergenrœther — de rendre suspectes
l'Eglise et la Papauté! » Il importe que ces men-
songes soient anéantis et ces calomnies vengées.
Malheur à l'historien qui répéterait avec le
dédain de Pilate : Qu'est-ce que la vérité? ou
qui prendrait pour guide le mot de Voltaire :
« Il faut mentir, non pas timidement, non pas
pour un temps, mais, hardiment et toujours.»
(Lettre à Thiériot, 21 octobre 1736). Notre StPère
( 362 )
le Pape nous fait observer, dans les ternies de
Cicéron, « que la première loi de l'histoire est de
ne pas oser dire le faux, d'oser dire le vrai et
d'être à l'abri de tout soupçon d'hostilité ou de
faveur. »
A nous en particulier la vérité doit être chère
Notre divin Maitre s'est défini la Vérité même,
Ego sur/1 veritas. Qu'importe si à la suite de
l'élément humain inséparable des choses d'ici-
bas, il nous arrive parfois de rencontrer des
scandales que l'Eglise réprouve! Magis arnica
rpvitas, la vérité avant tout! Il faut toujours
rendre témoignage à la vérité reconnue et
établie, dégagée de toutes les exagérations et de
toutes les conséquences qu'on voudrait en tirer
contre nous : « Qui jamais jugea de l'Océan, dit.
1 a :ordaire,|par l'écume qu'il rejette sur ses bords
ou par les tempêtes qui agitent ses flots? L'Océan
n'est pas dans les impurs débris de ses rives ni
dan? l'inclémence de ses orages; il est dans la
profondeur et l'étendue de ses eaux, dans les
chemins qu'il ouvre au commerce de toutes les
races, dans la solennité de son repos, dans la
magnificence de ses émotions; et lorsque le ma-
telot, porté sur ses voûtes tranquilles, les voit
tout à coup trembler, il n'accuse pas le Dieu qui
a fait cette immensité sublime, il n'accuse que
sa faiblesse, et, le front sur la planche de son
navire, il implore l'Etoile qui conduit tout et
j acide tout »,
( 363 )
Si, comme chrétiens, nous ne pouvons jeter la
première pierre à personne — et nos adversaires
le peuvent-ils plus que nous? — comme histo-
riens, nous avons pour mission de proclamer la
vérité. L'élude —je ne dirai pas neutre : il n'y a
pas de neutralité historique; il est impossible,
Tacite l'affirme, de regarder d'un œil égal les
actes de vertu et les crimes, — mais l'étude im-
partiale, sine ira et studio de la vérité histo-
rique, de celle qu'on a dû nommer la vérité vraie
(tant on a contrefait la vérité elle-même!) cette
étude n'a jamais nui à l'Eglise; elle a réhabilité,
avec le secours des protestants sincères, S. Gré-
goire VII, Innocent III, S. Pie V et Sixte Quint;
elle a ramené au catholicisme, —je n'en nom-
merai que quelques-uns — le comte de Stolberg,
Louis de Haller, Frédéric Hurter, Lsemmen, qui
a publié lui-même, dans un livre intitulé Mise-
ricordias Domine, les motifs de son retour, et
Donoso Cortès, qui écrivait à M. de Montalem-
bert, le 26 mai 1849 : « Ma conversion aux bons
principes est due premièrement à la miséri-
corde de Dieu, et ensuite à l'élude profonde des
révolutions », c'est-à-dire de l'histoire.
L'histoire a un élément matériel qui sont les
faits établis dans leur vrai jour, sur la foi des
documents et après les travaux d'une saine et
sévère critique. Et le fait le plus remarquable
des annales de Ihumanité, le fait véritablement
dominant, c'est le christianisme, c'est l'Eglise.
( 364 )
Mais les faits seuls ne constituent pas l'histoire.
Celle-ci a de plus un élément que j'appellerais
philosophique; elle recherche l'explication des
faits par leurs causes prochaines et éloignées,
par leurs rapports et par leurs résultats. La mé-
thode d'observation appliquée dans les sciences
naturelles, l'est aussi et doit l'être dans l'histoire.
Ainsi se forme la synthèse, et par conséquent la
science; ainsi s'obtient cette vue d'ensemble où
le penseur découvre les lois de l'histoire et le
doigt de Dieu à côté de la liberté de l'homme.
« L'homme dispose ses voies, mais Dieu conduit
ses pas », a dit le Psalmiste. Et il en est de même
de la société qui a, comme l'homme, Dieu pour
auteur. « Dieu a sa route sur la terre, et son
action de salut au milieu des peuples », a dit en-
core le Psalmiste. D'Aguesseau avait donc raison
d'écrire : « Je regarde l'étude de l'histoire comme
l'étude de la Providence... Si Dieu ne parle pas
toujours, il agit toujours en Dieu. »
Sublime spectacle, messieurs, que le christia-
nisme seul a pu contempler dans sa large éten-
due, à la suite de S. Augustin et de Bossuet,
mais que l'antiquité païenne avait pourtant en-
trevu, lorsque Senèque dans son Dialogue de
Providentiel, montrait Dieu présent au milieu
des hommes, et que Virgile, au livre X de
l'Enéide, nous dépeignait Jupiter, au sommet du
ciel, abaissant son regard sur toutes les terres
et sur la mer couverte de voiles.
( 3Ô5 )
L'histoire sans Dieu ne saurait jamais être
qu'une science incomplète. « La vraie science de
l'histoire — c'est Bossuet qui parle — est de rea
marquer dans chaque temps ces secrètes dispo-
sitions qui ont préparé les grands événements
et les conjonctures importantes qui les font
arriver... Le long enchaînement des causes qui
font et défont les empires dépend des ordres
secret3 de la divine Providence. Dieu tient du
plus haut des Cieux les rênes de tous les
royaumes... C'est lui qui frappe ces grands coups
dont le contre-coup porte si loin. »
Et, dans sa Politique tirée de V Evangile :
*. On a beau compasser dans son esprit tous ses
discours et tous ses desseins, l'occasion apporte
toujours je ne sais quoi d'imprévu; en sorte
qu'on dit ou qu'on fait toujours plus ou moins
qu'on ne pensait. Et cet endroit inconnu à
l'homme dans ses propres actions et dans ses
propres démarches, c'est l'endroit secret par où
Dieu agit, et le ressort qu'il remue. S'il gouverne
de la sorte les hommes en particulier, a plus
forte raison les gouverne-t-il en corp3 d'état et
en royaumes. »
Il est inutile, messieurs, de développer ici tous
les fruits que l'on peut retirer des études histo-
riques. Je me contenterai de rappeler que l'his-
toire offre d'immenses ressources à l'éloquence,
à tous les arts; qu'elle procure la maturité de
l'esprit et supplée à l'expérience. « Sans elle
— dit Cicéron — nous vivons dans une honteuse
( 366 )
ignorance de tout ce qui nous a précédé. Et est-
ce là autre chose qu'une puérilité éternelle qui
fait de nous des enfants et des étrangers pour le
reste de l'univers?» — Mais que sont tous ces
avantages à côté de ceux que l'histoire procure
aux chrétiens, aux sages, aux hommes d'Etat?
Que de leçons contenues dans ce livre toujours
ouvert pour éclairer et diriger le présent et pour
préparer l'avenir! Oui, pour préparer l'avenir.
Car « le soleil se lève, atteint son midi et revient
à l'orient; les fleuves se perdent dans la mer,
puis leurs eaux retour nent alimenter leur source.
Ainsi une génération passe et une autre arrive.
Qu'adviendra-t-il? ce qui est advenu déjà : il n'y
a rien de nouveau sous le soleil. » C'est le lan-
gage du Sage dans nos divines Ecritures.
Or, qu'est-il advenu et quels sont les avertisse
ments du passé ? Ecoutez Ips témoignages sacr es :
«La piété est utile à tout; elle a pour elle les
promesses de la vie présente comme de la vie
future. — La justice élève une nation et l'iniquité
la couche au tombeau. — Il n'y a de salut en nul
autre qu'en Jésus-Christ. Il est avec nous jus ]u'à
la consommation... et les portes de l'enfer ne
prévaudront point contre son Eglise. »
Ecoutez les témoignages des grands esprits :
■ Dieu venge tôt ou tard son saint nom blasphémé...
Il sait quand il lui plaît faire éclater sa gloire,
Et son peuple est toujours présent à sa mémoire, i
Vous avez, messieurs, reconnu Racine.
( 367 )
Voici Bossuet : « Lorsqu'une fois on a trouvé
le moyen de prendre la multitude par l'appât de
la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu'elle en
entende seulement le nom, sans regarder qu'elle
va à la servitude. » Et dans un autre endroit :
« Quand Dieu laisse sortir du puits de l'abîme la
fumée qui obscurcit le soleil, selon l'expression
de l'Apocalypse, c'est à dire l'erreur et l'hérésie ;
quand, pour punir les scandales ou pour ré-
veiller les peuples et les pasteurs, il permet à
l'esprit de séduction de répandre partout un
esprit de révolte, il détermine dans sa sagesse
profonde les limites qu'il veut donner aux mal-
heureux progrès de l'erreur et aux souffrances
de son Eglise «
Voici Donoso Cortès :
« La foi, qui remue les montagnes, remue aussi
les nations; les empires sans croyances vivent
et passent ignorés. ■ Et encore : « Lorsque le
thermomètre religieux s'élève, le thermomètre
de la répression politique baisse proportionnel-
lement; et réciproquement, lorsque le thermo-
mètre religieux baisse, le thermomètre politique,
la tyrannie monte. ■
Voici Napoléon Ir : « Dieu et les siècles ont fait
la souveraineté pontificale, et ils ont bien fait. *
Voici Léon XIII, dans sa lettre citée plus haut :
« L'histoire proclame que, malgré les combats
et les assauts violents, le pontificat romain est
toujours resté victorieux, et que ses adversaires,
•21.
( 368 )
déçus de leurs espérances, n'ont fait que provo-
quer leur perte. «
Ce ne sont pas là les seuls enseignements de
rhistoire. On ne saurait en épuiser la longue
série! Il en est deux pourtant que je voudrais
citer encore, parce qu'ils sont plus propres à
notre pays et à notre temps.
J'emprunte donc la voix patriotique du véné-
rable président du Congrès national de 1830 pour
rappeler que « la Belgique puise sa force et son
existence comme nation dans le catholicisme et
dans la royauté. » Et M. le baron de Gerlacbe
ajoutait : « Celui qui attenterait à l'un attenterait
à l'autre. »
J'emprunte enfin la voix de Victor Hugo alors
qu'il était l'auteur des Odes et Ballades, pour
nous avertir tous en présence des récentes ca-
tastrophes :
Quand la terre engloutit les cités qui la couvrent,
Que le vent sème au loin un poison voyageur,
Quand l'ouragan mugit, quand les monts brûlants s'ouvrent,
C'est le réveil du Dieu vengeur!
Le poète latin avait dit avant Victor Hugo :
« Parce que le cuite de la divinité a été négligé,
les désastres, comme un torrent, se sont dé-
chaînés sur la patrie et sur le peuple. »
( 369 )
Messieurs les Professeurs.
Messieurs les Étudiants,
Nous terminions l'année académique 1882 83
sous la présidence de S. G. Mgr Doutreloux,
évéque de Liège, en accompagnant nos troi3
docteurs en théologie aux pieds de Marie, siège
de la sagesse, patronne de l'Université catho-
lique. C'est encore sous les auspices de Marie
qu'au nom de Nos Seigneurs les évêques, j'ouvre
cette année nouvelle, l'année de notre glorieux
cinquantenaire, où le pays et l'étranger s'uniront
à nos anciens professeurs et étudiants comme à
nos professeurs et étudiants actuels, pour cé-
lébrer les heureux fruits de la liberté d'ensei-
gnement garantie par notre Pacte fondamental,
et pour entonner joyeux le Te Deum de la recon-
naissance.
ORAISON FUNÈBRE
de son Éminence le Cardinal DECHAMPS. Ar-
chevêque de Malines. prononcée en l'église mé-
tropolitaine de St-Rombaut par Monseigneur
PIERAERTS. Recteur magnifique de l'Univer-
sité catholique de Louvain.
Qui fecerit et docuerit, hic magnus
vocabitur in regno Cœlorum.
Celui qui aura pratiqué et enseigne,
celui-là sera appelé grand dans le
royaume des Cieux. Math. V, 19.
Messeigneurs,
Mes Frères,
Elle était donc un testament, la lettre à la fois
si élevée et si simple par laquelle, il y a quel-
ques mois à peine, Son Éminence adressait au
clergé, avec ses conseils suprêmes, une si pres-
sante invitation à prier pour Elle, afin que sa
fin prochaine fût la tranquille fin des justes!
Le grand Archevêque, l'illusire Cardinal est
mort, mort sans que nous ayons pu recueillir
de sa bouche expirante ces dernières paroles
de la séparation qui ne s'oublient jamais.
Pour entendre notre Père bien-aimé, nous
devons prêter l'oreille à la voix qui sort du cer-
cueil où il parle encore : car l'âme demeure,
«rien ne l'empêche, au témoignage de saint
( 371 )
Eplirem, de venir nous donner encore des ensei-
gnements et des préceptes. »
Ou plutôt, levons les yeux au Ciel. C'est <i ;
Ciel que désormais la parole de notre Pontife
nous viendra : car le Ciel et ses grandeurs sont
à ceux qui, non contents d'enseigner la justice,
l'auront pratiquée devant Dieu et devant 1^-s
hommes. Qui fecerit et docuerit, hic magnus
vocabitur in regno cœlorum.
Le seul enseignement de la justice ne saurait
suffire. Il faut qu'il soit précédé et appuyé de
l'au>têre exercice et de la pratique quotidienne,
pour ouvrir les portes du Paradis. Ainsi en fut-il
de Jésus-Christ lui-même, dont il est écrit qu'il
commença à pratiquer et à enseigner, cœpit
Jésus facere et docere. Divin exemple qui il u
mine toute la noble carrière de science et de
vertu et qui explique toute la vie si pleine de
mérites et si sainte de
Son Éminence Révérendissime le Cardinal
Dechamps, XIVe Archevêque de Matines, Pri-
mat de Belgique, de la Coîigrégation du Très
Saint Rédempteur, grand- officier de V Ordre
de Léopold, grand croix de V Ordre du Saint-
Sépulcre de Jérusalem.
Victor Auguste- Isidore Dechamps naquit à
Melle, dans notre catholique Flandre, le 10 de
cembre 1810. Son pore, qui dirigeait avec le
plus grand succès un établissement d'éducation
religieuse, et sa mère, femme distinguée par
( 372 )
l'esprit autant que par le cœur, donnèrent à
celui qui devait être un docteur dans Israël, les
premières leçons de la foi, en l'habituant à prier
au pied du crucifix, où l'on apprend plus que
dans tous les livres.
Le père du futur cardinal avait conquis la se-
conde palme de la Faculté de philosophie dans
l'ancienne université brabançonne. Ce fut lui
qui initia de bonne heure son plus jeune fils au
goût des études sérieuses, en même temps qu'il
lui apprit cette distinction de manières, cette
aisance de parole, cette conversation facile, spi-
rituelle et pleine d'intérêt, dont le charme devait
être si puissant
L'éducation religieuse et intellectuelle de Vic-
tor et de ses deux frères Adolphe et Joseph,
s'acheva dans le paisible manoir de Scailmont, à
Manage, devenu la propriété de M Dechamps.
Bientôt arrivèrent les événements de 1830.
Ah! quel souvenir cette date de notre histoire
éveille dans les temps présents ! Et que l'àme se
serre en voyant disparaître l'un après l'autre
ceux dont l'union a fait la patrie belge!
Victor et Adolphe, les deux frères insépa-
rables, le futur archevêque et le futur homme
d'Etat, voulant servir leur pays, se firent publi-
cistes. Les grands journaux de l'époque ont été
le théâtre des premières luttes de ces deux
athlètes pour les droits et les libertés de l'Eglise.
Ces luttes d'une plume qui valait une épée,
( 373 )
révélèrent au jeune Victor ses forces, ses apti-
tudes, ses goûts de prédilection et déterminèrent
l'objet de sa vie entière. Il était né pour com-
battre l'erreur et pour instruire les hommes.
Dieu l'avait prédestiné à être docteur,aZios autem
doctores; il l'avait compris parmi ceux à qui il
confie la grande mission : Euntes docete, allez
et enseignez !
Mgr Dechamps nous a raconté lui même sa
vocation dans une admirable œuvre dogmatique
et ascétique, la Nouvelle Eve, témoignage de sa
piété envers Marie.
C'était le 21 juillet 1831, à l'entrée de Léopold Ier
dans sa capitale. Appuyé sur un balcon, Victor
vit passer le souverain au milieu de l'enthou-
siasme de son peuple et la foule accompagner
le monarque comme -une mer dont les vagues
s'éloignent avec le bruit qui les suit. Bientôt le
silence et la solitude se firent, et le publiciste
néophyte rentra dans le salon où une nombreuse
société le railla de l'air grave dont sa physio-
nomie était empreinte. C'est qu'il se disait inté-
rieurement : «Je veux servir la cause éternelle
d'un Roi qui ne passe pas. »
Il entra donc au grand séminaire de Tournai
au mois d'octobre 1832; et c'est ici, dans cette
église métropolitaine aujourd'hui voilée de
deuil, près de ce trône pontifical où il ne re-
montera plus, que Mgr Dechamps reçut ta prè-
trise, le 20 décembre 1834. Il avait une âme
( 374 )
sacerdotale, douée de cette bonté qui doit être le
véritable caractère des ministres de Dieu,
comme elle est celui de Dieu lui-même, du bon
Dieu, bon par essence, Bonté absolue dont J.-C.
a dit : Personne n'est bon que Dieu seul, Nemo
bonus nisi solus Deus. Et avec la bonté, Victor
possédait l'amour et le zèle des âmes, cet autre
caractère de ceux que le Christ veut oindre à sa
place pour le salut des hommes.
« Le sacerdoce — ainsi s'exprime un grand
serviteur de Jésus-Christ — est une immolation
de l'homme ajoutée à celle de Dieu, et celui-là y
est appelé, qui sent dans son cœur le prix et la
beauté des âmes. Quiconque ici bas, sous l'enve-
loppe douloureuse qui nous presse et nous
obscurcit, reconnaît l'image immortelle de Dieu;
quiconque y discerne malgré le péché, la ruine,
la désolation, un tel et si cher objet d'amour,
qu'il en voudrait mourir, celui-là porte dans un
vase fragile un grand trésor. Il est du sang qui
se verse pour le salut ; il entend quelque part,
plus haut que toute chose, cette douce et péné-
trante parole : Tu es sacerdcs in œternum, tu es
prêtre pour toujours ».
Cependant l'épiscopat belge — et ce sera son
éternel honneur — avait ouvert à Malines l'Uni-
versité catholique, qui devait peu après être
transférée à Louvain , pour y recueillir avec
éclat la glorieuse succession de Y Aima Mater.
Victor Dechamps et Théodore Gravez furent
( 375 )
parmi les premiers inscrits aux cours supérieurs
de la Faculté de théologie. Hélas! l'un et l'autre
seront absents au jubilé dont nous avons com-
mencé les préparatifs avec leur bénédiction et
sous leurs auspices. Mais j'entends l'un et l'attire
nous dire de la maison de leur éternité : Absens
quidem corpore, prœsens autem spiritu.
Ici nous entrons plus profondément, dans les
vues de la Providence sur Victor Decbamps.
Le jeune prêtre, qu'agitait l'esprit de Dieu, se
sentit promptement attiré vers la vie de per-
fection. Il redoutait avant tout les honneurs.
C'est pour y échapper qu'ayant entendu l'appel
d'en haut, il ne tarda pas à embrasser la vie reli-
gieuse.
Ah! le cloître : tout y porte aux pensées sé-
vères et aux vues étendues. On y passe ses jours
dans le silence qui laisse la liberté à l'âme et lui
permet d'entendre Dieu, Dieu qui n'est pas dans
le bruit, Non in commotione Dominus. On y est
seul, dans « cette solitude de Dieu, où il parle au
cœur ». Là on médite, et « dans la méditation
s'allume le feu sacré». Là on exerce la mortifi-
cation du corps, par laquelle, pour employer le
langage de l'Eglise, Dieu comprime les passions,
élève l'esprit, accorde la vertu et de magnifiques
récompenses. Là on prie : et la prière est une
communication ineffable avec l'esprit de Dieu,
avec Celui qui est la sagesse éternelle. Là on
est protégé par la règle contre les visites, les
( 376 )
distractions incessantes et la dissipation; on est
maitre de ses heures, on peut se donner entière-
ment à son œuvre, sans l'interrompre. C'est la
grande atmosphère de la science et de la sainteté.
La sainteté et la science, c'est ce que notre
nouveau prêtre recherchait avant tout; il vou-
lait apprendre à pratiquer, afin d'apprendre à
enseigner, et c'est pour cela qu'il demandait
ardemment — selon sa propre expression — « une
cellule et l'obéissance, la solitude et la liberté. «
Il les trouva dans la Congrégation du Très
Saint Rédempteur, dont la règle, si bien appro-
priée aux temps actuels, offrait un vaste champ
à son zèle apostolique. Admirons, mes Frères,
cette touchante sollicitude de Dieu, qui suscite
des ordres religieux pour répondre aux divers
besoins des âmes et aux diverses situations de
l'Église et du monde. Leur histoire est comme
le résumé de l'histoire même du catholicisme.
Simple religieux, professeur de théologie, rec-
teur, provincial, on vit le Père Dechamps pra-
tiquer toujours avec la plus entière humilité
ce qu'il était appelé à enseigner à tant d'âmes
dans la correspondance privée, dans le secret du
confessionnal, dans les entretiens particuliers
avec les hommes les plus marquants du siècle,
comme aussi, du haut des chaires de nos grandes
cités, aux multitudes qui se sont pressées avides
d'entendre de sa bouche la parole de vie et de
salut.
( 377 )
Étrange et merveilleuse disposition de Celui
qui - arrange tout pour ses élus. » Ce que le
Père Deehamps avait :>urtout en vue, lorsqu'il
entra au couvent, c'était, nous l'avons dit, de fuir
les honneurs; et c'est précisément au couvent
que les honneurs vinrent le trouver; ou plutôt,
ce fut Jésus Christ lai-même qui vint par l'or-
gane de son Vicaire.
Une première fois, à la mort de Mgr van Boni-
mel, l'illustre évéque de Liège, il réussit à dé-
cliner le poids glorieux de l'Épiscopat; mais
quand le siège de Namur fut devenu vacant, il y
eut de la part de Pie IX un ordre formel.
L'obéissant religieux s'inclina, mais grand fut
le sacrifice, quand il fallut quitter « la cellule et
l'obéissance, la solitude et la liberté. »
Saint prêtre, saint religieux, le P. Deehamps,
ai-je besoin de le dire ? l'ut aussi un saint évêque,
rappelant par plus d'un trait le grand évêque
d'Agathe, saint Alphonse, dont il était et dont il
resta le digne fils. Ses lettres intimes conti-
nuèrent à porter les initiales des noms de Jésus,
de Marie, de Joseph et d'Alphonse; il observa
au palais épiscopal , dans la mesure de ses
forces, les pratiques du cloître; pour armoiries
il avait choisi la Vierge de Gennazano, spécia-
lement honorée par saint Alphonse, et pour
légende une prière de l'Église lui rappelant à
quelle Mère il était redevable de sa vocation :
« Pervia CoHi porta mânes, ô Marie, vous îvs-
( 378 )
tez à jamais la porte du Ciel; » c'est un prêtre de
la Congrégation du Très Saint Rédempteur qui
fut jusqu'au bout le confident de sa conscience;
son testament porte ces mots : « Je meurs Ré-
demptoriste; » et enlin sa volonté suprême est
de reposer à Rumillies, dans le caveau des Pères
du Très Saint Rédempteur, en attendant la ré-
surrection.
Nommé évêque de Namur en 1865, Mgr De-
champs fut transféré, deux années plus tard, au
siège métropolitain de Malines, pour y succéder
à S. E. le cardinal Sterckx, de grande et bien-
aimée mémoire.
A Namur et à Malines il exerça un gouverne-
ment paternel semblable au gouvernement loué
dans nos livres saints, de Moïse et de David.
« Pontife pris du milieu des hommes et établi
pour eux dans les choses qui regardent Dieu, »
il réunissait en sa personne toutes les vertus
que, dans ses Lettres à Timothée et à Tito,
l'apôtre Paul exigeait d'un évêque. Il est néces-
saire — tel est le texte sacré — que l'évêque scit
irréprochable, grave, hospitalier, bienveillant,
équitable et modéré, capable d'instruire, forte-
ment attaché aux vérités de la foi, afin qu'il
puisse exhorter selon la saine doctrine et con-
vaincre ceux qui s'y opposent.
Quel éclat Mgr Dechamps jetait sur l'Église
de Belgique! Comme eile était fière de se voir
représentée avec tant d'autorité à Rome, lors du
( 379 )
dix-huitième centenaire du martyre de saint
Pierre, aux fêtes de la canonisation des martyrs
de Gorcum, et surtout— faut-il le rapporter?
tout l'univers le sait et l'histoire le proclamera
— à ces solennelles assises du Vatican, où il fut
le champion reconnu ei l'infatigable vengeur de
1 infaillibilité pontificale!
Quel autre a été plus puissant par la parole et
par les œuvres, Potens verbo et opère? Comme
il aimait tout ce que Jésus-Christ a aimé : l'Eglise,
Pierre, la Patrie, ceux qui sont faibles ou ceux
qui souffrent, les pécheurs et les petits enfants!
Oh! oui, les petits enfants, combien il les a
aimés! Pour eux il a sacrifié ses forces; il s'est
constitué leur protecteur, leur père, leur Provi-
iciice; il les a sauvés, en leur ouvrant partout,
grâce à la charité et à l'esprit de foi de ses
diocésains et au zèle de ses prêtres, des écoles
franchement chrétiennes, espoir et gage de l'ave-
nir. C'était son devoir de Pasteur, c'était son
droit de citoyen, droit formellement reconnu par
notre Pacte fondamental, qui a garanti la liberté
de l'enseignement.
Je n'ajouterai plus qu'un mot de l'Évêque.
Clergé du diocèse de Namur, et vous en particu-
lier, clergé de l'archidiocèse de Malines, qu'il a
si souvent loué comme l'avait fait son vénéré
prédécesseur, c'est à vous que je m'adresse.
N'est-il pas vrai que tous ses soins, tous ses
soucis étaient pour vous? Vous étiez sa princi-
( 380 )
pale préoccupation. Sans cesse il pensait à votre
lourde charge, à vos travaux, à votre avance-
ment dans la vie spirituelle. Il savait que plus
les temps sont durs, plus le clergé doit être le
sel de la terre, la lumière du monde, la cité qui
s'élève sur la montagne. Ses mandements, ses
réunions synodales avaient pour but constant
de vous rendre de plus en plus parfait, à l'imi-
tation de Jésus-Christ, notre maître et notre
modèle.
Mais que sont les efforts de l'homme sans la
prière? Et les prières isolées ne suffisent plus. Il
faut, pour fléchir Dieu, en ces jours troublés,
l'association puissante et l'invincible assaut de
la prière perpétuelle. Le pieux Archevêque n'a
été content que lorsqu'il fut parvenu à l'établir
dans son vaste diocèse d'un million et demi
d'àmes, et parmi les personnes du monde et à
l'ombre du cloître, là où les vierges, objet parti-
culier de ses sollicitudes, soupirent vers Dieu et
s'offrent en holocauste. Cela fait, il a pu s'écrier,
confiant dans de meilleurs jours à venir: « Main-
tenant, Seigneur, laissez partir votre serviteur...
J'ai terminé ma tâche en conservant le dépôt de
la foi... Il me tarde d'être délié de mes chaînes
et d'habiter avec le Christ. »
Après vous avoir montré, mes Frères, par le
spectacle de sa vie de prêtre, de religieux- et
d'évêque, comment Mgr Dechamps a pratiqué la
justice, qu'il me soit permis de développer en
( 381 )
peu de mots comment il l'a enseignée, avec
quelle autorité et avec quels fruits!
C'est toujours une haute mission que celle
d'enseigner les hommes Mais combien elle
grandit encore, quand il faut leur enseigner
Jésus-Christ et sa doctrine, et cette science des
Sciences où les lumières divines s'allient aux
lumières de la raison : science difficile entre
toutes, qui requiert de longues études, de vastes
méditations, un esprit éclairé et juste, un parfait
équilibre des facultés et une constante modéra-
tion de pensées et de jugement. Pas plus que
dans la conduite, la modération n'est ici la fai-
blesse. Elle est la pleine possession de soi-même,
sans enthousiasme irréfléchi, sans passion qui
porte aux excès opposés, gardant toujours ce
sage milieu qui est la mesure du vrai comme
elle est celle du juste. Léon XIII a' écrit à ce
sujet dans une Lettre mémorable : « Benoît XIV
a laissé aux hommes d'étude des règles pleines
de sagesse et d'autorité. Il leur a même proposé,
comme un modèle à imiter en cette matière,
saint Thomas d'Aquin, dont la modération de
langage et la maturité de style se maintiennent
autant dans la lutte et l'attaque à l'égard des
adversaires que dans l'exposition de la doc-
trine et des preuves destinées à la défendre. »
Si les lèvres du prêtre doivent être les dépo-
sitaires de la science sacrée, que faut-il juger du
devoir des évêques, préposés comme gardiens,
témoins et juges de la doctrine!
( c82 )
Il nous suffira de rappeler que les œuvres de
l'archevêque de Malines ont mérité les éloges
publics de deux grands Papes, de Pie IX et de
Léon XIII. A nous, à qui cette science orthodoxe
et sûre a si souvent apporté lumière et force,
il ne nous reste qu'à crier avec larmes vers
réminent docteur que noas avons perdu, comme
criait le prophète Elisée lorsqu'il vit Elie enlevé
au Ciel : « Pater mi, Pater mi, currus Israël et
auriga ejus, mon Père, mon Père, ô char et
conducteur d'Israël! «
Personne de nous ne l'ignore. Notre savant
archevêque avait un cœur sensible et une âme
d artiste, et l'on peut s'étonner qu'un tel homme
ait toujours eu un si vif penchant pour les
abstractions philosophiques et les profondes
investigations de la théologie. Mais il y avait été
formé très jeune par la lecture de Bossuet, de
Pascal et de de Maistre. Seules, les sciences
philosophiques et théologiques allaient complè
lement à la trempe de son esprit, il s'y mouvait
à l'aise, le plus souvent sans le secours de l'éru-
dition : car il aimait à penser par lui-même, et
ce don n'a pas peu contribué à l'originalité de
ses œuvres d'apologétique, de polémique, et de
ses œuvres oratoires
C'est l'apologiste qui domine en lui. Ses œuvres
apologétiques forment une étude complète de
la démonstration de la foi. L'apologiste écarte
d'abord d'une main ferme et assurée tous les
( 383 )
tèmes philosophiques incertains ou faux sur
lesquels on a voulu, dans ces derniers temps,
édifier la défense de l'Eglise. Tout en approuvant
l'ancienne méthode d'apologie comme vraie,
rigoureusement scientifique et nécessaire, l'au-
teur estime qu'il en est une plus facile et plus
rapide, à savoir l'observation du fait même de
l'Eglise; et que ce fait étudié dans tous ses ca-
ractères donne d'un coup la démonstration
chrétienne et catholique. L'Eglise, dit il, se tient
debout par elle-même, par sa masse, mole sua
stat. C'est là, pour Mgr Dechamps, l'apologie
populaire de notre foi, ce qu'il appelle la mé-
thode de la Providence; et c'est, en effet, par
cette route que le plus souvent l'on revient à la
foi. - La première Constitution doctrinale du
Concile du Vatican a fait à l'éminent métropo-
litain de Malines — ce sont les propres paroles
d'une lumière de l'Eglise, le cardinal Pie, de
Poitiers — l'honneur très mérité de reproduire
le fond et à peu près la forme de son argument -.
Toutefois, le célèbre apologiste ne se contente
pas du fait de l'Église. A la suite d'Augustin et
de Bonaventure, il entre dans le temple et mon-
tre la divine harmonie entre la foi et la raison.
Le temple, vu de l'extérieur, a sans doute d'ad-
mirables lignes qui dénotent un architecte divin,
mais il faut y pénétrer pour en saisir les magni-
fiques proportions et les éclatantes splendeurs.
Alors l'enthousiasme vous saisit, et vous vous
écriez : Ecce Deus, voilà Dieu ! 22
( 384 )
Et tout cela est dit par Mgr Dechamps clans
son langage à lui, sobre et clair, visant avant
tout à instruire, à frapper l'esprit, mais toujours
embaumé de poésie et de prière. Vous avez lu,
mes Frères, le traité de l'amour de Dieu par saint
François de Sales. Je ne sais si je me trompe,
mais il me semble que le souffle harmonieux du
tendre évoque d'Annecy a plus d'une fois passé
sous la plume de notre Archevêque. Prenez, par
exemple, dans le Christ et les antechrists, le
dialogue vivant et suave entre le divin Maître et
l'àme. Celle-ci, pleine d'inquiétude, a révélé ses
troubles aux sages qui passent, les suppliant de
lui donner la vérité. Mais toutes les réponses de
la science humaine n'ont pu la satisfaire pleine-
ment. Alors elle s'est adressée à Jésus-Christ, et
Jésus-Christ lui a fourni la simple et divine so-
lution à tous les problêmes qui l'agitaient. Cette
complète harmonie entre les besoins et les aspi-
rations de l'àme d'une part, et la doctrine de
Jésus Christ de l'autre, prouve à l'évidence que
Jésus-Christ est le vrai lien qui unit l'àme à Dieu,
qu'il est l'Auteur de la vraie religion, Dieu lui-
même. L'àme vaincue se jette à ses pieds, répé-
tant avec l'apôtre Thomas : Dominus meus et
Deus meus, ô mon Seigneur et mon Dieu!
J'ai résumé les œuvres apologétiques, je ne
ferai qu'effleurer les œuvres de polémique, en
me bornant aux plus récentes.
Ce n'est ni le moment ni le lieu de rappeler
( 385 )
les tristes circonstances qui les provoquèrent.
Mgr Dechamps, qui l'ignore et qui pourrait le
lui reprocher? admettait loyalement, comme
patriote et citoyen fidèle, les institutions établies
île son pays. Mais chaque fois qu'il a été néces-
saire de défendre les principes du droit chrétien
— ce serait une injustice de ne pas le recon-
naître — il s'est trouvé au premier rang, sans
peur et sans reproche. Les injures de certaine
presse jetées sur une tombe encore ouverte
parlent plus haut que mes discours. Je pourrais
nj'arréter la. Mais il est opportun de rappeler le
témoignage d'un homme dont nul ne récusera
l'autorité : - J'ai lu, dit-il, à propos des œuvres
y> que j'analyse sommairement, j'ai lu tous ces
» livres. Bien souvent, en lisant ces pages, j'ai
» été tenté de dire : C'est cela! Voilà qui est bien
» frappé! Il n'est pas possible de mieux réfuter
» la grande hérésie de notre temps». L'auteur
de ces lignes, c'est un évêque mort dans l'exil,
Mgr Martin de Paderborn, qui a soutenu, lui
aussi, - le poids du jour et de la chaleur ».
Il De me reste plus, mes Frères, qu'à jeter un
rapi le regard sur les œuvres oratoires.
Guizot a porté sur l'oraison funèbre de notre
bien aimée reine Louise Marie, par le père De
champs, ce jugement remarquable : - C'est une
des plus belles pages de littérature religi
écrite depuis vingt ans ». Bien d'autres discours
du même orateur mériteraient un semblable
( 386 )
éloge, ceux-là par exemple dans lesquels il dé-
fend l'indépendance et la souveraineté ponti-
ficale. Le Père Dechamps était, on peut l'affirmer
sans exagération et aujourd'hui sans flatterie,
un prince de la parole, l'émule de Ravignan, dont
il rappelait la simplicité, l'onction, la gravité et
l'élévation pieuse.
Si grande était la célébrité oratoire du Père
Dechamps, qu'il fut invité à prêcher partout à
l'étranger, à Naples, à Frascati, à Rome même.
Il nous semble l'entendre et le voir encore avec
sa pose majestueuse, son ample geste, sa voix
sympathique et sonore. Chacune de ses stations
du Carême et de l'Avent à Sainte Gudule, à Saint-
Jacques et à Saint- Joseph à Bruxelles, ses confé-
rences à Liège lors du jubilé de la Fête-Dieu
en 1846, sa mission aux étudiants de Louvain ont
été autant de triomphes. C'est par là que le car-
dinal-archevêque ne fera jamais oublier le Père
Dechamps.
Hélas! C'est consommé, Consummatum est!
La mort nous a ravi l'orateur, le prêtre, le reli-
gieux, l'évêque. Mais elle n'a pu nous le ravir
entièrement. Dieu a laissé à son serviteur le
temps de nous préparer un souvenir durable
dans ses Œuvres complètes, monument de sa
science, de ses labeurs, de son long apostolat.
Œuvres complètes : le mot nous trempe, la
langue humaine est toujours défectueuse par
quelqu'endroit. Dieu seul connait les oeuvres
( 387 )
complètes de l'homme. Dans celles de Mgr De
champs, que nous appelons de ce nom, ne sont
pas inscrites ses prières, ses pratiques de tendre
dévotion envers Marie, ses abondantes aumônes,
ses souffrances physiques supportées avec une
héroïque résignation, et, les peines de l'âme
qu'il versait dans le cœur de Dieu. Là non plus
ne sont pas inscrites les conversions dont il fut
l'instrument providentiel, et, pour n'en citer
qu'une, la conversion du Général Lamoricière,
le héros de Constantine et le glorieux vaincu de
Castelfidardo : car « il y a, dit Bossuet, des dé-
faites triomphantes à l'envi des victoires -.
Hatons-nous de le proclamer bien haut devant
son cercueil; sous quelque côté qu'on l'envisage,
celui que nous pleurons a été une gloire de la
Patrie et de l'Église.
S M. Léopold II, dont le P. Dechamps fut le
précepteur d'enfance, a daigné reconnaître les
mérites signalés du citoyen en accordant le
grade de grand-officiir de l'ordre de Léopold à
celui qui a été honoré, sous deux règnes, de la
confiance du Roi et de la haute estime de la
Reine et de la Famille royale.
LHglise, à son tour, par l'organe du Saint-Pon-
tife Pie IX, a glorifié son fils chéri en le créant
prince, par son élévation à la dignité suprême de
cardinal-prêtre, du titre de Saint-Bernard-anx-
Thermes.
Plus grand encore, éminemment plus grand
22.
( 388 )
sera Victor-Auguste-Isidore Dechamps dans le
Ciel : car celui qui aura pratiqué et enseigné,
celui-là on L'appellera grand là-haut.
Il s'était, dans son testament, recommandé à
Saint-Michel : et c'est le jour même de la fête de
l'Archange qu'il s'est tranquillement endormi.
La mort ne l'a pas surpris, il était prêt. Il n'a
pas eu d'agonie ou de lutte, il avait assez com-
battu, il s'était levé assez souvent pour s'écrier
avec saint Michel : « Qui est semblable à Dieu »?
Nous n'avons pas eu la consolation d'entourer,
comme les enfants de Jacob, le lit de noire Père
mourant; il s'est éteint dans sa cellule entre les
bras d'un de ses frères en religion.
Et voilà qu'il n'ira pas rejoindre son prédé-
cesseur sous les dalles de sa cathédrale! Les
pasteurs ne peuvent plus reposer au milieu de
leur troupeau! C'est là-bas, loin de Malines, que
nous devrons porter sur son humble tombe nos
couronnes, nos prières, nos pleurs.
0 Pasteur, ô guide, ô Père, permettez moi de
vous adresser en finissant ces paroles de saint
Ephrem :
« O vous qui avez toujours été pour nous le
modèle accompli du bon Pasteur; vous aux
prières duquel nous devons le salut de nos âmes ;
vous, nouveau Moïse, qui avez gouverné notre
Eglise avec tant de modération et de mansué-
tude, d'une main à la fois si ferme et si tranquille :
Ah ! nous n'en doutons pas, vous partagez au-
( 389 )
jourd'hui avec le chef du peuple d'Israël la glo-
rieuse récompense décernée par Dieu au labeur
Non nous ne sommes pas dans l'angoisse, votre
éternelle félicité est assurée. Mais vous, là haut,
pensez à nous, vos ouailles, aidez-nous de vos
supplications, demandez à Dieu la conservation
et le bonheur de votre troupeau; faites, par
votre intercession, que nous tous qui nous près
sons ici en foule pour honorer votre grande mé-
moire, nous partagions un jour votre félicité, et
que, réunis à vous dans le séjour des bienheu-
reux, nous béoissions ensemble Celui qui vous a
élevé à la gloire du Ciel »! Ainsi soit-il !
Notice sur l'institut Vésale
par M. le professeur MASO IN
de la Faculté de médecine.
Dans les premiers mois de l'année 1877, l'Uni-
versité catholique abandonnait les installations
qui avaient été fondées par Réga pour le service
des sciences anatomiques un siècle et demi
auparavant, et que l'on désignait dans le monde
universitaire sous le nom à! Amphithéâtre.
Malgré tout l'attachement que l'on pouvait avoir
pour ces locaux d'ailleurs excellents où des
maîtres illustres avaient professé, — (MM. Win-
dischmann, Schwann, Van Kempen, Michaux,
Lefebvre, pour ne citer que des professeurs de
la nouvelle Université catholique) — où de nom-
breux élèves avaient fait leur premier appren-
tissage, il était impossible d'y rester plus long-
temps : la famille universitaire s'agrandissant
chaque année, il fallait lui fournir des locaux
plus vastes ; et puis, la science formulant des
exigences croissantes, on voulait créer de nou-
veaux instituts dont l'utilité avait été hautement
signalée par la Faculté de médecine; — redisons-
le encore ici, car il importe de le faire : avant
même que la dernière loi sur l'enseignement
( 391 )
supérieur (loi du 20 mai 1876) eut rendu obli-
gatoires les travaux pratiques d'histologie nor-
male et d'anatomie pathologique, l'Université
de Louvain avait décidé d'organiser les travaux
de cette espèce et de leur affecter des labora-
toires spéciaux.
A quelques pas de l'ancien Amphithéâtre, dans
un quartier tranquille et près de vastes jardins
offrant une communication directe avec l'hôpital
civil, on vit bientôt s'élever des bâtiments nou-
veaux, d'après les plans de M. le professeur
Helleputte; les constructions existantes sur le
terrain furent aménagées convenablement, et
enfin, le 21 avril 1877, les portes du nouvel
institut, désigné alors sous le nom ^Institut
anatomique, s'ouvrirent au large : les autorités
académiques, des membres nombreux du corps
professoral, les étudiants en foule s'assemblèrent
dans la grande salle octogone aux lignes archi-
tecturales si belles, qui élève sa coupole gothique
au-dessus de tous les bâtiments voisins; pour
une fois, peut-être la dernière, la Société des
fanfares fit entendre ses notes éclatantes et
joyeuses en ces lieux de recueillement et d'étude
où une science austère entre toutes allait cher-
cher les secrets de la vie dans les dépouilles de
la mort; Mgr Namôche, alors recteur de l'Uni-
versité, revêtu de ses habits sacerdotaux, pro-
céda à la bénédiction des locaux et prononça
( 392 )
une allocution pleine de vues élevées ; après lui,
M. le professeur Ledresseur, qui avait surveillé
les travaux au point de vue de la destination
spéciale, s'étendit avec complaisance sur les
conditions matérielles du nouvel Institut, ce
qui nous dispense d'y revenir (1).
Mais ce qu'il faut consigner ici, pour l'histoire
de nos institutions universitaires, ce sont les
changements survenus dans ces locaux et la
dénomination récente sous laquelle ils vont être
dorénavant connus.
L'enseignement de l'anatomie descriptive et
de la médecine opératoire y conserve naturelle-
ment son siège; signalons seulement une inno-
vation toute récente, la première de son genre
en Europe, à notre connaissance du moins; nous
voulons dire l'empioi de la lumière électrique
pour les travaux sur le cadavre; grâce à la
lumière brillante que versent des lamp s-soleil
actionnées par un moieur à gaz remisé au collège
des P remontrés, rue de Namur, les exercices
d'anatomie descriptive et de médecine opératoire
peuvent se continuer pendant les longue* soirées
d'hiver.
Le Musée anatomique reste fixé dans l'ancien
Làtiment; de nouvelles salles vont lui être ad-
jointes pour l'organisation d'une espèce d'expo-
(1( Voir son disi-our» daus Y Annuaire de V Université catholique de
Louiain, 1878, 4-2e aimée, p. 447 et suivantes.
( 393 )
sition permanent où les étudiants pourront
vérifier à leur aise la disposition dos organes;
car. on le sait :
« Segnius irritant animos demissa per aurem
» Quam quai sunt oculis subjecta tidelibus.
(Horace.)
Par certains cours l'Institut agronomique oc-
cupe encore le rez-de-chaussée du même bâti-
ment, mais d'une manière provisoire, jusqu'à
l'achèvement prochain de l'installation spéciale
qu'il réclame.
Les laboratoires de microscopie pour l'histo-
logie normale et l'anatomie pathologique sont
transférés à l'Institut Réga; la physiologie est
venue les remplacer : la grande salle gothique,
qui se prête si bien aux démonstrations pu-
bliques, lui sert d'auditoire; comme laboratoire
elle possède l'élégante construction qui s'est
élevée pendant l'été dernier le long de la rue,
sur le flanc même de la grande salle octogone;
l'espace et l'air, la lumière, l'eau et le gaz, ces
conditions ou matières premières de toutes les
installations de l'espèce ne lui font plus défaut
aujourd'hui, et la collection va s'enrichir d'ap-
pareils nouveaux, mobilier indispensable pour
diverses recherches.
Tout cet ensemble est placé aujourd'hui ,
comme Mgr Pieraerts l'a dit dans son discours
de rentrée, sous le patronage de Vésale. Ce nom
( 304 )
seul, si populaire, si cher à la science, à la Bel-
gique, à Louvain, évoque les plus glorieux et les
plus attendrissants souvenirs; est- il, en effet, une
carrière plus digne d'intérêt et d'admiration que
celle de ce médecin brabançon qui par son
travail et son génie jeta un éclat si vif sur le
nom belge et tant de lumière sur la science de
l'homme?
Rejeton d'une famille de médecins qui avait
iourni à l'Université de Louvain un recteur
magnifique, André Vésale nait à Bruxelles vers
1514; successivement élève (au collège du Châ-
teau), puis professeur à l'antique Alma-Mater,
il s'adonne aux recherches anatomiques avec
une ardeur que rien ne déconcerte ; marchant à
la suite des armées d'un autre belge illustre, de
Charles-Quint, dont il était le premier médecin,
ou entraîné par l'amour de la science, il parcourt
l'Allemagne, la Suisse, la France, l'Italie, l'Es-
pagne, la Hollande; il donne, pour ainsi dire,
d'une main ses soins aux plus grands person-
nages de l'époque ; de l'autre main, arrachant les
cadavres aux cimetières et au gibet, obéissant
ainsi aux instincts de son génie, il fouille pen-
dant des nuits entières dans les profondeurs de
l'organisme humain et s'apprête à renouveler la
face de l'anatomie. A vingt-quatre ans il est pro-
fesseur à l'université de Padoue; bientôt après
Bologne et Pise le réclament, et les villes ita-
liennes voient avec étonnement ce jeune belge, no-
( 395 )
vateur éloquent et hardi, enchaîner à ses leçons
des foules d'auditeurs émervei.lés. Secouant le
joug de la routine, il lutte, pièces en mains, contre
l'autorité de Galien devant laquelle on s'inclinait
aveuglément en immobilisant la science anato-
mique; des attaques inouïes, des intrigues de
toutes sortes empoisonnent sa carrière triom-
phale; dans des conditions mal déterminées, où
la légende est intervenue, il s'embarque un jour
pour la Terre- Sainte, et au retour il s'en va
mourir tristement, loin de son pays et de tous
les sien?, sur la côte d'une petite île (Zante) où le
naufrage l'avait jeté. Vésale n'était alors âgé
que d'environ cinquante ans; mais il avait assez
fait pour que sa mémoire fût impérissable et que
la science qu'il avait tant cultivée fût lancée dans
une voie nouvelle. La postérité a conservé et
gardera toujours le souvenir de son génie et de
ses malheurs, de ses travaux immortels, et même
de sa beauté noble et virile que les arts ont
popularisée.
On ne pouvait imposer au nouvel institut
d'anatomie et de physiologie un nom à la fois
plus illustre et plus sympathique : ce nom est
entouré d'une auréole de gloire dont la patrie
belge et l'Université] de Louvain peuvent être
justement flères ; il attire la pitié, quand on
songe aux injustices 'dont le pauvre Vésale fut
abreuvé et quand on le suit jusque sur la plage
lointaine où il mourut délaissé, brisé par la
23
( 396 )
fatigue, ie froid et la faim; ce nom rappelle enlin
un exemple de ce que peut l'énergie jointe au
talent; que tous ceux qui entreront et travail-
leront dans l'Institut s'inspirent du zèle et de la
vaillance du rénovateur de l'anatomie, car tel
est le titre que l'histoire décerna à notre glo-
rieux Vésale
Notice sur l'Institut Réga,
?ar M. le professeur BRUYLANTS ,
de la Faculté de médecine.
Le couvent des Ursulines à Louvain se trou-
vait dans l'île de la Dyle, rue des Récollets,
între les deux ponts, à gauche de la dite voie,
it était bâti dans le style qui régnait à la fin du
[vne siècle. Il fut reconstruit en partie en 1753
./église, élevée en 1671, et qui était placée le
ong de la rue des Récollets, était très petite.
,e couvent fut supprimé le 1er juin 1798, et immé-
liatement vendu. L'église avec d'autres con-
itructions fut démolie en 1799 (î).
Sur une partie de l'emplacement du couvent
ie trouve actuellement le collège Juste-Lipse-
-,'autre partie qui était devenue une habitation
)articulière occupée par divers locataires entre
tutres : par M. le professeur Nève, par M. le pro-
fesseur Arendt, et en dernier lieu par Mgr Na
nèche, est depuis le départ de celui-ci convertie
m laboratoire de pharmacie et en salle de cours
ît a reçu le nom d'Institut Réga, pour rappeler
'ancien et bel amphithéâtre de dissection con-
itruit par Réga dans la rue des Récollets près
lu jardin botanique et aujourd'hui abandonné.
(i Vau Kven, Louvain monumental.
( 398 )
A ce propos il ne sera pas sans intérêt de rap-
peler à nos lecteurs les quelques lignes que l'on
trouve dans la Biographie universelle concer-
nant ce grand homme.
Rega, Henri-Joseph, docteur en médecine,naquit
à Louvain le 26 avril 1600. Ses parents le firent
élever avec beaucoup de soin dans les collèges
les plus célèbres de la ville, et il ne manqua pas
d'y obtenir bientôt les premières places. Son goût
L'ayant porté vers la médecine, il fut admis dès
1712, au rang de professeur. Il se rendit bientôt
après à Paris et commença à y travailler à son
traité De sympathia, ouvrage qui a fondé sa
réputation. Nous ne parlerons pas de tous les
honneurs académiques qu'il obtint dans sa
ville natale, mais nous dirons qu'il était d'un
désintéressement, d'une générosité extraordi-
naire, et qu'il refusa les offres des grands afin
de pouvoir mieux donner tous ses soins aux
malheureux et profiter des moments de loisir
qui lui restaient pour se livrer à l'étude dans sa
grande bibliothèque. Il mourut célibataire le
22 juillet 1754, léguant une partie de sa fortune
pour la fondation de deux bourses destinées aux
étudiants en médecine et plusieurs milliers de
florins à la bibliothèque de l'Université (i).
(1) Voir la notice et le supplément sur la vie et les ouvrages de
Henri-Joseph Iléga, d'odeur et professeur de la Faculté de médecine
rtc ITu'versité de Lonvnin. par M. le prof.>-^eiM Hartens, publiés
-■ >..,.' le isi.j ,--t w;.
( 399 )
Décrivons maintenant l'Institut Réga :
Au rez-de-chaussée se trouvent les installations
suivantes pour l'enseignement de la chimie phy-
siologique et des diverses branches de la phar-
macie :
Un laboratoire de chimie d'une superficie de
deux cents mètres carrés et d'une élévation de
cinq mètres, largement éclairé sur trois faces et
abondamment pourvu de moyens d'aérage et de
ventilation. Chaque table de travail porte une
cage de dégagement et des conduites de gaz et
d'eau sous pression. Cinquante étudiants y
peuvent à l'aise se livrer aux travaux pratiques
De ce laboratoire on se rend par un couloir
vitré à une salle bien orientée et bien éclairée,
destinée aux travaux de microscopie appliquée
à la pharmacie, à l'urologie et aux recherches
d'altérations et falsifications des denrées alimen-
taires; là aussi sont conservées les collections
de pharmacologie.
Puis viennent un cabinet ou se trouvent les
balances de précision; un second cabinet pou-
vant être transformé en chambre obscure pour
les exercices d'optique chimique; un laboratoire
pour le professeur; un laboratoire affecté à la
préparation et au maniement des substances
dangereuses; de3 magasins et des caves pour
les instruments et les produits. Enfin pour com-
pléter cet ensemble, une salle de cours de cent
cinquante places disposée pour un enseignement
23.
( 400 )
pratique, et un jardin botanique où sont cul-
tivées les plantes médicinales.
Au premier étage sont installés les services
de Yhistologie normale et de Yanatornie patho-
logique; ils comprennent une vaste salle qui
correspond au laboratoire du rez de-chaussée et
dans laquelle les étudiants, ayant chacun un mi-
croscope à leur disposition, reçoivent leur en-
seignement dont ils font aussitôt l'application:
des cabinets de travail pour les professeurs et
leurs assistants, et une salle de collection
Une sage économie a présidé à l'établissement
purement matériel de l'Institut Réga; on en a
rigoureusement banni l'ornementation architec-
turale à laquelle on sacrifie trop souvent de nos
jours les besoins mêmes de la science. Ici point
de luxe de construction, point de salle des pas
perdus aux riches colonnes, point de corridors
spacieux au bout desquels se trouvent parfois
des salles étriquées et des laboratoires mal amé-
nagés. En revanche rien n'a été épargné pour
acquérir un mobilier instrumental aussi complet
que possible et pour établir tout ce qui peut
concourir au développement scientifique.
TABLE DES MATIÈRES
PRÉLIMINAIRES.
Correspondance des ères anciennes, etc. v
Calendrier xi
Planètes principales xxxvi
PREMIÈRE PARTIE.
Prière à la très sainte Mère de Dieu, pa-
tronne de V Université 3
Corps épiscopal de Belgique 5
Personnel de V Université 7
Collèges et établissements académiques . 30
Programme des cours de Vannée acadé-
mique 1883-1884 40
Société de Saint- Vincent de Paul . . . 83
Rapport présenté, au nom du Conseil, sur
les travaux des Conférences pendant
Vannée académique 1882-1883 .... 91
Le cinquantenaire de la société de Saint-
Vincent de Paul à Louvain 108
Societas philologa Lovaniensis .... 124
Rapport sur les travaux de la Societas
philologa de V Université catholique ,
pendant Vannée académique 1882-1883,
par M. P. Doppler, candidat en philo-
sophie et lettres, ff. de secrétaire . . 128
Société littéraire de V Université catho-
lique de Louvain m
( 402 )
Rapport sur les travaux de la Société
littéraire de V Université catholique
pendant Vannée académique 1882-1883,
présenté, au nom de la commission di-
rectrice, par M. Ch. Nagels, secrétaire. 142
Société juridique de V Université catho-
lique de Louvain 162
Rapport sur les travaux de la Société
juridique de V Université catholique de
Louvain, pendant l'année académique
1882-1883, fait au nom de la commission
directrice, par M. V. Hanotieau, secret. 164
Société médicale de V Université catho-
lique ô.e Louvain 194
Rapport sur les travaux de la Société
médicale, pendant Vannée 1882-1883,
fait au nom de la commission direc-
trice, par M. Edm. Baguet, secrétaire
sortant 19^)
Cercle industriel des Écoles spéciales de
l'Université catholique ...... 202
Rapport sur les travaux du Cercle in-
dustriel pendant Vannée académique
1882-1883, fait au nom du bureau direc-
teur, par M. H. Nagant, vice-président 20 J
Société de littérature flamande (Taal-
en letterlievend studentengenootschap
der hatholieke Hoogeschool, onder ken-
spreuk : Met Tijd en Vlijt) 214
( 403 )
Liste des étudiants admis aux grades
académiques par V Université pendant
Tannée 1882-1883 217
École normale pour les ecclésiastiques qui
se préparent à V enseigne ment moyen. 221
Institut agronomique 222
Écoles spéciales des arts et manufactu-
res, du génie civil et des mines . . . 225
Liste des étudiants admis aux grades aca-
démiques par les commissions dexa-
men de V Université pendant Vannée
1882-1883 234
Statistique des admissions en théologie
et en droit canon 278
Statistique des admissions par les jurys
d'examen 280
Statistique des grades obtenus devant les
jurys d'examen 283
Tableau général des inscriptions prises
pendant les années 1834-1835 à 1882-1883 286
Statistique des élèves inscrits pendant
Vannée académique 1882-1883 et répar-
tis d'après leur pays d'origine .... 289
Tableau des inscriptions des deux pre-
miers -mois comparées avec le total de
chaque année académique 291
Inscriptions par Facultés, prises pendu/it
les deux premiers mois de la nouvelle
année académique 1883-1884 .... 294
Nécrologe 295
( 404 )
DEUXIÈME PARTIE.
Règlement général de V Université . . . 301
Règlement pour le service de la biblio-
thèque. 319
Liste des règlements publiés dans les An-
nuaires 324
Le Séminaire américain de Louvain . . 329
APPENDICE.
Publications 333
Nominations et distinctions scientifiques 352
Discours prononcé à la salle des Promo-
tions de V Université catholique de Lou-
vain, le 10 octobre 1883, jour de V ouver-
ture des cours académiques, après la
messe du St Esprit, par Mgr Pieraerts,
recteur magnifique de V Université . . 353
Oraison funèbre de Son Éminence le
Cardinal Dechamps, archevêque de
Malines, prononcée en V église métro-
politaine de St-Rombaut, par Mgr Pie-
raerts, recteur magnifique de V Uni-
versité catholique de Louvain .... 370
Notice sur VInstitut Vésale par M. le
professeur Masoin, de la Faculté de
médecine 390
Notice sur VInstitut Régapar M. le pro-
fesseur Bruylants, de la Faculté de
médecine 397
ANNUAIRE
DE
L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE
DE LOUVAIN.
1885.
ANNUAIRE
DE
L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE
DE LOUVAIN.
\ 885.
QUARANTE NEUVIEME ANNÉE.
LOUVAIN,
TYP. DE VANLINTHOUT FRÈRES.
IXPKIMEl'IiS DE l'ONIVBRSITÉ.
Correspondance
des ères anciennes avec 1ère vulgaire.
Année de l'ère chrétienne 1885
L'année 2661 des Olympiades, ou la Ie année
de la 666e Olympiade, commence en juillet 1885.
L'année 1302 des Turcs ou de l'Hégire com-
mence le 21 octobre 1884 ; et l'année 1303 com-
mence le 10 octobre 1885, selon l'usage de
Constantinople, d'après Y Art de vérifier les
dates.
Éclipses en 1885.
Il y aura dans l'année deux éclipses de soleil
et deux éclipses de lune.
I. Le 16 mars, éclipse annulaire de soleil, in-
visible à Louvain.
II. Le 30 mars, éclipse partielle de lune, en
petite partie visible à Louvain.
Entrée de la lune dans la pénombre à 2 h. 8 m.
du soir.
Entrée de la lune dans l'ombre à 3 h. 17 m.
Milieu de l'éclipsé à 4 h. 52 m.
Sortie de l'ombre à 6 h. 27 m.
Sortie de la pénombre à 7 h. 36 m.
Grandeur de l'éclipsé = 0,880, le diamètre de
la lune étant pris pour unité.
III. Le 8 septembre, éclipse totale de soleil,
invisible à Louvain.
( VI )
IV. Le 24 septembre, écli[ se partielle de lune,
à peine visible à Louvain.
Entrée de la lune dans la pénombre à 5 h. 21 m.
du matin.
Entrée dans l'ombre à 6 h. 33 m.
Milieu de l'éclipsé à 8 h. 7 m.
Sortie de l'ombre à 9 h. 41 m.
Sortie de la pénombre à 10 h. 53 m.
Grandeur de l'éclipsé = 0,784, le diamètre de
la lune étant pris pour unité.
Comput ecclésiastique.
Nombre d'or 5
Epacte XIV
Cycle solaire 18
Indiction romaine 13
Lettre dominicale D
Fêtes mobiles.
Septuagésime lr février.
Les Cendres 18 février.
Pâques 5 avril.
Les Rogations 11,12, 13 mai.
L'Ascension 14 mai.
La Pentecôte 24 mai.
La Sainte-Trinité 31 mai.
La Fête-Dieu 4 juin.
Le premier dimanche de l'A vent. 29 novembre.
( VII )
Fêtes de commandement.
Le premier jour de Noël, l'Ascension, l'As-
somption et la Toussaint.
La solennité des fêtes de l'Epiphanie, du Saint-
Sacrement, des saints Pierre et Paul et du Patron
de chaque paroisse est transférée au dimanche
suivant.
Les fêtes abolies ou transférées par concession
de Sa Sainteté Pie VII sont marquées dans le
calendrier d'un astérisque (*), pour indiquer qu'on
célèbre l'office de la fête dans les églises. Sa
Sainteté exhorte tous les fidèles à sanctifier ces
jours autant que possible, en assistant au moins
au saint Sacrifice de la Messe.
Jours de Jeûne d'obligation.
Les quarante jours du Carême, les Quatre-
temps, la veille de la Pentecôte, de la solennité
des saints Pierre et Paul, de l'Assomption, de la
Toussaint et de Noël.
Quatre-Temps.
Les 25, 27 et 28 février. — Les 27, 29 et 30 mai.
— Les 16, 18 et 19 sepiembre. — Les 16, 18 et
19 décembre.
( VIII )
Indulgences.
Sa Sainteté Grégoire XVI a accordé, le 18 sep-
tembre 1838, à l'Université catholique de Louvain
les indulgences plénières qui suivent :
1° Le 4 novembre et le 2 février, pour les
bienfaiteurs, les professeurs, les élèves et les
fonctionnaires de l'Université qui, après s'être
confessés et après avoir communié, visiteront
leur église paroissiale ou une des chapelles de
l'Université et y prieront selon l'intention de Sa
Sainteté.
2° Les jours de la Toussaint, de la Conception
de la très sainte Vierge et de la Nativité de Notre
Seigneur, les dimanches de Quinquagésime et de
Pentecôte et le dimanche pendant l'octave des
apôtres saints Pierre et Paul, pour les profes-
seurs et les élèves qui, après s'être confessés et
après avoir communié, visiteront une des cha-
pelles de l'Université et y prieront selon l'inten-
tion de Sa Sainteté.
Sa Sainteté Pie IX a accordé, en outre, le
23 décembre 1854, les faveurs suivantes :
1° Le jour de la promotion au grade de docteur
en théologie ou en droit canon, une indulgence
plénière peut être gagnée par le jeune docteur,
le recteur, le vice-recteur, le secrétaire de l'Uni-
versité, les professeurs de la Faculté de théologie
et le pléban de Saint Pierre, en priant devant
l'image de la sainte Vierge invoquée à l'église de
Saint-Pierre sous le titre de Sedes Sapientiœ.
( IX )
2° Une indulgence de trois cents jours est
accordée indistinctement à tous les professeurs
et étudiants de l'Université chaque fois qu'ils
réciteront devant cette image de la sainte Vierge,
à l'église de Saint- Pierre, la prière suivante :
Ave Virgo beatissima sine làbe originali con-
cepta, avec l'oraison dominicale et la salutation
angélique.
3° Une indulgence plénière peut être gagnée à
la chapelle du collège du Saint-Esprit le 7 mars
(tête de saint Thomas d'Aquin), jour auquel il y
a exposition du Saint- Sacrement en forme de
prières de quarante heures.
Faveur accordée par le Saint-Père aux élèves
du collège du Saint-Esprit.
PIUS PP. IX.
AD PERPETUAM REI MEMORIAM.
Supplicatum nuper Nobis fuit nomine dilecti
fllii hodierni Prœsidis Collegii S. Spiritus in
Universitate Studiorum Lovaniensi Mechlinien-
sis dioecesis existentis, ut sibi, professoribus et
alumnis in Collegio commorantibus facultatem
concedere dignaremurillas indulgentias, quibus
acquirendis Ecclesia aliqua vel Oratorium pu-
blicum visitandum esset, facta ad Sacellum
a..
( x )
ejusdern Collegii visitatione consequendi. Nos
autem Fidelium bono et commoditati, quantum
in Domino possumus, consulere volentes, piis
hujusmodi precibus annuendum esse censuimus.
Quamobrem omnibus et singulis Christi âdelibus
in prœfato Collegio Universitatis studiorum
Lovaniensis nunc et pro tempore commoranti-
bus, ut illas Indulgentias, quibus acquirendis
Ecclesise alicujus aut Oratoiii publici Lovanien-
sis visitatio prœscripta est, proprium ipsius
Sacellum visitando, dummodo cetera quse in-
juncta sunt pietatis opéra rite praestiterint,
consequi possint, auctoritate Apostolica tenore
prsesentium concedimus et elargimur. In con-
trarium facientibus non obstantibus quibus -
cumque. Praeseniibus perpetuis futuris tem-
poribus valituris. Datum Romse apud Sanctum
Petrum sub annulo Piscatoris die xxi januarii
mdccclxxvi, Pontificatus Ncstri anno trigesimo.
F. Card. ASQUINIUS.
Concordant iam cum autographo testo>\
A. J. NAMÈCHE,
Rector Universitatis.
( XI )
Janvier.
Le soleil entre dans le Verseau le 19. Pendant
ce mois les jours croissent de 1 heure 6 minutes
C D. Q. le 8, à 3 h. 55 m. du matin.
• N. L. le 16, à 8 h. 55 m. du matin.
D P. Q. le 24, à 1 h- 45 m. du matin.
© P. L. le 30, à 4 h. 37 m. du soir.
1 Jeud. Circoncision de Notre Seigneur".
2 Vend. s. Adélard, abbé deCorbie.
3 Sam. ste Geneviève, vierge.
4 Dim. s. Tite, évêque; ste Pharaïlde, vierge.
5 Lund. s. Télesphore, pape. — Réunion de la
Faculté des Sciences.
6 Mard. Epiphanie*.
7 Merc ste Mélanie, vierge. — Réunion de la
Faculté de Médecine.
S Jeud. ste Gudule, vierge. — Réunion de la
Faculté de Droit.
9 Vend. s. Marcellin, évêque. — Réunion de la
Faculté de Théologie.
10 Sam. s. Agathon, pape. — Réunion de la
Faculté de Philosophie et Lettres.
11 Dim. Solennité de l'Epiphanie, s. Hygin,
pape.
12 Lund. s. Arcade, martyr. — Réunion du
Conseil rectoral.
13 Mard. ste Véronique.
( XII )
14 Merc. s. Hilaire, évêque de Poitiers.
15 Jeud. s. Paul, ermite.
16 Vend. s. Marcel, pape.
17 Sam. s. Antoine, abbé.
18 Dim. Saint Nom de Jésus. Chaire de s. Pierre
à Rome.
19 Lund. s. Canut, roi de Danemark.
20 Mard. ss. Fabien et Sébastien, martyrs.
21 Merc. ste Agnès, vierge et martyre.
22 Jeud. ss. Vincent et Anastase, martyrs.
23 Vend. Épousailles de la irès sainte Vierge.
s. Raymond de Pennafort.
24 Sam. s Timothée, évoque d'Éphèse.
25 Dim. Conversion de s. Paul.
26 Lund. s. Polycarpe, évêque et martyr. —
A 7 i,2 heures, à la chapelle du collège du
Saint-Esprit, Messe anniversaire pour le
repos de Vâme de Mgr La foret, deuxième
Recteur de V Université catholique, décédé
le 26 janvier 1872.
27 Mard. s. Jean Chrysostôme. évêque et docteur.
28 Merc. s. Julien, évêque de Cuença.
29 Jeud. s. François de Sales, évêque de Genève.
30 Vend, ste Martine, vierge et martyre.
31 Sam. s. Pierre Nolasque.
( XIII )
Février.
Le soleil entre dans les Poissons le 18. Pendant
ce mois les jours croissent de 1 heure 33 minutes.
C D. Q. le 6, à 10 h. 56 m. du soir.
% N. L. le 15, à 2 h. 40 m. du matin.
J> P. Q. le 22, à 10 h. 49 m. du matin.
1 Dim. Septuagésime. s. Ignace, évêque et
martyr.
2 Lund. Purification de la très sainte
Vierge*. Fête patronale de V Université.
Messe solennelle en Véglise primaire de
St-Pierre, à onze heures. — Indulgence
pléniêre.
3 Mard. s. Biaise, évêque et manyr. — Réunion
de la Faculté de Philosophie et Lettres.
— Ouverture de la première session ordi-
naire des Commissions d'examens.
4 Merc. s. André Corsini, évoque; ste Jeanne,
reine. — Réunion de la Fac de Médecine.
5 Jeud. ste Agathe, vierge et martyre. — Réu-
nion de la Faculté de Droit.
6 Vend, ste Dorothée, vierge et mart. s. Amand,
évoque.— Réunion de la Fac de Théologie.
7 Sam. s. Romuald, abbé. — Réunion de la
Faculté des Sciences.
8 Dim. Sexagésime. s. Jean de Matha.
9 Lund. s. Cyrille d'Alexandrie, évêque; ste
Apolline, vierge et martyre. — Réunion
du Conseil rectoral. — Commencement du
( XIV )
second semestre de l'année académique
1884-1885.
10 mard. ste Scolastique, vierge.
11 Merc. s. Séverin, abbé.
12 Jeud. ste Eulalie, vierge et martyre.
13 Vend, ste Euphrosine, vierge.
14 Sam. s. Valentin, prêtre et martyr.
15 Dim. Quinquagésime. Indulgence plénière.
ss. Faustia et Jovite, martyrs.
16 Lund. ste Julienne, vierge.
17 Mard. ss. Théodule et Julien, martyrs.
18 Merc. Les Cendres, s. Siméon, évêque et
martyr.
19 Jeud s Boniface de Lausanne.
20 Vend. s. Eleuthère, évêque de Tournai.
21 Sam. b. Pépin de Landen.
22 Dim. Quadragésime lr dim. du Carême.
Chaire de s. Pierre à Antioche. — Confor-
mément à la résolution du Corps épisco-
pal, le premier et le deuxième dimanche
du Carême on fait dans toutes les églises
de Belgique une collecte pour V Université.
23 Lund. s. Pierre Damien, évêque et docteur.
24 Mard. s. Mathias, apôtre.
25 Merc. Quatre-temps. ste Walburge, vierge.
26 Jeud. ste Adeltrude, abbesse de Maubeuge.
27 Vend. Quatre-temps. s. Alexandre, évêque
d'Alexandrie.
28 Sam. Quatre-temps. ss. Julien, Chronion et
Bésas, martyrs.
( xv )
Mars.
Le soleil entre dans le Bélier (commencement
du Printemps) le 20, à 10 heures 48 minutes
du matin. Pendant ce mois les jours croissent
de I heure 52 minutes.
© P. L. le 1, à 4 h. 19 m du matin.
C D. Q. le 8, à 7 h. 12 m. du soir.
# N. L. le 16, à 5 h. 55 m. du soir.
J) P. Q. le 23, à 5 h. 41 m. du soir.
© P. L. le 30, à 4 h. 58 m. du soir.
1 Dim. Reminiscere. s. Aubin, évêque d'Angers.
2 Lund. s. Simplice, pape. — Réunion de la
Faculté des Sciences.
3 Mard. ste Cunégonde, impératrice. — Réu-
nion de la Fac. de Philosophie et Lettres.
4 Merc. s. Casimir, roi. — Réunion de la Fac.
de Médecine.
5 Jeud. s. Théophile. — Réunion de la Faculté
de Droit.
6 Vend, ste Colette, viei ge. — Réunion de la
Faculté de Théologie.
7 Sam. s. Thomas d'Âqain. — Indulgence
pléniére et exposition du Saint-Sacre-
ment à la chapelle du collège du Saint -
Esprit.
8 Dim. Oculi. s. Jtan de Dieu.
9 Lund. ste Françoise, veuve. — Réunion du
Conseil rectoral.
( XVI )
10 Mard. Les 40 ss. Martyrs de Sébaste.
11 Merc. s. Vindicien, évêque.
12 Jeud. s. Grégoire le Grand, pape.
13 Vend, ste Euphrasie, vierge.
14 Sam. ste Mathilde, reine.
15 Dim. Lœtare. s Longin, soldat.
16 Lund. sle Eusébie, vierge.
17 Mard. ste Gertrude, abbesse de Nivelles.
18 Merc. s. Gabriel, archange; s. Cyrille de
Jérusalem, évêque.
19 Jeud. s. Joseph, patron de la Belgique.
20 Vend s Wulfran, évêque de Sens.
21 Sam. s. Benoît, abbé
22 Dim. Judica. La Passion, s. Basile, martyr.
23 Lund. s. Victorien, martyr.
24 Mard. s. Agapet, évêque de Synnade.
25 Merc. Annonciation de la très sainte
Vierge*, s Humbert, évêque.
26 Jeud. s. Ludger, évêque de Munster.
27 Vend. Notre Dame des Sept -Douleurs, s. Ru-
pert, évêque de Worms.
28 Sam. s. Sixte III, pape.
29 Dim. Les Rameaux, s. Eustase, abbé.
30 Lund. s. Véron, abbé.
31 Mard. s. Benjamin, martyr. — Commence-
cément des vacances académiques.
( XVII )
Avril.
Le soleil entre dans le Taureau le 19. Pendant
ce mois les jours croissent de 1 heure ^minutes.
£ D. Q. ie 7, à 3 h. 1 m. du soir.
• N. L. le 15, à 6 h. 10 m du matin.
D P. Q. le 21, à 1 1 h. 39 m. du soir.
© P- L. le 29, à 6 h. 33 m. du matin.
1 Merc. s. Hugues, abbé.
2 Jeud. Jeudi saint, s. François de Paule.
3 Vend. Vendredi saint, s. Richard, évêque de
Chicester.
4 Sam. Samedi saint, s. Isidore de Séville.
5 Dim. PAQUES, ste Julienne de Cornillon ;
s. Vincent Ferrier.
6 Lund. Second jour de Pâques*, s. Célestin,
pape.
7 Mard. s. Albert, ermite.
8 Merc. s. Perpétue, évêque de Tours.
9 Jeud. ste Waudru, abbesse. — Anniversaire
de la naissance de S. M. Léopold II, Roi
des Belges, né à Bruxelles le 9 avril 1835.
10 Vend. s. Macaire, évêque.
11 Sam. s. Léon le Grand, pape.
12 Dim Quasimodo. s. Jules I, pape.
13 Lund. s. Herménégilde, martyr.
14 Mard. s. Justin, philosophe et martyr; ss. Ti-
burce, Valérien et Maximien, martyrs.
( XVIII )
15 Merc. stes Anastasie et Basilisse, martyres.
16 Jeud. s. Benoît-Joseph Labre, confesseur;
s. Drogon, ermite.
17 Vend. s. Anicet, pape et martyr.
18 Sam. s. Ursmer, évêque, abbé de Lobbes.
19 Dim. Misericordia. s. Léon IX, pape.
20 Lund. ste Agnès de Monte-Pulciano, vierge.
21 Mar. s. Anselme, archevêque de Cantorbéry.
— Fin des vacances académiques.
22 Merc. ss. Soter et Cajus, papes et martyrs.
23 Jeud. s. Georges, martyr.
24 Vend s. Fidèle de Sigmaringen.
25 Sam. Rogations, s. Marc, évangéliste.
26 Dim. Jubilate. ss. Clet et Marcellin, papes et
martyrs.
27 Lund. s Anthime, évêque et martyr.
28 Mard. s. Paul-de-la Croix; s. Vital, martyr.
29 Merc. s. Pierre de Milan, martyr. — Messe
anniversaire, fondée dans la chapelle du
collège du Saint-Esprit, pour le repos de
Vâme de M. F.- T. Becqué, curé de Saint-
Michel à Louvain, décédé le 29 avril 1835.
30 Jeud. ste Catherine de Sienne, vierge.
( xix )
Mai.
Le soleil entre dans les Gémeaux le 20. Pen-
dant ce mois les jours croissent de 1 heure
19 minutes.
£ D. Q. le 7, à 9 h. 1 m. du matin.
• N. L. le 14, à 3 h. 36 m. du soir.
J) P. Q. le 21, à 6 h. 3 m. du matin.
© P. L. le 28, à 8 h. 49 m. du soir.
1 Vend. ss. Philippe et Jacques, apôtres
2 Sam. s. Athanase, évêque et docteur.
3 Dim. Cantate. Patronage de s. Joseph ,
s. Alexandre Invention de la ste Croix.
4 Lund. ste Monique, veuve. — Réunion de la
Fac. des Sciences.
5 Mard. s. Pie V, pape. — Réunion de la Fac.
de Philosophie et Lettres.
6 Merc. s. Jean devant la Porte Latine —Réu-
nion de la Faculté de Médecine.
7 Jeud. s. Stanislas, évêque et martyr. — Réu-
nion de la Faculté de Droit.
8 Vend Apparition de s. Michel. — Réunion
de la Faculté de Théologie.
9 Sam. s. Grégoire de Nazianze, docteur.
10 Dim. Vocem. s. Antonin , archevêque de
Florence.
11 Lund. Rogations, s. François de Hiéronymo.
— Réunion du Conseil rectoral.
12 Mard. Rogations, ss. Nérée et Achilléo,
martyrs.
( XX )
13 Merc. Rogations, s. Servais, évêque de
Tongres.
14 Jeud. ASCENSION, s. Pacôme, abbé de Ta-
bennes.
15 Vend, ste Dimphne, vierge et martyre. — A
10 heures, à V église de Saint -Pierre, Messe
anniversaire pour le repos de l'âme de
Mgr de Ram, premier Recteur de V Uni-
versité catholique, décédé le 14 mai 1865.
16 Sam. s. Jean Népomucène, martyr.
17 Dim. Exaudi. s. Pascal Baylon.
18 Lund s. Venance, martyr.
19 Mard. s. Pierre Célestin, pape.
20 Merc. s. Bernardin de Sienne.
21 Jeud. ste Itisberge, vierge.
22 Vend, ste Julie, vierge et martyre.
23 Sa.m.Jeiine. s.Guibert,fondateurdeGembloux.
24 Dim. PENTECOTE. Indulgence plénière.
Notre-Dame Secours des Chrétiens.
25 Lund. Second jour de Pentecôte, s. Gré-
goire VIT, pape.
26 Mard. s. Philippe de Néri.
27 Merc. Quatre-temps. ste Marie Madeleine de
Pazzis; s. Jean I, pape.
28 Jeud. s. Augustin, apôtre de l'Angleterre;
s. Germain, évêque de Paris.
29 Vend. Quatre-temps. s. Maximin, évêque de
Trêves.
30 Sam. Quatre-temps. s. Ferdinand III, roi.
31 Dim. La Sainte Trinité, ste Angèle de Mé-
rici; ste Pétroniile, vierge.
( XXI )
Juin.
Le soleil entre dans VÉcrevisse (commence-
ment de l'Été) le 21, à 7 heures 9 minutes du
matin. Pendant ce mois les jours croissent de
19 minutes jusqu'au 21, et décroissent ensuite
de 4 minutes jusqu'au 30.
£ D. Q. le 6, à 0 h. 23 m. du matin.
§ N. L. le 12, à 1 1 h 0 m. du soir.
J> P. Q. le 19, à 2 h. 7 m. du soir.
© P. L. le 27, à 11 h. 36 m. du matin.
1 Lund. s. Justin; s. Pamphile, martyr. — Réu-
nion de la Faculté des Sciences.
2 Mard. ss. Marcellin, Pierre et Erasme, mar-
tyrs. — Réunion de la, Fac. de Philosophie
et Lettres.
3 Merc. ste Clotilde, reine. — Réunion de la
Faculté de Médecine.
4 Jeud. La Fête-Dieu', s. Optât, évèque de
Milève.
5 Vend. s. Boniface, apôtre de l'Allemagne. —
Réunion de la Faculté de Théologie.
6 Sam. s. Norbert, évêque. — Réunion de la
Fac. de Droit.
7 Dim. Solennité de la Fête-Dieu. Procession
générale, s. Robert, évèque.
8 Lund. s. Médard, évêque de Noyon. — R
nion du Conseil rectoral.
( XXII )
9 Mard. ss. Prime et Félicien, martyrs.
10 Merc. ste Marguerite, reine.
11 Jeud. s. Barnabe, apôtre; s. Aleydis de
Schaerbeek.
12 Vend. s. Jean de Sahagun.
13 Sam. s. Antoine de Padoue.
14 Dim. Fête du Sacré-Cœur de Jésus. — Fête
du Saint Sacrement de Miracle à Louvain.
s. Basile le Grand, archevêque de Césarée.
15 Lund. s. Guy, s. Modeste et ste Crescence,
martyrs.
16 Mard. ste Lutgarde, vierge; s. Jean François
Régis.
17 Merc. ste Alêne, vierge et martyre.
18 Jeud. ss Marc et Marcellin, martyrs.
19 Vend, ste Julienne de Falconiéri, vierge.
20 Sam. s. Sylvère, pape et martyr.
21 Dm. s. Louis de Gonzague.
22 Lund. s. Paulin, évêque de Noie.
23 Mard. ste Marie d'Oignies.
24 Merc. Nativité de s. Jean Baptiste.
25 Jeud. s. Guillaume, abbé.
2ô Vend. ss. Jean et Paul, martyrs.
27 Sam. s. Ladislas, roi de Hongrie.
28 Dim. s. Léon II, pape.
29 Lund. ss. Pierre it Paul*, apôtres.— Indul-
gence pléniére.
30 Mard. ste Adile, vierge.
( XXIII )
Juillet.
Le soleil entre dans le Lion le 22. Pendant
ce mois les jours décroissent de 58 minutes.
1 D. Q. le 5, à 0 h. 44 m. du soir.
• N. L. le 12, à 5 h. 34 m. du matin.
3> P. Q. le 19, à 0 h. 38 m. du matin.
© P. L. le 27, à 2 h. 41 m. du matin.
1 Merc. s Rombaut, ev , patron de Malines.
2 Jeud. Visitation de la Ste-Vierge.
3 Vend. s. Euloge, martyr.
4 Sam. Jeûne, s. Théodore, évoque; ste Zoé,
vierge et martyre.
5 Dim. Solennité des ss. Pierre et Paul. —
Indulgence plénière. ss. Cyrille et Métho-
dius, apôtres des Slaves.
6 Lund. ste Godelive, martyre. — Ouverture
de la seconde session ordinaire des Com-
missions d'examens.
7 Mard. s. Willebaud, évêque d'Eichstadt.
8 Merc. ste Elisabeth, reine de Portugal.
9 Jeud. ss. Martyrs de Gorcum.
10 Vend, les sept Frères Martyrs.
11 Sam. s. Pie I, pape.
12 Dim. s. Jean Gualbert, abbé.
13 Lund. s. Anaclet, pape et martyr.
14 Mard. s. Bonaventure, évoque et docteur.
15 Merc. s. Henri, empereur d'Allemagne.
( XXIV )
16 Jeud. Notre-Dame du Mont-Carmel; ste Re-
nilde.
17 Vend. s. Alexis, confesseur.
18 Sam. s. Camille de Lellis.
19 Dim. Fête du Saint -Sacrement de Miracle à
Bruxelles, s-. Vincent de Paul.
20 Lund. s. Jérôme Émilien.
21 Mard. ste Praxède, vierge. — Anniversaire de
V inauguration de S. M. Léopold I, Roi
des Belges.
22 Merc. ste Marie-Madeleine.
23 Jeud. s. Apollinaire, évoque de Ravenne.
24 Vend, ste Christine, vierge et martyre.
25 Sam. s. Jacques le Majeur, apôtre.
26 Dim. ste Anne, mère de la très sainte Vierge
Marie.
27 Lund. s. Pantaléon, martyr.
28 Mard. ss. Nazaire et Celse, martyrs; s. Victor,
martyr.
29 Merc. ste Marthe, vierge.
30 Jeud. ss. Abdon et Sennen, martyrs.
31 Vend. s. Ignace de Loyola.
( XXV )
Août.
Le soleil entre dans la Vierge le 23. Pendant
ce mois les jours décroissent de 1 heure 39 mi-
nutes.
1 D. Q. le 3, à 10 h. 14 m. du soir.
« N. L. le 10, à 0 h. 32 m. du soir.
J) P. Q. le 17, à 2 h. 5 m. du soir.
© P. L. le 25, à 5 h. 44 m. du soir.
1 Sam. s. Pierre es- Liens. — Commencement
des vacances académiques.
2 Dim. Portioncule. s. Alphonse de Liguori;
s. Etienne, pape.
3 Lund. Invention du corps de s. Etienne.
4 Mard. s. Dominique, confesseur.
5 Merc. Notre-Dame-aux-Neiges.
6 Jeud. Transfiguration de Notre -Seigneur
Jésus-Christ.
7 Vend. s. Gaétan de Thiennes; s. Donat, évêque
et martyr.
8 Sam. s. Cyriaque, martyr.
9 Dim. s. Romain, martyr.
10 Lund. s. Laurent, martyr.
11 Mard. s. Géry, évêque de Cambray.
12 Merc. ste Claire, vierge.
13 Jeud. s. Hippolyte, martyr; b. Jean Bereh-
mans, de Diest, confesseur.
14 Vend. Jeûne, s. Èusèbe, martyr.
b
( XXVI )
15 Sam. ASSOMPTION DE LA TRÈS SAINTE
VIERGE, s. ArnouM, évêque de Soissons.
16 Dim. s. Hyacinthe, confesseur; s. Roch ,
confesseur.
17 Lund. s. Joachim, père de la très sainte Vierge
Marie; s. Libérât, abbé.
18 Mard. ste Hélène, impératrice.
19 Merc. s. Jules, martyr; b. Urbain II, pape;
b Louis Florès, d'Anvers, martyr.
20 Jeud. s. Bernard, abbé de Clairvaux, docteur.
21 Verni, ste Jeanne Françoise Frémiot de Chan-
tai, veuve.
22 Sam. s. Tirnethée. martyr.
23 Dim. s. Philippe Béniti.
24 Lund. s. Barthélemi, apôtre.
25 Mard. s. Louis, roi de France.
26 Mère. s. Zépbyrin, pape et martyr.
27 Jeud. s. Joseph Calasance.
28 Vend. s. Augustin, évêque et docteur.
29 Sam. Décollation de s. J^an Baptiste.
30 Dim. ste Rose de Lima, vierge.
31 Lund. s. Raymonj Nonnat.
( XXVII )
Septembre.
Le soleil entre dans la Balance (commence-
ment de V Automne) le 22, à 9 heures 34 minutes
du soir. Pendant ce mois les jours décroissent
de [ heure 45 minutes.
£ D. Q. le 2, à 5 h. 33 m. du matin.
• N. L. le 8, à 9 h. 2 m. du soir.
J) P. Q. le 16, à 6 h. 33 m. du matin.
© P. L. le 24, à 8 h. 13 m, du matin.
1 Mard. s. Gilles, abbé.
2 Merc. s. Etienne, roi de Hongrie.
3 Jeud. s. Remacle, évèque de Maestricht.
4 Vend, ste Rosalie, vierge.
5 Sam. s. Laurent Justinien, patriarche de
Venise.
6 Dim. ss. Anges-Gardiens, s. Donatien, mart.
7 Lund. ste Reine. — Installation de l'Uni-
versité DE LOUVAIN (1426), ÉRIGÉE PAR LE
pape Martin V (9 décembre 1425).
8 Mard. Nativité de la très sainte Vierge'.
s. Adrien, martyr.
9 Merc. s. Gorgone, martyr.
10 Jeud. s. Nicolas de Tolentino.
11 Vend. ss. Prote et Hyacinihe, martyrs.
12 Sam. s. Guy d'Anderlecht.
13 Dim. Saint Nom de Marie, s. Amé, évêque
de Sion en Valais.
( XXVIII )
14 Lund. Exaltation de la ste Croix.
15 Mard. s. Nicomède, martyr.
16 Merc. Quatre temps, ss. Corneille et Cyprien,
martyrs.
17 Jeud. s. Lambert, évêque de Maestricht.
18 Vend. Quatre-temps. s. Joseph de Cupertino.
19 Sam. Quatre temps, s. Janvier, martyr.
20 Dim. Commémoration des Sept-Douleurs de
la très sainte Vierge Marie, s. Eustache,
martyr.
21 Lund. s. Mathieu, apôtre.
22 Mard. s. Thomas de Villeneuve, évêque;
ss. Maurice et ses compagnons, martyrs.
23 Merc. ste Thècle, vierge et martyre.
24 Jeud. Notre-Dame de la Merci.
25 Vend. s. Firmin.
26 Sam. s. Cyprien et ste Justine, martyrs.
27 Dim. ss. Côme et Damien, martyrs.
28 Lund. s. Wenceslas, duc de Bohême, martyr.
29 Mard. s. Michel, archange.
30 Merc. s. Jérôme, docteur.
( XXIX )
Octobre.
Le soleil entre dans le Scorpion le 23. Pen-
dant ce mois les jours décroissent de 1 heure
48 minutes.
I D. Q. le 1, à 11 h. 47 m, du matin.
@ N. L. le 8, à 7 h. 50 m. du matin.
3> P. Q. le 16, à 1 h. 39 m. du matin.
© P. L. le 23, à 9 h. 41 m. du soir.
£ D. Q. le 30, à 6 h. 16 m. du soir.
1 Jeud. s. Rémi; s. Bavon, patron de Gand.
2 Vend. s. Léodegaire, évèque d'Autun.
3 Sam. s. Gérard, abbé..
4 Dim. Solennité du Saint-Rosaire, s. François
d'Assise.
5 Lund. s. Placide, martyr. — Ouverture de la
session supplémentaire des Commissions
d'examens.
6 Mard. s. Brunon, confesseur.
7 Merc. s. Marc, pape.
8 Jeud. ste Brigitte, veuve.
9 Vend. s. Denis et ses compagnons, martyrs.
10 Sam. s. François de Borgia.
11 Dim. s. Gommaire, patron de Lierre. ,
12 Lund. s. Wiifrid, évêque d'York. — Les
inscriptions et les recensements se font à
partir de ce jour jusqu'au samedi 24 oc-
tobrey à la salle du Sénat académiqw, de
neuf heures à midi, et de trois a cinq
heures. b.
( XXX )
13 Mard. s. Edouard, roi d'Angleterre. — Fin
des vacances académiques.
14 Merc. s. Calliste, pape et martyr. — Messe
solennelle du St-Esprit, pour Vouverture
des cours académiques, en V église pri-
maire de St-Pierre , à onze heures. —
Commencement du premier semestre de
Vannée académique 1885-1886.
15 Jeud. ste Thérèse, vierge.
16 Vend. s. Mummolin, évêque de Noyon et de
Tournai.
17 Sam. ste Hedwige, veuve.
18 Dim. s. Luc, évangéliste. — Les demandes
qui se rapportent. aux art. 41, 42 et 45, du
règlement général doivent être adressées
aux Facultés avant les réunions de cette
semaine.
19 Lund. s- Pierre d'Alcantara. — Réunion de
la Faculté des Sciences.
20 Mard. s. Jean de Kenti. — Réunion de la
Faculté de Philosophie et Lettres.
21 Merc. ste Ursule et ses compagnes, martyres
— Réunion de la Faculté de Médecine.
22 Jeud. s. Mellon, évêque. — Réunion de la
Faculté de Droit.
23 Vend. s. Jean de Capistran. — Réunion de la
Faculté de Théologie.
24 Sam. s. Raphaël, archange. — Clôture des
inscriptions et des recensements. Après ce
jour on ne peut être inscrit ou recensé que
( XXXI )
si le retard de V inscription est dû à des
motifs légitimes. (Regl. gén. art. 6)
25 Dim. s. Crépin. s. Crépinien. s. Chrysante et
ste Darie, martyrs.
26 Lund. s. Évariste, pape et martyr.— Réunion
du Conseil rectorcd.
27 Mard. s. Frumeiice, apôire de l'Eihiopie
28 Merc. ss. Simon et Jude, apôtres.
29 Jeud. ste Ermelinde, vieige.
30 Vend. s. Feuillen, maityr.
31 Sain. Jeune, s. Quentin, martyr.
( XXXII )
Novembre.
Le soleil entre dans le Sagittaire le 22. Pen-
dant ce mois les jours décroissent de 1 heure
21 minutes.
M N. L. le 6, à 9 h. 21 m. du soir.
5) P. Q. le 14, à 10 h. 18 m. du soir.
© P. L. le 22, à 9 h. 58 m. du matin.
£ D. Q. le 29, à 2 h. 15 m. du matin.
1 Dim. TOUSSAINT. — Indulgence pléniêre.
2 Lund. Les Fidèles Trépassés. — Réunion de
la Faculté des Sciences.
3 Mard. s. Hubert, évêque de Liège.— Réunion
de la Faculté de Philosophie et Lettres.
4 Merc. s. Charles Borromée, archevêque de
Milan. — Inauguration de l'Université
Catholique a Malines (1834), érigée par
le Corps épiscopal de Belgique avec
l'assentiment de S. S. Grégoire XVI. —
Indulgence pléniêre. — Réunion de la
Faculté de Médecine.
5 Jeud. ste Odrade, vierge; s. Zacharie et
ste Elisabeth, parents de s. Jean Baptiste.
— Réunion de la Faculté de Droit.
6 Vend. s. "Winoc, abbé. — Réunion de la Fac.
de Théologie.
7 Sam. s. Willibrord, évêque d'Utrecht.
( XXXIII )
8 Dim. Patronage de la sainte Vierge, s. Gode-
froid, évêque d'Amiens. — Messe solennelle
pour les bienfaiteurs de V Université, en
V église primaire de St-Pierre, à onze
heures.
9 Lund. Dédicace de l'église du Sauveur à Rome;
s. Théodore, martyr. — Réunion du Con-
seil rectoral.
10 Mard. s. André Avellin.
il Merc. s. Martin, évêque de Tours.
12 Jeud. s. Liévin, évêque et martyr.
13 Vend. s. Stanislas Kostka.
14 Sam. s. Josaphat, évêque et martyr; s. Albé-
ric, évêque d'Utrecht.
15 Dim. Dédicace universelle des églises.
ste Gertrude, vierge; s. Léopold, con-
fesseur. — Fête patronale de Sa Majesté le
Roi Léopold II.
16 Lund. s. Edmond, archevêque de Cantorbéry.
17 Mard. s. Grégoire Thaumaturge.
18 Merc. Dédicace des basiliques de s. Pierre et
de s. Paul à Rome.
19 Jeud. ste Elisabeth, duchesse de Thuringe.
20 Vend. s. Félix de Valois.
21 Sam. Présentation de la très sainte Vierge.
22 Dim. ste Cécile, vierge et martyre.
23 Lund. s. Clément I, pape et martyr.
24 Mard. s. Jean de la Croix.
25 Merc. ste Catherine, vierge et martyre.
( XXXIV )
26 Jeud. s. Albert de Louvain, évèque de Liège
et martyr.
27 Vend. s. Acaire, évoque de Noyon.
^8 Sam. s. Rufe, martyr.
29 Dim. Avent. s. Saturnin, martyr.
30 Lund. s. André, apôtre.
( XXXV )
Décembre.
Le soleil entre dans le Capricorne (commen-
cement de l'Hiver) le 21, à 3 heures 46 minutes
du soir. Pendant ce mois les jours décroissent
de 21 minutes jusqu'au 21, et croissent ensuite
de 4 minutes jusqu à la fin du mois.
% N L. le 6, à 1 h. 35 m. du soir.
3) P. Q le 14, à 6 h. 40 m. du soir.
x) P. L. le 21, à 9 h. 17 m. du soir
C D. Q. le 28, à 0 h. 40 m. du soir.
1 Mard. s. Éloi, évêqne de Noyon.— Installa-
tion de lTniversité catholique a LOU-
vain (1835).
2 Merc ste Bibienne, vierge et martyre.
:3 Jeud. s. Fr.tneois Xavier.
4 Vend, ste Barbe, martyre; s. Pierre Chryso-
logue.
5 Sam. s. Sabbas, abbé.
6 Dim. s. Nicolas, évéque de Myre.
7 Lund. s. Ambroise, évéque et docteur. — Réu-
nion de la Faculté des Sciences.
8 Mard. Immaculée Conception de la très
sainte Vierge*. — Indulgence pléniêre.
9 Merc. ste Léocadie, vierge et martyre. —
Réunion de la Faculté de Médecine.
10 Jeud. s. Melchiade, pape et martyr. — Réu-
nion de la Faculté de Droit.
( XXXVI )
11 Vend. s. Darnase, pape. — Réunion de la
Faculté de Théologie.
12 Sam. s Valérie, abbé en Picardie.— Réunion
de la Faculté de Philosophie et Lettres.
13 Dm. ste Lucie, vierge et martyre.
14 Lund. s. Nicai.se, évêque. — Réunion du
Conseil rectoral.
15 Mard. s. Adon, archevêque de Vienne.
16 Merc. Quatre temps, s. Eusèbe, évêque de
Verceil. — Messe d'or.
17 Jeud. ste Begge, veuve; ste Wivine. — Anni-
versaire de Vinauguration de S. M. Léo-
pold II, Roi des Belges.
18 Vend. Quatre- temps. Expectation de la très
sainte Vierge.
19 Sam. Quatre temps, s. Némésion, martyr.
20 Dim. s. Philogone, évêque.
21 Lund. s. Thomas, apôtre.
22 Mard. s. Hungère, évêque d'Utrecht.
23 Merc. ste Victoire, vierge et martyre.
24 Jeud. Jeûne, s. Lucien.
25 Vend. NOËL. — Indulgence plénière.
26 Sam. Second jour de Noël*, s. Etienne, pre-
mier martyr.
27 Dim. s. Jean, apôtre et évangéliste.
28 Lund. ss. Innocents.
29 Mard. s. Thomas de Cantorbéry.
30 Merc. s. Sabin, évêque et martyr.
31 Jeud. s. Silvestre, pape.
Planètes principale».
Moment du passage au méridien à Louvain,
le 15 de chaque mois.
VENUS
Le 15 janvier . .
. . à 10 h
14 m
. du matin
—
février . .
. . à 10 h.
57 m
du matin
—
mars . . .
. à II h.
23 m.
du matin
—
avril . . ,
. . à 11 h
43 m
du matin
—
mai . . .
. . à
Oh.
8 m.
du soir.
—
juin . . .
. . â
Oh
49 m
du soir.
—
juillet. . .
. . à
l h
28 m
du soir.
—
août . . .
. . à
1 h
50 m.
du soir.
—
septembre .
. à
2b.
4 m.
du soir.
—
octobre . .
. . à
2 h
27 m
du soir.
—
novembre .
. . A
3 h.
<rra
du soir.
décembre .
. . à
MARS.
3 h.
19 m.
du soir.
Le 15 janvier . .
. a
Oh.
3ô m.
du soir.
—
février . .
. à
0 h.
12 m.
du soir.
—
45 m.
du matin
—
avril . . .
. . à 11 li.
Il m.
du matin
—
mai . . . .
. à 10 h.
38 m.
du matin
—
juin . . .
. . à 10 h.
6 m.
du matin
—
. à
9 h.
37 m.
du mati-;
—
août . . .
à
g h.
5 m .
du matin
—
septembre .
. à
8 h.
28 m.
du matin.
—
octobre . . .
. à
7 h.
43 m.
du matin
—
novembre .
. à
6 h.
46 m.
du matin.
—
décembre .
. . à
5h.
38 m.
du malin.
1
( XXXVIII )
JUPITER.
Le i5 janvier .
. . à 2 h.
50 m.
du matin
— février .
. . à Oh.
35 m
du matin
— mars . .
. . à 10 h.
27 m.
du soir.
— avril . .
. . à 8 h.
18 m.
du soir.
— mai . .
. . à 6 h.
23 m.
du soir.
— juin . .
. . à 4 h.
34 m.
du soir.
— juillet. .
. . à 2 li
54 m.
du soir.
— août . .
. . à 1 h.
16 m.
du soir
— septembre
. ..." à II h
33 m
du ma' in
— octobre .
. . . à 10 h.
4 m
du matin
— novembre
. . à 8h
23 m.
du malin
— . décembre
. . à 6 h.
SATURNE.
40 m.
du matin
Le 15 janvier . .
. . à 9 h.
27 m.
du soir.
— février . .
. . à 7 h.
22 m.
du soir.
— mars . . .
. . à 5 h.
34 m.
du soir.
— avril . . .
. . à 3 h.
42 m.
du soir.
— mai . .
. . . à 1 h.
58 m.
du soir.
- juin . .
. . à£0h.
13 m.
du soir.
— juillet. . .
. . à 10 h.
31 m.
du malin
— août . .
. ... à 81!.
45 m.
du matin
— septembre .
. . à 6 h.
54 m.
du matin
— octobre .
. . . à 5 h.
l m.
du matin
— novembre
. . à 2 h.
56 m.
du malin
— décembre
'. . à "Oh.
50 m.
du matin
PREMIÈRE PARTIE.
Prière à la très sainte Mère de Dieu,
patronne de l'Université (\).
Souvenez vous, ô bienheureuse Vierge Mario,
qu'il n'a jamais été dit que quelqu'un ait eu re-
cours à vous sans avoir été exaucé. Plein d'une
confiance sans bornes en cette toute puissante
protection, je viens, ô Marie, avec tous les fidèles
de Belgique implorer vos bontés sur l'Université
catholique, établie par nos premiers pasteurs,
d'un commun accord avec le Chef auguste de
l'Église. Cette œuvre, ô très sainte Vierge, n'a
d'autre but que la gloire de votre Fils chéri, par
la conservation du précieux don de la foi, des
mœurs et de la vraie science parmi notre jeu-
nesse catholique. Bénissez la donc, ô Mère de
bonté, afin que tous ceux qui s'y trouvent réunis
aient un cœur pur, une intelligence droite, et
qu'ils soient remplis de l'Esprit Saint, qui est le
Dieu des sciences. Obtenez -moi, ô Marie, ainsi
qu'à tous le fidèles catholiques de Belgique, un
zèle constant pour seconder cet établissement,
afin que nous devenions tous participants des
fruits qu'il doit produire. Reine du ciel, votre
1) Nosseigneurs \c Cardinal-Archevêque et les Évéques I
gique ont accordé 40 jours d'indulgence à tons les 6déle« chaque
lois 'ju'il- récitereat dévotement cette prim
( 4 )
propre gloire est intéressée au succès de cette
œuvre. Si elle prospère, plus de cœurs s'uniront
à nous pour chanter vos louanges et dire sans
cesse avec amour et reconnaissance : 0 très
miséricordieuse, ô très bonne et très douce
Vierge Marie! — Ave, Maria.
Corps épiscopal de Belgique
Archevêque de Malines, S. G. Mgr Pierre-
Lambert Goossens, né à Perek le 18 juillet 1827,
nommé évêque d'Abdère et coadjuteur de Mgr
Gravez, évêque de Namur, avec droit de succes-
sion le 1er juin 1883, sacré le 24 juin 1883, entré
en possession du siège de Namur le 16 juillet
1883, et du siège archiépiscopal de Malines le
12 avril 1884.
Évoque de Bruges, S. G. Mgr Jean-Joseph
Faict, né à Leffinghe le 22 mai 1813, docteur en
théologie et en philosophie et lettres, prélat
domestique et évêque assistant au trône de Sa
Sainteté, sacré à Bruges le 18 octobre 1864, ofti
cier de l'ordre de Léopold.
Évêque de Gand, S. G. Mgr Henri François
Bracq, né à Gand le 26 février 1804, docteur rn
théologie, sacré à Gand le 1er mai 186"), officier
de l'ordre de Léopold.
Évêque de Liège, S. G. Mgr Victor-Joseph
Doutreloux, né à Chênée le 20 mai 1837, nommé
évêque de Gerrum et coadjuteur de Mgr de Mont •
pellier avec droit de succession le 5 juillet 1875,
sacré à Liège le 1er août suivant, entré en pos-
session du siège épiscopal de Liège le 24 août 1879.
( 6 )
Évêque de Tournai, S. G. Mgr Isidore-Joseph
Du Rousseaux, né à Hal le 19 janvier 1826,
nommé le Ier décembre 1879 administrateur
apostolique du diocèse de Tournai, le 27 février
1880 évêque d'Euménie et sacré à Malines le
14 mars suivant; préconisé évêque de Tournai
le 14 novembre 1880.
Évêque de Namur, S. G. Mgr Edouard-Joseph
Beltn, né à Obigies en 1821, sacré à Namur le
14 avril 1884.
ÉVÊQUE COADJUTEUR
De S. G. Mgr V Évêque de Gand :
S. G. Mgr Gustave-Léonard de Battice.
évêque de Pella, né à Gand le 19 mai 1839, sacré
à Gand le 20 janvier 1878.
Personnel de l'Université.
RECTEUR MAGNIFIQUE.
C. F. J. Pieraerts, prélat de la maison de Sa
Sainteté, docteur en théologie, chanoine hono-
raire de l'église métropolitaine de Malines,
membre de l'académie de la religion catholique
de Rome, commandeur de l'ordre de François-
Joseph d'Autriche, professeur ordinaire à la Fa-
culté de philosophie et lettres. Montagne du
Collège, 2.
RECTEUR ÉMÉRITE.
A. /. Namêche, prélat domestique de Sa Sain-
teté, docteur en théologie, chanoine honoraire
de l'église métropolitaine de Malines, officier
de l'ordre de Léopold, etc., professeur émérite
a la Faculté de philosophie et lettres. Abbaye de
Parc.
VICE-RECTEUR.
C P. E Cartuyvels, prélat domestique de Sa
Sainteté, docteur en théologie, licencié en droit
canon, chanoine honoraire de la cathédrale de
Liège, chevalier de l'ordre de Léopold. profes-
seur ordinaire à la Faculté de philosophie et
lettres. Rue des Récollets (cour St- François).
1.
SECRETAIRE.
P. G. H. Willems, chevalier de l'ordre de Léo-
pold, docteur en philosophie et lettres, membre
de l'académie royale des sciences, des lettres
et des beaux-arts de Belgique, membre étranger
de l'académie royale des sciences des Pays-Bas
à Amsterdam, correspondant de l'institut royal
Lombard à Milan, de l'académie royale d'histoire
d'Espagne, et de l'académie royale de législation
et de jurisprudence de Madrid, président de la
société « Zuid Nederlandsche rnaatschappij
van Taalhunde », professeur ordinaire à la Fa-
culté de philosophie et lettres. Rue de Bru-
xelles, 192.
CONSEIL RECTORAL.
C. P. E. Cartuyvels, vice- recteur.
D. Mercier, doyen de la Faculté de théologie.
F. de Monge, doyen de la Faculté de droit.
C. Ledresseicr, doyen de la Faculté de médecine.
F. M. E. Lefebvre, doyen de la Faculté de phi-
losophie et lettres.
P. J. Van Beneden, doven de la Faculté des
sciences.
P. G. H. Willems, secrétaire de l'Université.
ASSESSEURS DU VICE-RECTEUR.
/. de Groutars, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie et lettres, chanoine hono-
( y )
raire de la cathédrale de Liège, chevalier de
l'ordre de Léopold, directeur de l'école normale
ecclésiastique des humanités.
D. Mercier, professeur ordinaire de la Faculté
de théologie, docteur en théologie, chanoine
honoraire de l'église métropolitaine de Mali nés.
FACULTÉ DE THÉOLOGIE.
Doyen, D. Mercier.
Secrétaire, T. J. Lamy.
H. J. Feye, professeur ordinaire, prélat do-
mestique de Sa Sainteté, docteur en théologie et
en droit canon, consulteur du concile du Vatican
et secrétaire de la députation de discipline ecclé-
siastique; les institutions canoniques et les dé-
crétâtes. Rue Ste Anne, 7.
J. B. Lefebve, professeur émérite, docteur en
théologie, chanoine honoraire de la cathédrale
de Namur. A Sclayn (Namur).
F. J. Ledoux, professeur ordinaire, docteur
en théologie et en philosophie, chanoine hono-
raire de la cathédrale de Liège; la théologie
dogmatique générale. Collège du St-Esprit.
T. J. Lamy, professeur ordinaire, docteur en
théologie, chanoine honoraire de la cathédrale
de Namur, membre de l'académie royale des
sciences, des lettres et des beaux-ans de Bel-
gique, chevalier de l'ordre de LéopoLl, membre
•de la société d'archéologie biblique de Londres,
( 10 )
président du collège Marie-Thérèse; l'Écriture
Sainte et les langues sémitiques.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire, doc-
teur en théologie, chanoine honoraire de l'église
métropolitaine de Malines, bibliothécaire de
l'Université, chevalier de l'ordre de Léopold,
membre titulaire de l'académie d'archéologie de
Belgique, membre de la commission de surveil-
lance du musée royal d'antiquités et d'armures,
membre effectif de la commission royale des
monuments et membre correspondant de l'aca-
démie pontificale d'archéologie; les antiquités-
chrétiennes , l'archéologie et la paléographie.
Rue Neuve, 22.
F. J. Moulart, professeur ordinaire, docteur
en droit canon, chanoine honoraire de la cathé-
drale de Tournai; le droit civil ecclésiastique
Rue des Bogards, 76.
A. J. J. F. Haine, professeur ordinaire hono-
raire, docteur en théologie, chanoine honoraire
de l'église métropolitaine de Malines. Rue de
Namur, 108.
B. Jungmann. professeur ordinaire, docteur
en théologie et en philosophie, chanoine hono-
raire de la cathédrale de Bruges, l'histoire ecclé-
siastique et la patrologie. Collège Marie Thérèse.
A. H. H. Dupont, professeur ordinaire, doc-
teur en philosophie et en théologie, chanoine
honoraire de la cathédrale de Liège; la théologie
dogmatique spéciale - - la métaphysique générale
( Il )
et spéciale (cours de la Faculté de philosophie).
Collège du Pape.
A. B. Van der Moeren, professeur ordinaire,
docteur en théologie, président du collège du
St Esprit, chanoine honoraire de la cathédrale
de Gand; la théologie morale.
D. Mercier, professeur ordinaire, assesseur
du vice-recteur; le cours de philosophie supé-
rieure selon saint Thomas d'Aquin. Collège du
St-Esprit.
FACULTÉ DE DROIT.
Doyen, F. de Monge.
Secrétaire, A. Nyssens.
T. J. C. Smolders, professeur émérite. officier
de l'ordre de Léopold, ancien membre de la
Chambre des représentants et du conseil pro-
vincial du Brabant, ancien bourgmestre de Lou
vain. Rue de Bériot, 22.
J. B.C. G. Delcour, professeur émérite, com-
mandeur de l'ordre de Léopold, grand cor Ion
de Tordre du Lion et du Soleil de Perse, grand-
croix de l'ordre du Christ de Portugal, chevalier
de l'ordre des SS. Maurice et Lazare, membre do
la Chambre des représentants, ancien ministre
de l'intérieur. Rue Marie-Thérèse, 27
J. J. Tiionissen, professeur émérite, ministre
de l'intérieur et de l'instruction publique, mi-
nistre d'État, grand officier de l'ordre de Léopold ..
( 12 )
chevalier delà Légion dhonneur et de Charles III
d'Espagne, chevalier de lre classe de la Branche
Erne&tine de Saxe, commandeur de nombre de
Tordre du Christ, commandeur de l'ordre royal
de Notre Dame de Villa- Viçosa, grand officier de
l'ordre de St-Slanislas (Russie), membre de la
Chambre des représentants, de l'académie royale
des sciences, des lettres et des beaux arts de Bel-
gique, de l'institut de France, de l'académie des
sciences morales et politiques de Madrid, de
l'académie de législation et de jurisprudence de
la même ville, de l'académie de législation de
Toulouse, de l'académie d'archéologie d'Anvers,
de la société générale des prisons de France, de
la société pour l'amélioration des prisons d'Es-
pagne, de la soc'iété de statistique de Paris,
officier d'académie de l'université de France,
membre du conseil d'administration de la biblio-
thèque royale, membre de la commission cen-
trale de statistique, membre de la commission,
de surveillance du pénitencier central de Loti-
vain. Rue de la Station, 88.
E. E. A. De Jaer, professeur ordinaire, che-
valier de l'ordre de Léopold; le droit civil ap-
profondi. Rue de la Station, 152
C. H. X. Périn, professeur émérite, chevalier
-de l'ordre de LéopolJ, commandeur de l'ordre
de Pie IX, membre correspondant de L'institue
de France, de l'académie de législation de Tou-
louse, officier d'académie de l'université de
{ 13 )
France, membre honoraire de l'académie de
législation de Madrid et de la compagnie des
avocats de St-Pierre à Rome. A Ghlin iMonsr
A. Thimus, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de Léopold; le cours spécial de droit
civil. Place St-Jaeques, 8.
J. P. A. H. Staedtler, professeur ordinaire-,
l'histoire et les institutes du droit romain Rue
Léopold, 3.
J. Van Biervliet, professeur ordinaire; le
droit civil approfondi, l'organisation et les attri-
butions judiciaires, et la procédure civile. Rue
Saint Hubert, 1.
L. Mabille, professeur ordinaire; le droit civil
approfondi. Rue de Marengo, 24.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire;
l'encyclopédie du droit, l'introduction historique
a,u cours de droit civil, le droit naturel, le droit
administratif, le droit international et la légis-
lation consulaire. Rue de la Station, 114.
F. de Monge vicomte de Franeau, professeur
ordinaire; les pandectes. Rue de l'Abreuvoir, lJ.
A. Nyssens, professeur extraordinaire, che-
valier de l'ordre de la Couronne de chêne; le
droit criminel (droit pénal), le droit cunmier-
cial, le droit notarial et le droit fiscal. Rue des
Joyeuses-Entrées, 20.
J. Van den Heuvel, professeur ordinaire; le
droit public et le droit criminel (procédure
pénale). Rue des Joyeuses-Entrées, 20.
( 14 )
FACULTÉ DE MÉDECINE.
Doyen, C. Ledresseur.
Secrétaire, G. Verriest.
P. J. E. Craninx, professeur émérite, comman-
deur de l'ordre de Si Grégoire le Grand, com-
mandeur de l'ordre de Léopold et chevalier de
la Légion d'honneur, président de l'académie
royale de médecine. Rue Léopold, I.
M. R. Michaux, professeur ordinaire, séna-
teur, officier de l'ordre de Léopold, chevalier
de 3e classe (officier) de la couronne royale de-
Prusse, membre et ancien président de l'académie
royale de médecine de Belgique, membre corres-
pondant de l'académie nationalede Paris, membre
associé de la société de chirurgie de Paris, etc.;
la clinique externe. Marché aux Grains, 16.
F. Hairion, professeur émérite, officier de
l'ordre de Léopold, ex-directeur de l'institut
ophtalmique de l'armée, membre et ancien pré-
sident de l'académie royale de médecine de Bel-
gique, membre correspondant de l'académie im-
périale de Rio-Janeiro, etc. Boulevard deTirle-
mont, 9.
P. J. Haan, professeur émérite, chevalier de
l'ordre de Léopold, membre de la société des
sciences médicales de Lisbonne. Rue de Tirle-
mont, 127.
E. M. Van Kempen, professeur émérite, offi-
( 15 )
cier de l'ordre de Léopold, membre de l'académie
royale de médecine. Rue de Bruxelles, 182.
F. J. M. Lefebvre. professeur ordinaire, offi
cier de l'ordre de Léopold, chevalier de l'ordre
de François Joseph d'Autriche, commandeur de
l'ordre de Pfe IX, membre et ancien vice-prési-
dent de l'académie royale de médecin, membre
de la société de statistique de Paris ; la patholo-
gie générale et la thérapeutique générale. Rue
de Bériot, 36.
E. Hayoit, professeur ordinaire, membre de
l'académie royale de médecine; la pathologie et
lathérapeutique des maladies internes y compris
les maladies des enfants, et la médecine légale.
Rue de Namur. 66.
E. Masoin, professeur ordinaire, membre titu-
laire de l'académie royale de médecine; la phy-
siologie et les maladies mentales. Marché Ste-
Anne, 15.
E. Hubert, professeur ordinaire, membre cor-
respondant de l'académie ro)Tale de médecine-
de Belgique ; le cours théorique des accouche-
ments, la clinique obstétricale et la gynécolo
gie. Rue Léopold, 13.
C. Ledresseur, professeur ordinaire; l'ana-
tomie descriptive, l'anatomie des régions et la
policlinique obstétricale. Voer des Capucins, 75
T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale, membre correspondant
de l'académie royale de médecine de Belgique;
( 16 )
la pathologie chirurgicale et la médecine opéra-
toire. Rue Léopold, 9.
G. Verriest, professeur ordinaire, membre
correspondant de l'académie royale de méde-
cine de Belgique; la clinique interne, l'hygiène.
Rue des Écreniers, 25.
G. Bruylants, professeur ordinaire, pharma-
cien, docteur en sciences chimiques, correspon-
dant de l'académie royale de médecine de Bel-
gique; la chimie physiologique et la chimie
médicale, la pharmacie théorique (partie orga-
nique^, la pharmacie pratique et l'urologie. Rue
des Moutons, 34.
E. Vbnneman, professeur ordinaire; la théorie
et la clinique des maladies oculaires; l'histologie
et les exercices d'anatomie microscopique. Rue
du Canal, 23.
FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
Doyen, F. M. E. Lefebvre.
Secrétaire, A. Tielemans.
C. F. J. Pieraerts, recteur de l'Université,
professeur ordinaire.
A. J. Namèche, ancien recteur de l'Université,
professeur émérite.
C. P. E. Cartuyvels, vice-recteur, professeur
ordinaire; l'explication approfondie des vérités
fondamentales de la Religion.
1 17 )
F. J. B. J. Nève, professeur émérite, chevalier
de l'ordre de Léopold, docteur en philosophie
et lettres, membre de l'académie royale des
sciences, des lettres et des beaux arts de Bel-
gique, correspondant de l'académie impériale
des sciences de St-Pétersbourg, membre de
l'académie de la religion catholique de Rome et
de l'académie arménienne de Saint Lazare a
Venise, etc. Rue des Orphelins, 52.
E. Nève, professeur ordinaire honoraire, an-
cien bibliothécaire de l'Université. A Hauthem-
Saint-Gerlac, près Maestricht.
C. C. A. M. Moeller, professeur ordinaire,
chevalier de l'ordre de Léopold, docteur en phi-
losophie et lettres; l'histoire générale, les an-
tiquités grecques et l'histoire politique contem-
poraine. Rue des Bogards, 19.
L. C. de Monge vicomte de Franeau, profes-
seur ordinaire; l'histoire de la littérature fran-
çaise et l'histoire comparée des littératures eu-
ropéennes modernes. Rue des Joncs, 3.
P. G. H. Willems, professeur ordinaire, secré-
taire de l'Université; la littérature latine, les
antiquités romaines, la grammaire générale et
l'encyclopédie de la philologie.
L Bossu, professeur ordinaire, chanoine ho-
noraire de la cathédrale de Tournai, docteur en
philosophie et lettres; le cours de religion, l'his-
toire de la philosophie et le cours de philosophie
générale. Rue de Bériot, 38.
( 18 )
C de Harlez, professeur ordinaire, caroérier-
de Sa Sainteté, chanoine honoraire de la cathé-
drale de Liège, membre correspondant de l'aca-
démie royale des sciences, des lettres et. des
beaux-arts de Belgique, membre de la Royal
asiatic Society de Londres, de la société asia-
tique et de la société linguistique de Paris, de
l'institut ethnographique de France, de l'acadé-
mie indo chinoise, de la société des textes pâlisr
de la société américaine de France: les langues
et les littératures sanscrites et éraniennes, chi-
noise et mandchoue. Rue au Vent, 8.
P. P. M Alberdingk-Thijm, professeur ordi-
naire, docteur en philosophie et lettres, cheva-
lier de l'ordre de St Grégoirele Grand; l'his-
toire de la littérature flamande. Rue des Récol-
lets, 5.
J. Jacops, professeur ordinaire, président du
collège du Pape Adrien VI, chanoine honoraire-
de l'église métropolitaine de Malines ; l'intro-
duction à la philosophie, la logique, la psycho-
logie et la philosophie morale.
F. L G. Collard. professeur ordinaire, doc-
teur en philosophie et lettres, chevalier de
lre classe de l'ordre d'Albert le Valeureux de-
Saxe, chevalier de 3* classe de l'ordre de la Cou-
ronne royale de Prusse; les exercices pratiques
sur la langue latine et la traduction à livre-
ouvert; l'histoire de la littérature grecque et
celle de la littérature latine ; les exercices philo-
( 19 )
logiques sur la langue grecque (cours du doc-
torat); les exercices pratiques et didactiques sur
la langue grecque (école normale des humanités).
Hue Léopold, 24.
J. de Groutars, professeur ordinaire, asses-
seur du vice recteur; la pédagogie et la métho-
dologie, la philologie romane, la grammaire
■comparée des langues grecque, latine et fran-
çaise, la littérature grecque et le grec moderne.
Hue des Récollets, 55.
F. M. E. Lefebvre, professeur ordinaire, cha-
noine honoraire de l'église métropolitaine de
Malines; la logique, la psychologie et la philo-
sophie morale, pour les élèves de la Faculté des
sciences. Rue de Bériot, 34.
Is. Hemery* k, professeur extraordinaire, pré-
sident du collège Juste Lipse; la langue et la
littérature latine, les antiquités romaines, les
langues allemande et flamande à l'école normale
ecclésiastique des humanités.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire,
docteur en philosophie et lettres et en droit;
l'économie politique et la statistique, l'histoire
de Belgique, l'histoire politique moderne et le
droit rural. Place du Manège, 17.
A. Tielemans, professeur agrégé, bibliothé-
caire-adjoint. Rue de la Station, 120.
( 20 )
FACULTÉ DES SCIENCES, ÉCOLES SPÉCIALES DES
ARTS ET MANUFACTURES, DU GÉNIE CIVIL ET
DES MINES, ET INSTITUT AGRONOMIQUE.
Doyen, P. J. Van Beneden.
Secrétaire, J. B. Carnoy.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire, com-
mandeur de l'ordre do Léopold, commandeur de
l'ordre de N.- D. de la Conception de Villa-Viçosa,
chevalier de l'ordre de i'Ètoile polaire, comman-
deur de l'ordre de la Ro:«e du Brésil, docteur en
médecine et en sciences, docteur en droit de
l'université d'Edimbourg, membre de l'académie
royale des sciences, des lettres et des beaux- arts
de Belgique, membre honoraire de l'académie
royale de médecine de Belgique, de l'Institut de
France, de la société royale de Londres, de l'aca-
démie royale des sciences de Stockholm et
d'Edimbourg, de l'académie de médecine de
Paris, correspondant de l'académie voldarnese
del Poggio, membre honoraire de l'Institut de
Bologne, de l'académie impériale des sciences
de St- Pétersbourg, de l'institut royal des sciences,
lettres et arts de Venise, des académies royales
de Lisbonne, de Berlin et de Munich, de l'aca-
démie des sciences naturelles de Philadelphie et
de Californie, de la société d'histoire naturelle
de Boston, de l'Institut des Pays-Bas, de l'aca-
démie des sciences de Montpellier, de la société
( 2! )
Linnéenne, de la société royale de microscopie
et de la société géologique de Londres, de la
société des sciences des Indes néerlandaises à
Batavia, de la société philomatique de Paris, de
la société impériale et royale des médecins à
Vienne, de la société des sciences à Haarlem,
de la société Linnéenne de Bordeaux, président
de la commission académique chargée de la pu-
blication de la Biographie nationale, membre
du conseil d'administration de la bibliothèque
royale, président du conseil de surveillance du
musée royal d'histoire naturelle; la zoologie,
l'anatomie comparée et la paléontologie animale.
Collège du Roi, rue de Namur. 03.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire, chevalier
de l'ordre de Léopold, docteur en sciences, an-
cien associé de l'académie royale des sciences,
des letires et des beaux arts de Belgique, mem-
bre correspondant de l'académie pontificale des
Nuovi Lincei à Rome, de la société philoma-
thique de Paris; le calcul différentiel et le calcul
intégral, la mécanique analytique, etc. Rue
Noire Dame, 20.
L. Henry, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de Léopold, docteur en sciences, corres-
pondant de l'académie royale des sciences-, des
lettres et des beaux- arts de Belgique, eic ; la
chimie générale, organique et inorganique !; .<■
du Manège, 2.
P. E. Martens, professeur ordinaire, docteur
( 22 )
en sciences et en médecine, etc.; la botanique
générale et spéciale (cours de .candidature) et la
géographie botanique. Rue Marie-Thérèse, 27.
C. L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
ordinaire, docteur en sciences; la minéralogie
et la géologie. Rue de Namur, 190.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire, doc-
teur en sciences; la physique expérimentale*
l'astronomie physique, la physique expérimen-
tale approfondie. Collège des Prémontrés, rue de
Namur, 95.
F. De Walque, professeur ordinaire, ingé-
nieur des arts et manufactures et des mines ; la
chimie industrielle, les manipulations chimiques;
l'administration industrielle. Rue des Joyeuses-
Entrées, 26.
C Blas, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de la couronne royale de Prusse, docteur
en sciences, correspondant de l'académie royale
de médecine de Belgique, etc ; la chimie analy-
tique (docimasie); la chimie pharmaceutique
inorganique et toxicologique et la pharmaco-
gnosie. Rue de Tirlemont, 88.
G. lambert, professeur ordinaire, chevalier
de l'ordre de Léopold, ingénieur des mines; l'ex-
ploitation des mines. Place de l'Université, 4.
L. Cousin, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de Charles III d'Espagne, ingénieur des
ponts et chaussées, vice -consul d'Espagne;
les constructions du génie civil. Rue Léopold, 26.
( 23 )
J. Micha, professeur ordinaire, ingénieur mé-
canicien; la description générale et la construc-
tion des machines. Place du Peuple, 8.
J. A. Cahnoy, professeur ordinaire, docteur
en sciences, membre de l'académie pontificale
des Nuovi Lincei à Rome, de l'académie royale
de Lisbonne; la géométrie analytique, l'algèbre
supérieure, le calcul des probabilités, les com-
pléments d'analyse, la géométrie supérieure ana-
lytique. Rue des Joyeuses- Entrées, 13.
N. E. Breithof, professeurordinaire, comman-
deur de l'ordre du Christ de Portugal, ingénieur
des mines et des arts et manufactures, membre
correspondant de l'académie royale des sciences
de Madrid, de l'académie royale des sciences de-
Lisbonne, de l'académie pontificale des Nuovi
Lincei à Rome; la géométrie supérieure synthé-
tique, la géométrie descriptive, ses applications
aux ombres, à la perspective et à la coupe
des pierres, et les travaux graphiques. Rue de
Bruxelles, 95.
E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire, doc-
teur en sciences; la mécanique appliquée, l'as-
tronomie mathématique, la mécanique céleste et
la méthodologie mathématique. Rue Marie-
Thérèse, 22.
G. Helleputte, professeur ordinaire, ingé-
nieur honoraire des ponts et chaussées, vice-
consul du Brésil ; l'architecture, les construc-
tions rurales et la physique industrielle. Rue des
Récollets, 16a. 2
( *4 )
J. B. Carxoy, professeur ordinaire, docteur
en sciences naturelles, inspecteur du matériel de
l'université, membre correspondant de l'aca-
démie pontificale des Nuovi Lincei à Rome;
la paléontologie végétale, la botanique générale
et spéciale (cours de doctorat), la microscopie
théorique et appliquée à la biologie générale et
à l'étude des protorganismes, la botanique, la
physiologie végétale et les maladies des plantes
(institut agronomique) Marché aux Grains, 11.
H. Ponthière, professeur ordinaire, ingénieur
des arts et manufactures, du génie civil et des
mines; la métaUurgie et l'électricité appliquée.
Rue dos Joyeuses Entrées, 45.
U. Wareg Massalski, professeur extraordi-
naire, docteur en sciences chimiques, ingénieur
des arts et manufactures; l'économie industrielle
aux écoles spéciales. Rue Juste Lipse, 1b.
J. M. A. Caiitl'yvels, professeur ordinaire.
ingénieur honoraire au corps des mines, etc.;
l'agronomie (l'agriculture générale, les cultures
spéciales, les industries agricoles). Rue de Bé-
riot, 25
A. de Marbaix, professeur ordinaire, agro-
nome, médecin-vétérinaire, bourgmestre d'Eyn-
thoui, membre du conseil provincial d'Anvers,
etc.; la zootechnie. Rue des Bogards, 78.
A. Proost, professeur ordinaire, docteur en
sciences naturelles; la chimie et la géologie
agricoles, les animaux utiles ou nuisibles à
( 25 )
l'agriculture, et l'hygiène rurale. Rue Notre-
Dame, 19.
J. Marchand, professeur extraordinaire, doc-
teur en sciences physiques et mathématiques,
ingénieur des arts et manufactures, du génie
civil et des mines, directeur de l'institut pré-
paratoire; le génie rural et la méthodologie
mathématique. Rue des Orphelins, 58.
E. Vanderlaat, professeur agrégé, ingénieur
des arts et manufactures, du génie civil et des
mines, consul de la république de l'Equateur à
Anvers, etc.; la géographie industrielle et com-
merciale. Rue des Orphelins, 49.
A. Lecart, professeur extraordinaire, ingé-
nieur agricole; l'économie rurale, la compta-
bilité agricole, la silviculture et l'arboriculture
praJque. Rue des Orphelins, 49.
A. Theunis, professeur extraordinaire, ingé-
nieur des arts et manufactures, du génie civil et
des mines; la chimie générale et la chimie
analytique, la falsification des denrées alimen-
taires. Rue de Tirlemont, 65.
A Dumont, professeur extraordinaire, ingé-
nieur des arts et manufactures, du génie civil et
des mines; suppléant pour le cours d'exploitation
<\os mines. Anvers, rue d'Argile, 51.
RECEVEUR DES FACULTES.
C Baguet, docteur en droit, rue des Joyeuses
Entrées, 6.
( 26 )
IMPRIMEURS DE L'UNIVERSITÉ.
Yanltnthout frères. Rue de Diest, 44.
BUREAU DE RENSEIGNEMENTS.
J. Baguet, rue Juste-Lipse, II.
APPARITEURS.
A. Fenendael. Krakestraat, 2.
P. Vandeborne. Rue Vleminckx, 15.
L. Vanderlinden. Rue Ste-Anne, 25
F. Degrom. Abbaye de Parc.
CONCIERGE DE L'UNIVERSITÉ.
A Fenendael Krakestraat, 2.
COMMIS AUX ÉCRITURES.
F Degrom. Abbaye de Parc.
Collèges & Établissements académiques
COLLÈGE DES THÉOLOGIENS DIT DU SAINT-ESPRIT.
(Rue de Namur.)
Président, A. B. Van der Moeren, professeur
à la Faculté de théologie.
Sous-régent, F. Ceulemans, licencié en théo-
logie.
COLLÈGE DU PAPE ADRIEN VI : PÉDAGOGIE DES
FACULTÉS DE PHILOSOPHIE ET DE DROIT (l).
(Place de l'Université.)
Président, J. Jacops, professeur à la Faculté
de philosophie et lettres
(1J 1. «collège du Pape Adkien VI est destine jiix élèves inscrits
dans les Faculté* de philosophie et de droit, et celui de Haain-
Thérêse aux élèves inscrits dans les Facultés des sciences et de me-
ieune. Ils ne sont admis ilius ces établissements que pour le terme
* courir depuis leur entrée jusqu'à la tin de l'année académique.
L'appartement de chaque eleve se compose de deux chambres.
Jont une avec foyer. Le collège fournit, moyennant une rctributicn
i du uolte de 8 francs, le bois de lit avec rideaux, ute table, des
chaises, une armoire en forme de commode et une bibliothèque
Chaque élève doit être pourvu d'an couvert d'argent, de serviettes,
d'essnie-mains, etc. Le prix de la pension pour l'année académique
est de 750 Irancs, payable d'avance et par trimestre. Les droits d'in
cnption et les rétributions pour les cours académiques n'y sont
point compris. Il n'est fait aucune réduction du prix de la pensiOD
pour les absences;, ni pour le cas où l'on se retirerait avant l'échéance
•lu trimestre. Le blanchissage, le raccommodage et les frais de nia
lidie sont a la charge des parents. O
( 28 )
Sous-régents, M. Lecîer, bachelier en droit
canon, et G. Ostyn, bachelier en théologie.
COLLÈGE MARIE-THÉRÈSE; PÉDAGOGIE
DES FACULTÉS DES SCIENCES ET DE MÉDECINE.
(Rue St-Michel.)
Président, T. J. Laniy, professeur à la Faculté
de théologie.
Sous régent, A. Hebbelinck, bachelier en théo-
logie.
COLLÈGE JUSTE LIPSE.
(Rue des Récollets.)
Président, Is. Hemeryck, professeur à la Fa-
culté de philosophie et lettres.
Sous régents, A. Meunier, docteur en sciences
naturelles, et J. Caïmo, étudiant en théologie.
ÉCOLE NORMALE ECCLÉSIASTIQUE DES HUMANITÉS.
(Collège du St-Esprit.)
Directeur, J. de Groutars, professeur à la Fa-
culté de philosophie et lettres..
Professeurs, F. Collard et Is. Hemeryck, pro-
fesseurs à la Faculté de philosophie et lettres.
BIBLIOTHÈQUE (l).
(Aux Halles, rue de Namur.)
Bibliothécaire, E. H. J. Reusens, professeur à
la Faculté de théologie. Rue Neuve, 22.
(4) Li luhliotlirque est ouverte tous les jours (les dimanche?, les
( 29 )
Bibliothécaire adjoint, A. Tielemans, profes-
seur à la Faculté de philosophie. Rue de la Sta-
tion, 120.
Aide-bibliothécaire, J. F. Clynmans. Mon-
tagne du Bélier, 19.
Concierge, A. Feuendael. Krakestraat, 2.
LABORATOIRE DE MICROSCOPIE ET DE BIOLOGIE
CELLULAIRE.
(Collège du Pape.)
Directeur, J. B. Carnoy, professeur à la Fa
culte des sciences.
Préparateurs, l'abbé Meunier, Van Gehuclnen,
Wilmaers, Van Biervliet, Morren.
Concierge, A. Lenaerts.
LABORATOIRE D'EMBRYOLOGIE HUMAINE
ET COMPARÉE.
(Collège du Pape.)
Directeur, G. Gilson, chargé de cours.
Préparateurs, A. Van Gehuchten , J. Van
Biervliet.
Concierge, A. Lenaerts.
jours di! fêtes el les samedis exceptés . de deui à quatre heures peu
fiant le semestre d'hiver et de leus a <m| pendant le sem
l'été* Une salle de lecture est mise à la disposition des étudiants el
du public aux heures indiquées. Voir le rcgl. pour le service de la
bibliothèque, du 18 avril I85G, et la notice -ur la bibliothèque dans
>.t annuaire* de I80O, p. -2s-2, et de iSoi, p. toi.
( 30 )
LABORATOIRE DE CHIMIE GÉNÉRALE (l).
(Rue St-Michel.)
Directeur, L. Henry, professeur à la Faculté
des sciences.
Assistant, M. De Laere, pharmacien.
Garçon de service, Ph. Delmot.
LABORATOIRE DE CHIMIE ANALYTIQUE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, C. Blas, professeur à la Faculté des
sciences.
Assistants, V André. Place de l'Université, 4
et T. Moreau, rue au Vent, 5.
Concierge, J. Vranckx.
LABORATOIRE POUR LES EXERCICES PRATIQUES
DE CHIMIE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur. Fr. De Walque, professeur à la Fa-
culté des sciences.
Chef des travaux, L. Guislain, ingénieur.
Rue Nobelus.
Garçon de service, J. Vits.
(1 Voyez la notice ilan* V.lnnnnire >\c 1851, p. 240
31
SEE ET LABORATOIRE DE CHIMIE INDUSTRIELLE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, Fr. De Walque, professeur à la Fa-
culté des sciences.
Chef des travaux, L. Guislain.
Garçon de service, J. Vits.
LABORATOIRE DE CHIMIE AGRICOLE.
(Collège Juste-Lipse.)
Directeur, A. Theunis, professeur extraor-
dinaire.
CABINET ET LABORATOIRE DE PHYSIQUE.
(Collège des Prémontrés, rue de Namur.)
Directeur, A. Devivier, professeur à la Faculté
des sciences.
Concierge-préparateur , P. Vaesen.
JARDIN BOTANIQUE (l).
(Voer des Capucins.)
Professeur, P. E. Martens, professeur à la
Faculté des sciences.
Chef de culture, J. Giele.
(i) l.e jardin botanique, entretenu |ini la wille, est nu? à la dis-
position de l'DnWor*ité [>f>ur l'ensi-i^nemi-nl d<- la hotauiqne. Il est
ouvert tous les jours ii-ivr.ii.U'.-. pendant les mois J'avril a octobre
■1 ■ m\ heures du matin jusqu'à midi et de deux heures jusqu'à huit
( 32 )
MUSÉE DE BOTANIQUE.
(Collège des Préuaontrés, rue de Namur.)
Directeur, P. E. Martens, professeur à la
Faculté des sciences.
Concierge, P. Yaesen.
CABINET DE MINÉRALOGIE (l).
(Collège des Prémontrés, rue de Namur.)
Directeur, C. L. J. X. de la Vallée Poussin,
professeur à la Faculté des sciences.
Concierge, P. Vaesen.
MUSÉE DE MÉTALLURGIE,
D'EXPLOITATION DES MINES, ETC.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, G. Lambert, professeur à la Faculté
des sciences.
Concierge, J. Vranckx.
heures du soir; et pendant les mois de novembre à mars, depuis
huit heures du matin jusqu'à quatre heures du soir. Les diman
ohes et jours de fête, il est accessible au public, de huit heures du
matin à une heure. Les étudiants qni désirent obtenir des échan
lillons pour l'étude doivent en faire la demande au chefde cul
' ure. Voir le régi, arrêté par l'Administration con niunale le
5 avril 18*8, et V Annuaire de 1851, p. 285.
(1) Voyez P Annuaire de 1851, p. 145.
( 33 )
MUSÉE D'ARCHITECTURE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, G. Helleputte, professeur à la Fa-
culté des sciences.
Concierge, J. Vranckx.
MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, E. H. J. Reusens, professeur à la
Faculté de théologie.
Concierge, J. Vranckx.
CABINET ET LABORATOIRE DE ZOOLOGIE,
DE PALÉONTOLOGIE ET D'ANATOMIE COMPARÉE (l).
(Collège du Roi, rue de Namur, 93.)
Directeur, P. J. Van Beneden, professeur à la
Faculté des sciences.
Assistant, G. Gilson, chargé de cours.
Préparateur, G. Vanminsel.
Concierge, Eug. Clynmans.
INSTITUT VÉSALE.
(Rue des Récollels, 36.)
ANATOMIE DESCRIPTIVE.
AMPHITHÉÂTRE DE DISSECTION.
Directeur, C Ledresseur, professeur à la, Fa-
culté de médecine.
(1) Voyez V Annuaire de 1851 , p. 267.
( 34 )
Assistant, R. Sansen, docteur en médecine.
Concierge, J. Deleuze.
MUSÉE ANATOMIQUE ET SALLE DE TRAVAIL
PRATIQUE.
Directeur, C. Ledresseur, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Prosecteur, F. Giele.
Concierge, J. Deleuze.
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE.
(Institut Vésale, rue des Récollets, 36.)
Directeur, E. Masoin, professeur à la Faculté
de médecine.
Assistant principal, J. F. Heymans, étudiant
en médecine, docteur en sciences naturelles.
Assistants adjoints, A. Van Gehuchten, E. Char-
lier, H. Smets, J. Nothelier, 0. Laduron, étudiants
en médecine.
Concierge, J. Deleuze.
INSTITUT RÉGA.
LABORATOIRE D'HISTOLOGIE NORMALE.
(Rue des Récollets, 27.)
Directeur, E. Venneman, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, Van Gehuchten, étudiant en méde-
cine.
Concierge, X. Wouters.
( 35 )
LABORATOIRE DANATOMIE PATHOLOGIQUE.
(Rue des Récollets, 27.)
Directeur, A. Denys, chargé de cours.
Concierge, X. Wouters.
LABORATOIRE DE CHIMIE PHYSIOLOGIQUE.
(Rue des Récollets, 27.)
Directeur, G. Bruylants, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, A. Créteur.
Concierge, X. Wouters.
LABORATOIRE DE PHARMACIE.
(Rue des Récollets, 27.)
Directeur, G. Bruylants, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, A. Créteur.
Concierge, X. Wouters.
SALLE DE CLINIQUE EXTERNE.
(A l'hôpital Si-Pierre, rue de Bruxelles
Professeur, M R. Michaux.
Chefs de clinique, M. le professeur T. De-
baisieux et M. le docteur Dandois, chargé de
coui s.
Élèves internes, Rossignol et Scohy, docteurs
en médecine.
3
( 36 )
SALLE DE CLINIQUE INTERNE.
(A rhôpital St-Pierre, rue de Bruxelles.
Professeur, G. Verriest.
Chef de clinique, M. le docteur Denys, chargé
de cours.
Élèves internes,\<à Dr Z. Glorieux et A. Roosen.
CLINIQUE OPHTALMOLOGIQUE.
Professeur, E. Venneman.
Élève interne, A. Schepens, docteur en méde-
cine.
HOSPICE DE LA MATERNITÉ (l).
(Rue des Dominicains.)
Professeur, E. Hubert.
Directrice, A. Peeters.
Élèves internes, E. Butaye et J. Brusselmans.
docteurs en médecine.
POLICLINIQUE OBSTÉTRICALE.
Directeur, C. Lcdre>seur, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, R. Sansen, docteur en médecine.
Élève attaché au service. Ch. Peeters.
CLINIQUE DES MALADIES MENTALES-
Professeur, E. Masoin.
(1) Vov^z VAm.uaire de 1851, p. 2H6.
( 37 )
Chefs des travaux graphiques aux Écoles
spéciales.
Q. Pardon, ingénieur (section des Arts; et Ma-
nufactures, du Génie civil et des Mines).
S. Mortier, lauréat de l'École St-Luc à Gand
(section d'Architecture et Institut agronomique).
Répétiteur de calcul infinitésimal et de
mécanique analytique.
E. Suttor, ingénieur honoraire des ponts et
chaussées.
Programme des cours
de l'année académique 1884-1885.
FACULTÉ DE THÉOLOGIE.
Doyen : M. Mercier. — Secrétaire : M. Lamy.
H. J. Feye, professeur ordinaire. De dispf.n-
SATIONIBUS MATRIMONlALIBUS.TlTULI SELECTI E
libris i et in decretalium, lundi, mardi et
mercreii à 1 1 heures, jeudi à 10 heures.
F J. Ledoux, professeur ordinaire. De verbo
incarnato, lundi et jeudi à 10 heures, vendredi
à 9 heures.
T. J. Lamy, professeur ordinaire et président
du collège Marie Thérèse. L'Évangile de S.Mat-
thieu, lundi et samedi à 9 heure?, jeudi à
11 heures. — Cours d'hébreu : grammaire et
explication de quelques psaumes, mardi et
vendredi à 10 heures. — Cours de syriaque,
mardi à 9 heures.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire et
bibliothécaire de l'Université. Les antiquités
chrétiennes et l'archéologie , vendredi à
3 heures.
F. J. Moulart, professeur ordinaire. Droit
civil-ecclésiastique : partie spéciale, Vadmi-
nistration du temporel du culte, mercredi et
jeudi à midi, samedi à 11 heures, pendant le
( 39 )
premier semestre; mercredi à midi, vendredi et
samedi à il heures, pendant le second semestre.
B. Jungmann, professeur ordinaire. L'histoire
ecclésiastique du xie au xve siècle de l'ère
chrétienne, lundi et mardi à midi, mercredi à
10 heures. — Patrologie, vendredi à midi.
A. H. H. Dupont, professeur ordinaire. Le
traité De Deo uno et trino, mercredi à 9 heuies,
vendredi à 1 1 heures, samedi à 8 heures.
A. B. Van der Moeren, professeur ordinaire
et président du collège du Saint-Esprit. La théo-
logie MORALE : DE CONSCIENTIA (S. Al pli. de Lîg.
theol. mor. lib. i, tract. 1); de Temperantia
(S. Thom. Sumrn. theol 2. 2. q. 141 171), lundi,
mardi et mercredi à 8 heures.
D. Mercier, professeur ordinaire et assesseur
du vice recteur. Cours de philosophie supé-
rieure selon saint Thomas : Théorie de la
connaissance et de la certitude (Qq disp. de
verit., in II post. anal., in XII Met., etc.), jeudi
et vendredi à 8 heures. — Discussion des ma-
tières expliquées, au jour et à l'heure à déter-
miner. —
faculté de droit.
Doyen : M. de Monge — Secrétaire : M Xj/ssens.
Examen de candidat.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
L'encyclopédie du droit, V introduction histo
( 40 )
ri que au cours de droit civil et le droit naturel
ou la philosophie du droit, lundi et mardi de
9 heures à 11 heures.
J. P. A. H. Staedtler, professeur ordinaire.
L'histoire et les institut es du droit romain,
mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 1 1 heures
à 1 heure.
Premier examen de Docteur.
F. de Monge, professeur ordinaire. Les pan-
dectes, lundi, mardi et mercredi de 9 heures et
demie à 1 1 heures.
E. E. A. De Jaer, professeur ordinaire. Le
code civil, lundi, mardi et samedi à 8 heures et
demie, jeudi à 10 heures et demie, et vendredi à
9 heures.
J. Van den Heuvel, professeur ordinaire.
Le droit public, mardi et mercredi de 1 1 heures
à midi et demi, jeudi de 11 heures et demie à
1 heure, pendant le second semestre.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le droit administratif, mercredi de 8 heures à
9 heures et demie, jeudi de 9 heures à 10 heures
et demie, pendant le premier semestre; jeudi de
9 heures à 10 heures et demie, pendant le second
semestre.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. L économie politique,
mardi de 11 heures à midi et demi, vendredi de
10 heures à 11 heures et demie, et samedi de
( 41 )
9 heures et demie à 11 heures, pendant le pre-
mier semestre.
F. J. Moulart, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie. Droit civil-ecclésiastique :
partie spéciale, V admit' ist rat ion du temporel
du culte (cours facultatif), mercredi et jeudi à
midi, samedi à 11 heures, pendant le premier
semestre; mercredi à midi, vendredi et samedi
à 1 1 heures, pendant le second semestre.
Deuxième examen de Docteur.
L. Mabille, professeur ordinaire. Le code
civil, lundi de 11 heures à midi et demi, mardi
de 9 heures et demie à 11 heures, mercredi de
S heures à 9 heures et demie.
A. Nyssens, professeur extraordinaire. Les
éléments du droit commercial, jeudi et vendredi
de 9 heures à 10 heures et demie, pendant le
premier semestre; jeudi de 9 heures à 10 heures
et demie, pendant le second semestre —Le droit
criminel (droit pénal), lundi de 9 heures et
demie à 1 1 heures, et samedi de 8 heures à
9 heures et demie, pendant le premier semestre:
samedi de 8 heures à 9 heures et demie, pendant
le second semestre.
J. Van den Heuvel, professeur ordinaire.
Le droit criminel (procédure pénale), Trois
leçons par semaine, pendant le second semestre.
aux jours et heures à déterminer.
.1. Van Biervliet, professeur ordinaire. Le
( 42 )
code civil, jeudi et vendredi de 10 heures et
demie à midi, samedi de 9 heures et demie à
11 heures, pendant le premier semestre; jeudi
de 10 heures et demie à midi, vendredi et samedi
de 9 heures et demie à 1 1 heures, pendant le
second semestre. — Les éléments de Vorganisa
tion judiciaire, de la compétence et de la pro-
cédure civile, mercredi de 9 heures et demie à
11 heures.
F. J. Moclart, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie. Droit civil-ecclésiastique :
partie spéciale, l'administration du temporel
du culte (cours facultatif», mercredi et jeudi à
midi, samedi à 11 heures, pendant le premier
semestre; mercredi à midi, vendredi et sam< di
à 11 heures, pendant le second semestre.
Examens diplomatiques.
Première année.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le droit des gens, mercredi de 11 heures à
midi et demi, pendant le second semestre. —
L'introduction historique au cours de droit
civil et le droit naturel, cours indiqués ci-
dessus.
J. Van den Heuvel, professeur ordinaire.
Le droit public, cours indiqué ci-dessus.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. L'économie politique %.
cours indiqué ci-dessus.
( 43 )
Deuxième année.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
La continuation du cours de droit des gens,
comme ci -dessus. — Le droit administratifs
cours indiqué ci -dessus. — La législation con-
sulaire, aux jours et heures à déterminer.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. La continuation du
cours d'économie politique, comme ci-dessus —
La statistique, aux jours et heures à déterminer.
A. Nyssens, professeur extraordinaire. Les
éléments du droit commercial, cours indiqué
ci -dessus.
Épreuve préparatoire au Doctorat en Sciences
politiques et administratives .
E. È. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
L'encyclopédie du droit, l'introduction histo-
rique au cours de droit civil et la philosojjhie
du droit, cours indiqués ci- dessus.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie, L'histoire politique
moderne, mercredi, jeudi et vendredi à 8 heures,
pendant le second semestre.
Examen de Docteur en Sciences politiques
et administratives.
J. Van den Heuvel, professeur ordinaire.
Le droit public, cours indiqué ci dessus.
3.
( 44 )
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le droit des gens, cours indiqué ci-dessus
(cours de deux années). — Le droit administra-
tif, cours indiqué ci-dessus.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. L'économie politique,
cours indiqué ci-dessus (cours de deux années).
D. Mercier, professeur ordinaire de la Faculté
de théologie et assesseur du vice-recteur. Cours
de philosophie supérieure selon saint Thomas,
jeudi et vendredi à 8 heures. — Discussion des
matières expliquées, au jour et à l'heure à dé-
terminer.
Examen de Candidat Notaire.
Première année.
A. Nyssbns, professeur extraordinaire. Les
lois organiques du notariat, mercredi de
11 heures à midi et demi, pendant toute Tannée.
A. Thimus, professeur ordinaire. Cours spé-
cial de droit civil (cours de deux années), lundi
de 11 heures à midi et demi, jeudi, vendredi et
samedi de 9 heures et demie à 11 heures.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
L'encyclopédie du droit et l'introduction his-
torique au cours de droit civil, cours indiqués
ci-dessus.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de philosophie. L'explication approfondie des
( 45 )
vérités fondamentales de la religion, jeudi à.
midi, pendant le premier semestre ; mardi à
8 heures, pendant le second semestre. — Les
principes de la philosophie, mercredi et jeudi à
8 heures, pendant le second semestre.
Deuxième année.
A. Nyssens , professeur extraordinaire. Le
droit fiscal, mardi de 1 1 heures à midi et demi,
pendant le premier semestre; mardi et vendredi
de 11 heures à midi et demi, pendant le second
semestre.
A. Thimus, professeur ordinaire. Cours spé-
cial de droit civil (cours de deux années), lundi
de 11 heures à midi et demi, jeudi, vendredi et
samedi de 9 heures et demie à 1 1 heures.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le droit naturel ou la philosophie du droit,
cours indiqué ci- dessus.
FACULTÉ DE MÉDECINE.
Doyen : M. Ledresseur. — Secret.: M. Verriest.
Premier examen de Candidat.
E. Masoin, professeur ordinaire. La physio-
logie humaine (y compris la physiologie com-
parée), jeudi, vendredi et samedi à midi.
E. Venneman, professeur ordinaire. L'ana-
tomie de texture, mardi, mercredi et samedi
( 46 )
à 8 heures et demie , pendant le second
semestre. — Exercices pratiques d'anatomie
microscopique, deux séances par semaine.
C Blas, professeur ordinaire de la Faculté
des sciences. La pharmacognosie et les élé-
ments de pharmacie, lundi, mardi et mercredi
à 10 heures, pendant le second semestre.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire de la
Faculté des sciences. Les éléments d'anatomie
comparée, lundi et mardi à 11 heures et demie,
pendant le second semestre.
C. Ledresseur, professeur ordinaire. Vana
tomie descriptive (ostéologie, syndesmologie et
myologie, jeudi et vendredi à 9 heures, samedi
à 8 heures, pendant le premier semestre..
Le professeur d'anatomie descriptive et le
chef des travaux anatomiques dirigeront les
élèves dans les dissections tous les jours, de
9 heures à 1 1 heures et de 2 heures et demie à
6 heures, pendant le premier semestre.
Deuxième examen de Candidat.
E Masoin, professeur ordinaire. Le cours de-
physiologie), indiqué ci-dessus. — Démonstra-
tions et exercices pratiques de physiologie.
uce séance par semaine.
C Ledresseur, professeur ordinaire. Vana-
tomie descriptive {splanchnologie, angéiologie,
névrologie et organes des sens) et V anatomie
des régions, lundi, mardi et mercredi à 8 heures*.
( 47 )
pendant le premier semestre; mardi, mercredi
et samedi de 7 heures a 8 heures et demie,
pendant le second semestre. — Exercices pra-
tiques cCanatomie des régions, aux jours et
heures à déterminer.
G. Brtjylants, professeur ordinaire. Vhisto
chimie et la chimie physiologique , lundi A
9 heures et demie, pendant le premier semestre;
lundi à 9 heures, pendant le second semestre.
G. Gilson, chargé de cours. L'embryologie.
samedi de 2 heures et demie à 4 heures, pendant
le second semestre.
Dissections comme plus haut.
Premier examen de Docteur.
F. J. M. Lefebvre, professeur ordinaire. La
pathologie générale, mercredi, vendredi et sa-
medi à 8 heures, pendant le premier seraesire.
— La thérapeutique générale, y compris la
pharmacodynamique , mercredi, vendredi et
samedi à 7 heures, pendant le second semesire
E. Hayoit, professeur ordinaire. La patholo-
gie et la thérapeutique spéciales des maladies
internes, y compris les maladies des enfants.
lundi, mercredi et vendredi à 11 heures, mardi
à 8 heures, pendant le premier semestre; lundi,
mercredi et vendredi à 10 heures, mardi A
7 heures, pendant le second semestre.
E. Masoin, professeur ordinaire. Leçons théc.
riques sur les maladies mentales, mardi à
midi, pendant le second semestre.
( 48 )
T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale. La pathologie chirurgi-
cale (y compris les maladies cutanées et syphi-
litiques), lundi et jeudi à 8 heures, vendredi â
midi, pendant le premier semestre; mardi, ven-
dredi et samedi à 1 1 heures, pendant le second
semestre.
E. Venneman, professeur ordinaire. Leçons
théoriques et cliniques sur V ophtalmologie,
mardi et vendredi de 2 heures et demie à
4 heures. — Exercices ophtalmoscopiques, aux
jours et heures à déterminer.
E. Hubert, professeur ordinaire. Exercices
cliniques d'obstétrique, lundi et mardi à4 heures.
C. Ledresseur, professeur ordinaire. La po-
liclinique obstétricale, aux jours et heures à
déterminer.
G.Verriest, professeur ordinaire. La clinique
interne et consultations gratuites, lundi, mer-
credi et vendredi de 9 heures à 11 heures, peu
dant le premier semestre; de 8 heures à 10 heures,
pendant le second semestre. — L'hygiène pu-
blique et privée, mardi, jeudi et samedi ù
10 heures, pendant le second semestre.
M. R. Michaux, professeur ordinaire. La cli-
nique externe et consultations gratuites,
mardi, jeudi et samedi de 9 heures à 1 1 heures,
pendant le premier semestre; de 8 heures à
10 heures, pendant le second semestre.
Exercices cliniques, aux jours et heures à
déterminer.
( 49 )
J. Denys, chargé de cours. Vanatoraie pa-
thologique, leçons théoriques et pratiques, mardi,
jeudi et samedi de 11 heures à 1 heure, pendant
le premier semestre. — (Suppléant de M.Ver-
riest.) La clinique propédeutique ', trois séances
par semaine, aux jours et heures à déterminer.
L. Dandois, chargé de cours, chef de clinique
-chirurgicale.
Deuxième examen de' Docteur.
E. Hubert, professeur ordinaire. La théorie
des accouchements, les manœuvres obstétri-
cales et la gynécologie, lundi, vendredi et sa-
medi à midi. — Exercices cliniques d'obsté-
trique et consultations gratuites, lundi et mardi
a 4 heures. — La clinique obstétricale, aux
jours et heures à déterminer.
C Ledresseur, professeur ordinaire. La po
liclinique obstétricale, aux jours et heures à
déterminer.
E.Venneman, professeur ordinaire. Le cours
^ophtalmologie, indiqué ci- dessus.
E. Hayoit, professeur ordinaire. Lamédecine
légale, lundi à 7 heures, mercredi à 4 Ueui
pendant le second semestre.
G. Verriest, professeur ordinaire. Les cours
(Xhygiêne et de clinique interne, indiqués ci-
dessus.
M. R. Michaux, professeur ordinaire. Le cours
de clinique externe, indiqué ci-dessus.
( 50 )
T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale. La pathologie chirurgi-
cale, y compris les maladies cutanées et syphi-
litiques, cours indiqué ci dessus. — Vanatomie
chirurgicale, mercredi à midi, pendant le pre-
mier semestre. — Les bandages, les appareils
et la petite chirurgie , mercredi et jeudi à
2 heures et demie, pendant le premier semestre.
— La médecine opératoire, lundi, mercredi et
jeudi à 2 heures et demie, pendant le second
semestre.
L. Dandois, chargé de cours, chef de clinique
chirurgicale.
Troisièyne examen de Docteur.
G Verriest. professeur ordinaire. Le cours
de clinique interne, indiqué ci-dessus.
M. R. Michaux, professeur ordinaire. Le cours
de clinique externe, indiqué ci- dessus.
E. Hubert, professeur ordinaire. Exercices
cliniques d'obstétrique, etc , cours indiqué ci-
dessus. — La clinique obstétricale, aux jours
et heures à déterminer.
E. Venneman, professeur ordinaire. La cli-
nique ophtalmologique, cours indiqué ci-dessus.
T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale. Vanatomie chirurgicale^
les bandages et les appareils, la petite chirur-
gie et la médecine opératoire, cours indiqués
ci-dessus.
( 51 )
E. Masoin, professeur ordinaire. Leçons cli-
niques sur les maladies mentales, aux jours et
heures à déterminer.
L. Dandois, chargé do cours, chef de clinique
chirurgicale.
cours facultatif.
G. Bruylants, professeur ordinaire. L'urolo-
gie (cours théorique et pratique), aux jours et
heures à déterminer, pendant le premier se-
mestre.
Examen de Pharmacien.
C Blas, professeur ordinaire de la Faculié-
des sciences. La pharmacie théorique (partie
inorganique); les éléments de chimie analy-
tique et de chimie toxicologique, lundi à
11 heures, mardi à 8 heures et demie, mercredi
et jeudi à 10 heures, pendant le premier se-
mestre.
G. Bruylants, professeur ordinaire. Laphar-
macie théorique {partie organique), mercredi
et jeudi à 11 heures et demie, pendant le pre-
mier semestre. — Les drogues et les médica
ments en tant que marchandises, les altéra-
tions, les falsifications et les doses maxima,
lundi, mardi, mercredi et jeudi à 11 heures et
demie, pendant le second semestre. — La phar-
macie pratique, les opérations et recherches
chimiques, pharmaceutiques , analytiques et
( 52 )
microscopiques, lundi de 2 heures et demie à
6 heures, mardi de 10 heures à 1 heure et de
2 heures et demie à 6 heures, mercredi de 2 heures
et demie à 6 heures, pendant toute l'année.
FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES-
Doyen : M. Lefebvre. — Secret. : M. Tielemans.
Premier examen
de Candidat en Philosophie et Lettres.
C. P. E Cartuyvels, professeur ordinaire et
vice-recteur de l'Université. L'explication ap-
profondie des vérités fondamentales de la re-
ligion, jeudi à 10 heures, pendant le premier
semestre; vendredi à 9 heures, pendant le se-
cond semestre.
.1. Jacops, professeur ordinaire et président du
collège du Pape. La logique et la psychologie,
lundi, vendredi et samedi à 10 heures, jeudi à
11 heures, pendant le premier semestre; lundi
à 8 heures, mardi et samedi à 10 heures, pendant
le second semestre.
P. G. H. AVillems, professeur ordinaire et
secrétaire de l'Université. V explication d'au-
teurs latins, lundi, mardi, mercredi et jeudi à
9 heures, pendant le second semestre.
F. Collard, professeur ordinaire. Exercices
pratiques sur la langue latine et traductions
à livre ouvert, lundi et mardi à 9 heures, pen-
( 53 )
dant le premier semestre; vendredi à 10 heures,
samedi à 9 heures, pendant le second semestre.
J. de Groutars, professeur ordinaire et as-
sesseur du vice-recteur. L'explication d'auteurs
grecs, mardi à 11 heures, mercredi à midi,
pendant le premier semestre; et pour les élèves
qui se préparent au doctorat, samedi à 1 1 heures,
pendant toute l'année.
C C. A. M. Moeller, professeur ordinaire.
L'histoire politique de l 'antiquité, lundi, mer-
credi et vendredi à 11 heures, mardi à 8 heures,
pendant le premier semestre.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire.
L'histoire politique moderne, mercredi, jeudi
et vendredi à 8 heures , pendant le second
semestre.
L. C. de Monge, professeur ordinaire. L'his-
toire de la littérature française , mardi et
mercredi à 10 heures, vendredi et samedi à
9 heures, pendant le premier semestre.
P. P. M. Alberdingk Thijm, professeur ordi-
naire. L'histoire de la littérature flamande,
mardi et mercredi à 10 heures, vendredi et sa-
medi à 9 heures, pendant le premier semestre.
Deuxième examen
de Candidat en Philosophie et Lettres.
J. Jacops, professeur ordinaire et président
du collège du Pape. La philosophie morale,
jeudi à 10 heures, vendredi de 11 heures à midi
et demi, pendant le second semestre.
( 54 )
C. C. A. M. Moeller, professeur ordinaire.
L'histoire politique du moyen âge, lundi et
mercredi à 10 heures, mardi et samedi à 8 heures,
pendant le second semestre.
V. L. J. L. Bran'ts, professeur ordinaire.
L'histoire politique interne de la Belgique7
lundi à 8 heures, mercredi et jeudi à 9 heures,
pendant le premier semestre.
P. G. H. VVillems, professeur ordinaire et
secrétaire de l'Université. Les antiquités ro-
maines envisagées au point de vue des institu-
tions politiques jusqu'au règne de Justinieny
mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 8 heures,
pendant le premier semestre. — L'explication
d'auteurs latins, cours indiqué ci-dessus.
F. Collard, professeur ordinaire. Exercices
pratiques sur la langue latine et traductions à
livre ouvert, cours indiqué ci dessus.
L. C. de Monge, professeur ordinaire. Lhis
toire de la littérature française, cours indiqué
ci-dessus.
P. P. M. Alberdingk Thijm, professeur ordi-
naire. L histoire de la littérature flamande*
cours indiqué ci-dessus.
Examen de Candidat en Sciences morales
et historiques,
préparatoire à l'étude des Sciences politiques
et administratives.
C. P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire et
( 55 )
vice-recteur de l'Université. Le cours de reli-
gion, indiqué ci -dessus.
J. Jacops, professeur ordinaire et président
du collège du Pape. La logique, la psychologie et
la philosophie morale, cours indiqués ci-dessus.
G. C. A. M. Moeller, professeur ordinaire.
L histoire politique de V antiquité et du moyen
âge, cours indiqués ci-dessus.
Examen de Docteur en Philosophie et Lettres.
P. G. H. Willems, professeur ordinaire et
secrétaire de l'Université. Exercices philolo-
giques sur la langue latine, mardi et mercredi
à 11 heures, pendant le premier semestre. —
L'explication d'auteurs latins, lundi, mardi,
mercredi et jeudi à 9 heures, pendant le second
semestre. — Les éléments de la grammaire
générale et l'encyclopédie de la philologie
(cours de deux années), mercreli et jeu li à
11 heures, pendant le second semestre.
F. Collard, professeur ordinaire. Exercices
philologiques sur la langue grecque, lundi et
mardi à 11 heures, pendant le second semestre.
— L'histoire de la littérature grecque et celle
de la littérature latine (cours de deux années),
mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 10 heures,
pendant le premier semestre.
J. de Groutars, professeur ordinaire. Vex-
plication d'auteurs grecs, samedi à 1 1 heures,
pendant toute l'année.
( 56 )
L. Bossu, professeur ordinaire. L'histoire de
la philosophie ancienne et de la philosophie
moderne (cours de deux années), mercredi,
jeudi et vendredi à 9 heures, pendant le premier
semestre.
C. C. A. M. Moeller, professeur ordinaire.
Les antiquités grecques (cours de deux années),
mardi à midi, mercredi à 8 heures, pendant le
second semestre.
L. C. de Monge, professeur ordinaire. L'his-
toire comparée des littératures européennes
modernes (cours de deux années), jeudi à
10 heures, vendredi à 9 heures, pendant le se-
cond semestre.
A. H. H. Dupont, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie. La métaphysique générale
et spéciale (cours de deux années), lundi et
mardi à 4 heures, pendant toute l'année.
D. Mercier, professeur ordinaire de la Fa-
culté de théologie et assesseur du vice-recteur.
Cours de philosophie supérieure selon saint
Thomas, jeudi et vendredi à 8 heures. — Discus-
sion des matières expliquées, au jour et à l'heure
à déterminer.
COURS FACULTATIFS.
C. C. A. M. Moeller, professeur ordinaire.
L'histoire politique contemporaine , jeudi à
3 heures, pendant le premier semestre.
C. de Harlez, professeur ordinaire. La langue
( 57 )
et la littérature sanscrites, lundi et mercredi
a 4 heures. — Les langues iraniennes (zend,
pehlvi, vieux persan), samedi à 4 heures.
J. de Groutars, professeur ordinaire et as-
sesseur du vice recteur. La grammaire com-
parée des langues grecque, latine et française,
jeudi à midi. — Le grec moderne, aux jours et
heures à indiquer.
T. J. Lamy, professeur ordinaire de !a Faculté
de théologie et président du collège Marie -
Thérèse. Les cours d'hébreu et de syriaque,
indiqués ci-dessus.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie et bibliothécaire de l'Uni-
versité. Les antiquités chrétiennes et Varchéo-
logie, cours indiqué ci -dessus. — Cours de pa-
léographie, aux jours et heures à déterminer.
ÉCOLE NORMALE
pour les Ecclésiastiques qui se préparent
à V enseignement moyen.
Directeur : M. de Groutars, professeur ordi-
naire et assesseur du vice- recteur.
Professeurs pour les cours spéciaux : M. Col-
lard, professeur ordinaire, et M. J. Hemeryi k.
professeur extraordinaire et président du col-
lège Juste-Lipse.
Les cours et les exercices sont déterminés par
un programme particulier.
( 58 )
FACULTÉ DES SCIENCES-
Doy.: M. Van Beneden —Secret. :M. J . B .Carnoy .
Examen de Candidat en Sciences naturelles
Première année.
C. P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire de
ta Faculté de philosophie et vice recteur de
l'Université. Le cours de religion , jeudi à
10 heures, pendant le premier semestre; ven-
dredi à 9 heures, pendant le second semestre.
L. Henry, professeur ordinaire. La chimie
générale, lundi, mardi, mercredi et jeudi à
9 heures, pendant le premier semestre; lundi,
mardi, mercredi et jeudi à 9 heures, vendredi à
8 heures, pendant le second semestre.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
physique expérimentale, lundi, mardi et mer-
credi de 10 heures à 1 1 heures et demie, jeudi à
11 heures, pendant le premier semestre; lundi
de 10 heures à 11 heures et demie, mardi et
mercredi de 11 heures à midi et demi, pandant
le second semestre.
P. E. Martens, professeur ordinaire. Les
éléments de botanique générale et spéciale*
y compris la botanique médicale, lundi de
1 1 heures et demie à 1 heure, vendredi de 9 heures
à 10 heures et demie, et samedi de 10 heures et
demie à midi, pendant le premier semestre ;
jeudi et vendredi, de 10 heures à 11 heures et
( 39 )
demie, et samedi de 1 1 heures à midi et demi,
pendant le second semestre. — Herborisations,
aux jours et heures à déterminer.
F. M. E. Lefebvre, professeur ordinaire de
la Faculté de philosophie. La logique, mardi et
mercredi à 10 heures, pendant le second se-
mestre.
F. Dewalque, professeur ordinaire. Exercices
de chimie pratique, lundi de 3 heures à 6 heures,
pendant le premier semestre, pour les élèves qui
désirent subir la première épreuve à la session
de février; lundi de 3 heures à 6 heures, pendant
le second semestre, pour les autres élèves.
Deuxième année.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire. Les
éléments de zoologie, lundi, mardi et mercredi
à 8 heures, pendant le premier semestre. —
Visite du musée, vendredi à 2 heures, pendant
le premier semestre.
C. L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
ordinaire. Notions élémentaires de minéralo-
gie et de géologie, jeudi et vendredi à 3 heures,
pendant le premier semestre.
F. M. E. Lefebvre, professeur ordinaire de
la Faculté de philosophie. La psychologie et la
philosophie morale, mardi et mercreai de
11 heures et demie à 1 heure, jeudi et samedi à
midi, pendant le premier semestre.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. La mi-
4
( £0 )
croscopie théorique, la microscopie appliquée
à la biologie générale et à V étude des proto-
organismes, mardi et mercredi de 2 heures a
5 heures, pour la première section, vendredi de
10 heures et demie à 1 heure, samedi de 9 heures
à 10 heures et demie, pendant le premier se-
mestre.
Examen de Candidat en Pharmacie .
L. Henry, professeur ordinaire. Le cours de
chimie générale, indiqué ci-dessus.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. Le
cours de physique expérimentale, indiqué ci
dessus.
P. E. Martens, professeur ordinaire. Les élé-
ments de botanique générale et spéciale, y
compris la botanique médicale, cours indiqué
ci-dessus.
C L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
ordinaire. Notions élémentaires de minéralogie
et de géologie, cours indiqué ci dessus.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de philosophie. L'explication approfondie des
vérités fondamentales de la religion, jeudi à
midi, pendant le premier semestre; mardi à
8 heures, pendant le second semestre.— Les prin-
cipes de la philosophie, mercredi et jeudi à
8 heures, pendant le second semestre.
F. Dewalque, professeur ordinaire. Exer-
cices de chimie pratique, lundi de 3 heures à
( 61 )
6 heures, pendant le premier semestre, pour
les élèves qui désirent se présenter à l'examen
au mois de février; lundi de 3 heures à 6 heures,
pendant le second semestre, pour les autres
élèves.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. Le cours
de microscopie, indiqué ci dessus.
Examen de Candidat
en Sciences physiques et mathématiques .
Première année.
C P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire de
la Faculté de philosophie et vice-recteur de
l'Université. Le cours de religion, indiqué ci-
dessus.
L. Henry, professeur ordinaire. Principes
généraux de chimie. (Partie du cours de chimie
générale, indiqué ci-dessus.)
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
physique expérimentale, cours indiqué ci-
dessus.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La géo-
métrie analytique et Valgèbre supérieure,
jeudi, vendredi et samedi à 8 heures, pendant le
premier semestre. — Les compléments de géo-
métrie analytique, lundi, mardi et samedi à
8 heures, pendant le second semestre.
N. E. Breithof, professeur ordinaire La géo-
métrie descriptive, mercredi à 8 heures, ven-
( 62 )
drodi et samedi à 9 heures, pendant le premier
semestre; samedi de 8 heures et demie à 10 heures,,
pendant le second semestre.
F. M. E. Lefebvre, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. Les cours de logique, de
psychologie et de philosophie morale, indiqués
ci- dessus.
Deuxième année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Le calcul
différentiel et le calcul intégral, jeudi, vendredi
et samedi de 8 heures à 9 heures et demie, pen-
dant le premier semestre. — Compléments du
cours précédent et éléments du calcul des va
riations, aux jours et heures à déterminer. —
La statique analytique et la dynamique du
point, parties du cours de mécanique des
Écoles spéciales, indiqué ci-dessous.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. Les corn
pléments d'algèbre supérieure et les éléments
de la théorie des déterminants, mercredi, jeudi
et vendredi à 8 heures, pendant le second
semestre.
C. L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La cristallographie. Voir le cours de
minéralogie des Écoles spéciales.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. L'as-
tronomie physique, mardi et mercredi à midi»
pendant toute Tannée.
( G3 )
E.camen de Docteur en Sciences naturelles
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire. La
zoologie proprement dite, lundi, mardi et mer-
credi à ? heures, pendant le premier semestre,
avec compléments aux jours et heures à déter-
miner. — La géographie et la paléontologie
animales, mardi à 9 heures et demie, pendant
le second semestre •— Lanatomie comparée,
lundi, mardi et mercredi à 11 heures et demie,
pendant le second semestre.
Suppléant pour le cours d'anatomie comparée,
G. Gilson, chargé de cours.
E. Venneman, professeur ordinaire de la
Faculté de médecine. Vanatomie de texture,
mardi, mercredi et samedi à 8 heures et demie,
pendant le second semestre.
E. Masoin, professeur ordinaire de la Faculté
de médecine. La physiologie comparée, jeudi,
vendredi et samedi à midi, pendant toute l'année.
G. Bruylants, professeur ordinaire de la
Faculté de médecine. Uhistochimie et la chimie
physiologique, lundi à 9 heures et demie, pen-
dant le premier semestre; lundi à 9 heures,
pendant le second semestre.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. La bota-
nique générale et spéciale y compris la paléon-
tologie végétale, mardi et mercredi de 2 heures
à 5 heures, pendant toute l'année.
C. L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
4.
( 64 j
ordinaire. La minéralogie, cours des Écoles
spéciales indiqué ci-dessous avec compléments,
aux jours et heures à déterminer.— La géologie,
cours des Écoles spéciales indiqué ci-dessous.
— La paléontologie strati graphique, lundi à
11 heures, pendant le premier semestre.
L. Henry, professeur ordinaire. La chimie
générale, samedi à 6 heures.
C. Blas, professeur ordinaire. La chimie ana-
lytique, mercredi et jeudi à 10 heures, pendant
le premier semestre; mercredi, jeudi et vendredi
a 10 heures et demie, pendant le second se-
mestre. Travaux du laboratoire , mercredi et
jeudi à 2 heures et demie.
P. E. Martens, professeur ordinaire. La géo-
graphie végétale, lundi de 3 heures à 4 heures
et demie, pendant le second semestre.
Examen de Docttur
en Sciences physiques et mathématiques.
Première année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. L'ana-
lyse pure,] eudi et vendredi à 3 heures, pendant
le second semestre. — La mécanique analy-
tique des systèmes, V hydrostatique et l'hydro-
dynamique, cours des Ecoles spéciales indiqué
ci dessous. — La physique mathématique gé-
nérale, y compris la théorie du potentiel, jeudi
et vendredi à 3 heures, pendant le premier
semestre.
( 65 )
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. Le calcul
des probabilités, mardi et mercredi à 10 heures,
pendant le premier semestre.
E. L. J. Pasquier. professeur ordinaire. L'as-
tronomie mathématique, mardi de II heures à
midi et demi
Deuxième année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Les com-
pléments d'analyse, aux jours et heures à dé-
terminer.— Les théories dynamiques de Jacob? ',
aux jours et heures à déterminer.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
physique expérimentale approfondie, jeudi de
8 heures à 9 heures et demie, pendant toute
l'année.
J. A Carnoy, professeur ordinaire. Les com-
pléments d'analyse, mardi de 1 1 heures à midi
et demi, pendant toute l'année. — La géométrie
supérieure analytique, jeudi de 11 heures à
midi et demi, "pendant toute l'année.
E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire. La
mécanique céleste, mercredi de 11 heures a
midi et demi, pendant toute l'année.
N. E. Breiïhof, professeur ordinaire La
géométrie supérieure synthétique, jeudi, ven-
dredi et samedi à 8 heures et demie, pendant le
second semestre.
( 66 )
ÉCOLES .SPÉCIALES DES ARTS ET MANUFACTURESr
DU GÉNIE CIVIL ET DES MINES.
Ingénieur des arts et manufactures, du génie
civil et des mines.
Première année.
L. Henry, professeur ordinaire. La chimie
générale, inorganique et organique, cours
indiqué ci-dessus.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
physique expérimentale, cours indiqué ci-
dessus.
F. Dewalque, professeur ordinaire. La, théorie
des manipulations chimiques, mardi à 8 heures,
pendant le premier semestre. — Des exercices
de chimie pratique, obligatoires, ont lieu mer-
credi et jeudi de 3 heures à 6 heures, pendant le
second semestre.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La géo-
métrie analytique et V algèbre supérieure,
cours indiqués ci- dessus.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La géo-
métrie descriptive, cours indiqué ci-dessus.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de philosophie. L "explication approfondie des
vérités fondamentales de la religion et les
principes de la philosophie, cours indiqués ci-
dessus.
Travaux graphiques, sous la direction de
( 67 )
M. le professeur Breithof, vendredi et samedi
de 10 heures à 1 heure, pendant toute l'année,
et vendredi de 9 heures à 10 heures, pendant le
second semestre.
Deuxième année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Le calcul
différentiel et le calcul intégral, cours indiqué
ci-dessus. — La mécanique analytique, lundi,
mardi et mercredi de 8 heures à 9 heures et
demie, pendant le second semestre.
C. L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La minéralogie, jeudi et vendredi do-
8 heures à 9 heures et demie, samedi de 8 heures
à 9 heures, pendant le second semestre. Le ca-
binet de minéralogie est ouvert vendredi et
samedi de 2 heures à 4 heures pendant le pre-
mier semestre et de 2 heures à 6 heures pendant
le second semestre.
C. Blas, professeur ordinaire. La chimie
analytique (docimasie), mercredi et jeudi de
10 heures à 11 heures et demie, pendant le
premier semestre; mercredi, jeudi et vendredi
à 10 heures et demie, pendant le second semestre.
— Travaux du laboratoire {travaux analy-
tiques), mercredi et jeudi de 2 heures et demie â
5 heures et demie ; vendredi à 2 heures et demie
séance facultative.
J. Micha, professeur ordinaire La description
générale des machines, vendredi de 9 heures et
demie à 11 heures.
( 63 )
N. E. Breithof, professeur ordinaire. Les
applications de la géométrie descriptive aux
ombres, à la perspective et à la stéréotomie,
lundi et mardi de 8 heures et demie à 10 heures,
pendant le premier semestre.
G. Hellefutte, professeur ordinaire. La phy-
sique industrielle, mercredi de 11 heures et
demie a I heure, pendant le premier semestre ;
mercredi et jeudi de 1 1 heures et demie à 1 heure,
pendant le second semestre.
Travaux graphiques , sous la direction de
M. le professeur Breithof, lundi et mardi de
10 heures à l heure, pendant le premier semestre;
de 9 heures et demie à 1 heure, pendant le
second semestre.
Troisième année.
P. J. Van Bbnbdbn, professeur ordinaire Les
éléments de la paléontologie animale, partie
du cours indiqué ci-dessus, mardi à 9 heures et
demie, pendant le second semestre. Visite du
cabinet de zoologie, vendredi à 2 heures, pen-
dant le second semestre.
C. L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La géologie, lundi et mardi de 9 heures
et demie à 11 heures, pendant le premier
semestre.
F. Detvalque, professeur ordinaire. La chi
mie industrielle, mardi de 11 heures et demie à
1 heure et mercredi de 9 heures et demie à
( G9 )
11 heures. — Travaux du. laboratoire, mai
et mercredi de 3 heures à 7 heures, jusqu'au
15 janvier, pour les sections du génie civil, de
la construction des machines et des mines, et
pendant tout le premier semestre, pour les sec-
tions de métallurgie et de chimie.
G Lambert, professeur ordinaire (suppléant
A. DUMONT, professeur extraordinaire). L'ex-
ploitation des mines, jeudi et vendredi de
11 heures et demie à 1 heure, pendant le pre
mier semestre; mercredi et jeudi de 11 heu
et demie à 1 heure, pendant le second semestre.
L Cousin, professeur ordinaire. Les construc-
tions du génie civil, lundi, mardi et mercredi
de 8 heures à 9 heures et demie, pendant le
premier semestre; mercredi, jeudi et vendreii
de 8 heures â 9 heures et demie, pendant le
second semestre — Exercices topographiques.
pendant le second semestre.
J Micha, professeur ordinaire La construc
tion des machines, jeudi deV heures et demie â
1 1 heures, samedi de 8 heures à 9 heures et
demie. Tous les jeudis après midi, pour la sec-
tion des mécaniciens, visite d'un établissement
de construction.
E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire. La
mécanique appliquée, vendreii et samedi du
9 heures et demie à 11 heures, pendant le pre-
mier semestre; vendredi de lOheuresàll heures
et demie, samedi de 9 heures et demie à 1 1 heu i
pendant le second semestre.
( ~0 )
H. Ponthière, professeur ordinaire. La mé-
tallurgie, lundi et mercredi de 11 heures et
demie à l heure, pendant le premier semestre ;
vendredi et samedi de 11 heures et demie à
1 heure, pendant le second semestre.
Travaux graphiques , sous la direction de
M. le professeur Breithof, lundi, mardi, mer-
credi et samedi de 2 heures et demie à 4 heures
et demie, du 15 janvier jusqu'à la fin du premier
semestre, pour les sections du génie civil, de la
constructioïi des machines et des mines; mardi,
mercredi et samedi de 3 heures à 6 heures,
pendant tout le second semestre, pour toutes
les sections.
Quatrième année.
F. Dewalque, professeur ordinaire. La chi-
mie industrielle (cours de deux années), aux
jours et heures indiqués ci-dessus. — Travaux
du laboratoire, mardi de 9 heures à 1 1 heures
et demie, et de 3 heures à 7 heures, mercredi de
3 heures à 6 heures et demie, pendant tout le
premier semestre, pour la section de métallur-
gie, et jusqu'au lr avril, pour la section de
chimie.
G. Lambert, professeur ordinaire (suppléant
A. Dumont, professeur extraordinaire). L'ex-
ploitation des mines (cours de deux années),
aux jours et heures indiqués ci dessus.
L. Cousin, professeur ordinaire. Les construc-
( 71 )
'fions du génie civil (cours de deux années),
aux jours et heures indiqués ci-dessus.— Exer-
cices topographiques , pendant le second se-
mestre.
J. Micha, professeur ordinaire. La construc-
tion des machines (cours de deux années;, aux
jours et heures indiqués ci-dessus.
G^ Helleputte, professeur ordinaire. Les
principes de l'architecture, vendredi à 3 heures,
pendant le second semestre.
H Ponthière, professeur ordinaire. La mé-
tallurgie (cours de deux années), aux jours et
heures indiqués ci dessus. — Les applications
industrielles de V électricité, mardi de 8 heures
a 9 heures, pendant le premier semestre.
Conférences sur la législation des raines par
M. le professeur Lambert, sur l'administration
industrielle par M. le professeur Dewalque, et
sur ['économie industrielle par .M. le professeur
Massalski.
Travaux graphiques, sous la direction de
M. le professeur Breithof, lundi et ven Iredi de
^heures et demie à 11 heures et demie, mardi
de 9 heures à 11 heures et demie, et samedi de
9 heures et demie à 1 heure, pendant le premier
semestre, pour les sections des mines, du génie
civil et de la construction des machines ; mardi
de 8 heures et demie à 1 1 heures et demie, mer-
credi de 3 heures à 6 heures, samedi de 9 aeui es
et demie à 11 heures et demie et de 3 heu:
5
( ri )
6 heures, pendant tout le second semestre, pour
les sections des mines, du génie civil, de la
construction des machines et de la métallurgie,
et du lr avril jusqu'à la fin du semestre pour la
section de chimie.
COURS FACULTATIFS-
N. E. Vanderlaat , professeur agrégé. La
géographie industrielle, vendredi à 6 heures.
A. Thhunis, professeur extraordinaire. La
falsification des denrées alimentaires, aux
jours et heures à déterminer.
Ingénieurs -Architectes .
Première année.
L. Henry, professeur ordinaire. La chimie
inorganique, panie du cours de chimie géné-
rale indiqué ci-dessus.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
physique expérimentale, cours indiqué ci-
dessus.
F. Dewalque, professeur ordinaire. La théo-
rie des manipulations chimiques, cours indiqué
ci dessus — Exercices de chimie pratique,
jeudi de 3 heures à 6 heures, pendant le second
semestre.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La géo-
métrie analytique et ï algèbre supérieure,
cours indiqués ci-dessus.
( 73 )
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La géo-
métrie descriptive, cours indiqué ci-dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire. Les
éléments et architecture, jeudi de 3 heures à
4 heures et demie, pendant le premier semestre.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de philosophie. Le cours de religion et les
principes de la philosophie, cours indiqués ci-
dessus.
Travaux graphiques, sous la direction de
M. le professeur Breithof, vendredi de 10 heures
à 1 heure, pendant !e premier semestre; ven-
dredi et samedi de 10 heures à 1 heure, pendant
le second semestre.
Exercices d'architecture, sous la direction de
M. le professeur Helleputte, lundi, mardi et
mercredi de 11 heures et demie à 1 heure, sa-
: de 10 heures à 1 heure, pendant le premier
semestre; jeudi de 10 heures à 1 heure, mercredi
et samedi de 3 heures à 6 heures et demie, pen-
dant le second semestre.
Deuxième année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Le calcul
différentiel et le calcul intégral. La mécanique
analytique, cours indiqués ci-dessus.
J. Micha, professeur ordinaire. La description
générale des machines, cours indiqué ci dessus.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. Les ap-
plications de la géométrie descriptive aux
74 )
ombres, à la perspective et à la stéréotomie,
cours indiqué ci dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire. Les élé-
ments d'architecture (cours de deux années),
au jour et à l'heure indiqués ci-dessus. — La
physique industrielle {chauffage et ventilation
des lieux habités), mercredi de 11 heures et
demie à 1 heure, pendant le premier semestre.
— Exercices d'architecture, jeudi et samedi de
9 heures et demie à 1 heure, pendant le premier
semestre ; jeudi de 9 heures à 1 1 heures et demie,
mercredi et samedi de 3 heures à 6 heures et
demie, pendant le second semestre.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie et bibliothécaire de l'Uni-
versité. V archéologie chrétienne, vendredi à
'6 heures, pendant toute Tannée.
Travaux graphiques, sous la direction de
M. le professeur Breithof, lundi et mardi de
10 heures à 1 heure, pendant le premier se-
mestre; lundi de 9 heures et demie à 1 heure,
pendant le second semestre.
Troisième année.
C L. J. X. de la Vallée Poussin, professeur
ordinaire. Notions élémentaires de minéralo
gie et de géologie, cours indiqué ci-dessus.
L. Cousin, professeur ordinaire. Les construc-
tions du génie civil, cours indiqué ci-dessus.
E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire. La
mécanique appliquée, cours indiqué ci-dessus.
( 75 )
G. Helleputte, professeur ordinaire. L his-
toire raisonnée de l 'architecture, mardi de
10 heures à 11 heures et demie, pendant le se-
cond semestre. — L'architecture civile et reli-
gieuse, mercredi de 3 heures à 4 heures et
demie, vendredi de 11 heures et demie à l heure,
pendant le premier semestre. — Projets d'ar-
chitecture, lundi de 9 heures et demie à midi et
demi, mardi de 9 heures et demie à 1 heure,
jeudi de 1 1 heures et demie à 1 heure, pendant
le premier semestre; mardi de 8 heures à
10 heures et de 11 heures et demie à 1 heure,
jeudi et samedi de 11 heures à 1 heure, mercredi
et samedi de 3 heures à 6 heures et demie, pen-
dant le second semestre.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie et bibliothécaire de l'Uni-
versité. L'archéologie chrétienne (cours de trois
années), au jour et à l'heure indiqués ci-dessus.
Quatrième année.
L. Cousin, professeur ordinaire Les construc-
tions du génie civil (cours de deux années), aux
jours et heures indiqués ci- dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire. L his-
toire raisonnée de l'architecture (cours de
deux années), au jour et à l'heure indiqués ci-
dessus. — L'architecture civile et religieuse
(cours de deux années), aux jours et heures
indiqués ci-dessus. — L'esthétique appliquée à
( T6 )
V architecture, mercredi à 3 heure?, pendant le
second semestre. — Projets d'architecture ,
lundi de 9 heures à midi et demi, mardi de
8 heures à midi et demi, mercredi de 9 heures
et demie à 1 heure, jeudi de 11 heures à 1 heure,
samedi de 9 heures et demie à 1 heure, pendant
le premier semestre; mardi de 8 heures à
10 heures et de 1 1 heures et demie à 1 heure,
mercredi de 4 heures à 6 heures et demie, jeudi
de 11 heures à l heure, samedi de 9 heures et
demie à 1 heure et de 3 heures à 6 heures et
demie, pendant le second semestre.
E. H. J. Reusens, profepseur ordinaire de la
Faculté de théologie et bibliothécaire de l'Uni-
versité. V archéologie chrétienne (cours de trois
années), au jour et à l'heure indiqués ci-dessus.
H Ponth;ère, professeur ordinaire. Les ap-
plications industrielles de V électricité, cours
indiqué ci-dessus.
Conférences sur la législation, V administra-
tion et V économie industrielles, indiquées ci-
dessus.
Ingénieurs des Constructions civiles et des
Constructions mécaniques.
Ingénieurs des Arts chimiques.
Voir le programme spécial.
( 77 )
INSTITUT AGRONOMIQUE.
Première année.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de philosophie. Religion, jeudi à midi, pendant
le premier semestre; mardi à 8 heures, pen lant
le second semestre.
A. Theunis, professeur extraordinaire. La
chimie générale, mercredi et jeudi de 9 heures
à 10 heures et demie, pendant le premier se-
mestre; mercredi de 9 heures à 10 heures et
demie et jeudi de 8 heures à 9 heures et demie,
pendant le second semestre. — Exercices de
chimie pratique, mercredi de 10 heures et demie
à 1 heure, et jeudi de 10 heures et demie à midi,
pendant le premier semestre ; mardi de 10 heures
à midi, et jeudi de 9 heures et demie à midi,
pendant le second semestre.
J.B. Carnoy, professeur ordinaire. La bota-
nique, y compris les démonstrations et e
cices pratiques, vendredi de 8 heures à 1 1 heures,
pendant le premier semestre ; vendredi de
8 heures à 10 heures, pendant le second se-
mestre. — La microscopie appliquée, vendredi
de 10 heures à midi, pendant le second semestre.
— Herborisations.
A. De Marbaix, professeur ordinaire. La
zootechnie (Anatomie comparée et descript
mercredi de 8 heures à 9 heures, pendant le pre-
mier semestre, et de 1 1 heures à midi, pendant le
( 78 )
second semestre. — Démonstrations et exer-
cices pratiques, mardi à 3 heures. — Excur-
sions zootechniques.
J. Marchand, professeur extraordinaire. Le
génie rural (introduction : éléments de physique,
mécanique générale) , mardi de 8 heures à
9 heures et samedi de 1 1 heures à midi, pendant
le premier semestre; lundi de 11 heures à midi
et samedi de 8 heures à 9 heures, pendant le
second semestre. — Mathématiques, mardi de
9 heures à 10 heures, pendant toute l'année. —
Exercices d'arpentage et de topographie, aux
oïirs et heures à déterminer.
G. Helleputte, professeur ordinaire. Le
génie rural [constructions rurales, notions
sommaires d'archéologie^, jeudi et samedi de
8 heures à9 heures, pendant le premier semestre.
— Dessin, lundi de 9 heures à midi, et samedi de
9 heures à 11 heures, pendant le premier se-
mestre ; lundi de 9 heures à 11 heures, et samedi
de 9 heures à midi, pendant le second semestre.
J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire.
L'agronomie (culture générale, climatologie,
agrologie, travaux du sol), lundi de 8 heures à
9 heures, pendant toute l'année.
A. Proost. professeur ordinaire Les éléments
de zoologie, mercredi de 8 heures à 9 heures-
pendant le second semestre.
( 79 )
Deuxième année.
L . Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de philosophie. La philosophie générale, mer-
credi et jeudi a 8 heures, pendant le second
semestre.
J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire.
L agronomie {les cultures spéciales), mercredi
de 8 heures à 9 heures, pendant le premier se-
mestre, mardi de 8 heures à 9 heures, pendant le
second semestre.
A. De Marbaix, professeur ordinaire. La
zootechnie (physiologie et esthétique animales) ,
mardi de 10 heures à 1 1 heures, pendant le
premier semestre, et de 11 heures à midi,
pendant le second semestre. — Applications,
mardi à 3 heures.
A. Theunis, professeur extraordinaire. La
chimie analytique, vendredi de 8 heures à
9 heures et demie, pendant toute l'année. —
Travaux du laboratoire {recherches analy-
tiques, qualitatives et quantitatives), mercredi
de 9 heures à midi, pendant toute l'année; jeudi
de 9 heures à midi, pendant le premier semestre,
et de 9 heures et demie à midi, pendant le second
semestre.
A. Proost. professeur ordinaire Chimie et
physiologie spéciales des plantes cultivées, et
géologie, jeudi de 8 heures à 9 heures et demie,
pendant le second semestre. — L'hygiène,
( 80 )
mercredi et vendredi de 10 heures à 1 1 heures,
pendant le second semestre.
J. Marchand, professeur extraordinaire. Le
génie rural {mécanique agricole, géodésie
agraire, hydraulique agricole), mardi de
11 heures à midi, pendant le premier semestre;
lundi de 8 heures à 9 heures, pendant le second
semestre. — Mathématiques, lundi de 9 heures
à 10 heures, pendant le second semestre.
G. Helleputte, professeur ordinaire. Le
génie rural {constructions rurales), jeudi et
samedi de 8 heures à 9 heures, pendant le pre-
mier semestre. — Dessin, lundi et samedi de
9 heures à midi, pendant le premier semestre;
lundi et samedi de 10 heures à l heure, pendant
le second semestre.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. Les ma-
ladies des plantes, samedi de 8 heures à
10 heures, pendant le second semestre.
A. Lecart, professeur extraordinaire. L" éco-
nomie rurale, mardi de 8 heures à 9 heures,
pendant le premier semestre; mercredi do
8 heures à 9 heures, pendant le second semestre.
— La silvi 'culture, vendredi de 10 heures à
11 heures, pendant le premier semestre; mardi
de 9 heures à 10 heures, pendant le second se-
mestre.
Troisième année.
J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire.
( 81 )
L'agronomie (les industries agricoles), mardi
et vendredi de 8 heures à 9 heures, pendant le
premier semestre; mercredi et vendredi de
8 heures a 9 heures, pendant le second semesire.
— Excursions.
A. De Marbaix, professeur ordinaire. La zoo-
technie {exploitation des animaux domes-
tiques), mer cr edi de 11 heures à midi, et jeudi
de 8 heures à 9 heures, pendant le premier
semestre; mercredi de 9 heures à 10 heures, et
jeudi de 8 heures à 9 heures, pendant le second
semestre. — Exercices zootechniques, mardi à
3 heures. Excursions.
A. Lecart, professeur extraordinaire. V éco-
nomie rurale, mercredi de 8 heures à 9 heures,
pendant le premier semestre; vendredi de
9 heures à 10 heures, pendant le second se-
mestre. — La comptabilité agricole, mercredi
de 10 heures à II heures, pendant toute L'année.
— La silvicullure, samedi de 8 heures à 9 heures
pendant le premier semestre; jeudi de 9 heures
à 10 heures et demie, pendant le second semestre.
— Arboriculture pratique, mercredi à 3 heures.
— Excursions forestières.
A. Proost, professeur ordinaire. Leniomolo-
gic, mercredi de 11 heures à midi, pendant le
second seme-tre.
G. Hellfputte, professeur ordinaire. Laphy-
sique industrielle, mardi de 8 heures à 9 heures
et demi.*, [ion lant le s« cou 1 semestre. — I*
( 82 )
et projets, lundi de 10 heures à 1 heure, mard:
de neuf heures à midi, samedi de 10 heures à
1 heure, pendant le premier semestre; lundi de
9 heures à midi, et samedi de 1 1 heures à 1 heure,
pendant le second semestre.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. Les ma-
ladies des plantes, samedi de 8 heures à lOheures,
pendant le second semestre.
V. L. J. L. Bkants, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. Le droit rural et fores-
tier, lundi de 8 heures à 9 heures, et mardi de
10 heures à 11 heures, pendant le second
semestre.
J. Marchand, professeur extraordinaire. Gé-
nie rural {les machines agricoles), samedi de
8 heures à 9 heures, pendant le premier se-
mestre, et de 10 heures à 11 heures, pendant le
second semestre. — Mathématiques, lundi de
9 heures à 10 heures, pendant le premier se-
mestre; mardi de 11 heures à midi, pendant le
second semestre.
A Theunis, professeur extraordinaire. Les
travaux du laboratoire (analyses industrielles
et agricoles), jeudi et vendredi de 9 heures à
mi li, pendant le premier semestre, et de 10 heure-
à 1 heure, pendant le second semestre.
( 83 )
INSTITUT PRÉPARATOIRE
pour l'admission aux Écoles spéciales et à
l'Institut agronomique.
Directeur : J. Marchand, professeur extraor-
dinaire de la Faculté des sciences.
Professeur ; M. Tielemans, professeur agrégé
de la Faculté de philosophie, bibliothécaire-
adjoint.
Les cours et les exercices s: nt déterminés par
un programme particulier.
LE RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ,
C. F. J. PIERAERTS.
Le Secrétaire. P. G. H. Willem*
Société de SAINT- VINCENT DE PAUL.
Président d'honneur, Mgr C Pieraerts, rec-
teur magnifique de l'Université catholiqu-j.
Ancien Président d'honneur , Mgr Namèciîe,
recteur émérite de l'Université catholique.
CONSEIL PARTICULIER DE LOUVAIN.
Président, F. Lelebvre, professeur à la Fac;hé
de médecine.
Vice- Président, G. Cappeilen Smolders, avocat,
conseiller provincial.
Secrétaire, Ch. Baguet, docteur en droit, rece-
veur des Facultés de l'Université.
Trésorier, Jos. Boine, docteur en médecine, con-
seiller provincial.
CONSEIL DE LA CONFERENCE SAINT-PIERRE-
Président d'honneur, M. De Ridder, curé-doyen
de Saint Pierre.
Président, G. Cappeilen Smolders, avocat, con-
seiller provincial
ir Vice-Président, Ch. Delcour, membre de la
Chambre des représentants, ancien minisfe
de l'Intérieur.
2d Vice Président, J. B. Boine, rentier.
Secrétaire, Ch. Baguet, receveur des Facultés
de l'Université.
( 85 )
Trésorier, Jos. Boine, docteur en médecine, con-
seiller provincial.
Gardien du vestiaire, G. Jacqmotte, négociar.t.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE NOTRE-DAME.
Président, T. Debaisieux, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Vice- Président, P. Jacqmotte, industriel.
Secrétaire, L. Debougnie, étudiant en médecine.
Trésorier, J. Helsmortel, id.
Gardien du vestiaire, J. Godeau, id.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-MICHEL.
Président, V. Brants, professeur à la Faculté de
philosophie et lettres.
YicePrésideyit, P. Deckers, étudiant en droit.
Secrétaire, A. Cols, id.
Trésorier, F. Wilmart, id.
Gardien du vestiaire, P. Van Culsem, étudiant
en philosophie.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINTE- GERTRUDK.
Président, L. Henry, professeur a la Faculté
des sciences.
Vice -Président, E. Compeeren, étudiant en mé-
decine.
Secrétaire, J. Vuylstyke, étudiant aux Eco
spéciales.
Trésorier, G. Smets, étudiant en sciences.
( 86 )
Gardien du vestiaire , L. Landmeesters , étu-
diant en médecine.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-QUENTIN.
Président, E. Descamps, professeur à la Faculté .
de droit.
Vice Président, J. Poliart, étudiant en droit.
Secrétaire, baron H. Coppecs, id.
Trésorier, F. Vandersmissen, étudiant en nota-
riat.
Gardien du vestiaire, C. Jorian, étudiant en phi-
losophie.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-ALBERT.
Président, Fr. de Monge, professeur à la Fa-
culté de droit
Vice-Président, C.Peeiers, étudiant en médecine.
Secrétaire, J. Verbist, étudiant en droit.
Trésorier, A. Bartholomeussen, id.
Gardien du vestiaire, C. Moereels, étudiant
en médecine.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-JACQUES.
Président, F. Lefebvre, professeur à la Faculté
de médecine.
Vice-Président, A. Van Hoonacker, étudiant en
théologie.
Secrétaire, Em. Pattyn, étudiant en médecine.
Trésorier, G. Mostaert, id.
Gardien du vestiaire, A. Laporta, id.
( 87 )
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-LAMBERT.
(HÉVERLÉ LEZ-LOUVAIN.)
Protecteur, Son Altesse Sérénissime le jeunt
Duc régnant d'Arenberg, et, en son nom. Ma
dame la duchesse douairière d'Arenberg, à
Héverlé.
Président, Chevalier X. van Elewyck, docteur
en sciences politiques et administratives, â
Louvain.
Vice- Président, "*
Secrétaire, G. Tombeur, conseiller communal,
à Héverlé.
Trésorier, A. Ruelens, curé à Héverlé.
Gardien du vestiaire, G. Vanderborght, fermier,
à Héverlé.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-JOSEPH.
(COLLÈGE DE LA SAINTE TRINITÉ.)
Président d'honneur, M. le supérieur du collège
Président, L. Finet, étudiant.
Vice -Président, V. De Groote, id.
Secrétaire, E. Lauwers, id.
Trésorier, A. Houyoux, id.
Gardien des jeux, J. De Cleene, id.
Gardien du vestiaire, J. Baeckelmans, id
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINTE BARBE.
(SOCIÉTÉ DES OUVRIERS.)
Président, J. de Trooz-van Elewyck, conseiller
provincial.
( 88 )
Vice Président, F. Schollaert, avocat, conseiller
provincial.
Secrétaire, P. De Becker, avocat.
Trésorier, l'abbé Kennis.
Membres : Jules Baguet, agent de change; J. B.
Boine, rentier; M. Boon, rentier; Deckers,
vicaire de Ste-Gertrude; J. Novent, professeur,-
A. Peeters, avocat; Van Olmen, vicaire de
St- Pierre; Wilryckx, vicaire de St-Quentin.
ÉCOLE DOMINICALE ET PATRONAGE.
lre subdivision (rue des Orphelins).
Président, F. Scbollaert.
Vice Président, *"
Secrétaire-trésorier, abbé Kennis.
Aumônier. Van Olmen, vicaire.
Membres : M. Boon; J. Jacqmotte, négociant ;
Ch. Peeters; Pels, employé; Van Hoorenbeke
frères, étudiants.
2e subdivision (Rattemanspoort) .
Vice Président, P. De Becker.
Aumônier, abbé Verhaegen, aumônier-adjoint
au pénitencier.
Secrétaire-trésorier, Peeters, vicaire de N.-D.
aux Dominicains.
Membres : Janssens, aumônier de la maison
d'arrêt, et Van Hoorenbeek, vicaire de Sainte-
Gertrude.
( 89 )
Grande section {adultes).
Président, J. de Trooz.
Vice- Président, J. No vent.
Aumônier : Wilryckx, vicaire.
Secrétaire trésorier, '*'
Membres : J. Baguet; J. B. Boine; Deckers, vi
caire; J. No vent; A. Peeters; baron van Olde-
neel tôt OMenzeel; U. Wareg Massalski.
RAPPORT
présenté au nom du Conseil sur les
travaux des Conférences pendant
Tannée académique 1883-1884.
Monseigneur,
Messieurs,
Notre première pensée, en rappelant ce qui
s'est passé pendant cette année 1884 au sein de
notre Société, doit être de songer à ceux d'entre
nos frères que la mort nous a ravis.
Les uns sont tombés l'arme au bras, membres
encore actifs de la grande armée de la charité
chrétienne; d'autres que leurs forces avaient
trahi, continuaient à soutenir de leur bourse les
malheureux. Tous aimaient le pauvre et le
déshérité d'un égal amour, et c'est à ce titre
qu'ils ont compté parmi nos coopérateurs.
Laissez-moi vous citer parmi nos membres
actifs décédés cette année, les noms de M. Motte,
étudiant, un des membres les plus zélés de la
Conférence Ste-Gertrude ; de M. Vuylsteke, étu-
diant, membre de la Conférence St Jacques; de
M. Josse Evrard, membre de la Conférence St-
Pierre, homme d'un dévouement à toute épreuve,
qui est mort en semant l'aumône autour de son
lit de douleur.
( 91 )
Les pauvres secourus par la Conférence St-
Pierre ont encore fait une grande perte dans la
personne de M. Doniau, membre actif et gardien
du vestiaire, un des vétérans de notre Société à
Louvain.
N'oublions pas M. Ocreman, membre sous-
cripteur et ancien membre fondateur do la Con-
férence St- Pierre, qu'il n'a quittée que quand sa
santé ne lui a plus permis de fréquenter assidû-
ment les réunions.
Nous avons à déplorer la perte de plusieurs
membres honoraires : M. Oscar Pecqueroau,
dont j'ai pu apprécier personnellement l'àme
charitable: M. Dubois, vicaire de l'église de Ste-
Gertrude, un des membres de ce clergé flamand
qu'on trouve toujours sur la brèche quand il y a
une infortune à adoucir. Nous lui devons une
reconnaissance spéciale, car, nous pouvons L»
dire maintenant — sa modestie ne pourra plus,
hélas, s'en offenser — à mainte reprise, M. Du-
bois se plut à nous aider à rétablir par des dons
anonymes l'équilibre de notre budget.
Vous vous rappelez avec quelle générosité
Madame Torné, continuant les traditions de son
charitable mari, soutenait notre œuvre. La mort
l'a ravi cette année à nos pauvres.
Récemment, nous avons encore perdu on
Madame la Baronne Dre d'Udekem d'Acoz, une
bienfaitrice de longue date de notre œuvre. Il
est beau de porter un gran 1 nom; il est plus
beau de l'illustrer par une noble générosité.
( 92 )
Nous avons eu plus d'une fois le bonheur de
nous retrouver aux pieds des autels, aux ser-
vices célébrés pour nos chers défunts. C'est
M. le chanoine Carnoy qui, suivant une ancienne
et généreuse habitude que nous aimons à rap-
peler ici, a célébré tous ces services.
Jetons maintenant un rapide coup d'œil sur la
situation de nos Conférences.
Le nombre total de nos membres actifs est de
382. Le nombre des familles secourues est de 269.
Signalons — en la déplorant — une certaine
diminution dans le nombre de nos membres
actifs. Le feu de la charité que J. C. lui-même a
allumé dans nos âmes, tendrait-il à s'affaiblir?
La visite à domicile des pauvres est un assujet-
tissement parfois pénible, j'en conviens. Ce n'en
est pas moins un devoir pour tout bon chrétien
que son labeur journalier ne retient pas absolu-
ment. Disons plus, au point de vue social, n'est-ce
pas un bonheur de pouvoir se faire pardonner
sa richesse en devenant le serviteur du pauvre?
Les occupations multiples de M. le professeur
Eug. Hubert, président de la Conférence St-
Quentin, l'ont forcé de se démettre de ses fonc-
tions. Qu'il veuille bien recevoir ici l'expression
de notre reconnaissance et de celle de nos
pauvres pour les services qu'il a rendus pen-
dant une carrière de charité déjà longue. Son
successeur est M. le professeur Descamps qui
ne s' st jamais refusé à mettre au service des
( 93 )
malheureux sa fortune et l'appui plus précieux
d'un dévouement à toute épreuve.
L'assiduité des membres actifs aux réunions
n'a pas laissé trop à désirer. Néanmoins, je ne
puis laisser passer cette question sans y insister
d'une façon toute particulière. Il est en effet de
la plus haute importance que les membres soient
instruits de toutes les décisions du comité cen-
tral; que la visite des pauvres et la remise des
secours se fasse régulièrement; que chacun
enfin reste dans le mouvement. Le plus sûr
moyen d'obtenir ce résultat n'est-il pas dès lors
de pratiquer le moins possible l'absentéisme?
L'Aima Mater n'a pas voulu célébrer les fêtes
glorieuses du cinquantenaire de sa reconstitu-
tion sans faire participer à l'allégresse générale
les pauvres de Louvain.
Mgr le Recteur nous a fait parvenir une somme
de mille francs, au moyen de laquelle une dis-
tribution extraordinaire de comestibles choisis
a été faite à nos protégés. Le matin du 11 mai,
une messe solennelle les réunit à l'église Saint-
Michel, et beaucoup de membres actifs vinrent,
en s'approchant des SS. Sacrements avec leurs
pauvres, sceller une fois de plus l'alliance de la
religion et de la charité.
Une des plus belles œuvres de notre Société,
est la distribution d'un St-Nicolas aux pauvres.
Venant au milieu de l'hiver, ces secours extra-
ordinaires sont"de la plus grande utilité. N'est-il
( 94 )
pas touchant, du reste, de faire participer le
déshérité de la fortune aux fêtes de la famille;
de faire rayonner de joie au moins une fois ces
fronts courbés par un travail incessant? C'est à
M. Stasse, président de la Conférence St- Pierre,
que nous devons d'avoir pu organiser cette belle
fête des années précédentes. Espérons qu'au
milieu de sa vie de plus en plus occupée,
M. Stasse n'oubliera pas son œuvre de prédi-
lection.
Voici l'exposé de la situation financière pen-
dant l'exercice écoulé (1884).
Le total des recettes s'est élevé à fr. 6430 63.
Elles se répartissent comme suit :
Quêtes ordinaires fr. 1479-48. C'est le produit
des quêtes hebdomadaires faites aux séances.
Ce chiffre de 1479 fr. est inférieur de 277 fr. à
celui de l'année précédente (1883). Cette dimi-
nution est tout entière le fait de la Conférence
St-Pierre, où le zèle financier des membres
semble se ralentir. Nous sommes persuadés
qu'on ne devra pas rappeler au dévouement
cette vaillante bourgeoisie brabançonne dont les
membres ont toujours payé largement de leur
bourse et de leur personne.
Parmi les Conférences d'étudiants, honneur
aux Conférences de Ste-Gertrudeet de St Michel,
qui sont visiblement en progrès. Puisse l'exem-
ple de ces deux Conférences être contagieux.
Une seconde source de revenus, ce sont les
( 95 )
quêtes extraordinaires qui se sont élevées à
fr. 218-10, soit une diminution d'une cinquan-
taine de francs sur l'exercice écoulé.
Rappelons ici que depuis plusieurs années,
une ressource importante de notre budget a
disparu. Je veux parler de la fête de charité
dont le produit nous aidait autrefois à combl» r
le déficit. Nous faisons un appel pressant aux
sociétés catholiques de la ville. Elles qui s'en-
tendent si bien à faire agréablement le bien, ne
peuvent oublier la grande œuvre de la bienfai-
sance libre et chrétienne.
Nos souscriptions se sont élevées à 1789 fr.,
chiffre qui ne diffère pas sensiblement de celui
que nous avons obtenu en 1883.
Mentionnons parmi nos plus fidèles souscrip-
teurs, M. Henri de Kerchove qui, établi depuis
bien des années à Gand, n'a jamais négligé ses
anciens pauvres de Louvain.
MUe la baronne Constance de Dieudonné ap-
partient à une famille que les malheureux con-
naissent de longue date.
Si je ne craignais de blesser une noble humi-
lité, je soulèverais le voile de l'anonyme que
s'obstine à garder un de nos bienfaiteurs les
plus zélés, ancien professeur à l'Université. Les
pauvres qu'il a secourus tant de fois, le bénissent,
et ce nom qu'il m'est interdit de vous dire est
écrit sur le' Livre de Vie.
Malgré ces beaux exemples d'une générosité
6
( 96 )
persistante, il semble nécessaire d'augmenter
le nombre de nos souscripteurs.
Mgr Cartuyvels a bien voulu nous prêter le
concours de sa parole éloquente pour le sermon
de charité prêché tous les ans à la collégiale de
St-Pierre. Le sermon a produit 633 fr., soit 258 fr.
de plus que l'année précédente.
Enfin comme produit de dons particuliers nous
trouvons une somme de 2311 fr. Nous sommes
heureux de pouvoir rendre hommage ici à la
famille de feu M. Maes, qui a tenu à continuer
les traditions généreuses du défunt. Un don de
500 fr. vient enfin nous rappeler le souvenir
d'un homme de bien, Edmond Poullet. La géné-
ration d'étudiants qui a eu le bonheur de le con-
naître quittera bientôt les bancs de l'Université.
Mais qu'il me soit permis de le dire, avec une
émotion que je ne veux pas maîtriser, son nom
restera gravé dans le cœur de chacun de ses
anciens élèves.
Le chapitre de nos dépenses comprend :
D'abord 13,360 pains, payés fr. 3589-17, soit une
diminution de 249 fr. sur ce poste. Notons que ce
chiffre élevé et consolant de distributions de
pains n'a pu être obtenu que grâce au bas prix
du blé. Une hausse éventuelle et toujours pos-
sible de cette denrée de première nécessité
augmenterait nos dépenses dans une notable
proportion. Nous prions nos coopérateurs de ne
jamais perdre de vue ce fait économique.
( 97 )
Les Conférences ont ensuite dépensé en vête-
ments la somme de 3094 fr. 82 c. Ce chiffre est
tout-à fait anormal, et nous croyons nécessaire
de rappeler à ce propos aux membres des diffé-
rentes Conférences, quelles sont les règles fixées
par le Conseil à ce sujet. Chaque famille ne
peut recevoir en moyenne des vêtements que
pour une valeur de six francs — ce qui porte
le chiffre total de nos dépenses de ce chef à
1800 ou 2000 fr. au plus. Au contraire, nous
voyons que pendant l'hi ver extrêmement doux de
1884, nos dépenses de vêtements se sont élevées
à 3094 fr. 82 c. La modération s'impose donc.
Nos autres dépenses dont le total est de 991 fr.
10 c, sont restées sensiblement les mêmes.
N'oublions pas de porter à ce chapitre la dé-
pense de fr. 1008.72, occasionnée par le cinquan-
tenaire de l'Université. Nous avons expliqué
plus haut l'origine et l'emploi de cette somme.
Le total de nos recettes comparé à celui de
nos dépenses, accuse un déficit de 2252 fr. 18c.(i).
(1) Tableau des recettes et des dépenses :
RECETTES. DÉPENSES.
Quêtes ordinaires: 1.470 48 Pains (13560) : S,M
Quêtes extraordinaires : 418 H' Vêtements: 3,0!U 83
Souscriptions : 1.7»9 00 Poêle» : MS 90
Dons particulier.- 3,311 00 Coke: 181 *'»
Sermon 035 05 l'aille : 348 S0
Reliquat de la Kermesse Hivers: 541 70
flamande 1381 80 Cinquantenaire de l'Uni-
versité 1,(08 72
Total : lr. 7,811 43
Total : fr. 8,685 81
( 98 )
Heureusement, que le dernier reliquat de la
réserve fournie par notre part dans le produit
de la kermesse flamande nous permet de com-
bler une partie de ce déficit.
Quoi qu'il en soit, notre budget de 1884 se solde
par un mali de 870 fr. 38 c. Il y a là une menace
pour l'avenir. A votre charité, Messieurs, à votre
esprit de prosélytisme à la conjurer.
Quelques détails sur la Conférence St-Josepli
établie au collège de la Ste-Trinité en cette ville.
Cette utile institution, où se fait peut-on dire
l'apprentissage de la charité, continue à porter
les meilleurs fruits. Nos jeunes confrères, ap-
préciant justement le bienfait d'une éducation
chrétienne, ont spécialement en vue dans leur
œuvre de procurer ce bienfait aux enfants dés-
hérités, comme le budget ci-annexé le prouve (i).
Mentionnons également la Conférence St-
BILAN.
Total des dépenses : fr. 8,683 81
Total des recettes : 7,812 H
Déficit : fr. 870 38
(1) Tableau des recettes et des dépenses de la Conférence Saint-
Joseph :
Recettes fr. 2,24e 77
Dépenses - 2,242 96
Boni fr. 5 81
Mais il est à remarquer que parmi les 2242,96 de dépenses est
comjroe une somme de 800 fr. destinée à la fondation de bourses
d'études.
( 99 )
Lambert à Heverlé qui continue sous les aus-
pices d'une famille illustre à adoucir les souf-
frances parfois si cruelles et les misères cachées
de notre prolétariat agricole (1).
Une œuvre profondément sympathique, parce
qu'elle répond à un besoin social do la plus
haute importance — la préservation de la jeu-
nesse ouvrière — c'est l'École Dominicale-Patro-
nage (2), établie à Louvain sous le vocable de
Ste-Barbe.
Cent cinquante enfants sont inscrits à la sec-
tion inférieure. Chaque dimanche on constate
environ cent vingt présences. Des fêtes variées
servent d'attrait, de récompense et de stimulant
à toute cette jeunesse. L'instruction religieuse,
ce condiment nécessaire de la paix sociale et
domestique, est donnée chaque dimanche par les
RR. PP. de la Société de Jésus.
La Grande Section comprend cent cinq mem-
! Tableau «les receltes et des dépenses de la Couféreuce Saint
Lambert :
Recettes fr. 580 56
Dépens'-* » 556 00
Boni fr. 30 56
(*) Budget de la Conférence Ste Barbe :
Recettes fr. 1,072 8*
Dépenses » 3,018 61
Boni fr. 54 45
Le dclicit qui était l'an dernier de 1444.41 est rédnit celte SBoëe
a 1051-18.
6.
( 100 )
bres. Quaire-vingt-dix sont des plus assidus. Le
programme est analogue à celui de l'École Do-
minicale, mais approprié à l'âge plus avancé
des sociétaires. Une excursion à Lierre leur a
permis de fraterniser avec les Xavériens de
cette jolie petite ville catholique.
Si je pouvais personnellement émettre un
vœu, ce serait celui d'étendre cette œuvre dans
de plus vastes proportions Au lieu de deux cent
cinquante jeunes gens, n'en pourrait-on pas
préserver cinq cents ou plus de la mauvaise
compagnie et des habitudes du cabaret?
Quoi qu'il en soit, je me plais à rendre un
hommage légitime à cette œuvre toute d'actua-
lité, que je voudrais voir fleurir dans tous nos
centres ouvriers. Suivons dans cette voie nos
frères allemands qui, ayant à sauver l'ouvrier
d'un double danger , celui de l'hérésie et de
l'irréligion, ont donné la plus grande extension
aux œuvres ouvrières. Dans toutes les réunions
plénières des catholiques allemands, cette ques-
tion est traitée avec la plus grande compétence :
les solutions pratiques ne manquent pas. A
nous flamands à profiter de l'exemple et de
l'expérience de nos frères allemands.
Car, Messieurs, nous devons aimer les pauvres,
c'est la voix de Jésus -Christ qui le proclame,
mais c'est aussi la voix de la nature qui le crie.
Eh quoi ! n'aurions nous pas honte de n'être iei-
bas que des jouisseurs inutiles, de passer l'œil
( 101 )
sec à côté de nos frères malheureux, de les écla-
bousser quelquefois d'un luxe insolent. Ce serait
bien mal comprendre les enseignements de la
charité chrétienne et les leçons de l'histoire
contemporaine.
Et ici, Messieurs, permettez moi une dernière
réflexion.
Quand le socialisme promet à courte échéance
une transformation sociale dont la perspective
séduit les uns et inquiète les autres, ne devons-
nous pas remercier la Providence d'avoir mis
entre nos mains dans la Société de St Vincent,
un instrument de pacification et de fraternisa-
tion qui comble l'abîme qu'on vise à creuser de
nos jours entre le riche et le pauvre?
Puissions-nous le saisir, Messieurs, ce rôle,
puissions-nous le mettre à exécution, en adou-
cissant les trop brusques transitions qui séparent
les classes. Agissons partout, au sein de la so-
ciété de St- Vincent et dans ces œuvres qui sont
ses filles et qui gravitent autour d'elle Agissons
dans les cercles d'ouvriers, les patronages, sous
la direction éclairée de notre admirable clergé.
Là se trouve le vrai progrès de l'humanité.
Là se trouve à la fois la régénération du pauvre
et, ne l'oublions pas, la nôtre.
Societas Philologa Lovaniensis
Iilustrissimus ac Reverendissimus Dom. C Pie-
raerts, Rector magnificus, Prœses ad hon.
Il lusti issimus ac Reverendissimus Dom. A. J. Na-
mèche, Rector emeritus, Prœses ad hon.
P G. H. Willems, professor ordinarius, Prœses.
Fr. Collard, professor ordinarius, Vice-Prœsid.
Johannes Terrens, ex Waldbillig (Magni Duc.
Lucilib.), philos, et litt. doct..p. t. a Secret.
Sociï.
Victor Brants, prof, ordin , ex-secret. (1874 75).
Baro Léo Bethune, Alostanus, phil. et litt. doct.
ei juris candid., ex-secret. (1883-84).
Alphonsus Roegiers, Teneraemundanus, phil. et
litt. candidatus.
Augustus Bertrand, Bullionensis, id.
Rev. Adrianus Couwenbergh, ex Hoeven (Ba-
tavus), phil. et litt. id.
Rev. Alphonsus Dassonville, ex Heule, philolo-
gie baccalaureus.
Eugenius Herbecq, Dionantensis, phil. et litt.
candidatus.
Rev Josephus Van Hove, Thiletanus, philologie
stud.
Rev. Ludovicus Reyter, ex Âltwies (Magni Duc.
Lucilib.), phil. et litt. stud.
-Emilius Godineau, ex Wiers, id.
< 103 )
Qui olim socii fuere.
Car. Michel, Tornacensis, phil. et litt. doctor,
lector univers. Leodiensis, ex- secret. '1873-74).
Eug. Hubjrt. Lovaniensis, phil. et litt. doctor,
professor univers.. Leodiensis.
Léo De Bruyn, Lovaniensis, phil. et litt. doctor.
Petr. Sturm, ex Bivange (Magni Duc. Lucili-
burg.), phil. et litt. doct., professor progym-
nasii Dikirchensis
Rev. Jchannes Vanden Weghe, ex Ledeghem,
philolog. licentiatus, professor collegii Pope-
ringh.
Rev. canunicus Alf. Scgers, ex Appels, philolog.
licentiatus, inspector studiorum humaniorum
in diœcesi Gandavensi.
Joh. Petr. Bestgen. ex Hollerich (Magni Duc.
Lucilib.), phil. et litt. doctor, lector in Athe-
naeo Luciliburg.
Rev. Celest. Wadeleux, ex Brée, philolog. licen-
tiatus, professor seminarii Sancto Trudonen-
sis, ex-secret. (1875-76).
Rev. Léo Van Dorpe, ex Zevecote, philolog. li-
centiatus, vicarius in oppido Brugensi.
Rev. Victor Bourmanne, ex Blehin, philolog.
licentiatus.
Eduardus Houtart, ex Montibus ad Sabim, phil.
et litt. atquejuris doctor, ex-secret. (1877-78).
Rev. Henricus Eggers, Monasteriensis, philolo-
gie doctor.
( 104 )
Rev. Arthur Vermeersch, S. J., ex Ertvelde,
doct. jur. et scient, polit., ex-secret. (1878 79),
professor in collegio Pacis Namurcensi.
Ludovicus Simons, Ruremondensis, phil. et litt.
doct., professor athensei Lovaniensis.
Constantinus Gel lers, Lewensis, phil. et litt.
doct., professor coll. Diesthem.
Desiderius Petit, ex Wodecq, phil. et litt. doct.,
professor coll. Diesthem.
Nicolaus Walch, ex Niederpallen (Magni Duc.
Luciiiburg.), phil. et litt. doct., professor col-
legii Yirtonensis.
Constantinus Nannan, ex Redu, phil. et litt. doct.
Gulielnius Sireei, ex Alleur, phil. et litt. atque
juris doct., ex-secret. (1879 80).
Johannes Dubois, ex Barnich, phil. et litt. atque
juris doct., ex-secret. (1880 81).
Julius Van Biervliet, Brugensis. phil. et litt. doct.
et scient, nat. candidatus. ex secret. (1881-82).
Eimundus Cordewener, Mosastrajectinus, phil.
et litt. doct.
Petrus Doppler, Mosastrajectinus, phil. et litt.
doct., ex-ag. vices secret. -.1882 83).
Augustus Van Ryckelen, ex Halle-Boyenhoven,
phil. et litt. doct.
Johannes Petrus Biwer, ex Remich (Magni Duc
Lucilib.), phil. et litt. cand., jam in unir. Bon-
nensi studiosus.
Rev. Edmundus Remy, Sonegiensis, philologiae
doct., professor in collegio oppidi La Louvière.
( 103 ]
Rev. Leonardus Lootens, ex Anseghem, philolo-
giae licentiatus, professor in seminario Rola-
riensi.
Alfredus De Groote, Gerardimontensis, phil. et
litt. candid., stud. in seminario Gandavensi.
Michael Meyers, ex Boxhorn (Magni Duc. Lu-
cilib), phil. et litt. cand.
Michael Glaesener, ex Wilwerdingen (Magni
Duc. Lucilib), phil. et litt. cand.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIETAS PHI-
LOLOGA de l'Université catholique,
pendant l'année académique 1883-
1884, pr M. lebaron Léon BÉTHUNE,
docteur en philosophie et lettres, se-
crétaire.
Messieurs,
Le 12 mai 1884 — premier jour des fêtes jubi-
laires de L'Université — le bureau de la Société
Philologique a été appelé à présenter ses res-
pectueux hommages à NN. SS. les Évoques.
M. François Collart, vice président de la Société,
s'est fait l'interprète de nos sentiments recon-
naissants à l'égard de l'épiseopat belge. Son
discours éloquent retrace l'histoire, et explique
d'une façon succincte le but de notre Société.
Je crois donc répondre à vos vœux en insé-
rant dans notre rapport annuel un passage de
ce discours.
Voici les paroles de M. Collart :
Création toute spontanée et libre, la Société
Philologique, Messeigneurs, reproduit, dans ses
traits fondamentaux, cette institution féconde
qui fait la gloire des universités allemandes, et
qui est connue sous le nom de séminaire philo-
( 107 )
logique. Dans sa sollicitude constante pour son
doctorat en philosophie et lettres, notre chère
Université, devançant les réclamations de la
presse pédagogique, a reconnu, il y a douze ans
déjà, qu'un enseignement philologique complet
doit comprendre non seulement des cours théo-
riques, qui communiquent à la jeunesse la
science toute faite, mais encore des cours pra-
tiques, où l'éiève, sous l'œil vigilant d'un maître,
apprend à travailler, à chercher et à découvrir.
Et grâce au dévouement de l'un de ses profes-
seurs les plus éminents, M. Willems, elle a créé
dès lors une société d'un caractère tout intime,
dont les membres interprêtent des auteurs
grecs et latins, font des travaux originaux et
s'initient au mouvement philologique, en ana-
lysant les revues et les publications les plus
importantes qu'ils tiennent en grande partie de
votre générosité.
Malgré les difficultés de toute innovation, la
Société Philologique croit avoir répondu, Mes-
seigneurs, dans la mesure de ses faibles forces,
à votre haute confiance. Chaque année, elle a
compté des membres nombreux et zélés, qu'ani-
mait un véritable amour pour l'étude de l'anti-
quité classique; plusieurs fois déjà, elle a reçu
publiquement les éloges les plus flatteurs de
savants distingués; et ce n'est pas sans un légi-
time orgueil qu'elle a vu, en un si petit nombre
d'années, plusieurs de ses membres entrer dans
( 108 )
l'enseignement supérieur : elle semble avoir eu
ainsi la bonne fortune de résoudre, presque à
son insu, le problème de la formation des pro-
fesseurs de nos Universités belges.
Nosseigneurs les Èvêques ont adressé leurs
plus chaleureux remerciements au professeur
éminent, qui est le fondateur de notre Société
et qui continue à présider cette utile institution
avec un zèle que nous avons tous apprécié et
que l'étranger nous envie.
En voulez -vous la preuve, Messieurs? Lais-
sons parler M. Paul Frédericq, professeur à
l'université de Liège. Voici ce qu'il disait dans
un ouvrage publié cette année (1) :
« Si l'Université catholique de Louvain ne
possède pas de cours pratique d'histoire, elle
peut être flore de sa « Societas Philologa » que
dirige depuis douze ans M. le professeur Wil-
lems avec un dévouement et un tact admirables.
Cette société philologique, qui se réunit dans la
maison du Professeur, s'efforce de combler les
lacunes du doctorat belge en philosophie pour
ce qui concerne la philologie classique qui,
dans sa véritable acception, embrasse la langue,
l'histoire, les institutions et les beaux -arts de la
Grèce et de Rome. Son objet principal est l'exa-
(i Travaux du cours pratique d'histoire nationale, Gaud, J.Vuyl-
iteke, 1885, p. XL11.
( 109 )
men des articles les plus importants des revues
philologiques belges et étrangères (allemandes,
hollanlaises, françaises, italiennes, anglaises et
danoises). D'après le règlement, les membres de
la Société sont chargés à tour de rôle de lire
quelques articles et d'en rendre compte. De
cette façon, tous sont à même de suivre, dans
uns certaine mesure, le mouvement général des
sciences philologiques. De plus, chaque année
on explique en commun un auteur grec ou latin
d'une manière approfondie. Deux jeunes col-
lègues de M. Willerns, MM. les professeurs
Brants et Collard, font partie de la Société et
aident à son succès par d'importantes communi-
cations.
« La « Societas Philologa ■ de M. Willerns a
déjà contribué à former des savants distingués,
parmi lesquels je citerai mon collègue de Liège,
M. Charles Michel, et MM. Brants et Collard
eux-mêmes. Pour les détails, je renvoie aux
petits rapports annuels de la « Societas Philo-
loga Lovaniensis ... »
» Les livres de M. Willerns jouissent d'une ré-
putation européenne bien méritée, mais à mes
yeux sa « Societas Philologa » est son œuvre la
plus belle et la plus féconde. »
Jetons maintenant, Messieurs, un coup d'œil
sur la situation intérieure de la Société et résu-
mons ses travaux pendant Tannée 1883 84.
Le nombre des membres actifs s'est élev-j
cette année à dix huit.
{ 110 )
Le bureau de la Société n'a pas subi de chan-
gements, sauf le remplacement de M. le DrDopp-
ler comme secrétaire par le Dr bn Léon Béthune.
Comme les années précédentes, l'explication
d'un auteur classique nous a occupés pendant
une majeure partie de nos séances. Nous avons
lu et commenté une partie du VIe Livre de Po-
lybe. M. le professeur Coliard nous a donné lec-
ture d'une savante notice sur Polybe destinée à
faciliter l'étude de cet auteur.
La séance d'ourerture a été occupée en partie
par la lecture du rapport de M. Doppler, auquel
était joint un aperçu sommaire sur certains
points d'art militaire chez les anciens.
Ensuite, M. le professeur Willems nous com-
muniqua ses impressions sur le travail du Rév.
Vanden G-heyn, intitulé : Les participes latins
en minus, amaminus, etc La discussion qui
s'ouvrit à ce sujet fut reprise pendant une partie
de la séance suivante.
N'oublions pas de mentionner une nouvelle
communication de M. Willems au sujet de l'ou-
vrage récent de Cagnat : Les impôts indirects
chez les Romains. M. le président traita ensuite
d'une manière approfondie la question des cir-
conscriptions douanières dans l'empire romain.
Dans une des séances suivantes, M. Remy,
aujourd'hui docteur spécial en sciences philolo-
giques, nous communiqua quelques fragments
intéressants de son mémoire de Doctorat, sur
( 111 )
l'emploi du subjonctif et de l'infinitif dans Pline
le Jeune.
J'eus enfin l'honneur de vous dire quelques
mots au sujet du livre de M. Des Chesnes, sur la
législation foresiière romaine. Ce livre comme
celui de M. Cagnat traite de points un peu spé-
ciaux touchant à l'histoire et à l'économie poli-
tique. Il est du reste intéressant de présenter
dans son ensemble et son développement une
question comme celle qu'étudie M. Des Chesnes.
Peut être eût-on pu réclamer un peu plus de
clarté, et ce scrupule qui semble l'apanage de
notre esprit germanique, et auquel notre vénéré
président a tenu à nous habituer.
Une partie de nos réunions a été absorbée par
les rapports mensuels des membres sur les
Revues mises à notre disposition par la muni-
ficence de l'Université.
Citons quelques unes des revues étudiées spé-
cialement :
Le Hermès, le Jahresbericht ûber die Fort-
schritte der classischen Alterthùmsivisschen-
schaft, le Zeitschrift far die osterreichischen
Gymnasien, et les Blàtter fur das baierische
Gymnasialschidwezen représentent spéciale-
ment le mouvement philologique allemand.
M. le professeur Collard nous fit une savante
analyse de l'année 1881 (tome 9) du Jahresbe
richt, en taisant connaître le but de la revue, le
caractère général de chacune de ses parties et
( U2 )
les travaux les plus importants publiés dans ce
volume.
La Mnernosyné, organe de la philologie néer-
landaise, reste fidèle encore à cette langue latine
qui fut jadis l'instrument scientifique universel.
L'Italie nous envoie la Rivista di FQologia,
de Turin, et la France, la Revue de Philologie,
de Littérature et d'Histoire anciennes, et le
Bulletin épi graphique de la Gaule Ce dernier
nous fournit souvent l'occasion de nous exercer
à l'art difficile de lire les inscriptions.
Voilà, Messieurs, le résumé succinct de nos
travaux pendant l'année 1883 84. Puisse-t-il nous
encourager à recommencer nos études avec une
nouvelle ardeur!
SOCIÉTÉ LITTERAIRE
de lUniversité catholique de Louvain.
Présidents d'honneur, Mgr Namèchb, recteur
érnérite, et Mgr Pieraerts, recteur de l'Uni-
versité.
Commission directrice.
Président, M. F. Lefebvre, professeur à la Fa-
culté de philosophie et lettres.
lr Vice Président, M. L. de Monge, professeur
à la Faculté le philosophie et lettres.
2d Vice- Président, M. E. Standaert, étudiam en
droit.
Secrétaire, M. G. Vanden Gheyn, étudiant en
théologie.
Trésorier, M. E. Dijon, étudiant en droit.
Bibliothécaire, M. Gilbert, étudiant en droit.
Membre, M. D. Mercier, professeur à la Faculté
de théologie.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIÉTÉ LITTÉ-
RAIRE de l'Université catholique de
Louvain, pendant l'année académique
1883-1 884, fait au nom de la Commis-
sion directrice (i) par M. V. HANO-
TIEAU, secrétaire.
Messieurs,
Il est d'usage d'ensevelir en quelques pages
les souvenirs de toute une année.
Ces sérieux travaux, fruits de longues re-
cherches ou de graves et profondes méditations,
ces études spirituellement pensées, alertement
écrites, toutes vos œuvres, viennent se confondre
mélancoliquement sous une même poussière et
dans un même oubli, sans flamme, sans couleur,
sans vie, dans C3S tristes reliquaires qu'on
appelle des rapports.
Encore, Messieurs, si, pour ces fils de vos
veilles, vous aviez la certitude qu'on vous
offrira un coffret délicatement ouvragé, peut-
(\) La commission était composée comme suit :
II. le professeur F. M. E. Lefebvre, président ; M. le professeur Des-
camps, V vice-président; M. Cb. N'agels, 1à vice-président; M V. Ha-
notieau, secrétaire ; M. A. Herrîewyo, trésorier; M.J. Anciaux, bi-
bliothécaire ; M. le professeur L. de Monge, membre.
( 115 )
être vos cœurs >.aterneis seraient-ils légèrement
consolés. Il voua faudrait un fin joaillier : voulez-
vous du forgeron qui vous revient de la cam-
pagne?
Il me souvient avoir lu qu'au moyen âge Flo-
rence avait gravé au frontispice d'un palais cette
noble dédicace :
« A Jésus Christ, Roi de Florence, l'élu du
Sénat et du Peuple! » Cette royauté du Christ
célébrée par une cité, cette glorification par la
foule de la foi catholique a gardé en ce siècle
des soldats et des apôtres; parmi les plus dé-
voués et les plus illustres figurait l'un de nos
membres d'honneur, Mgr Dechamps, à la mé-
moire vénérée duquel je veux, au nom de notre
Société, rendre ici un hommage d'admiration et
de gratitude. Le Cardinal Archevêque de Ma-
lines s'intéressait à notre association; il lui écri-
vait un jour ces lignes : « C'est en faisant la
petite guerre dans la Société littéraire que ses
membres se préparent à faire plus tard la grande
guerre à l'erreur, à l'injustice, à l'arbitraire,
pour donner la victoire à la raison, à la foi, au
droit et à la liberté chrétienne. -
Que notre compagnie entende rester fidèle à
ce programme, notre président, M. Lefebvre,
l'attestait dans une solennelle circonstance de-
vant le successeur de Mgr Dechamps, entoura
7.
( 116 )
de ses vénérables collègues de PEpiscopat Lors
des fêtes grandioses qui ont marqué le cinquan-
tenaire de la restauration de VAlma Mater, vous
savez en quels termes excellents M. le président,
en remerciant NN. SS. les Évêques de leur solli-
citude pour notre Société, rappelait son passé,
son rôle, ses bienfaits, et comment à notre mo-
deste tribune, toutes les sciences cultivées à
l'Université catholique se rencontrent, pour
rendre ensemble témoignage à la vérité.
Avons nous, cette année encore, comme le
voulait Mgr Dechamps, fait la petite guerre
pour la foi, pour la science et pour la justice?
Oui, certes; un coup d'oeil jeté sur les mémoires
présentés nous en fournira la meilleure preuve.
M. Herdewyn inaugura nos séances en réfu-
tant certaines erreurs philosophiques.
L'apparition d'une brochure intitulée : Maté-
rialisme et Spiritualisme lui suggéra d'intéres-
santes observations sur ce phénomène, étrange
à première vue, d'un professeur comme M. Ti-
berghien, que d'aucuns accusent d'être spiritua-
liste et qui forme cependant des élèves qui font
profession ouverte de matérialisme et qui abou-
tissent à cette aberration horrible, mais inéluc-
table : l'athéisme!
Frappé de ce fait, M. Herdewyn en recherche
la cause et nous fait saisir les affinités logiques
qui existent entre V athéisme et le panenthéismey
entre la théorie de M. Berlier et la théorie de
( 117 )
M. Tiberghien. Et en effet, si le monde e.4 infini,
nécessaire, éternel, qu'a ton besoin de Dieu
pour l'expliquer? Voici venir le temps souhaité
» par un libre penseur, « où l'on enseignera une
psychologie indépendante de l'entité âme et une
philosophie indépendante de la cause première ! »
Dans un autre travail, notre ami a entrepris
de nous exposer le système et la méthode de
Hegel. Ce philosophe identifie complètement
l'être et là pensée; il les comprend sous une
seule dénomination : l'Idée L'Idée est un prin-
cipe indéterminé qui se détermine suivant une
loi nécessaire pour devenir toutes choses. De*
lors, Messieurs, n'est -il pas évident que l'âme
humaine perd toute personnalité! Et s'il en est
ainsi, «si l'homme moral, comme parle Hegel, a
conscience de son action comme de quelque
chose de nécessaire », que devient notre liberté?
Dans cette doctrine, l'homme, comme toutêtre„
subit les lois de l'évolution naturelle. Mais alors,
encore un coup, où donc est la liberté? où le
droit? où le devoir? Et le fait accompli, et toutes
les actions de l'homme ne sont-ils pas, tout sim-
plement, le devenir de l'être?!
Dans sa Philosophie du Droit, Hegel poursuit
la conciliation de la réalité existante avec le
droit. Il pose cet axiome en principe : « Tout ce
qui est réel est rationnel, et tout ce qui est
rationnel est réel; ce qui est, est la raison
même » Et le droit, pour le philosophe allemand»
( 118 )
est « le règne de la liberté réalisée". En déve-
loppant cette définition, M. Herdewyn fait voir,
avec beaucoup de science, comment elle se lie à
la théorie générale de Hegel et combien est
fausse cette idée qu'il donne du droit.
Au point de vue politique, selon Hegel, la loi
et la force ne sont pas distinctes du droit et de
la justice. La liberté individuelle est annihilée;
la nation est tout, elle se développe fatalement;
au citoyen de fléchir devant elle : l'Etat est
omnipotent. Dans les relations internationales,
les traités ne sont plus qu'un vain mot ; chacun
les apprécie à sa guise; ce n'est plus la droite
raison, ni l'équité, ni la bonne foi qui interprête-
ront les pactes conclus; ce soni les soldats et les
canons. La force, encore et toujours, est la
grande souveraine!
« Voilà l'idéal prussien dont on veut faire l'idéal
humain! Est-ce l'avenir ou le passé? »
Après ces doctes spéculations, Messieurs,
j'eus l'honneur de vous égrener quelques rimes,
votre attention fut ainsi reportée vers ce qui
constitue l'essence même de la véritable poésie,
vers le beau.
C'est encore du beau qu'on vint vous parler
à quelques jours de là avec une éloquence
pleine d'humour et de profondeur.
Sous le titre Idéalisme et Naturalisme. M. le
professeur Léon de Monge a donné lecture d'une
étude sur une tendance littéraire qu'on érige en
( 119 )
système. De tout temps les romanciers et les
poètes se sont vantés de connaître la nature et
de peindre les passions humaines. De tout temps,
ils ont distingué dans l'œuvre de l'écrivain et de
l'artiste un élément personnel, subjectif. En
reproduisant la nature, le poète, comme le
peintre, la transforme; il donne à ses tableaux
la marque de sa propre personnalité.
Lorsque les « naturalistes » disent que « l'art,
c'est la nature vue à travers un tempérament»»,
ils disent une banalité vieille comme le monde,
à moins que le mot de tempérament n'implique
pour eux une impulsion fatale, irrésistible, irres-
ponsable, c'est à-dire un déterminisme absolu.
Il en est bien ainsi. Les apôtres de la nouvelle
doctrine sont déterministes, en effet. C'est, en
théorie, la seule différence entre eux et les
grands génies d'autrefois, romanciers ou poètes.
Je cède la parole à M. de Monge.
« l'immanence, le monisme et le déterminisme
leur étant inconnus , ces romanciers et ces
poètes ne savaient pas que le phénomène humain
n'est qu'une phase de la vie diffuse, universelle,
impersonnelle. Chacun d'eux s'imaginait avoir
son moi particulier à lui tout seul, ce qu'il nom-
mait son âme; de plus, il s'imaginait que cette
âme est libre, et que, par son libre effort, elle
peut se perfectionner elle même, c'est à-dire se
rapprocher de Dieu...
- Mais, pour un naturaliste convaincu, tous les
( 120 )
goûts, tous les tempéraments sont légitimes.
Tout ce qui existe est dans la nature. Tout le
monde a le droit de suivre son tempérament;
le tout est d'en avoir un, bien marqué,- riche et
plantureux. Es-tu fauvette? Gazouille. Es tu
singe? Grimace. Es-tu lion? Rugis. Te sens-tu
cochon? Vite, saisis le moment de l'inspiration;
grogne .. Un beau grognement, qui gargouille,
magistral et grave, au profond du ventre, ronfle
en trémolo dans ton large gosier, puis tout à-
coup s'exaspère, vibre et monte en gamme chro-
matique furieuse pour éclater en cri suraigu? —
Bien grogné, grand artiste! Tu peux te vanter
d'être un fier cochon, mon ami! «
Dans une autre lecture, M. de Monge oppose
l'idéalisme au naturalisme.
L'idéaL c'est la perfection de la nature. Dans
ce qui est fatal et déterminé par des lois irrésis-
tibles comme le mouvement des astres dans
l'espace, l'idéal se confond avec la réalité.
Mais l'homme, intelligent et libre, n'accomplit
la loi de sa nature que par l'effort volontaire
vers le mieux, vers la perfection.
L'art, c'est l'effort libre de l'homme vers la
perfection du beau.
M. de Monge s'occupe ensuite de quelques
unes des tentatives faites par les philosophes
pour définir le beau : les meilleures définitions
en approchent, mais nulle ne l'enserre et ne le
contient tout entier. Malgré tout, il reste dans le
( 121 )
sentiment du- beau quelque chose de mystérieux
et d'inconnu.
Mais s'il parait impossible de saisir l'essence
même de la beauté, peut-être n'est-il pas com-
plètement impossible d'en connaître la fonction
naturelle et sociale dans l'ordre providentiel.
Il est un fait incontestable, universel : tout
être vivant se pare pour la fécondité. Avant le
fruit qui conservera l'espèce, la plante produit
l'éclat et la symétrie de la fleur. Mais c'est
surtout l'animal que les lois de la nature parent
pour la fécondité de l'avenir. C'est pour cela que
la chenille devient papillon et que le rossignol
chante.
Cette parure est celle d'une victime. L'amour
tue, vite ou lentement, mais il tue. Un instinct
irrésistible sacrifie l'être vivant à la perpétuité
de sa race : et la beauté vient parer le sacrifice.
Il est d'autant plus impitoyable et plus prompt
que l'on descend l'échelle animale. Beaucoup de
vertébrés voient plusieurs générations de leurs
enfants. Ils sont très rares, au contraire, les
insectes qui voient naître leurs (ils.
Si l'attrait du plaisir et l'aiguillon de la douleur
sont les seuls guides de la bête, à quoi servent
l'éclat métallique de l'aile du colibri, le chant de
la fauvette? D'ailleurs, dans les animaux supé-
rieurs, dans le lion qui meurt pour défendre sa
lionne et dans la lionne qui meurt pour défendre
ses petits, l'affection, qui semble se rapprocher
( 122 )
de la beauté morale, ne purifie-t-elle pas déjà
l'attrait égoïste du plaisir?
Maintenant, parcourez l'histoire, parcourez
les œuvres des poètes et des artistes les plus
admirés et les plus aimés du genre humain : et
vous verrez que le beau, qui provoque chez
l'animal, le sacrifice, le dévouement, spontané
mais inconscient, aux intérêts de l'espèce, pro-
voque chez l'homme le sacrifice et le dévouement
volontaire, conscient et libre.
Les poètes chantent l'amour, et les plus grands
ont célébré l'amour chaste et fidèle, l'amour
d'une seule compagne pour toute la vie, l'amour
dévoué jusqu'au sacrifice du bonheur, jusqu'à
l'acceptation de la souffrance et de la mort :
l'amour qui fonde la famille, qui transmet aux
générations nouvelles la sève de force et de vie,
d'enthousiasme et de noble passion pour le bien;
l'amour qui fait le courage des fils et la pudeur
des filles.
Mais l'amour humain ne s'arrête pas à la fa-
mille; il s'étend plus loin et monte plus haut.
Le poète chante la vaillance et la mort hé-
roïque du soldat. Et ses vers sont redits par la
vierge timide...
La guerre est déclarée. L'armée va partir,
demain peut être, pour arrêter l'ennemi sur les
frontières menacées. Le régiment défile dans la
rue, paré comme pour une fête : et la fanfare,
ardente et martiale, jette aux fatigues, aux souf-
( 123 )
frances, aux périls, à la mort son superbe et
joyeux défi.
Le jeune homme passe, droit sur son cheval,
le front pâle et fier. Il salue de son épée. Et de
sa fenêtre, la fiancée se penche vers lui, l'œil
rempli d'orgueil et de passion sous ses larmes.
L'éclat et le bruit; l'or des uniformes et l'acier
des armes; les hourras de la foule et la voix
stridente des cuivres la mordent au cœur d'une
angoisse délicieuse et terrible. Ah! comme ella
l'aime, cet homme qui sacrifie l'amour à la patrie,
et la quitte pour chercher la mort. Et Dieu le
veut ainsi. La race des braves ne doit point
s'éteindre : il est digne de vivre, le peuple où la
femme sait aimer l'homme qui sait mourir.
Mais il est un dévouement plus beau, plus
noble encore.
Les plus grands, les plus purs des poètes, les
seuls vraiment inspirés ont célébré la gloire in-
comparable des apôtres et des martyrs.
Le missionnaire va partir. Il va verser son
sang pour des hommes féroces et stupides,
souillés de vice et de fange, qui le haïssent déjà
sans le connaître. Jeune, il va quitter sa mère
et n'a pas voulu de fiancée. Cet homme a du
génie peut-être; il pourrait prétendre à la gloire,
il sacrifie sa réputation même. On rit de son
dévouement; on le calomnie, on l'abreuve de
persécutions viles et mesquines, plus dures à
supporter pour un homme de cœur que les sup-
plices qu'il va chercher au-delà des mers.
( 124 )
Mais qu'il est beau, son dévouement! Il sème
la foi qui fait la vie des nations; il enfante des
âmes à Jésus- Christ « Qu'ils sont beaux, les
pieds de ceux qui portent l'Evangile! »
L'amour qui fonde la famille est digne d'admi-
ration. Plus admirable encore est le courage,
l'abnégation qui fondent la patrie. Plus grand et
plus noble encore, le zèle qui fonde le Royaume
de Dieu.
Plus j'étudie l'histoire littéraire à travers les
âges et mieux je vois que ce sentiment de la
beauté, de l'admiration, le plus désintéressé des
sentiments humains, de plus en plus pur à me-
sure qu'il s'élève, a pour fonction divine de pro-
voquer le dévouement de l'homme à la grandeur
et au progrès du genre humain.
Ce sentiment qui s'éveille confusément avec la
vie, et qui va se développant de plus en plus
dans l'échelle des êtres, c'est, pour parler avec
Leibnitz, un des leviers dont Dieu se sert dès
l'origine des choses pour faire marcher l'univers,
d'un mouvement de plus en plus libre, vers un
ordre de plus en plus parfait.
Le sentiment du beau doit être fécond, comme
l'amour. Le poète qui, volontairement perverti,
verse l'enthousiasme, l'émotion, le génie, la vie
de l'âme enfin dans une œuvre stérile et funeste,
une œuvre qui arrête le développement humain
ou le fait rétrograder vers la brute, celui-là, de
même que celui qui corrompt et déshonore
( 125 )
l'amour, celui là commet un crime contre la na-
ture et contre Dieu. —
De ces radieux sommets, laissez-moi vous ra-
mener dans l'Inde : il y a là-bas tant de mines
précieuses, à peine explorées, où les savants
promènent curieusement leur lampe investiga-
trice! M. Colinet va nous dire, pour cette fois,
la conception que Ton se faisait de la divinité
personnelle dans l'Inde ancienne. C'est dans le
Rig-Yéda qu'il faut étudier la première phase
historique de la religion indienne, car plus tard
l'idée d'un principe supérieur et d'un dieu per-
sonnel finira par s'évacouir dans ridée de
l'unité universelle et indéterminée.
Mais d'abord, quelle est la valeur des rensei-
gnements puisés dans la littérature védique?
Tout en admettant avec Wiihney Barth, que la
plupart des hymnes portent un cachet artificiel,
l'auteur du travail défend leur valeur, comme
sources authentiques et fécondes pour la con-
naissance de la religion populaire. Il ne s'occupe
dans cette étude que des dieux éléments du
Rig Véda.
Ces divinités représentent quelque chose
d'analogue à la personne humaine où !e principe
intelligent et le principe matériel forment un
être unique. Les Dévas sont des êtres personnels,
intelligents et actifs, indépendants et absolus
dans leur nature et dans leur action, inmiortels,
mais non sans naissance en général, et doués
( 126 )
d'une perfection illimitée. Où faut-il chercher
l'origine de cette conception des dieux védiques
Ce n'est pas dans le fétichisme. Serait-ce dans le
mythisme ou dans l'anthropomorphisme? L'idée
de la divinité ne serait-elle que le résultat de ia
pensée humaine attribuant aux forces de la
nature l'intelligence que l'homme reconnaît en
sa propre activité? M. Coîinet ne le pense pas.
Le caractère le plus saillant des dévatâs, celui
qui les élève au-dessus du monde visible et force
l'homme à se prosterner devant eux dans des
hommages religieux, c'est leur suprême et ab-
solue indépendance. Mais qui ne voit qu'on ne
peut expliquer ce caractère des dieux du Rig-
Véda qu'en admettant une notion antérieure de
la divinité comme cause première?
Puisque nous parlons d'histoire des religions.
je veux placer ici le mémoire de M. Hebbelynck
sur une publication de M. Goblet d'Alviella :
L'évolution religieuse contemporaine chez les
anglais, les américains et les hindous.
Cet ouvrage n'est qu'une manifestation nou-
velle de ce procédé des écrivains rationalistes
qui se plaisent à nous représenter la religion
comme subissant une continuelle transformation
sous l'influence du progrès humain. M. l'abbé
Hebbelynck, après avoir donné un aperçu gé-
néral du livre de M. Goblet, étudie de plus près
quelques pages de sa conclusion. Appliquant au
christianisme sa théorie de l'évolution, l'écrivain
( 127 )
prétend expliquer l'origine et le développement
de la Religion du passé. Malheureusement pour
M. Goblet, cette explication n'a aucun fonde-
ment dans l'histoire religieuse des peuples chez
lesquels le christianisme se développa tout
d'abord; elle est en désaccord avec les données
de l'histoire de la philosophie et ne saurait
justifier la propagation du christianisme sans
recourir à des hypothèses inadmissibles.
Selon M. Goblet, une évolution semblable à
celle qui prépara l'avènement du christianisme
amènera bientôt le règne d'une religion nou-
velle. Dans la seconde partie de son mémoire.
M. Hebbelynek examine les caractères que l'au-
teur prête cà cette foi de l'avenir, et il conclut
qu'elle ne réunit pas les conditions essentielles
à toute religion. Enfin il démontre que M Goblet
d'Al viella répudie à tort le christianisme comme
l'ennemi des arts et de la science. Non seule-
ment, notre foi donne à la loi morale sa plus
haute sanction, mais, aujourd'hui comme tou-
jours, elle répond parfaitement à la triple ten-
dance de l'homme vers le vrai, vers le beau et
vers le bien.
M. Deschamps nous a donné lecture de quel-
ques pages où il retrace la Chute de Napoléon III.
Il nous a fait le sombre tableau de la décadence
du second empire et des fautes accumulées
comme à plaisir pour mériter enfin, ainsi qu'un
châtiment, les hontes et les désastres qui abou-
tirent au renversement de la dynastie.
( 128 )
A son tour, Messieurs, votre secrétaire voulut
étudier la Situation de l'Irlande et de V An-
gleterre.
Les malheurs séculaires de l'Irlande reten-
tissent à travers l'histoire. Rappelez vous les
conquérants anglais prétendant substituer tout
d'un coup à la propriété familiale, collective de
l'Hibernie primitive la féodalité normande, et
ensuite à la religion catholique une religion
ennemie. Au prix de quels crimes l'Angleterre
consomma son œuvre, on ne le sait que trop.
Au xvme siècle cependant, l'Irlande put saluer
l'aurore des mesures réparatrices : Grattan,
Burke et William Pitt y ont attaché leurs noms.
Peu après O'Connell, cette glorieuse incarnation
de la patrie, ouvre à ses concitoyens les hautes
fonctions civiles et militaires et force rentrée
du Parlement. Enfin en 1869, les catholiques
irlandais obtiennent la liberté de leur foi et la
pacification religieuse. Mais Albion égoïste et
cupide n'a pas encore effacé toutes les souillures
de son passé. La question agraire, la réglemen-
tation des rapports entre les propriétaires et
leurs fermiers, reste toujours debout. Le péril
social est là, terrible et non encore conjuré.
Ici, Messieurs, je me suis appliqué à préciser la
position des deux parties, l'organisation de la
propriété, en un mot les misères et les revendi-
cations de l'Irlande.
A cet état de choses, la législation de 1860 et
( U9 )
celle de 1870 furent presque impuissantes à re-
médier. Aucun mouvement contre le régime
agraire n'atteignit autant d'énergie et d'univer-
salité que celui de ces dernières années. Le
22 août 1881, tst voté le Land Act, qui consacre
l'adoption du programme des trois F : fixité de
la tenure, fermage modéré, garantie -contre
l'éviction arbitraire. Mais chaque jour fait
tomber les illusions qu'on s'était formées sur
'efficacité de cette loi. Comme je pense l'avoir
prouvé dans mon travail, le fond du problème
n'est point encore touché.
Pour conclure j'indiquais timidement comme
remède l'expropriation des landlords, la forma-
tion d'une classe de paysans propriétaires, la
création de l'industrie : toutes réformes que
devrait opérer sous le contrôle anglais, un par-
lement autonome. Assez longtemps, Messieurs,
l'Angleterre a traité 111e sœur en paria et en
victime; qu'elle le veuille ou non, une solution
radicale s'imposera tôt ou tard. Comme l'a dit
M. Paul Fournier, " c'est à l'État, auteur des
confiscations, d'en réparer les conséquences".
Nous rentrons dans les sereines régions de
l'art, et c'est M. Vanden Gheyn qui sera notre
guide. Dans une double étude : Uart chrétien
VIII premiers siècles de l'Église et Les
origines du style ogival, il nous esquisse l'his-
toire de l'architecture chrétienne depuis les pre-
miers temps de i'i^lise jusqu'à la Renaissance.
( 130 )
S'inspirant de cette maxime : « le style, c'est
l'homme », il insiste surtout sur la manière dont
l'architecture est devenue chrétienne, de païenne
qu'elle était. Quand le temps fut passé où les
premiers convertis devaient cacher leurs mys-
tères dans les catacombes, nous voyons, avec le
triomphe de la religion sous Constantin, surgir
de toutes parts les temples du culte nouveau :
la basilique romaine en fut le type et le modèle.
En suivant les différentes modifications que la
basilique a subies au cours des temps, nous
avons constaté les progrès du style latin de
l'Occident.
Avec le transfert de la capitale impériale sur
les bleus rivages du Bosphore, ce style pénétra
en Orient. Là, grâce à l'influence exercée sur
lui par l'étincelant génie oriental, il revêtit une
forme nouvelle et s'appela désormais le style
byzantin. .
Au vme siècle les invasions des Normands
vinrent arrêter la marche progressive de l'ar-
chitecture chrétienne. Mais bientôt, grâce aux
efforts de Charlemagne, une renaissance s'épa-
nouit Les moines, ces gardiens de toutes les
sciences et de tous les arts, avaient abrité dans
leurs cloîtres quelques précieux vestiges de l'ar-
chitecture; de leurs études et de leurs recherches
sortit le style roman, auquel, dans la seconde
moitié du xne siècle, succéda le style ogival.
Quelle fut l'origine du style ogival ? Ni l'opinion
( 131 )
de Chateaubriand — ce poète ! — qui voit dan?
le gothique l'imitation des forêts sacrées des
Gaules, ni celle de Lenormant qui se plaît à
croire que le style ogival est un produit étran-
ger apporté d'Orient, ne sont acceptées par le
conférencier Ce style a, au contraire, été créé
par nos architectes, voulant modifier le style
roman et lui donner une forme plus svelte et
plus élancée. M. Vanden Gheyn admet cependant
que cette pensée leur est venue au spectacle des
monuments arabes dont ils enviaient pour leurs
édifices la richesse et l'élégance.
En terminant, notre confrère émet l'avis que
le style ogival, pour être bien saisi, exige une
étude approfondie du style roman dont il est
l'heureux achèvement, et doit, s'il est employé
à notre époque, suivre les progrès que l'art a
réalisés depuis le xme siècle.
Les deux derniers travaux dont j'ai à faire
mention présentaient un attrait spécial pour les
étudiants en droit; ils ont cependant intéressé
vivement tous les membres de la Société. Le
premier est Yessai de M. Standaerts?<r l'histoire
du barreau belge. La pénurie des documents,
la dispersion des sources, les vieissnudes poli-
tiques de noire pays rendaient cet essai difficile.
Il ne faut pas chercher l'origine du barreau
dans les rapports qui existaient à Rome entre
patrons et clients, ni dans le système des avoue -
ries du moyen âge. Encore moins peut-on pré-
( 132 )
tendre que le barreau est contemporain de
rétablissement de la justice et qu'il est la consé-
quence du droit de défense. C'est dans les mo-
nastères qu'on trouve, à l'origine, des hommes
experts en droit et à même de l'enseigner; les
documents à l'appui de cette thèse sont nom-
breux et indiscutables.
A une époque moins obscure, le conférencier
recueille dans les établissements de Jérusalem
de curieux et importants détails sur les mœurs
judiciaires de notre pays. Mais ce n'est guère
qu'au xme siècle, avec la territorialité du droit
se substituant aux lois personnelles qu'on voit
se dégager nettement dans les débats judiciaires
ia personnalité de Y avocat. Plus tard encore,
avec l'expansion des cours de justice, au xve et
au xvie siècle, l'ordre des avocats nous apparaît
avec tout son prestige et ses prérogatives; des
ordonnances de François 1er, des placards de
Flandre et de Brabant règlent minutieusement
l'organisation du barreau.
A cet endroit, M. Standaert examine, dans
leurs sources et phases successives, les privi-
lèges des avocats : tels sont le droit d'être juges
suppléants, d'être exempts de corvées, d'impôts
et de patente, d'être crus sur parole, de porter
la robe, etc. Toutes ces prérogatives, les avocats
ne les doivent qu'à l'antique renommée d'hon-
neur et de probité dont jouit leur ordre.
Quant aux devoirs de la profession, les fastes
( 133 )
du barreau ne nous offrent qu'un brillant tissu
d'exemples et une galerie ininterrompue de mo-
dèles. Et franchement, Messieurs, les héritiers
de ces hommes là ne peuvent pas ne point
éprouver un mâle sentiment de fierté devant
ces grandes figures qui ont, dès longtemps,
illustré la profession.
Mais les lugubres jours de 1789 se lèvent-
Dans ce grand naufrage du droit et de la liberté.,
l'ordre des avocats ne pouvait manquer de dis-
paraître, et avec lui furent chassées du prétoire
la bonne administration de la justice, la dignité
et la probité. Et cependant, bien qu'on les eût
refoulés dans la solitude comme si l'on avait
craint d'entendre résonner des 'accents libres el
fier*, les avocats ne laissèrent point passer le
flot des iniquités sans protestation et sans flé-
trissure. L'histoire a enregistré le dévouement
du vieux Malesherbes sortant de sa retraite et
bravant la guillotine pour défendre le roi e1
droit.
M. Standaert, en manière de conclusion, nous
lisait une page émue de Berryer que résumait
cette leçon, ce conseil au jeune barreau d'au-
jourd'hui : « souvenez vous des anciens et vous-
mêmes transmettez leurs traditions pures, invio-
lées et enrichies par vos exemples à ceux qui»
après vous, seront avocats »
Le travail de M. Sobry traitait une question
autour de laquelle la passion politique a soulevé
( 134 )
de vives discussions. Sous ce titre : V Article 117
de la Constitution et ses motifs, M. Sobry
justifie pleinement la disposition qui met à la
charge de l'Etat les traitements des ministres du
culte catholique. Les motifs qui inspirèrent le
congrès, c'est d'abord la haute estime où nos
constituants tenaient le service social rendu par
la religion; c'est ensuite la volonté d'indemniser
le clergé de la perte des biens dont la révolution
française l'avait dépouillé, et de s'acquitter ainsi
d'une dette déjà reconnue par les gouvernements
antérieurs.
Le devoir du législateur est de proportionner
le traitement des ministres des cultes aux néces-
sités de la vie et au rang social qu'ils ont droit
d'occuper. Il a fallu le règne du dernier minis-
tère libéral pour ouïr contester cette doctrine
strictement constitutionnelle. Le commentaire
impartial de l'article 1 17 suffit à réfuter la théorie
du service vérifié, laquelle, selon l'expression
de M. Nyssens, n'est que le caprice du gouver-
nement érigé à la hauteur d'un principe.
Avant de clore ce rapport, laissez-moi vous
féliciter, Messieurs, d'une œuvre à laquelle vous
avez tous vaillamment coopéré : je veux dire
la revision de notre charte fondamentale. Entr'-
autres réformes notables, vous avez restauré
une institution qui avait longtemps existé parmi
nous. Aux membres actifs, — qui oublient bien
parfois un peu d'être actifs, — ont été adjoints
{ 135 )
des membres assistants : ces nouveaux membres
contribueront pour leur large part, nous en
avons la ferme confiance, à la prospérité de
notre Société et à l'attrait de nos réunions. —
Pendant l'année qui vient de s'écouler, notre
cabinet de lecture a été enrichi de nouvelles
revues; vos ressources vous permettront de le
développer encore et de vous procurer les
ouvrages les plus remarquables et les plus
actuels. — Le treizième volume des Mémoires
choisis sera bientôt publié ; notre Cercle donnera
ainsi une nouvelle preuve de sa vitalité et de sa
volonté de garder le renom que son passé lui a
valu. — Dans sa notice sur notre tant regretté
M. Poullet, l'un de nos meilleurs historiens, en
rendant hommage à l'intense activité intellec-
tuelle qui distinguo l'Université de Louvain, a
bien voulu faire de la Société littéraire un éloge
particulièrement flatteur.
Peut-être, Messieurs, devrais je m'arrèter ici.
Mais celui qui s'en va se croit volontiers permis
de glisser une petite observation. Permettez-moi
donc de vous soumettre celle-ci : depuis quelques
années presque toutes les places dans la Société
ont été abandonnées aux étudiants en droit.
L'article Ier de nos statuts ne porte-t-il donc plus
que la Société est établie dans un but littéraire
et scientifique? Que nos condisciples îles autres
facultés viennent donc à nous! Notre main
fraternelle leur est cordialement tendue. Toutes
8.
( 136 )
les sciences ont droit de cité chez nous, et si les
sociétés universitaires, sœurs de la nôtre,
s'attachent à cultiver quelque science spéciale,
le droit, la philologie, la biologie..., nous ne
nous interdisons aucun de ces terrains. Seule-
ment, et c'est là le caractère que nous visons à
donner à nos causeries, au mérite nécessaire et
avant tout précieux du fond, notre compagnie
veut unir le culte d'une langue polie et le souci
d'une diction élégante. Vénérons cette reine aux
charmes austères mais éternellement jeunes, la
pensée; — mais aimons aussi cette séduisante
souveraine : la forme pure et artistement ciselée.
Soyons amoureux du beau style et tachons
d'être les athéniens de ÏAhna Mater : l'expres-
sion pourra sembler un peu ambitieuse, je ne la
retire pas !
Je le sais bien, Messieurs, l'étudiant est un peu
sceptique, un peu gouailleur de sa nature; il
aime, passez moi le mot en faveur de si justesse,
il aime à se blaguer lui-même. A peine une
société a- 1 elle prononcé le di'gnus est intrare,
que souvent, trop souvent, le nouveau venu
néglige d'y travailler, et. pour justifier la douce
somnolence où il s'engourdit, fait des traits d'es-
prit, fort jolis, fort agréables sans doute, sur la
futilité de son titre de membre, et déplus en
plus pratique la flânerie de l'esprit et cultive le
farniente! Hélas! c'est ainsi que les intelligences
s'étiolent, que les énergies s'éteignent, que les
( 137 )
esprits les mieux faits pour briller au premier
rang et conquérir de fortes et salutaires in-
fluences se perdent dans la foule.
Messieurs, c'est un salutaire et légitime or-
gueil de prétendre conserver dans toute leur
expansion et dans toute leur fierté l'élévation de
nos idées, nos enthousiasmes et nos ardeurs,
l'amour viril de nos croyances et la sereine in-
dépendance du caractère. Or, il n'y a que le tra-
vail, le travail personnel et obstiné, qui puisse
nous conserver ces grandes choses. Ne nous rési-
gnons donc jamais, quoi qu'il arrive et quoi qu'on
dise, à nous enrégimenter dans le troupeau des
moutons de Panurge qui broutent obstinément
les pâturages de la commune et facile vulgarité.
Gardons notre relief personnel; restons nous-
mêmes!
De cette façon, Messieurs, nous imprimerons
à notre ehère Société littéraire un cachet parti-
culier de noble travail et d'exquise distinction.
Nous la maintiendrons, comme c'est notre désir
à tous, à la place d'honneur où nos devanciers
l'ont élevée parmi ces nombreuses et florissantes
sociétés qui ont grandi sur le sol fécond de
l'Université catholique!
Société de littérature flamande (taal- en
letterlievend Studentengenootschap
der katholieke Hoogeschool onder de
zinspreuk : MET TIJD EN VLIJT).
Eere- Voorzitter.
Hoogeerw. Heer Pieraerts, rector magnincus.
Oud Eere- Voorzitter.
Hoogeerw. heer Namèche, rector emeritus.
Bestuur :
De Heeren :
P. G. H.Willems, hoogleeraer, Bestendige Voor-
zitter.
G. Helleputte, hoogleeraar, Eerste Ondervoor-
zitter.
P. P. M. Alberdingk Thijm, hoogleeraar, Tweede
Ondervoor zitter .
Em. Goetschalckx, Eerste Schrijver.
J . Deibeke, Tweede Schrijver.
H. Veltkamp, Penningmeester.
H. Lebon, Boekbeicaarder.
A. Pauwels, Raad.
-A. Verwilghen, id.
Eerelid.
Eerw. Heer Schuermans, pastoor te Wilsale.
( 139 )
^Xerkende leden.
De heeren P. F'. M. Alberdingk Thijm, hooglee-
raar; J. Barbieur, student; Bartholomeùssen,
id.; E. Cappuyns, advokaat; Coenegracht, stu-
dent; J. Dekeersmac-cker, id. ; J. Delbeke, id.;
Devisscher, id. ; J. De Winter, id. ; P. Franck,
id. ; Em. Goetschalckx, id.; Helleputte, hoog-
leeraar; F. Heymans, student; A. Ingelram,
id.; A. Laporta, id.; H. Lebon, id.; J. Michiels,
id.; Noterdaeme, id. ; A. Pauwels, id. ; K. Pee-
ters, id. ; J. Raes, id ; A. Roegiers, id. ; L. Sche-
pens, id.; E. Schillz, il.; E. Standaert, id.:
Steylaerts, id. ; E. Van Coillie, id ; A. Van den
Berghe. id. ; J. Vanlinthout, drukker der Hoo-
geschool; J. Vanreeih,advokaat; G . VanWinc-
kel, student; H. Veltkamp, advokaat; R. Ver-
hulst, student; Alf. Verwilghen, id. ; P.Wil-
lems, hoogleeraar; F. Wyseur, student.
Bîjwonende leden.
De heeren A. Aelbrecht, student; U. Aelbrecht,
id.; L. Aertsens, id.; Aldernaght, id.; E. Bae-
ten, id. ; G. Berckmans, id.; L. Béthune, id.;
K. Borreman, id. ; K. Boutens, id.; G. Bos-
saerts, id.; A. Cailloux, id.; R. Camerlynck,
id. ; A. Carpentero, id. ; A. Craenen, id. ; Eerw.
Craenen, onderpastoor, Wilsele; A. Cols, stu-
dent; H Colsaerts, id. ; R. Daems, id.; J. De
Bie, id.; De Bock, id.; De Clippele, id.; M. de
( no )
Goltal, id. ; E. de Groote, il.; E. De Herdt, id.;
E. De Laet, id.; Denekker, id ; G. De Rildei\
id. ; J. De Ridder, id. ; Descamps, hoogîeeraar
Devers, sîudent; J. D'Haenens, id. ; G. du Parc
id. ; F. Gessler, id. ; Cl. Goemaere, id. ; P. Guil
lenrin, id.: Eerw. Hemeryck, hoogîeeraar
K.Hertoghe,student; B. Hoebeke, id.; P. Hobo
id.; J. Indekeu, id.; Med. Jaeobs, advokaat
Eerw. Jacops, hoogîeeraar ; E. Janssens, stu
dent; A. Kardinael, id.; A Kempinck, id.
K. Kockerols, id.; M. Lintse, id.; A. Loix, id.
L. Luysterborghs, id.; Eerw. Maes, aalinoese
nier; Eerw Maes, cnderpastoor; A. Mableu
smdent; Martens, hoogîeeraar; J. Masselus
studeiit; A.Meyers,id. ; Nyssens, hoogîeeraar
J. Opsomer, student; Pattyn, id ; K. Peeters
zoon, drukker; A. Pelgrims, student; H. Plan
quaert.id. ; L. Plessers, id.; A.Raemdonck, id.
D. Schoeters, id.; Fr. Schollaert, advokaat
Stille, student; R. Stroobant. id.: E. Struelens
id. ; A. Stryekers, id.; Th. Surmont van Vols
berghen, id.; E. Tibbaut, id.; Van Biervliet
hoogîeeraar: J. Vandenhaute, student; Vande
Put, id.; Vandeuren, id. ; M. Vande Walle, id.
Vande Wouwer, id. ; K. Van Doorselaar de
Ten Ryen. id. ; A. Van Gehuchten, id. ; 0. Van
Malleghem, id. ; L. Van Nayen, id. ; J. Van-
neste, id. ; A. Van Vueren, id. ; F. Venderickx,
id.; J. Verhelst, id. ; L. Verhoef, id.; A. Ver-
meire. id. ; Verriest, hoogîeeraar; A. Verstey-
len, student; J. Vuylsteke, id.
VERSLAG
overdewerkzaamheden van het taal-en
letterlievend Studentengenootschap
MET TIJD EN VLIJT, gedurende het
verloopen schooljaar 1883-84.
Mijne Heeren,
De eervolle taak van verslaggever, die Met
Tijd en Vlijt mij opdroeg, brengt dit jaar door
bijzondere ornstandighe len niet weinig bezwa-
ring bij ; dock de hoop dat de goedwilligheid der
ledcn do menigvuldige leemten dezer samen-
vatting onzer werkzaamheden over het hoofd
mocht zien, zal mij het werk lichter maken.
Daar de fransche geest sinds versckeilene
eeuwen reeds ons de vloeiende moedertaal uit
de keel begon te ontwringen, en onze instel-
lingen verkrachtteom Vlaanderen in een fransch
pak te steken en het des te beter in te lijven,
vrondeo de heeren De Visschere in Een woorclje
taalstuclie, en De Decker door het behandelen
van Het clwangrecht, het geraadzaam eenen
blik op het verleden te slaan, om de reeks onzer
redekundige voordrachten aan te vangen.
De heer De Visschere is een taaie studieman,
( U2 )
die zich door geen bestoven handschriftige in-
folio laat Yerschiikken. Om te bewijzen dat de-
slepende e, die tegenwoordig in Westvlaanderen
nog in YoUeo zwang is, wel degelijk tôt de oor-
spronkelijke zuivere taai behoort, aarzelt hij
niet tôt den Heliant zijne navorschmgen voort
te zetten ; en springt van daar op Maerlants
eeuw, om, door voorbeelden der meest geprezen
schrijvers, zijn gezegde te staven. — De heer
Goetschalckx betwist wel eenigszins de waarde
van den Heliant voor hetgeen de eigentlijke
vlaamsche taal betfeft, doch de s.-hrijver houdt
zonder wankeien voet bij stek.
De heer Voorzitter eindigt die bespreking door
eene zeer belangrijke voordracht over den rijk-
dom van den limburgscheo tongval die eene zoo
voortreffelijke plaats in onze ou le letteren be-
kleedt.
In Het dicangrecht geeft de heer De Decker
merkwaardige inlichtiogen bijzonderlijk over
de wîndmolens wier monopool de leenheer in
handen had. over hunnen toestand, en de ver-
plichting aller inwoners der leen er het graan
te laten malen. Dit werk, voorgedragen met die
bevallige stem en opgeruimdheid van geest die
in ons Genootschap den heer De Decker sedert
lang ieders hert had gewonnen, schenkt ons een
uiterst aangenaam avonduur. De heeren F. Wy-
seur en A. Verwilghen volledigen die aantrek-
kelijke bespreking.
( 143 )
De heer Heymans kwam op zijue beurt den
toi des ievers aan Met Tijd en Vlijt betalen met
zijne studie : Een oogslag op stoferi kracht in
hetrehhing met het Darwinismus, zooveel te
gretiger aanhoord, daar spreker in dergelijke
vakken bijzonder wel thuis is Vooreerst ont-
wikkelt hij het stelsel der eenheid van Btôi en
kracht, dat in betrekking staat met de veron-
derstelling van Laplace, en bij iederen vooruit-
gang der natuurkunde, eenen stap verder naar
de wezenlgke waarheid schijnt te doen.
Doch sedert een twintigtal jaren wordt dit
stelsel op een ander terrein gevoerd, en degelijk
overdreven. In die eanheid zoekt men eene brug
om levende en onlevende, redelijke en onrede-
lijke wezena te verbinden, en den onsterfelijken
geest, dien God ons ten deele schonk, geen
anderen oorsprong te erkenn3n dan de regel-
matige oimvikkeling der natuurkra^hten. Zoo
denkt er spreker niet over; edoch, daar derge-
lijke denkbeelden ontelbare aanhangers tellen
in onze xixe eeuw, wil hij die school van hare
wieg tôt den huidigen dag in het spoor treden,
en door de aanstipping der feiten toonen hoe
het mogelijk was dat verstandige mannen e^ne
zoo vernederende leer aanpreken konnen. De
heer Heymans doet het met veel byval, en
biwijst dat hij niet met liehtzinnigheid een zoo
doornig onderwerp heeit besproken.
En toch, zich niet aan 'i minste doorntjo
9
( 144 )
ken, dit was geen gering werk. Dit meenden
toch de heeren Van Coillie en Peeters bij de
bespreking dezer studie. De eerw. heer Van
Coillie aanzag het vraagstuk van wijsgeerig
standpunt. Met overtuigende stem hield hij de
leering der katholieke Kerk scheutvrij; en,
ofschoon het al vrij moeielijk is dergelijke rede
met eenige bloemtjes te doorstrengelen, wist de
sympatieke spreker de aandacht zijner toehoor-
ders in dwang te houden , en welgemeende
gelukwenschen in te zamelen.
Een tweede talentvolle en welsprekende rede-
naar, de heer Karel Peeters, wist zoo behendig
de wetenschappelijke drogredenen van het Dar-
winismus uiteen te slaan, dat er bij niemand
nog twijfel bestond of de erbarmelijk overdre-
vene gevoigen die men van het eerste steunpunt
dezer leer tracht af te leiden, zouden door ieder
weldenkend man met eenen schaterlach worden
begroet. ware het niet dat het ongeloof er een
wapen zoekt om de Kerk naar de kroon te staan.
Doch, zoolang redetwisten over stelsels die
den mensch tôt het dier verlagen, dit mocht op
den duur toch besmettelijk worden, en ons den
geest eenigszins benevelen. De heer Franck dacht
dat het in zulke omstandigheden niet misstaan
zou ons wat hooger dan de gewone sferen heên
te voeren, en tusschen de heme'planeten een
avondstapje te wagen. Na eenen bewonderings-
blik op die duizenden van zonnen die onver-
( 145 )
poosd dooreenwiemelen zonder ooit een vinger-
breed van den voorgeschreven weg af te wijken,
spreekt de heer Franck over de meervoudiq -
heid der bewoonde werelden. Dergelijke voor-
drachten verraogen wel de toelioorders te ver-
lustigen , doch tôt eene ernstige bespreking
aanleiding geven, dit kon niet. Edoch, laat net
ons den heer Franck niet ten kwade duiden ons
zoo dichteriijk te hebben verstrooid; zijn werk
getuigt van wetenschappelijke nieuwsgierig-
heid en opzoekingsgeest die in ons midden steeis
welkom heet.
Iets over Inkioi&itie in België raakte een der
gevoeligste vraagsiukken onzer geschiedenis
aan. Dat de Inkwisitie een e^rste stap was naar
de gewetensvrijheid der huidige tijden, en dat
dezen die hedendaags de Inkwisitie het meest
laken de opvolgers zijn harer onreclitveerdikr-
heden, dit zou uw verslaggever trachten te
bewijzen.
Wat bestond er immers ten tijde der Inkwi-
sitie? De Kerk is eene volmaakte maatschappij,
en heeft diensvo'.gens haar strafrecht. Welnu
Kerk en Staat sionden gedurende de middel-
eeuwen onder dat opzicht op gelijken voet. Een
misdrijf tegen den godsdienst gepleegd kon voor
zooveel aanzien worden als een aanslag op de
tijdelijke rnaatschappij. Het tr ibunaal der Inkwi-
siiie zag van het kerkrecht, in zijn strengste
genomen af. In plaais van den misdadiger on-
( 146 )
meedoogend te treffen zoohaast zijne dwaling
bewezen was, trachtte het door overtuiging den
zondaar van het dwaalspoorte helpen,en scbonk
elk berouw vergiffenis : waar bestaan nog zulke
tribunalen? Zoo was dus de Inkwisitie een ver-
drag, eene transactie, met de strengheid der
alsdan bestaande princiepen. Of beweert men
misschien dat de tijden veranderd waren in de
xvie eeuw , dat hetgeen vroeger geduld kon
worden nu gruwel mocht heeten? Dat aan die
princiepen geen hand werd gestoken, bewyzen
de onmenschelijkheden in Duitschland, Zwitser-
land en Engeland gepleegd,waartegen de Inkwi-
sitie — en wel inzonderlijk de belgische — als
eene voorbeeldigeinstellingmag worden gesteld.
In een tweede deel, werden beide politieken
die heden ons vaderland verdeelen in vergelij -
king gebracht. Eenige feiten, door ons laatste
liberaal bestuur daargesteld , dienden slechts
lierinnerd te worden en met reden te besluiten
dat dezen, die zich van de Inkwisitie der
xvie eeuw een gestadig kiesreklaam smeden,
waarlijk als apostels der onverdraagzaarnheid
optreden.
Geschiedkundige besprekingen waren altijtl
welkom in Met Tijd en Vlijt. Ook nam de heer
Sobry de gelegenheid te baat om een volledig
gedacht — want vorige spreker had zich op een
bijzonder terrein geplaatst — over de Inkwisitie
te geven. In klare en krachtvolle woorden, die
( 147 )
warme toejuichingen verdienden, legde hij voor
oogen dat Philip II geen vingerbreed het hem
toegekend recht te buiten was getreden; dat het
doel der hervorrners in Belgcnland wel meer
tegen den koning dan wel tegen den godsdienst
was gericht; dat keizer Karel's verordeningen,
waar Philip geen iota bijdeed, met de mcdewer-
king en toestemming werden vervaariigd der
groote nationale korpsen, der ridders van het
Gulden-Vlies en der Staten Generaal.
Nu roept ons de heer Schepens op praktischen
grond, en legt de vergadering eenige middelen
voor tôt vervlaamsching van Y verfranschte
Vlaanderen. Na bewezen te hebben dat onze
belgische nationaliteit enkel uit eene politieke
overeenkomst, niet uit de natuur is geboren,
raadt hij den studenten aan tôt behouding van
onzen vlaamschen landaard : hunne ledige uren
aan vlaamsche studie te besteden; overal waar
mogelijk de vlaamsche taal te gebruiken ;
vlaamsche tijdschriften te ondersteunen; plaat-
selijke gilden, tooneel- of letterkundige genoot-
schappen tôt stand te brengen.
Onze voorvaders! De heer Michiels wist hoe
zoet dit woord in het oor eens Vlamings klinkt.
Ons met die mannelyke ruiggebaarde typen
nauwer kennis laten maken, ze afluisteren in
gansch hunnen handel en wandel, 'i zij tusschen
het heimvol bladergeritsel van 't gewijde woud,
't zij bij het klingen der spiezen op de beu-
( 148 )
kelaars, 't zij bij het lustig schenken of het
kwaadvoorspellend troetelen eener dagge, zulk
was het doel zijner voordracht : De Germanen.
De bestudeering onzer oude letterkundewordt
al te veel verwaarloosd, dan dat wij niet met
een waar genoegen aan elke poging van dien
aard zouden toejuichen. En, wanneer wij in de
galerij onzer middeleeuwsche dicliters voor-
geleid worden door den heer Goetschalckx, die,
bij ervarenheid in de oude letteren eene dichter-
lijke tong paart, dan is de wandeling dubbel
lief. In het verdienstelijk werk Bat es van Mas-
keroen, voerde hij ons op het vroegere tooneel
terug.
Na een kort overzicht der eerste tooneel-
spelen, waar de Kerk door geestelijke voorstel-
lingen den grondsteen van legde, vraagt spreker
zich af of Maskeroen wel een Mariënspel ge-
noemd mag worden. Het is in verhalenden trant
geschreven, niet als tooneelstuk opgediend.
Doch, daar een stuk van denzelfden naam reeds
vroeger op de planken was gevoerd geweest, en
daar het voorgedragen stukje gaiiéeh het op-
zicht heeft van een tooneelstuk waar de gezegden
der verschillige sprekers door verhalend vers
zijn aaneengebonden, mag men met zekerheid
bijkans besluiten dat het oorspronkelijk Mas-
keroen een tooneelspel, een waar Mariënspel
was. — Wie is nu de dichter van het stuk?
Spreker voelt zich genegen den naam van Jan
( 149 )
Boendale vooruit te zetten ; doch 't is een gissing.
— Wat het stuk zelf betreft, dit is er eene onvol-
maakte samenvatting van : Kristus, ter helle
neêrgedaald,heeft de zielen van 'tvoorgeborchte
den hemel geopend. Lucifer eischt den buit weêr,
en de sluwe Maskeroen, advokaat der bel,
wordt opwaarts gezonden om het menscbdom
als roofdeel weêr te halen. « God, zegt Maskeroen
vôôr 's Heeren vierschaar getreden, mag slechts
één woord hebben; aan den appel van het Pa-
radijs heeit Hij de eeuwige dood gehangen;
de mensch heeft de dood ten aanieel gekozen :
dus, ons is de mensch. » Maria biedt zich aan
als voorspreekster van 't menschelijk geslacht,
en na bitsige woordentwisten tusschen beide
partijen, geeft de Heer aan de smeekingen zijner
moeder toe, daar de erfzonde reeds genoeg is
geboet door de dood des Verlossers.
De ieverige heer Laporta sloot die bespreking
door merkwaardige opmerkingen over de
« sinne-spelen « en taalkunde.
Het ceïibaat der geestelijke orden door den
heer Verryt behandelde nog een geschiedkundig
onderwerp. Ofschoon men de studie raeer dan
eene verdienste moest toekennen en bijzonder-
lijk den rykdom der taal huide brengen, meenen
wij er te mogen byvoegen dat het luimig ka-
rakter van den spreker in eene zoo ernstige
en gloeiende kwestie eenigszins te veel door-
straalde.
( 150 i
De heer Aug. Van Coiiiie verdedigde deftig
het eerste kapittel der Genesis tegen de aan-
valien eeniger natuurkundigen, en tegen de
bespreking door de heeren Vandeii Berghe en
Steylaerts uiteengezet.
Onze redekundige werkzaamheden werden
gesloten door eenen warmen woordenstrijd
over de gewes'.spraken. Deze levendige bespre-
king, die welhaast door meer gemachtigde
monden in het Xederlandsch Tsalkongres te
Brugge op het tapijt gebraeht zou worden, benam
niet min dan vijf avondziitfcigen, en nog was het
naderend verlof al'een in staat er een einde aan
te stellen.
De heer Ingelram had in eene studie over het
westvlaamsch zijn dialekt met veel kracht en
vuur voorgestaan. Welhaast sprong de ver-
dienstvolle westvlarning de heer J. Delbeke,
met hem in de bres om de gewestspraken van
de opwerpingen des heeren Schiltz en van uwen
verslaggever vrij te waren. Men kwam (och
t'akkoord : en wjj bestatigen met genoegen dat
onze voor- en tegenspraken op de bevredigende
oplossing uitliepen door den heer De Vries te
Brugge aangeduid.
Dat er eenheid van spelling en vervoeging
noodig is om de edelheid en gepastheid van
vorm na te streven die eene ontwikkelde taal
kenmerken. dit leed welhaast geentwijfelmeer.
Doch niemand kan het westvlaamsch zijne be-
( 151 )
minnelyke en vloeiende uitdrukkingen, zijne
onvervalschte termen ontzeggen : 't ware eenen
stap meer gedaan naar de stroefheid die bij de
Noordnederlanders eenigsziLS is binnengeslo-
pen. Eens de Vlaamsche Beweging boven, eens
onze billijke eischen ten voile bevredigd, zullen
de gewestspraken nauwer kennis maken met
rlkander : net westvlaamsch zal onze taal van
bastaardwoorden louteren en ze met zoetklin-
kcnde toonen verrijken; en van den anderen
kant zal Antwerpen's spraakleergenoeginvloed
uiioefenen om aile dialekten op de hoogte der
letterkundige beschaving te brengen.
Er blijft my te spreken, Mijne Heeren, over
de zondagzittingen Vêle gedichtjes van eigen
hand hebben wij dit jaar het genoegen niet
gehad te aanhooren. Buiten den naam van den
h^er Pauwels, die ons zijn spierige aanspraak
v;m Philip van Artevelde aan de Gentenaars.
zijn sombere Satan, en een fijn heheldicht
voorlas, zijn er weinige namen aan te stippen.
Doch hier is het dat de bezorgdheid van onzen
hooggeachten heer ondervoorzitter Alberdingk
Thijm voor den voorspoed van ons Genootseha[>
bijzonder aan 't lient komt. Men zou het ons mer
recht ten kwade duiden, spraken wij hem hier
geen diepgevoelden dank. Onder andere letter-
kundige vruchten zijns arbeids, lei hij ons eene
9.
( 152 )
studie voor over Het karakter der oude vlaam,'
sche letterhunde.
In de middeleeuwen, zegt heer Hoogleeraar,
zochten de kunstenaars niet zooveel eigenaar-
digheid als thans : de volksbegeerten voldoen
was hun hoogste roernzucht. Daaruit komt dat
meestal de voortbrengselen die eenigen bijval
genoten, een reisje rond Europa deden en in
aile talen werden overgebracht, zoodanig dat
het beden zeer lastig value beslissen, zelfs voor
de befaamste verbalen als het Rolandslied, wie
of er zich de uitvinding van toeèigenen mag.
Een treffend voorbeeld daarvan is de Sint Theo-
phiiius' légende, van aoglo-saxischen oorsprong
naar het schijnt, en in aile landen vertaald. De
oneenigheden tusschen wolf en vos, die M. Pau-
lin Paris ten onrechte op franschen bodem doet
aanvang nemen, waren reeds, naar Ibno '1 Djauzi,
in 723 in het Oosten gekend.
Zoo stond het niet alleen met verhalen en
legenden : de dramatische kunst ook had dit
internationaal karakter. « Les prophètes du
Christ » werden met verschillende bijzonder-
heden op ieder tooneel vertoond; en de meuig-
vuldige namen van het stuk « Homulus », in
Vlaanderen "Elckerlyc", bij de Duitschers •'He-
kastos », in Engeland « Every man », bewijzen
dat, eens het plan oimvorpen, elk volk er zich
op oefenen wilde.
Eene bijtredende vraag : welk is de oorsprong
( 153 )
van ons tooneel? Overdreven is net te beweren
dat net uitsluitend voortspruit uit germaansche
gebruiken, even als net onjuist is vol te houden
dat het tooneel het daglicht zag ten gevolge van
geestslijke gebruiken alleen. De waarheid is dat
er om zoo le zeggen terzelvertijd kerkelijke en
wereldsche voorstellingen ontstonden, en dat
deze door de Germanen, gène door den katho-
lieken eeredienst ons overgezet geweest zijn.
De heer ondervoorzitter stelt ten slotte de
noodzakelijkheid in voile lieht der studie onzer
oude vlaamsche letterkunde, daar zij als de spil
was waarom al Europa's letterkunden draaiden.
Intusschentijd, Mijne Heeren, werd de vlaam-
sche dichtwereld in opschudding gebracht door
het verschijnen van « Het menschdom verlost ».
Het ware overbodig hier de bewonderingskreten
te herhalen die over geheel vlaamsch België
opstegen bij het aanstaren van dit reuzenge-
wrocht ; « Het menschdom verlost » heeft onze
zwakke lofbetuiging niet noodig om eeuwig aan
het hoofd onzer lettervruchten te staan. Nog-
tans, het is eenen koning soms niet onaange-
naam nevens de lofuiigalmingen der machtigen
van zijn rijk, een danklied uit den schoot van
zijn voik, van zij ne min bevoorrechte onder
danen, te hooren opstijgen; en dit spoorde
Met Tijd en V7(/£aan om in de algemeene geest-
( 154 )
drift niet ten achter te blijven. Mijnheer De
Koninck is immers een volkszoon, een volks-
vrienl; en hij achite het zich niet onwaardig
voor ons Studentengenootschap eene bijzondere
liefde te koesteren. Meer dan eens hoorden wij
in ons midden z;îne machtige stem, en schonk
hij ons de eerstelingen zijner pogingen. Hoe
konden wij dan beter onze erkentenis lucht
geven, dan met het afbeeldsel van den grooten
dichter— dat hem op eene plechtige vergadering
overhandigd werd— in iederen familiekring, op
iedere studentenkamer te bewaren opdat het
aanschouwen dezer geliefde wezenstrekken el-
kendeen mocht aanleeren hoe men Vlaanderen
dient, hoe geloof met génie kan gepaard gaan.
Wij waren de eerste geweest om den dichter
van het epos plechtige hulde te brengen : daarop
lei Met Tijd en Vlijt het hoofd niet neer. De
prachtige Jubelfeesten der Hoogeschool kwamen
aan. Hier zou ons Genootschap gelegenheid
vinden om al zijne levenskrachten ten toon te
spreiden, en te bewijzen dat de achting, door het
vlaamsche land aan Met Tijd en Vlijt geschon-
ken, ons niet blind is toegekend. Met Tijd en
Vlijt is immers iets meer dan een ander Studen-
tengenootschap : iets meer heeft hettotdoel dan
onze letterkunde bij zijne leden in bloei te be-
waren; het vertegenwoordigt aan de Hooge-
school eene nationale zaak, de Vlaamsche Be-
weging. En de plaats die het in dien kamp
( 155 )
beneorat, is niet gering. Met T/'jd en Vlijt is als
een middenpunt waar de jongeren naar opzien
als naar hun volmaaktsïe voorbeeld, waar de
ouderen op terugzien als naar hun eenigste
hoop tôt voorzetting van den strijd voor onze
vlaamsche rechten. Staan wij aan hethoofd dier
honderde vlaamsche gilden en studenten onzer
kollegiën, van dit talloos heir dat sedert luttel
jaren uit al de hoeken des landa is opgerezen, —
het is ook van ons dat onze katholieke voor-
vechters, reeds in het harnas vergrijsd, de vol-
lediging verwachten der zegepraal waar zij zoo
dappor naar streven.
Met Tijd en Vlijt zou zich waardig toonen
van het vertrouwen van 't Vlaamsche volk, en
beter gelegenheid dan de Jubelfeesten was er
nooit. Hoe joegen onze herten van dankbaaiheid
en iever toen de goedwilligheid onzer Overheden
ons volmacht gaf om het katholieke België op
een vlaamsche toonfee^t te onihalen.
Edoch, het was geen kleine zaak. Groote
moeielijkheden zou dergelijke onderneming on-
vermijdelijk na zich slepen. Maar ons Genoot-
schap vertrouwde op zijnen jongen moed en
zijn vlaamsch hert : welhaast was ons de mede-
hulp verzekerdder f.euvensche burgers- en stu-
dentenmaatschappijen. en dank aan de lofwaar-
dige vlijt aller medewerkers. dank aan de
onvermoeidewerkingderlnrichtingscommissie,
dank en nogmaals dank aan de nooit volprezen
( 156 )
pogingen en milde zelfopoffering des heeren
voorzitters van ons Genootschap, insgelijks
voorzitter (1er Commissie, zagen wij met fierheid
den dag te gemoet waarop het aan Met Tijd en
Ylijt te beurt zou vallen de vlaamsche zaak, in
de oogen van gansch het land, ten gloriezuil te
voeren.
Daags vôôr het toonfeest, toen de studenten-
maatschappijen door hunne Hoogheden de
Heeren Bisschoppen ontvangen werden, voerde
de heer voorzitter Hoogleeraar Willems, in ons
aller naam, aldus het woord :
« Hoogeerwaarde Heeren Bisschoppen,
» Aan ons Studentengenootschap Met Tijd en
" Vlijt valt als oudste studentenmaatschappij
» der Hoogeschool de eer toe aan uwe Door-
» luchtige Hoogheden het eerste zijne hulde te
» mogen bewijzen. Gedurende bijna eene halve
» eeuw was in België de katholieke Hoogeschool
» de eenige waar onze Moedertaal wierd onder-
» wezen, d3 eenige waar een Vlaamseh Studen-
» tengenootschap, door de Hoogeschool zeive
« erkend, werkte en bloeide.
- Met het oog op het verheven doelwit waar-
n naar wij streven : de handhaving van den
« godsdienstzin en der oude zeden door de hand-
» having der Moedertaal, drukken wij aan uwe
•» Doorluchtige Hoogheden onzen innigen dank
» uit voor de hooge bescherming die ons Genoot-
» schap, onze zaak, immer van UEd. mochten
" genieten.
( 157 )
» Het verïcien is ons een waarborg dat de
^» hooge ondersteuning, welke wy thans meer
•» dan ooit noodig hebben, in de toekomst niet
•»• zal ontbreken.
» Derhalve roepen wij luid : Leven onze Hoog-
* eerwaarde Heeren Bisschoppen! »
Dat Met Tijd en Ylijt weerdig was aan dat
groote doel te werken : de handhaving van
godsdienst en zeden door de handhaving der
moedertaal, dit zou ons toonfeest bewijzen.
Voor de eerste maal misschien, sedert de
herontwaking van onzen ouden landaard, zou
de kunstrijke vlaamsche geest, in het bijzijn
van al wat België aan vernuft en adel bezit, in
betooverende tonen zijne ontboezemingen lucht
geven. Kroppensvol was de ruirne zaal der
H H. Josephieten, begeesterd was iedere toe-
hoorder, toen vijf honderd stemmen, studenten,
burgers en dames der stad, door de meesterlijke
hand des Vlaamschen toondichters Tinel opge-
leid, de Kollebloemen van Pol De Mont, het
Studentenlied van H. Lebon, De Dtie Ridders
van den eerw. heer Claeys, met onbesproken
talent uitvoerden. De Marsch van de klokke
Roelant, door een machtig en uitgelezen orkest
weêrgegeven , deed de geestdrift nog hooger
stijgen, en gaf aan ieder Vlaamsch hert de innige
overtuiging dat de Vlaamsche Zaak dien dag een'
grooten stap naar de zegepraal had gedaan.
Mocht het zoo zijn! Mochten oDze Hoogeer-
( 158 )
waarde Bisschoppen de bewarii.g van onzen
alouden Vlaainschen godsdienst door de hand-
having van onze oude Vlaamsche zeden en taal
betrachien! Mochten onze hooggeplaatste be-
stuurlijke Overheden, wier aanmoedigend ge-
juich op dien dag een milden straal van hoop in
ons hert heeft doen dalen, zich den roem herin-
ncren die Vlaanderen's génie weleer tôt de
verste hoeken der wereld ging plukken, en
bedenken dat de eeuwenoude louwertakken
slechts naar eenen dauwdroppel dorsten om het
hoofd op te beuren en nieuwe loten over het
vaderland te schieten!
SOCIÉTÉ JURIDIQUE
de l'Université catholique de Louvain.
Cornmission directrice.
Président, M. le professeur Descamps.
Vice Président, M. J. Jans.
Secrétaire, M. Bon H. Coppens.
Trésorier, M. A. Vandeput.
Membres : MM. Hoyois et Damoiseaux.
Membres protecteurs.
Mgr Pieraerts, Président d'honneur.
Mgr Namêche, id.
M. le professeur Fr. de Monge, Vice- Président
d'honneur.
MM. les professeurs De Jaer, Jacops, Van Bier-
vliet, Nyssens, Van den Heuvel, M. le ministre
Thonissen et M. de Smet, membre de la Cham-
bre des représentants.
Membres honoraires.
MM. Soenens, P. Verhaegen, Lowet, Leemans,
Gilkin, Zwaenepoel, Herdewyn, Pil, Janssen,
Lamothe, Los«seau, Moens, Sanders, Simonard,
Jonnart, Faucon, Michaux, Carlier, Delmée,
Hoefnagels, Serigiers, De Ravenne, Streel,
Cappuyns, Schicks, Tonnelier, DeWalkenaere,
Rops, Hayoit, Mussely, Lappau, Ortegat, Der-
mine, Coucke Albert, Coucke St., Chevalier,
Joly, Mommaerts, Meyers, Verbrugi-en, Hano-
( 160 )
tieau, Vande Werve, Gourdet, Criquillion, Van
Reeth, Solvyns , Dassy , T'Serstevens , Diricq,
Dubois, Tibbaut, Witteveen, Buyse, Caprasse,
Lepaige, G. Verbiest, Hecquet, Alhon, Van
Dieren, Boeyé, Boekaert, Aglave, Vanham,
Deville, Weliens, Chrisliaens, abbé Lemaître,
Ancot, Scheyvaerts, Glorieux, Montens, Em-
pain.
Membres actifs.
MM. les étudiants Fontaine, Hoyois, Parmen-
tier, Ermel, Coppens H., Wauters, Leroy, Van
Caster, Mineur, De Groote, Cambresy, Jans,
Bartolomeussen, D'Heygere, Bertrand, Qui-
rini, Demaret, Vanden Wouwer, Butaye, De
Thier, Barbieur, Van Troyen, Staadaert, Po-
liart, Decot, Leduc, Dupriez, Morelle, Singe-
lée, Muùls, abbé Lecler, Decraene, Debrie,
Opsomer, Dujardin, Aldernaght, Noterdaeme,
Hoebeke, Jorion, Jacquemin, De Haene, De
Roecke, J. Verbist, Vico, Vandeput, Neven,
Rossay, Latour, Bodeux, Slotte, Raes, De
Neckere, Carbon, Alb. Parmentier, Vander
Heyde, Loix, Fontaine de Ghélin, Du Bus,
Van Cutsem, Damoiseaux, De Voghel, Francq,
Lebon, abbé Bouzin, Masselus, Ch. Lefebvre,
Roest, Schramme, Plessers, Vande Velde, Van
Mol, Van Reet, Arm. Coppeus, St. Nolfs, Han-
notte, Vande Walle, Gilles de Pelichy, Pul-
laert, Misonne, Wacrenier, De Bleeckere, Van
der Eycken, Magnée.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIÉTÉ JURI-
DIQUE de 1 Université catholique de
Louvain, pendant l'année académique
1883-84, présenté au nom de la Com-
mission directrice par l'abbé J. LE-
MAITRE, secrétaire.
Messieurs,
L'année qui est à son terme a été féconde en
événements. L'Université de Louvain célébrait
il y a quelques mois le cinquantenaire de sa ré-
surrection. Si cette résurrection a été glorieuse,
vous le savez. Je n'ai pas besoin de vous redire
ce que vous avez entendu, ni de vous dépeindre
ce que vous avez vu dans les jours de triomphe
dont le souvenir est encore présent à vos esprits.
Mais il est un incident que vous ne me pardon-
neriez pas d'oublier. UAlma Mater voulut pré.
senter à NN. SS. les Évêques les nombreuses et
florissantes Sociétés qui sont nées dans son sein,
et elle semblait dire alors comme la célèbre
matrone romaine : Hœc sunt mea ornamenta.
Notre jeune Société juridique figurait au nombre
des joyaux dont elle orna sa couronne à l'occa-
sion de ses noces d'or. M. le professeur Des-
camps, qui nous représentait en cette circon-
( m )
stance, fit ressortir dans le langage plein de tact
et de distinction qui lui est propre, le but et
l'utilité de nos efforts ; et il reçut de la bouche de
Mgr l'Archevêque de Malines une de ces paroles
aimables et flatteuses qui ajoutent au succès du
passé et à l'espoir de l'avenir.
Aux fêtes universitaires ont succédé des évé-
nements d'ordre politique.
Nous sommes bien loin déjà de nos séances de
l'an passé. Nous étions alors sous l'influence de
pénibles préoccupations : une politique fiévreuse
bouleversait tout dans le domaine des lois :
c'étaient l'instruction obligatoire , la question
militaire, la réforme électorale, la revision du
code civil qui s'annonçaient coup sur coup.
Quelques-uns de nos travaux reflètent ces pré-
occupations. D'autres études non moins intéres-
santes, sont venues en leur temps nous distraire
des questions à l'ordre du jour.
Ce fut M. Berdewyn qui entra le premier dans
notre paisible arène et offrit le combat sur la
responsabilité ministérielle. Le ministre est
responsable de tous les actes qu'il pose en dehors
de l'exercice de ses fonctions : c'est la responsa-
bilité de droit commun. Mais il est encore res-
ponsable des actes qu'il pose dans l'exercice de
ses fonctions ou à l'occasion de cet exercice :
c'est la responsabilité ministérielle proprement
dite.
L'opinion est sans doute le premier juge des
( 163 )
ministres; le blâme populaire est une entrave et
une peine pour un gouvernement. Les Chambres
de leur côté arrêtent et châtient les dépositaires
du pouvoir par des votes plus ou moins défavo-
rables. Mais ces deux sanctions, à raison ie leur
caractère purement moral, sont insuffisantes
Il faut un tribunal pour des ministres coupables.
Cela est juste, cela est utile, cela est même né-
cessaire au maintien de l'ordre public.
Notre Constitution a proclamé le principe de
la responsabilité ministérielle, mais le Congrès
a laissé au législateur le soin d'en organiser
l'application. Toutefois notre loi fondamentale
indique la solution dans ses grandes lignes.
Il n'y avait toint de motif pour s'écarter du
droit commun en ce qui concerne les infractions
commises en dehors des fonctions gouverne-
mentales; mais la loi en a décidé autrement.
Quel sera le juge des ministres? Sera-ce le
Sénat, un tribunal ordinaire, ou un juge spécial ?
La Constitution répond encore ici. La cour de
cassation par son impartialité, son indépen-
dance, ses lumières et son organisation, lui
parut seule digne de la mission délicate et re-
doutable de traduire à sa barre les ministres
inculpés.
Telle fut la thèse défendue par M. Herdewyn.
Le principe de la responsabilité judiciaire trouva
un ardent contradicteur en M. G. Verbist qui
voulait qu'un ministre fut seulement justiciable
( 161 )
devant l'opinion. M. Thibaut le suivit dans les
détails de la compétence, et M. le président à
la fin du débat appela l'attention sur un côté
de la question qui avait été laissé dans l'ombre.
Les Chambres pourraient trouver dans le droit
d'enquête que la loi leur accorde un moyen de
porter la lumière sur la gestion des ministres.
Après M. Herdewyn, j'abordai la tribune à
mon tour pour entamer la question des ordres
religieux. Exposer la vie religieuse dans sa
pensée fondamentale, rappeler les services
qu'elle a rendus à la civilisation, aux intérêts
matériels, aux arts, à la littérature et à la
science, dépeindre l'action bienfaisante qu'elle
exerce encore sur la société actuelle, et ratta-
cher la cause des associations religieuses à celle
de toutes les associations qui sont nées, et qui
ont fleuri au soleil de la liberté, tel était le but
de mon travail. C'est surtout à la situation
légale des communautés religieuses que je me
suis arrêté. Des menaces s'élevaient dans la
presse, à la tribune et dans les assemblées poli-
tiques, et déjà un projet de loi était élaboré pour
achever l'œuvre spoliatrice de la révolution
française.
Pour M. Laurent et sa secte, le religieux n'est
pas un citoyen ordinaire. Il ne peut posséder
en son nom parce qu'il a fait vœu de pauvreté ;
s'il vit en commun avec ses frères il reconstitue
la main-morte, œuvre de désolation sociale que
( 165 j
notre législation condamne. La conclusion de
ces faits c'est que les biens des communautés
religieuses sont des biens sans maîtres qu'il faut
attribuer à l'État.
Voilà le résumé bref et fidèle du réquisitoire
de l'impiété contre la vie du cloître. Pour le
réfuter, il suffit de se mettre résolument sur le
terrain du droit civil. Un homme vêtu d'un froc
est un citoyen. S'il s'est engagé vis-à vis de
sa conscience, la Constitution dit qu'il a bien
fait puisqu'il a usé de sa liberté; qu'il possède
donc en paix! S'il veut fonder une association
dans un but scientifique, charitable ou même
simplement religieux, c'est encore son droit.
Le couvent est une réunion d'hommes qui ne
sont pas hors la loi et dont le but n'a rien d'im-
moral.
Le religieux n'a point de privilège et il n'en
réclame aucun. La personnalité civile ou la
main morte est une création de la loi : une
simple association ne saurait l'acquérir tant
que le législateur n'est point intervenu. L'Etat
ne voit et ne peut voir dans les couvents que
des hommes et des biens soumis en tout aux lois
existantes.
Mais du moins, dit M. Orts, il y a là une main-
morte de fait, une perpétuité et une somme de
biens immobiles que l'état social ne tolère plus.
Ai-je besoin de dire que la main-morte de fait
est une absurdité, que la main-morte est l'œuvre
( 166 )
du pouvoir ou qu'elle n'est rien? Si la perpétuité
est un élément de la main-morte, il faudra sup-
primer vioiemmeut tout ce qui prospère, tout
ce qui présente des symptômes de vitalité. Et
quelle est l'immobilisation qu'on reproche aux
moines? Est ce que leurs biens ne subissent pas
tous les droits d'impôt et de mutation? Est ce
que ces biens ne se répandent pas dans la société
pour réaliser des idées nobles et généreuses?
Hommes experts et savants que le zèle de la
légalité consume, ne vous arrêtez pas en che-
min Les couvents ne sont point seuls à menacer
le repos des familles et la sécurité publique, pour
parler votre langage. Il y a encore une Société
de St- Vincent de Paul qui ose chercher de l'ar-
gent pour secourir les pauvres, il y a des sociétés
savantes où l'on s'occupe de questions qui
peuvent vous sembler dangereuses à la paix de
l'État. Il y a môme des sociétés de musique où
l'on ne craint pas d'acheier un drapeau, de louer
un local et de constituer un fonds commun pour
les nécessités ordinaires. Tout cela un siècle
après l'abolition de la main-morte! Que dirons-
nous donc des sociétés souterraines qui veulent
régner souverainement dans un pays libre et qui
ont aussi leur main-morte pour exécuter leurs
projets séditieux? C'est par là qu'il faudra com-
mencer la réforme si l'on veut couper les vivres
aux associations.
M Mcvîers attendait l'adversaire sur un autre
( 167 )
terrain. L'instruction obligatoire ^'annonçait a
l'horizon ; Fauteur se proposa d'examiner si elle
est compatible avec notre Constitution. Il ré-
clama la liberté absolue d'enseigner, et repoussa
l'enseignement obligatoire pour les raisons
suivantes :
L'art. 17 de la Constitution défend toute mesure
préventive en cette matière, or, la surveillance
est une conséquence nécessaire de l'enseigne-
ment obligatoire, et la surveillance constitue
une mesure préventive. La liberté d'enseigne-
ment comprend la liberté active et passive, le
-droit d'enseigner, mais aussi le droit d'être
enseigné où l'on veut et comme on veut. Enfin
l'instruction obligatoire ne serait-elle pas chez
nous contraire à la liberté de conscience? Elle
forcerait par exemple les parents pauvres à
envoyer leurs enfants à des écoles qui répugnent
à leurs convictions. M. Meyers appuie aussi sa
thèse sur l'autorité des discussions du Congrès,
dont les théories étaient d'autant plus significa-
tives qu'on sortait d'un régime saturé d'obli-
gatoire.
Le problème de la population tut alors porté
à la tribune par M. de Thier. Il n'est pas possible
d'agiter ce problème délicat sans rencontrer le
nom de Malthus. L'orateur, qui a lu conscien-
cieusement lus œuvres du pasteur anglican,
n'hésite pas à laver sa mémoire des outrages
dont elle a été l'objet par suite d'une confusion
10
( 168 )
trop grande entre les disciples et le maître. Il
s'efforce de démêler la part de vérité et la part
d'erreur contenues dans les œuvres de Malthus.
En critiquant le travail de M. de Thier, M. Hano-
tieau s'attache surtout à montrer comment le
christianisme met les sociétés dans les condi-
tions de leur équilibre et de leur progrès au
point de vue de la population.
Il était encore réservé à M. Hanotieau de nous
présenter quelques considérations sur la question
du serment judiciaire. Tout en reconnaissant
l'honneur qu'il y a pour une législation de s'in-
cliner1 devant la Majesté divine et à l'appeler à
son aide dans les affaires judiciaires, l'orateur
s'est demandé si le serment est conciliable avec
nos principes constitutionnels.
Cette question a été portée devant notre cour
suprême, et il suffira de résumer ici les consi-
dérations développées si magistralement dans
le réquisitoire de M. le procureur général Le-
clercq. La croyance à la divinité est le fonde-
ment de la société civile comme de la religion.
La liberté des cultes nous autorise, à ne pas
l'admettre, mais l'État a le droit et le devoir de
maintenir cette vérité essentielle. L'athéisme
est une monstruosité, c'est une de ces anomalies
qu'il est permis au législateur de négliger
dans ses prévisions. Le congrès a voulu sauve-
garder la liberté des différents cultes, mais sans
porter atteinte à la notion fondamentale du ser-
( 169 )
ment. Le serment, en effet, a toujours été consi-
déré comme l'invocation du Souverain Maître
des destinées humaines. Lui donner une autre
signification c'est en faire une affirmation inepte
et ridicule; le supprimer serait consacrer un
privilège au profit des athées, car le serment
est une arme pour l'âme honnête contre l'injus-
tice et la mauvaise foi.
Ai je besoin de rappeler, Messieurs, que la
Société juridique sait unir l'utile à l'agréable, et
qu'au milieu des sentiers parfois épineux de la
science du droit , la poésie trouve moyen de
fleurir? M. Barbieur eut un jour l'heureuse idée
de nous initier à ses inspirations, et M. le pro-
fesseur Descamps voulut bien, à son tour, nous
lire une pièce composée dans la mêlée scolaire,
à un de ces moments, où, pour parler son lan-
gage facit indignatio versum.
Nous eûmes aussi des discussions dans les-
quelles les questions d'art et de littérature ve-
naient se mêler aux principes du droit. La pro-
priété artistique et littéraire est un de ces sujets
attrayants et féconds où la raison juridique
trouve d'autant mieux à s'exercer que la légis-
lation sur la matière est incomplète. M. Jans sut
profiter du caractère à la fois agréable et sé-
rieux de son sujet. Il détermina d'abord la nature
du droit généralement désigné sous le nom de
propriété artistique, littéraire et industrielle.
€e n'est pas un droit de propriété : il n'en a pas
( 170 )
le caractère perpétuel et exclusif. On ne peut
pas, comme des auteurs le prétendent, donner
aux droits intellectuels la perpétuité. Ce serait
se heurter à des difficultés pratiques impossibles
à résoudre, et empêcher la publication d'oeuvres
de grand mérite. Bien moins encore devons-
nous refuser, avec d'autres, l'existence aux
droits intellectuels. Le travail de l'intelligence
est aussi respectable que le travail matériel, et
il doit être maître de ses oeuvres comme l'autre.
Telle est la noiion des droits intellectuels
développée dans l'étude de M. Jans. Il s'occupe
ensuite d'une espèce particulière : les droits
d'auteur, ou si l'on aime mieux, la propriéié
littéraire. Ce droit en principe s'étend sur tous
les ouvrages de l'auteur, mais il s'élève des con-
troverses sur les discours prononcés en public
et sur les œuvres posthumes. C'est à l'auteur
qu'il appartient de publier, de vendre et de tra-
duire son travail; et s'il y a plusieurs écrivains
qui ont uni leurs lumières et leurs efforts,
l'art 815 ne peut être invoqué pour sortir d'indi-
vision. Une question délicate est la transmission
de la propriété littéraire après la mort de l'au-
teur.
D'après notre législation, elle passe aux héri-
tieis comme tous les autres droits La nature
particulière de la propriété qui nous occupe
semble exiger, selon M. Jans, une faveur spé-
ciale pour le conjoint survivant, qui par ses
( 171 )
soins et son assistance, a aidé plusieurs chefs-
d'œuvre à se produire au grand jour; et en effet
la loi française lui accorde un usufruit.
Un long et consciencieux travail fut alors
présenté par M. Barbieur. Je ne puis malheu-
reusement en donner qu'une courte analyse
fournie par mes souvenirs. M. Barbieur est un
partisan convaincu de la liberté testamentaire
qu'il regarde comme la sauvegarde des familles»
des fortunes et de la société elle-même.
L'accumulation de la fortune parternelle sur
une seule tête semble à première vue chose
exorbitante, mais on oublie que l'héritier favo-
risé a toujours des obligations à remplir vis-à-
vis des puînés, et que ceux-ci conservent leur
place au foyer paternel. Chez nous les enfants
se dispersent avec leur part d'héritage; plus
rien ne les unit sinon des relations trop tôt
interrompues, et ces liens du sang que de misé-
rables questions d'intérêt viennent souvent bri-
se^ au chevet même du père défunt. Mais l'éga-
lité des partages a amené un mal plus profond.
Comprend-on le danger qu'il y a pour un jeune
homme de s'éveiller à la vie possesseur d'une
fortune qui l'invite à l'oisiveté et au plaisir?
C'est une obligation bien salutaire pour les cadets
de famille d'avoir à lutter et à travailler dans la
jeunesse pour maintenir l'éclat d'un grand nom
et retrouver par le mérite personnel une posi-
tion que la naissance n'avait point donnée.
10.
( 172 )
L'égalité des partages a tué le commerce et
l'industrie en France, parce que les grandes
entreprises n'ont plus de stabilité. Un père qui
a fondé laborieusement une maison florissante
doit se résigner à la voir périr avec lui. Aussi
la richesse nationale est elle-même compromise.
La propriété s'émiette comme la société elle-
même. L'égalité testamentaire n'est du reste
qu'une conséquence des principes qui préparent
l'avènement du socialisme. Si l'État s'est mis
au-dessus du chef de famille pour faire l'égale
répartition de ses biens, pourquoi ne se met-
trait-il pas un jour au-dessus du propriétaire
pour réaliser une égalité plus parfaite dans la
grande famille humaine?
L'égalité est une idée séduisante, elle nous
apparaît comme le dernier terme de la justice
entre les hommes. M. Leroy s'en fit le défenseur
dans la question du remplacement militaire. Il
fait abstraction des immunités accordées aux
ministres des cultes, et il attaque résolument
cette substitution d'hommes si funeste aux grands
intérêts de la patrie.
Le remplacement, en effet, est une duperie
pour l'État auquel il donne des soldats d'un
mérite inférieur, c'est un fléau pour l'armée qu'il
peuple de gens déclassés et sans aveu. C'est un
danger pour le pays qui doit confier sa sûreté
à des mercenaires, et ce danger est d'autant
plus grave, aujourd'hui que la société doit se
( 173 )
défendre à l'intérieur contre les menées révolu-
tionnaires. Le remplacement est contraire à
l'art. 6 de la Constitution, car il consacre un
privilège en faveur de l'aristocratie de l'argent.
N'est-il pas encore une injustice pour ceux qui
sont obligés de marcher sous les drapeaux? Au
lieu de jeunes gens bien élevés, ils ne ren-
contrent souvent que la lie du peuple, une sol-
datesque qui n'a que peu d'intérêt à défendre
l'ordre et la sécurité sociales.
Mais, dira t on, le service personnel sera une
surcharge pour le budget de la guerre. Cela
n'est nullement prouvé, répond M. Leroy, et ce
point fût-il établi, on peut chercher à réaliser
des économies là où le salut de la patrie n'est
pas en péril. D'autres diront que le service per-
sonnel brisera la carrière des jeunes gens. Mais
il n'en est rien. Dans bien des pays le service
personnel ne nuit pas au mouvement intellec-
tuel, l'exemple des compagnies universitaire le
prouve assez.
M. Thonissen a démontré à toute évidence que
le service personnel n'a pas pour conséquence
nécessaire la vie de caserne et la démoralisation
de la jeunesse. A partir de dix-sept ans , les
jeunes gens peuvent passer une année dans le
volontariat et servir la patrie tout en maintenant
les traditions d'honneur qui sont le plus bel héri-
tage de leurs familles. Pour tous ces motifs,
M. Leroy émet le vœu que la loi du remplacement
militaire soit abolie.
( 174 )
L'armée nationale a eu son défenseur. C'est
maintenant à M. Standaert à faire l'éloge du
barreau. Il le fera d'après les données de l'his-
toire. A la vérité, la dispersion des sources,
l'absence des documents et les vicissitudes poli-
tiques de notre pays rendent ce travail difficile:
mais il réussira néanmoins à nous intéresser en
nous montrant dans son origine et son dévelop-
pement la profession d'avocat.
Quand le barreau a-til pris naissance? Re-
monte t-il aux relations des patrons et des clients
dans l'ancienne Rome, comme le dit M. Dupin?
Reconnaîtrons-nous son berceau dans les avoue-
ries du moyen âge, ou bien dirons -nous que le
barreau est aussi ancien que la défense?
M. Standaert rejette ces opinions, et sur la
foi des documents, il soutient que le barreau
moderne est né dans les monastères où des
hommes de science et de probité vinrent d'abord
en aide à l'innocence opprimée.
Toutefois une grande obscurité règne sur les
premiers défenseurs de la justice. Ce sont les
Établissements de Jérusalem qui nous font
connaître le plus sûrement les mœurs judiciaires
de la Belgique à cette époque. Mais ce n'est
guère qu'au xme siècle que, les lois territoriales
succédant aux lois personnelles, on voit se
dégager la personnalité de l'avocat. Au xve et
au xvie siècle, l'ordre des avocats nous apparaît
avec son prestige et ses prérogatives dans les
( 175 )
cours de justice, comme on peut le voir dans les
ordonnances^ François I, les placards du Bra-
bant et des Flandres. Grâce à leur probité et à
leur dignité, les avocats devenaient à l'occasion
juges suppléants, ils étaient exempts de la cor-
vée, des impôts et de la patente; ils portaient la
robe et étaient crus sur parole. Aussi l'avocat
étai t le modèle du citoyen et de l'honnête homme»
témoin Jean d'Udekem de Louvain, témoin ces
plaidoiries naïves que le temps nous a con ser vées.
Les choses allèrent ainsi jusqu'en 1789 Lors
de la tourmente révolutionnaire, l'ordre des
avocats ne devait point survivre à la ruine de la
société. Mais le jour où les avocats quittèrent le
prétoire, on y vit entrer la confusion et le
désordre, et ceux-là même qui avaient fait mou-
rir le barreau le firent ressusciter. En attendant
les avocats relégués dans la solitude ne lais-
sèrent point passer les grandes iniquités sans
protester; ils surent aller comme Malesherbes
jusqu'à l'échafaud de Louis XVI.
Une page émue de Berryer couronnait l'étude
de M. Standaert, qui disait en finissant, comme
Tacite : Et majores et posteros cogitate !
Une étu Je d'un intérêt tout actuel vint achever
celte riche série de travaux. M. Morelle défendit
à la tribune la thèse de la représentation pro
portionnelle dont il montra le fondement et
l'application. Comme lu disait un jour M. Beer-
naert dans une conférence donnée aux étudiants
( 176 )
de YAlma Mater, notre système électoral est
défectueux, parce qu'il ne donne qu'une idée
inexacte de la volonté du pays. Non seulement
des groupes nombreux d'électeurs ne sont pas
représentés, mais ils sont représentés par des
ennemis au parlement où les minorités cepen-
dant ont le droit de se faire entendre. Notre
régime, sous prétexte de traduire l'opinion des
majorités, les trahit parfois; car s'il y a entre
deux partis une opinion intermédiaire, elle doit
faire un compromis avec le parti le plus favo-
rable, ou bien s'abstenir. En tout cas elle doit
renoncer à se faire représenter en nom propre,
ce qui est une injustice manifeste, surtout si
elle a des partisans dans plusieurs circonscrip-
tions électorales.
De tels inconvénients disparaîtraient si le
pays, au lieu d'élire ses représentants à la majo-
rité, se bornait à se faire représenter tel qu'il
est, et donnait à chaque groupe une députation
proportionnée avec sa force numérique. Alors
la minorité figurerait à la Chambre : on ne
serait plus forcé, pour avoir une existence poli-
tique, de se rattacher à l'un ou l'autre grand
parti, et le vote des députés élus à un millier de
voix de majorité pèserait plus que celui des
députés élus à une seule voix.
Mais la représentation proportionnelle est- elle
praticable? M. Morelle le prouve à l'aide de
plusieurs systèmes, surtout le système D'Hondt.
M. le professeur Nyssens, qui avait bien voulu
( 177 )
nous honorer de sa présence ce jour là. nous
montra, dans une conférence brillante et cha-
leureusement applaudie, les avantages de cette
thèse nouvelle, ses résultats heureux dans la
vie publique et le mécanisme de son application,
beaucoup plus facile en réalité tque ses adver-
saires n'aiment à le dire.
Et maintenant, Messieurs, vous vous joindrez
à moi pour rendre hommage aux membres pro-
tecteurs de la Société juridique qui secondent
nos efforts d'une façon si bienveillante et si effi-
cace. Ce sont ces maîtres intelligents et dévoués
qui nous montrent la voie. Ce n'est point à moi
d'adresser à M. le professeur Descamps, notre
aimable président, un éloge qui est dans tous
les cœurs; son assiduité à nos séances et son
intelligente direction,;montrent assez combien il
s'intéresse à nos travaux et à nos succès. M. le
chanoine Jacops continue à mettre à notre dis-
position ce beau local et à concourir à notre
œuvre par ses sympathies et ses encourage-
ments.
Remercions aussi MM. les professeurs Nys-
sens et Van den Heuvel , qui ont bien voulu
devenir aussi les membres protecteurs de notre
vaillante Société : leurs conseils et leurs émi.
nents travaux seront nos guides dans la «cience
du droit.
Vraiment, Messieurs, nos membres protec-
teurs nous font honneur! Dans une de nos der-
( 178 )
nières séances nous avions au milieu de nous
M. De Smedt, président de l'Association réfor-
miste pour la représentation proportionnelle.
Peu de temps après, le corps électoral de Bru-
xelles l'appelait à le représenter au Parlement.
M. Thonissen arrivait au conseil de la couronne,
puis au ministère de l'Intérieur et de l'Instruc-
tion publique. Et déjà l'on entrevoit une réforme
électorale basée sur la représentation propor-
tionnelle.
Qu'ainsi grandissent plus tard dans l'opinion,
Messieurs, toutes les nobles et généreuses idées
défendues par vous dans nos discussions! Ces
idées vous sont chères, elles vous inspirent un
sincère et puissant enthousiasme; peut être les
porterez vous un jour dans les débats de la vie
publique. Je ne sais si l'avenir vous réserve de
hautes destinées; mais ce que je puis vous dire,
c'est que vous serez grands devant votre con-
science et devant Dieu, si vous savez toujours
défendre cette sublime chose que notre langue
appelle le droit. Le droit vient de Die'u et nous
mène à lui. Le droit c'est l'harmonie providen-
tielle répandue dans l'humanité, c'est la loi des
êtres doués de liberté et d'intelligence, c'est
l'arme de la vériié et de la justice. Le droit est
la base de la sécurité et de la dignité indivi-
duelle, du bonheur des familles, de la prospérité
et de la paix sociales, il est le dernier mot de
toutes les grandes causes.
SOCIETE MEDICALE
de l'Université catholique de Louvaiiu
Président d'honneur, Mgr Pieraerts, recteur
magnifique de l'Université.
Président émérite, M. le professeur Van Kem-
pen.
Composition du bureau.
Président, M. le professeur Masoin.
lr Vice -président, M. le professeur Debaisieux.
2d Vice-président, M. Vanderstraeten, étudiant
en médecine.
Secrétaire, M. Brusselmans, id.
Membres, MM. Butaye, Giele et Wibin, id.
Membres actifs.
MM. les professeurs Craninx, Michaux, Hairion,
Haan,Van Kempen, Lefebvre, Hayoit, Masoin,
Debaisieux, Hubert, Ledresseur,Verrïest, Blas,
Venneman et Bruylants.
MM. les docteurs Dandois et Denys, chargés de
cours, S;uisen, Glorieux, Van Roechoudt, G ,
Boine, Derode Léon.
MM. les étudiants en médecine Stroobant, De-
roitte, Moyart, Van ierstraeten , Pourbaix,
Godeau J., Butaye, Giele, Heymans, Haers,
Brusselmans, Roose, Baivv, Wibin, Carlier,
11
( 180 )
Tamine, Lejear, Bricard, Belvaux, Declereq,
Caucheteux, Valemin, Peeters, Debry, Mor-
tiaux, Jobart, Martin, Burton, Demesmaecker,
Laenen, Gits, Stubbe, Mooreels, Castelein,
Wouters, Praet, Deleyn, Decorte, Scheepens,
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIÉTÉ MÉDI-
CALE pendant l'année 1883-1884,
fait, au nom de la Commission direc-
trice (1), dans la séance du 5 novembre
1 884, par M . A. VANDERSTRAETEN,
secrétaire sortant.
Messieurs,
Le règlement de la Société médicale impose
au secrétaire la tâche de faire, au commencement
de chaque année, un rapport sur les travaux de
l'année précédente. C'est de cette tâche que je
viens m'acquitter. Parcourant la liste des com-
munications qui vous ont été faites, je vais tâcher
de vous en remémorer les points les plus impor-
tants. Vos souvenirs suppléeront à l'insuffisance
des analyses écourtées auxquelles je dois me
borner, et ainsi vous n'aurez pas de peine, je
l'espère, à reconstituer les mémoires intéressants
dont vous avez entendu l'exposition détaillée
dans le cours de nos réunions. Tous, je n'en
(i) La Commission directrice pour l'année académique 1883 1884
était composée comme suit :
Président, M. le professeur Hasoin ; I* Vice-Prési lent, M. le pro-
lesseur Oebaisieux; ï* Vice-Préiident, M. Kagnet, étnd. en méde-
cine; Secrétaire, M. Vanderstraeten, id.; Membres, MM. Bout feu,
Lauwers, Coopman, id. '
( 182 )
doute pas, vous trouverez, dans ce retour rapide
vers le passé, le même profit, le même intérêt
que j'ai trouvé moi-même, en résumant pour
vous cette page nouvelle inscrite dans les an-
nales de notre Société-
Lorsque nous aurons devant les yeux cet
exposé des travaux qui ont rempli nos séances,
nous tâcherons de nous rendre un compte exact
de ce qu'a été la Société de médecine pendant
l'année qui vient de finir. Cette année a- 1- elle été
pour elle une année de prospérité ou de déca-
dence? Avons-nous su la maintenir au niveau
où nous l'avions trouvée? Sommes-nous par-
venus à atteindre le but que. se sont proposé ses
fondateurs? Telles sont, Messieurs, les questions
que nous aurons à examiner.
Nous nous bornons ici à rénumération des
divers travaux présentés à la Société médicale
pendant l'année 1883-1884 (1) :
Etude sur la fièvre puerpérale, par M. Lau-
wers.
La question de V alcoolisme, par M. Boutfeu.
La médication révulsive, par M. Focquet.
L'extraction de la tête après la sortie du
tronc, par M. Lauwers.
Physiologie pathologique de la fièvre ty-
phoïde, par M. Bague!.
(1) La Société médicale fait imprimer à part un rapport détaillé
sur tous ce; travaux.
( 183 )
Le magnétisme animal, par M. Struelei;-
Pathogénie du pied bot congénital, par M
Stordeur.
Théorie des bruits respiratoires, par M. Brus-
selmans.
Influence des appareils nerveux et muscu-
laire sur la circulation, par M. Giele.
Parallèle entre la trachéotomie et la laryn-
gotomie inter-crico-thyroïdienne, par M. Ba-
guet.
Influence du rétrécissement sacro-pubien sur
V accouchement, par M. Lauvrers.
Des symptômes nerveux du diabète, par
M. Vanderstraeten.
Liris et ses mouvements, par M. Tkévelin.
J'ai terminé, Messieurs, l'exposé des travaux
de la Société médicale. Le nombre de ces tra-
vaux s'est maintenu à peu près au chiffre ordi-
naire. En ce qui concerne leur valeur, nous
n'avons rien, ce me semble, à envier à nos de-
vanciers. Je crois, en effet, que tenant compte
des éléments qui constituent notre Société, on
doit le reconnaître : plusieurs des mémoires que
je viens d'analyser offrent un caractère de haut
intérêt et de réelle utilité; tous nous révèlent
le zèle, la persévérance et l'esprit d'initiative de
leurs auteurs.
Mais, Messieurs, l'importance et le nombre
des travaux ne sont pas les seuls éléments qui
( 184 )
doivent être envisagés pour juger du degré de
prospérité d'une société comme la nôtre. Il im-
porte de tenir compte en outre de l'intérêt des
discussions et de l'assiduité des membres à
assister aux réunions. Or, j'éprouve un vif regret
en vous le déclarant, mais je dois vous exprimer
sincèrement toute ma pensée : nos discussions
ont été parfois languissantes et nos séances n'ont
pas été fréquentées avec toute l'assiduité dési-
rable. Messieurs, j'en ai le ferme espoir, il n'en
sera plus ainsi pendant l'année académique qui
vient de s'ouvrir. Vous ne voudrez pas que cette
année 1884. qui a vu célébrer au milieu de fêtes
splendides un demi -siècle de prospérité et de
gloire pour notre Université, ait marqué pour
la Société médicale le début d'une période de
décadence. Vous déploierez tout votre zèle pour
rendre à notre association l'éclat et la splendeur
de ses plus beaux jours. Vous vous ferez un
devoir d'assister en grand nombre à ses séances.
Chacun, choisissant dans le vaste champ des
sciences médicales une question intéressante,
viendra faire part à ses condisciples de ses re-
cherches, exposer ses opinions et les soumettre
-à l'appréciation de tous dans une discussion
courtoise et animée. Pénétrés de l'utilité de nos
réunions, montrons à ceux de nos condisciples
qui n'en font point encore partie, tous les avan-
tages que leur offre la Société médicale. Sti-
mulons leur zèle, dissipons les préjugés qui les
( 185 )
retiennent loin de nous, engageons les vivement
à profiter d'un moyen de s'instruire à la fois si
efficace et si agréable.
Permettez-moi, Messieurs, d'être votre inter-
pi ête, pour exprimer toute notre reconnaissance
à ceux de nos maîtres qui montrent l'intérêt
qu'ils portent à la Société en daignant assister à
nos séances. La reconnaissance! c'est une des
vertus les plus chères au cœur des élèves de
l'université de Louvain. Cette année encore, les
étudiants en médecine l'ont prouvé en offrant
son portrait à un de leurs maîtres les plus
estimés, à notre vice-président M. le professeur
Debaisieux. Ctioisi d'abord par ses condisciples,
plus tard par ses élèves, M. Debaisieux n'a cessé,
depuis l'époque où il occupait encore les bancs
de l'Université, de faire partie de la Commission
directrice de la Société médicale. Ici comme
dans la chaire universitaire, comme au lit du
malade, nous avons pu apprécier tout son dé-
vouement. Aussi nous avons été particulièrement
heureux de pouvoir accorder à ce maître aimé
un gage de notre admiration et de notre affection.
A nos zélés président et vice-président, je me
fais un devoir d'associer dans notre reconnais-
sance un de nos jeunes et savants maîtres,
M. le docteur Dandois. Son zèle à assister à nos
séances, l'intérêt qu'il portait à nos travaux ont
été un noble exemple qui a grandement con-
tribué à soutenir notre ardeur.
( iSO )
Merci donc à nos maîtres pour le dévouement
qu'ils veulent bien nous témoigner. Ils nous con-
tinueront, nous en sommes persuadés, leur géné-
reux dévouement. Moins que jamais leur zèle
et leur sollicitude ne nous feront défaut, main-
tenant surtout que la Société médicale a parti-
culièrement besoin de leur appui. Encouragés
par leurs exemples, soutenus par leur haute
influence et leur autorité, nous saurons affermir
notre association, et nous ferons de l'année que
nous inaugurons une année de succès et de pros-
périté.
Je viens, Messieurs, de faire allusion aux
magnifiques fêtes jubilaires que notre Université
a célébrées cette année. Composée de professeurs
et d'étudiants, la Société médicale ne pouvait
rester étrangère aux solennités qui ont marqué
ce glorieux événement : elle a voulu y coopérer
dans la mesure du possible. Je me plais à vous
rappeler que la Commission directrice a été
admise à présenter ses hommages àXosseigneurs
les Evêques réunis au collège du St Esprit, le
jour de l'ouverture des fêtes. M. le professeur
Masoin, notre sympathique président, a remis
aux chefs vénérés de l'Université une adresse
que je ne résiste pas au plaisir de vous commu-
niquer. Vous y reconnaîtrez, Messieurs, le style
élégant, riche et fleuri du maître érudit à qui
vous avez confié la direction de votre Société :
« En ces jours bénis qui rassemblent de toutes
( 137 )
parts les fils et ceux que nous pouvons nommer
les pères de l'Université catholique, la Société
médicale se réjouit de pouvoir vous offrir le
tribut de son attachement inviolable et de ses
hommages dévoués.
Notre Association, Messeigneurs, c'est, à côté
du grand fleuve universitaire, le ruisseau tran-
quille auquel on vient demander quelque fraî-
cheur le soir après les rudes travaux du jour;
la science et l'amitié se donnent volontiers ren-
dez-vous sur ses bords comme dans une fami-
lière académie accessible à tous les esprits et à
tous les cœurs; car, après les longues heures
passées dans les laboratoires, dans les hôpitaux,
dans la chambrette paisible, il est bon que
léiudiant exprime ses idées personnelles, qu'il
les éprouve au creuset de la discussion et qu'il
vérifie la rectitude de son jugement dans des
luttes courtoises où s'aiguise l'arme de la parole.
Nous osons croire, Messeigneurs, que notre
Association a déjà rendu par là quelques
vices à la jeunesse universitaire, et qu'elle a
mérité votre haute sympathie. Nous pouvons
d'ailleurs le dire sans nous flatter : nous avons
vu passer dans nos rangs i'élite de ces médecins
dévoués, instruits, honorables, qui, d'un bout de
la Belgique à l'autre, visitant la chaumière ou
le château, contribuent tant, — comme le disait
récemment l'aimable Recteur que vous nous
avez donné, — contribuent tant à rendre popu-
laire le nom de Y Aima Mater. 11.
( 188 )
Aujourd'hui, quand la sève circule à pleins
bords dans le grand arbre universitaire, quand
les fleurs et les fruits le couronnent à l'envi, et
que le « vieux chêne plein d'oiseaux sent tres-
saillir ses branches », la Société médicale, mo-
deste rejeton qui grandit à son ombre protec-
trice, se prend à espérer, sous vos auspices,
Messeigneurs, un regain de verdure, une ré-
colte plus ample et plus belle que jamais.
C'est dans ces sentiments que nous saluons
en vous, à l'occasion d'un glorieux anniversaire,
les chefs vénérables de l'Université catholique
et de toutes ses œuvres, et, après vous avoir
présenté ici nos respectueux hommages, nous
serons heureux d'aller avec vous entonner le
Te Deum d'un cinquantenaire qui nous inonde
d'allégresse et d'espérance. »
CERCLE INDUSTRIEL
des Écoles spéciales des arts et manu-
factures du génie civil et des mines
de l'Université catholique.
Bureau directeur (1884- 1885).
Présidents d'honneur, MM. les professeurs
A. Devivier et L. Cousin.
Président effectif, M. le professeur Fr. De
Walque.
Vice-Président, M. A. Limelette.
Secrétaire, M. G. François.
Bibliothécaire, M. C. Crimont.
Trésorier, M. J. Lemaître.
RAPPORT
sur les travaux du CERCLE INDUS-
TRIEL pendant l'année académique
1883-1884, fait au nom du comité
directeur (i) par L. DE PELSMAE-
KER, secrétaire.
Messieurs,
Le Cercle industriel vient de terminer la dou-
zième année de son existence. Le résumé des
travaux qui ont occupé nos séances me permet-
tra, dans les quelques pages que je puis y con-
sacrer, de montrer que cetie année encore a été
pour notre Cercle une année de travail, et que
nos membres ont pu retirer des avantages pré-
cieux du temps qu'ils ont consacré à nos réu-
nions.
Dès le 2 novembre, nous reprenions nos tra-
vaux sous la présidence de M. le professeur
Cousin, qui, bientôt, allait être empêché de nous
donner, chaque jour, les preuves de son dévoue-
ment à notre œuvre. En effet, au début de la
séance du 10 janvier, M. le vice-président nous
(i) Le Bureau était composé de MM. les professeurs Devivier et
Cousin, présiients d'honneur; 1-î professeur DeVY alque , président effî c-
HJ ; H. "^agant, vice- président; L. De Pels.naeker, secrétaire; P. He^
Bruicker, bibliothécaire, et C. L'Olivier, trésorier.
( 191
donna lecture d'une lettre dans laquelle notre
président nous exprime tout îe regret qu'il
éprouve de devoir renoncer à la présidence du
Cercle industriel, par suite de raisons majeures
qui ne* lui permettent plus d'assister régulière-
ment à [nos séances. M. le professeur Cousin
nous promet d'ailleurs de ne point rester étran-
ger à nos travaux et de revenir de temps en
temps parmi nous.
Cette retraite de notre bien-aimé président
cau-a une vive émotion chez tous les membres
du Cercle; il fut immédiatement décidé que le
bureau se rendrait auprès de M. Cousin pour le
remercier, au nom de tous les membres, de son
grand dévouement et des services marquants
qu'il a rendus au Cercle pendant huit ans et lui
offrir en même temps de partager la présidence
d'honneurjde notre Cercle avec M. le professeur
Devivier.
La perte du président dont le nom est lié à
tous les travaux, à tous les progrès du Cercle,
nous jeta dans un découragement profond; sans
lui pour stimuler nos efforts, pour diriger nos
discussions, toute existence nous paraissait im-
possible.
Heureusement, Messieurs, nous avons re-
trouvé dans M. le professeur De Walque ,
l'homme affable, le président dévoué que nous
venions de perdre dans la personne de M. le
professeur Cousin. Ce fut au milieu des applau
( 102 )
dissements chaleureux et sympathiques que
M. le professeur De Walque fit son entrée au
Cercle, applaudissements qui purent lui prouver
que déjà il avait acquis toute l'estime et la"
reconnaissance dont les membres du Cercle
entourent leurs présidents. Notre nouveau pré-
sident, répondant à la bienvenue lui adressée au
nom des membres par M. le vice-président,
nous promit tout son dévouement et exprima
l'espoir de rendre, avec le concours de tous,
notre Cercle de plus en plus prospère.
Nous avons eu pendant l'année trente séances
qui ont été régulièrement suivies. Les unes ont
été consacrées à des comptes-rendus substan-
tiels des articles les plus intéressants parus
dans les journaux techniques. Des comptes -
rendus de ce genre nous été donnés par MM.
Bihain, Ciantar, Emile et Lucien Dor, De Béer,
Deckers, De Ptdsmaeker, Lemaitre, Lievens,
Nagant, Stacque-t et Vanden Bossche. Ces résu-
més ont des sujets divers dont nous nous con-
tenions de rappeler les titres :
Application de la traction funiculaire aux
tramways.
Travaux du tunnel de l'Arlberg.
Construction des grands tunnels et chaleur
souterraine.
Emploi de la règle logarithmique dans les
levés au tachéomètre.
Développement et installations du port d'An-
vers.
( 193 )
Projet d'é<rout pour la ville de Blankenberghe.
Projet de pont sur le Forih.
Fondations à l'air comprimé du pont de Cep
«/la Charente.
Projet d'assèchement du Zuyderzee.
Système Dujour pour la manœuvre et le calage
des excentriques.
Emploi des eaux de source et des eaux de
rhière pour l'alimentation des villes.
Enveloppes calorifuges des conduites de va-
peur.
Origine du pétrole.
Emploi des locomotives à air comprimé dans
les mines.
Échantillonnage industriel.
Installation d'une grande minoterie à cylindres.
Procédés de fabrication du coke en recueillant
les produits volatils.
Moteur Honigmann.
Accumulateurs d'électricité.
Établissement des lignes électriques souter-
raines.
Traction électrique.
Transport de la force par l'électricité.
Éclairage électrique des voitures de chemin
de fer.
Les autres séances ont été consacrées à des
travaux originaux de nos membres, les cause-
ries ou conférences devraient être résumées en
ce rapport, mais la place nous manque, cette
( 194 )
année surtout où Y Annuaire de V Université va
être si volumineux. Nous sommes forcés de ne
donner que les titres des travaux, qui, chaque
fois, ont été suivis d'une discussion en règle des
idées émises par le conférencier. Cette simple
énumération montrera que le Cercle se main-
tient en pleine vitalité et pend tous les services
que ses fondateurs ont eu en vue et qui sont si
légitimement appréciés par tous ceux qui ont
suivi ses travaux.
M. De Béer. La téléphonie.
M. Lange. Les maisons ouvrières.
M. Hoho. De l'influence des forces chimiques
sur les capacités calorifiques moléculaires.
M. De Pelsmaeker. Participation des ouvriers
aux bénéfices des patrons.
M. VOlivier. Du grisou.
M. Stacquet. Éclairage des mines.
M. De Pelsmaeker. Télégraphie et téléphonie
simultanée, système d'antiinduction de M. Van
Rysseîberghe.
M. De Bruycker. Emploi de l'air comprimé
dans les fondations.
M. L. Dor. Fabrication de Talun dans le pays
de Liège.
M. De Pelsmaeker. Rapport sur une excursion
au Cleveland.
Outre ces travaux des membres du Cercle,
nous avons eu l'heureuse chance d'entendre un
de nos aînés, M. V. Mousel, directeur de l'usine
( 193 )
à gaz de Vilvorde, qui est venu nous faire une
causerie très intéressante sur l'emploi du gaz
d'éclairage comme agent de chauffage (1).
Enfin M. le professeur Henry a bien voulu
nous donner une nouvelle preuve de l'intérêt
qu'il porte à la prospérité de notre œuvre en
nous faisant une très remarquable conférence
sur la solidarité fonctionnelle dans les compo-
sés organiques. Nous regrettons beaucoup que
la brièveté obligée de ce compte-rendu ne nous
permette pas d'esquisser ce travail remarquable
et original concernant Vanatomîe et la physio-
logie de ces organismes, qui constituent le?
combinaisons si nombreuses que forme le car-
bone.
Telle est, Messieurs, rénumération des travaux
du Cercle industriel peniant l'année écoulée.
Cette simple indication montre seule que le
Cercle a bien rempli sa mission et que vous avez
tenu, Messieurs, à marcher sur la trace de vos
devanciers, à augmenter même l'état de prospé-
rité dans lequel ils vous lavaient légué. Vous
avez compris la vérité de ces paroles d'un ora-
teur célèbre : « Il n'y a rien, dans l'ordre des
choses humai'ries, de plus nécessaire, de plus
décisif et de plus fécond que le travail. »
l M. Mousel, après avoir donné au Cercle industriel la primeur
Itats obtenus dans ses recherches, vient de les faire paraître
dans les Mémoires de l'Union des Ingénieurs de louvam, année
1883 188*, V fascicule, p. 71 et î' f scicule.
( 196 )
Quant à vous, Messieurs, qui nous suivrez
bientôt dans la carrière, vous tiendrez à honneur
de faire fleurir encore davantage le Cercle in-
dustriel; vous êtes suffisamment pénétré de la
grande utilité du Cercle pour que vous assistiez
nombreux aux séances et que vous tâchiez de
les rendre aussi intéressantes que possible.
Je ne répondrais pas à votre attente, Messieurs,
si je terminais ce rapport sans adresser nos re-
merciements les plus Vifs à nos honorables pré-
sidents qui, nonobstant leurs occupations nom-
breuses, s'occupent avec tant de dévouement de
notre Cercle et viennent prendre place parmi
nous pour diriger nos travaux et apporter
dans nos discussions la lumière de leur science
et de leur longue expérience. N'oublions jamais
Messieurs, que si nos réunions ont toujours pré-
senté un caractère sérieux et pratique, que si
notre Cercle est aujourd'hui en pleine vitalité,
en pleine voie de progrès, c'est à eux que nous
en sommes redevables.
Acclamons les donc et que Messieurs nos Pré-
sidents veuillent bien accepter l'expression re-
connaissante des remerciements du Cercle in-
dustriel comme étant l'écho Adèle de tous nos
cœurs.
N'oublions pas non plus que nous nous devons
à notre chère Al>na Mater, restons toujours
fidèles à ces paroles qui résument tout ce que
nous aimons :
Dieu, patrie et honneur.
LISTE DES ETUDIANTS
admis aux grades académiques par l'Université
pendant Tannée 1883-1884.
BACHELIERS EN THÉOLOGIE (l).
1 Schaus, Charles, de New-Oregon, diacre du diocèse
de Buffalo (États-Unis : 17 juillet.
2 Weber, Georges, de Boston, diacre du diocèse de
Buffalo; id.
3 Balcerzak, François, de Izabelin, prêtre du diocèse
de Plock 'Pologne : id.
4 Buelens, "Wencesla-, de Molenbeek-St-Jean, prêtre
de la congrégation des Sacrés-Cœurs ; id.
5 Duhaut, Oscar, de Peissant, prêtre du diocèse de
Tournai; id.
6 Hostert, Alphonse, de Martelingen, prêtre du dio-
cèse de Luxembourg; id.
7 Lamesch, Mathias, de Bereldingen, prêtre du dio-
cèse de Luxembourg ; id.
S Snels, Louis, de Wortel, prêtre de l'archidiocèse de
Malines; id.
BACHELIERS EN DROIT CANON.
i Lecler, Mathias, de Hondelange, prêtre du diocèse
d<; Namur; 17 juillet.
2 Van Goubergen, Corneille-Louis, d'Anvers, prêtre
de l'archidiocèse de Malines; id.
(1) Les grades en théologie et en droit canou sont cooién
formémeut aux réglementa du 15 mars 4836, du 4 mai * 837 et du
19 juin 18*1. Voyez plus loin la Litte de* Règlement* publié* dan*
l*t Annuaire*.
( 103 )
LICENCIÉS EN THÉOLOGIE.
1 Ceulemans, Frauçois-Corneille, de Werchter, prêtre
de l'archidiocèse de Malines; 17 juillet.
2 Crets, Gonimaire-Joseph, de Broeckem, chanoine
régulier de Tordre des Prémontrés à l'abbaye
d'Ayerbode; id.
3 Leys, Jean-François, de Gheel, prêtre de l'archi-
diocèse de Malines; id.
4 Van Hoonacker, Albin, de Bruges, prêtre du dio-
cèse de Bruges ;id.
LICENCIÉ EN DROIT CANON.
1 Lemaître, Jules, d'Escanafles, prêtre du diocèse de
Tournai; 17 juillet.
2 Van Spanje, Henri-A., d'Utrecht, prêtre du diocèse
d'Utrecht : id.
3 Vanden Berghe, Henri, de Wercken, prêtre du dio-
cèse de Bruges, professeur au Grand Séminaire
de Bruges; id.
DOCTEUR EN THÉOLOGIE.
Cambier, Octave-François", de Souvret, prêtre du
diocèse de Tournai ï; 17 juillet.
CANDIDAT EN DROIT.
Rossi, Louis, de Castelrotto (Suisse); 23 octobre.
ÉPREUVE PRÉPARATOIRE AU DOCTORAT
EN SCIENCES POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES.
1 Rotsart de Hertaing, Paul, de Bruges; 15 juillet.
2 Bivort, Fernand, de Monceau-sur-Sambre ; id.
(l) Les thèses de M. Cambier étaient préeédt es d'une dissertation
inaugurale intitulée : De institutione divina Covfes&ionis $acrame?ita-
iis. — XVI 528 pages.
( 199 )
DOCTEUR EN SCIENCES POLITIQUES
ET ADMINISTRATIVES.
de Barros Moreira , Alfred , de Rio - de - Janeiro ,
12 février.
DOCTEUR EN SCIENCES DIPLOMATIQUES.
Merry del Val, Alfonse, de Madrid; 15 juillet.
CANDIDATS EN SCIENCES MORALES ET HISTORIQUES.
1 d'Udekem d'Acoz, Arnold, de Louvain; 6 mai.
2 Ghludzinski, Ladislas, de Mohilew; 22 juillet.
DO 'TEUR EN PHILOLOGIE.
Avec grande distinction.
Remy, Edouard, de Soignies (i,; 22 juillet.
DOCTEURS EN LETTRES ORIENTALES-
Avec grande distinction.
1 Casartelli, Louis, de Manchester (s); 25 juillet.
2 Golinet, Philémon, d'Alost (3); id.
LICENCIÉ EN PHILOSOPHIE DE ST -THOMAS.
Avec grande distinction.
Fontaine, Théodore, de Tirlemont; 12 juillet.
(1) L* dissertation doctorale de M Remj est intitulée; De tub
jinictivoet inflnitivo apuà Plinium minoi uni.
(-2) La dissertation doctorale de M. Casartelli est intitulée : La
philosophie religieuse du mazdéisme sou* les tassanidet.
(3 l.a dissertation doctorale de M. Colinet est intitulée : Lu
doctrines philosophiques et religieuses de la Bhagavaâgtttt.
ECOLE NORMALE
pour les ecclésiastiques qui se préparent
à l'enseignement moyen.
BACHELIERS EN SCIENCES PHILOLOGIQUES
ET LITTÉRAIRES.
i Cordonnier, Ignace, de Baelen, prêtre du diocèse de
Liège ; 16 juillet.
2 Dassonville, Alphonse, de Heule, diacre du diocèse
de Bruges ; id.
3 Delanote, Théophile, de Haringhe, prêtre du diocèse
de Bruges ; id.
4 Depoorter, Camille, de Caster, prêtre du diocèse de
Bruges ; id.
5 Lemesle, Edouard, de Santhoven, prêtre de l'ai'chi-
diocèse de Malines: id.
6 Lernruens, Charles, de Maeseyck, prêtre du diocèse
de Liège ; id.
LICENCIÉ EN SCIENCES PHILOLOGIQUES
ET LITTÉRAIRES.
Lootens, Léonard, d'Anseghem, prêtre du diocèse
de Bruges: 16 juillet.
INSTITUT AGRONOMIQUE.
I. Élèves réguliers.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA lre ANNÉE
d'études a la 2e.
Avec la plus grande distinction.
1 Trouet, Jules, de Namur.
Avec grande distinction.
2 César, Joseph, de Perwez.
3 Boidenghien, de Rœulx.
Avec distinction.
4 Courtois, Louis, de Habay-la-Neuve.
5 Moretus, Arnold, de Bouchout.
6 Thieffry, Edmond. d'Anvers.
7 Hardy, Paulin, de Chapelle lez-Herlaimont.
D'une manière satisfaisante.
8 le cte Raymond du Val de Beaulieu, de Cambron-
Castiau.
9 Xiset, Michel, de Bodegnée.
10 Fichefet, Jean-Baptiste, de Velaine-sur-Sambre.
11 Boulvin, Isidore, de Gerpinnes.
12 Montens, Augustin, de Massenhoven.
13 Swéron, Emile, d'Ixelles.
14 Michiels, Alphonse, de Berlaer.
15 Jimenes, Siméon, de Costa-Rica.
16 Delcorde, Joseph, de St-Germain.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2e ANNÉE
d'études a la 3e (i).
Avec gronde distinction.
1 Vanderyst, Hyacinthe, de Tongres.
(1) C'e.-t par erreur que nous avons annoncé l'année dernière, le
passage d'une manière satisfaisante de la i' année d'études à la-
5e ponr l'élève Rome y Rovirola, Paul, de Damas, de l'Institut
agronomique. M. Roure y Rovirola a obtenu la grande distinction.
( 202 )
D'une manière satisfaisante.
2 Franssen, Armand^ de Liège.
3 Delvaux, Eugène, de Bousin.
4 Rigaux, Félix, d'Ebein.
5 François, Prosper, de Ternath.
examens de sortie et ont obtenu le diplôme
d'ingénieur agricole.
Avec grande distinction.
1 Bolle, Oscar, de Louvain.
D'une manière satisfaisante.
2 Faucon, Louis, de Villers-Perwin.
3 Dijon, Alfred, de Huy.
4 Fontaine, Joseph, de Daussoulx.
5 Deltenre, Ernest, de Fayt.
ÉPREUVES SUR DIVERSES BRANCHES.
Avec succès.
Malbrun, Charles, de Havre.
Desseille, Alexis, d'Ave et Auffe.
Beaulieu, Louis, de Namur.
Avec grand succès.
S tasse, Georges, de Louvain.
EXAMENS DADMISSION.
1 Branykouski, Raphaël, de Zyehlin [Pologne
2 Snyers, Oscar, de Goyer.
3 Salmon, Désiré, de Temploux.
4 Laval, Armand, de Jenneret.
5 Pieraerts, Joseph, de Malines.
ECOLES SPECIALES
des arts et manufactures, du génie civil
et des mines
1° Élèves ordinaires.
I. Examens d'admission.
1 Baguette, Léonard, de Hervé.
2 Bernard, Louis, de Bruxelles.
3 Bleyenheuft, Auguste, de Bruxelles.
4 Bonnaerens, Joseph, de Malines.
5 Bournonville, Victor, de Spy.
6 Busschodts, Alphonse, de Lierre.
7 Couvreur, Firmin, de Flobecq.
8 De Groote, Victor, d'Aardenburg (Hollande .
9 Derneden, Félix, de Doncols (G-.-D. de Luxemb.
10 de Velasco, François, de Puebla (Mexique .
11 De Wilde, Arthur, de Tirlemont.
12 De Zutter, François, de Xinove.
13 Gellé, Alphonse, de Chimay.
14 Gilles, François, de Menin.
15 Gilliot, Léon, d'Anvers.
16 Grapin, Auguste, de La Louvière.
17 Guiot, Joseph, de Forzée.
18 Lebrun, Edmond, de Berzée lez-Walcourt.
19 Linard, Firmin, de Wauthier-Braine.
20 Milcamps, Albert, de Bruxelles.
21 Montens, Joseph, de Massenhoven.
22 Neut, Georges, de Gand.
23 Perez Garcia, Pie Abdon, de Gergal [Espagne
24 Pignolet, Louis, de Wan ni fontaine.
25 Sacrez, Victor, de Gilly.
26 Schepens, Henri, de Bulscamp.
27 Schloegel, Emile, de Ciney.
12
( 204 )
28 Schovaers, Oscar, de Bruxelles.
29 Stacquet, Armand, de Fleurus.
30 Stasse, Ernest, de Liège.
31 Timniermans, Benoît, de Gaminérages.
32 Van de Putte, Hubert, d'Alost.
33 Warnier, Emile, de Coutlmin.
34 Wouters, Emile, de Malines.
35 Wouters, Joseph, de Louvain.
II. Ingénieurs des arts et manufactures,
du génie civil et des mines.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA lre ANNÉE
D'ÉTCDES A LA 2e.
Avec la plus grande distinction.
1 Doutrepont, Léon, de Hervé.
2 Renders, Gustave, de Schaerbeek.
3 Van den Eynde, Hector, de Voorde.
4 Vuylsteke, Jules, de Menin.
Avec grande distinction-
5 Bidez, Léon, de Frameries.
6 Tasiaux, Alexis, de Schaltin.
Avec distinction.
7 Bauwens, Louis, de Lierre.
8 de Liedekerke, comte Florimond, de Bruxelles.
9 Derneden, Félix, de Doncols (G-.-D. de Luxemb.;.
D'une manière satisfaisante.
10 Blondieau, Etienne, de Peer.
11 Cornu, Florent, de Bernissart.
12 Liesens, Mathieu, de Tongres.
13 Perez Garcia, Pie Abdon, de Gergal (Espagne).
14 Thomas, Emile, de Gouy lez-Piéton.
' ( 205 )
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2« ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 3e.
Avec la ph'.s grande distinction.
1 Pepinster, Joseph, de Hervé.
2 Ste3rlaers, Joseph, de Bruges.
Avec grande disticntion.
3 Degand, Jules, d'Hellebecq.
Avec distinction.
4 De Ridder, Georges, de Louvain.
5 Marot, Fortuné, de Rochefort.
6 Moreau, Félicien, d'Ellezelles.
D'une manière satisfaisante.
7 Crimont, Charles, de Bernissart.
8 De Lannoy, Louis, de Messinnes.
9 Dewerpe, Auguste, de Juinet.
10 François, Alexandre, de Silenrieux.
il Fréson, Léon, de Marbais.
12 Grognard, Emile, de Baranzy.
13 Michiels, Josse, de Berchem-Ste-Agathe.
14 Poncelet, Paul, d'Orsinfaing.
15 Vandermeulen, Jean, de Brée.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 3e ANNÉE
d'études a la 4e.
Avec grande distinction.
1 Dor, Emile, d'Ampsin.
Avec distinction.
2 Croisieaux, Eugène, de Stambruges.
3 Deneubourg, Clément, de Chàtelineau.
4 Dessery, Nestor, de Paliseul.
D'une manière satisfaisante.
5 Dénies, Pierre, de Bruxelles.
( 206 i
tj De Vos, François, de G-rammont.
7 Gobbe, Octave, de Lodelinsart.
8 Hoho, Paul, de Wittem Hollande .
9 Lemaître, Jules, de Marcinelle.
10 Massart, Louis, de Meux.
11 Moreels. Constant, de Burst.
12 Roisin, Louis, de Châtelineau.
13 Stoesser, Fernand, de Quaregnon.
14 Thibaut, Maurice, de Mont-sur-Marchiennes.
15 Van den Bossche, Alphonse, d'Opdorp.
EXAMENS DE SORTIE.
Avec la plus grande distinction
1 De Pelsmaeker, Louis, de Denderleeuw.
Avec distinction.
2 Deckers, Alphonse. d'Anvers.
3 Dor, Lucien, d'Ampsin.
4 G-yselinx, Alphonse, de Sart-Custine.
5 L" Olivier, Camille, de Feluy.
D'une manière satisfaisante.
6 Beghin, Prosper, de Maeter.
7 De Bruycker, Polydore, d'Aeltre.
8 Englert, Louis, de Porto-Alegre Brésil .
9 Lievens, Joseph, de Binche.
10 Mercier, Antoine. d*Ogy.
11 Siret, Alexis, de Mons.
12 Stacquet, Alexandre, de Fleurus.
13 ^"an Merhaeghe, Victor, d'Elseghem.
III. Ingénieurs des constructions civiles
et des constructions mécaniques.
EXAMEN POUR LE PASSAGE DE LA 2e ANNÉE
d'études a la 3me.
D'une manière satisfaisante.
Pel, Camille, de Bruxelles.
( 207 )
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 3e ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 4e.
Avec distinction.
1 Lopez Doriga, Joseph Mai ie.de Santander Espagne.
2 Magalhaes, Dominique, de Juiz de Fora Brésil).
D'une manière satisfaisante.
3 Barboza, Joseph, de Rio de Janeiro Brésil .
•i Bodinar, Antoine, de Londres.
5 Ganga Argùelles, Joachim, de Madrid.
t5 De Rode, Laurent, de Louvain.
De Volder, Hippolyte. de Thielt.
8 Enriquez, Edouard, de Curaçao Antilles).
9 Hill, Harry, de la Nouvelle-Orléans (États-Unis de
l'Amérique).
10 Smits, Joseph, de Louvain.
11 Tuyls, Désiré, de Louvain.
EXAMENS DE SORTIE.
D'une manière satisfaisante.
1 Dewalque, Léon, de Ghènée.
2 Michaux. Alfred, de Rochefort.
3 Périn, Albert, de Louvain.
4 Pogorzelski, Stanislas, de Maciejowice Polog i
5 Troinen, Mathias, de Limpertsberg G. -D. de Luxem-
bourg).
6 Van Meerbeeck, Emile, de Bruxelles.
IV. Ingénieurs des arts chimiques.
EXAMENS DE SORTIE.
Avec distinction.
1 Claes, Paul, de Tongres.
12
( 208 )
D'une manière satisfaisante.
2 De Gock, Emile, d'Alost.
V. Ingénieurs-architectes.
EXAMEN POUR LE PASSAGE DE LA lre ANNEE
d'études a la 2me.
D'une manière satisfaisante.
Dony, Julien, dé Rummen.
EXAMEN POUR LE PASSAGE DE LA 3e ANNEE
d'études a la 4e.
Avec distinction-
1 Christiaens, Mathieu, de Tongres.
D'une manière satisfaisante.
2 Melotte, Emile, de Wyck-Maestricht [Hollande .
EXAMEN DE SORTIE.
D'une manière satisfaisante.
1 Lange, Louis, de Marchin.
2 Michaux, Alfred, de Rochefort.
2° Élèves libres.
EXAMEN SUR DES COURS DE LA 3e ET DE LA
4e ANNÉE.
Avec grand succès.
Gyselinx, Joseph, de Hotton.
LISTE DES ETUDIANTS
admis aux grades académiques par les Commis-
sions d'examen de l'Université, en exécution de
la loi du 20 mai 1876, dans les deux sessions
ordinaires et la session supplémentaire de 1884
FACULTÉ DE DROIT.
EXAMEN DE CANDIDAT.
Avec grande distinction.
1 Dijon, Eugène, de Huy.
2 Janssens, Edouard, d'Anvers.
3 Lebon, Hector, de Sottegem.
Avec distinction.
4 De Visschere, Emile, de Riddervoorde.
5 Demaret, Alfred, d'Aubel.
6 Dujardin, NarcLs.se. de Bastogne.
7 Raes, Joseph, de Hougaerde.
8 Lambreghts, Alphonse, de Waterloo.
9 Vermeer, Sylvain, d'Anvers.
10 Dolû, Henri, de Liège.
11 Bauwens, Léon. d'Oost malle.
12 Deckers, Paul, d'Anvers.
13 Versvilghen, Alphonse, de St-Nicolas.
14 Noterdaeme, Jérôme, de Loo.
15 Wyseur, Ferdinand, de Menin.
16 Smits, Jules, de Louvain.
17 De Voghel, François, de Lennick-St-Quentin.
18 De Nééff, Albert, de Louvain.
19 Petit, Louis, d'Auvelais.
20 Vico, Louis, de Maubrai.
21 T'Serstevens, Gaston, de Bruxelles.
( JîlO )
D'une manière satisfaisante.
22 Delfosse, Paulin, de Manage.
23 Ermel. Charles, de Frasnes.
24 Irarrazaval, Fernando, de Santiago (Chili1.
25 d'Udekem de Guertechin, Ferdinand, de B
Gottechain.
26 Van Beeek, Théophile, d'Anvers.
27 Lambert, Zacharie, de Montigny-sur-Sambre.
28 Dubois d'Enghien, Arthur, de Seneffe.
29 Berrewaerts, Alfred, de Louvain.
30 Debrie. Alphonse, de Courtrai.
31 Claes, Pierre, de Tong
32 Wilmart, Adolphe, de G-osselies.
33 Sidenus, Arthur, de Baillonville.
34 Vandermeerschen, Eugène, de Bruxelles.
35 Fichefet, Emile, de Sombreffe.
36 van Zuylen van Nyevëlt, Raymond, de Brug
37 Seghin, Eugène, de Binche.
38 Roelandts. Aimé, de Wacken.
39 Maenhout. Jules, de Gand.
40 Dailly, Jules, de Schaerbû^k.
41 Masselus, Georges, de Belleghem.
42 Belle. Fernand. de Louvain.
43 Thienpont, Alphonse, de Hoorebeke.
44 Dortu, Ernest, de Battice.
45 Jacobs, Emile, de Louvain.
46 Schepens, Louis, de Bulscamp.
47 Buisseret, René, de Wavre.
fâ Boutens. Charles, de Bruges.
49 Hannotte, Alphonse, de Battice.
50 Pécher, Léon, de Bossu.
51 Vanden Wouwer, Arthur, d'Anvers.
52 Mayart, Denis, d'Alost.
53 Quirini, Jules, de Velaines.
54 Roelants. William, de Hasselt.
55 de Troostembergh. Louis, de Louvain.
56 Bosquet, Hervey, de St-Nicolas.
( 211 )
57 Donnez, Alfred, de Grand.
58 Verbist. Joseph, de Zoerle-Parwys.
59 Goossens, Hubert, de Laer.
60 Balot, Victor, de Gharleroi.
61 Hulin, Adrien, d'Estinnes-au-Val.
62 Leduc, Octave, de Velaines.
63 Coppens, baron Hubert, de TVaelhern.
64 Van Winckel, Georges, de Lokeren.
65 Slotte, Nestor, de Quenast.
66 Poliart, Jean, de Fontaine-rEvêque.
67 Frère, Edmond, de Gillv.
68 Borel, Jules, de Bruxelles.
PREMIER EXAMEN DE DOCTEUR.
Avec la plus grande distinction.
1 Jonnart, Orner, de Masnuy-StJean.
2 De Lantsheere, Léon, de Bruxelles.
3 Dupriez, Léon, de Péruwelz.
Avec grande distinction.
4 Van Caster, Joseph, d'Anvers.
Avec distinction.
5 Wery, Eugène, de Mons.
6 Baeten, Ernest, de Nieuwerkerken.
7 Verstraeten, Charles, de Wetteren.
8 Jans, Jean, de Sichen.
9 Bartholomeeussen, Alphonse, d'Anvers.
10 Tibbaut, Emile, de Galcken.
11 Mineur, Emile, de Gharleroi.
12 de Villers, Fernand, dé Gand.
13 Detilloux, Théodoi : iingin.
11 De Bleeckere, Léon, d'Audenarde.
D'uiie manière satisfaisante.
15 Van Zuylen, Armand. d'Anvers.
16 Beauloye. Eusèbe, de Rhisnes.
17 Stamane, Edmond, de Chièvres.
( 212 )
18 Leclercq, René, d'Aeltre.
19 Stas, Joseph, de St-Trond.
20 Dailly, Eugène, de Bruxelles.
21 Belle, Emile, de Fleuras.
22 De Gooman, Oscar, de Ninove.
23 Kumps, Auguste, de Limai.
24 Dumont, Guillaume, da Sart-Dames- Avelines.
25 De Groote, Eugène, de Dixmude.
26 D'Heygere, Camille, de Gourtrai.
27 De Winter, Joseph, d Anvers.
28 Duguet, Paul, de Liège.
29 Misonne, Edouard, de Gilly.
30 de Patin de Langemarek, vte Carlos, de Lange-
marck.
31 Fontaine de Ghélin. Edouard, de Horrues.
32 De Vuyst, Paul, de Borsbeke.
33 Boeyé, Aimé, de St-Nicolas.
'■'A Lambert, Camille, d'Anseremme.
35 Anthony, Joseph, d'Anvers.
36 Derroitte, Henri, de Ciney.
37 Maffei, Honoré, de Malines.
38 Savoné. Camille, de Louvain.
39 "Wacrenier, Paul, d'Escanaffles.
40 Kempynck, Auguste, de Nieuport.
41 Denis, Eugène, de Liernu.
42 Kiecken, Joseph, de Xinove.
43 De Becker, Camille, d'Aerschot.
44 Gravis, Orner, de Peronnes.
45 Goossens, Edmond, de Yilvorde.
46 Leroy, Auguste, de Wasmes.
47 Drion, Adolphe, de Gosselies.
48 Van Buck, Théophile, d'Anvers.
49 Roberti, Max, de Louvain.
50 Vanden Staepele, Albert, de Louvain.
51 Van Outryve d'Ydewalle, Eugène, de Bruges.
52 De Briey, Camille, de Laclaireau.
53 Verhaeghe, Alphonse, d'Oyghem.
( 213 )
54 Lasalle, Victor, de Thuin.
55 Inghelram, Auguste, de Slype.
56 Gambier, Edmond, de Morlanwelz.
57 de Faudeur, Adelin, de Bruxelles.
58 Standaert, Eugène, de Bruges.
59 Loix, Arthur, d'Alken.
60 de Burlet, Paul, de Nivelles.
61 Gambresy, Léon, de Gand.
62 Irarrazaval, Fernand, de Santiago (Chili).
63 Thomas, François, de Godarville.
SECOND EXAMEN DE DOCTEUR.
Avec la plus grande distinction.
1 Renkin, Jules, d'Ixelles.
2 Ouwerx, Lambert, de Hasselt.
Avec grande distinction.
3 Nagels, Louis, de Hasselt.
4 Velghe, Oscar, de Hasselt.
5 Gaprasse, Edmond, de Gherain.
6 Hanotieau, Victor, d'Ecaussines.
7 Diricq, Louis, de Glabais.
8 Indekeu. Joseph, de Neeroeteren.
Avec distinction.
9 De Bruyn, Eugène, de St-Trond.
10 Huskin, Théophile, d'Ossogne.
11 Vander Heyde, Jules, d'Ostende.
12 Glorieux, Paul, de Dottignies.
13 Tibbaut, Jules, de Galcken.
14 de Lalieux, Emile, de Xivlles.
15 Scheyvaerts, Léon, de Malines.
16 Empain, Louis, de Tongres-Notre-Dame.
17 De Becker, Auguste, d'Anvers.
18 Meyers, Armand, de Tongres.
19 Nieter, Louis, de Gand.
20 Verbiest, Georges, de St-Nicolas.
21 Lappan, Raphaël, de Malines.
( 214 )
L'une manière satisfaisante.
22 Ségard, Edouard, de Bruxelles.
23 Streel, François, de Jeneffe.
24 Criquillion. Adolphe, de Lierre.
25 De Lannoy. Henri, de Bruxelles.
20 Solvyns, Emile, de Gand.
27 Cappuj-ns, Englebert, de Corbeek-Dyle.
28 Leroux, Gaston,, de Vervicq.
29 Montens, Louis, de Massenhoven.
30 Deville, Félix, de Huy.
31 Herdewyn, Armand, de Lierre.
32 Ancol, Ftorimond, de Bruges.
33 Versteylen, Joseph, de Turnhout.
34 Verbruggen, Emile, de Gheel.
35 Parmentier, Antille. de Bavichove.
36 Vergote, Louis, de Bruxelles.
37 Huybrechts, Louis. d'Anvers.
38 Sobry, Henri, de Fumes,
39 De Decker, Théodore, de St-Xicolas.
40 Haumanne, Camille, -d'Ath.
41 Bouekaert, Auguste, d'Oosterzele.
42 Witvrôuwen, J.-J., de Bouwel.
43 De Decker. Paul, de Bruxelles.
44 Garly. Jules, de Nivelles.
45 De Gerlache, Alexandre, de Dififerdange.
46 Ghristiaens, Léon, d'Ostende.
47 Cornet d'Elzius, et* Charles, de Bruxelles.
48 Tonnelier, Lucien, de Tournai.
49 Drion, Georges, de Gosselies.
50 de Troostembergh, Max, de Louvain.
51 De Hert, Félix. d'Alost.
52 Witteveen, Jacques, d'Anvers.
53 Kesel, Auguste, de Meensel.
54 de Bue, Xavier, d'Uccle.
55 Eeman. Gustave, de Lanaeken.
56 Van Rujmibeke, Charles, de Court rai.
( 215 )
ïre ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE CANDIDAT NOTAIRE.
Avec la plus grande distinction .
1 \\ ins, Albert, de Bernissart.*
Avec grande distinction.
2 Van Caj-zeele, Frédéric, de Watou.
Avec distinction.
3 Goossens, Jules, de Laer.
4 Masureel, Hector, de Bavichove.
5 De Pratere, Aimé, de Rjiien.
<j Joos, Alfred, de Waesmtmster.
7 Theriy, Prosper, de Xeuve-Eglise.
8 Decot, Gabriel, de Jumet.
D'une manière satisfaisante.
9 De Beule, Léonce, de Lokeren.
10 Van Cleemputte, Odilon. de Gand.
il Saint-Omer, Alfred, de Pandrôme.
12 De Grave, Parnphile. de Keyem.
13 Hooghe, Aloïs, de Merrkem.
14 Gambier, Georges, de Lens.
15 Thenaers, Isidore, dAlken.
16 Debruyne, Eugène, de Maeseyck.
17 Glaes, François, de Brasschaet.
18 De Geest, Fernand. de Lokeren.
19 Gools, Léon, de Becquevoort.
2e ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE CANDIDAT -NOTAIRE.
Art><- lu plies grande distinction.
1 Paepen, Edouard, de Deurne.
2 Jansen, Désiré, de Bael
S Ramault, Jules, de Kemi
An:c grande distinction.
4 Van Eecke. Victor, de Boesinghe.
5 Alenus, Egide, de Baelen.
13
( 216 )
Avec distinction.
6 Bouret, Herman, de Charlcroi.
7 Soetaert, Pierre, de Ledeghem.
8 Meeus. Laurent, de Hove.
D'une manière satisfaisante
9 Michiels, Alphonse, de Keerberghen.
10 Gaussin, Jules, de Neufchâteau.
11 Dierckx, Louis, de Turnhout.
12 Audeuaert, François, de Saffelaere.
13 Begerem. Charles, de Courtrai.
14 Cruj't, Ernest, de Lokeren.
15 Back, Auguste, de Lokeren.
16 Desmons, Emile, de Froyennes.
17 Lecoutre, Emile, de Courtrai.
18 Bouekaert, Joseph, d'Oosterzele.
19 Geeraerts, Henri, de Heyst-op-den-Berg.
20 Servais, Prosper, de Louvain.
21 Ce3rsens, Joseph, de Beeringen.
22 Aerts, Edgard, de Lierre.
EXAMEN DE CANDIDAT-NOTAIRE
(DOCTEURS EN DROIT).
Avec la plus grande distinction.
1 Steyaert, Emile, d'Eecloo.
2 Vannesse, 'Emile, de Trognée.
3 Van Steenberghe, Joseph, da Ninove.
4 Sobry, Henri, de Fumes.
Avec grande distinction.
5 Van Zeebroeck, Laurent, de Merchtem.
6 Van Reeth, Joseph, d'Anvers.
Avec distinction.
7 Persjm, Henri, de Wyngnene.
8 Indekeu, Joseph, de Neeroeteren.
9 De Lannoy, Henri, de Bruxelles.
10 De Ternmerman, Orner, de Leupeghem-
( 217 )
11 Nagels, Louis, de Hasselt.
12 Velghe, Oscar, de Hasselt.
13 Jeanmart, Anatole, de Namur.
D'une manière satisfaiscoite.
14 Streel, François, de Jeneffe.
15 Ortegat, Hippolyte, de Malines.
FACULTE DE MEDECINE.
lre ÉPREUVE DE CANDIDATURE.
Avec la plus grande distinction.
1 Van Gehuchten, Arthur, d'Anvers.
Avec grande distinction.
1 Castelain. Louis, de Gouy lez-Piéton.
Avec distinction.
3 Debrun, Octave, d'Andenne.
4 Wouters, Henri, de Louvain.
5 Leto, Hyacinthe, de Baudour.
6 Gits, René, dTseghem.
7 Vander Meulen, Gérard, de Brée.
8 Deman, Jacques, de Lierre.
9 Smets, Henri, de Malines.
10 Van Ongevalle, René, de Lierde-Ste-Marie.
11 Wullaert, Victor, de Courtrai.
12 Van Looveren. Henri, de Wuestwezel.
13 Keyaert, Félix, de Hoeylaert.
14 Cakembergh, Marcel, de Silly.
15 Sterpin, Edmond, de Bruxelles.
16 Henrard, Florimond, de Namur.
17 Nothelier, Jean-Fr., de Chiny.
18 Laruelle, Léopold, de Forville.
19 Bernard, Théophile, de Mons.
20 Allard, Léon, de Boussu-en-Fagne.
21 Dethier, Auguste, de Namur.
( 218 )
22 Golsaerts, Henri, d'Anvers.
23 Morren, Emile, de Malines.
24 Wiloiaers, Léon, de Duffel.
D'une manière satisfaisante.
25 Linard, Libert, de Wauthier-Braine.
26 D'Hooghe, Félix, d'Anvers.
27 Balot, Charles, de Charleroi.
28 Van Geersdaele, Eugène, de Dampremy.
29 Léonard, Edouard, de Silenrieux.
30 Crochelet. Hector, de Gourdinnes.
31 Laenen, Romain, de Heyst-op-den-Berg.
32 De Bougnie, Léon, de Tournai.
33 Prévost, Ermire, de Tourpes.
34 Willocx, Gustave, de Merchtem.
35 Laloyaux, Paul, de Gosselies.
36 Van Velsen. Prosper, de Malines.
37 Lecomte, Fernand, de Nalinnes.
38 Pattyn. Camille, de Hooghlede.
39 Isaac, Edmond, de Quaregnon.
40 Philippe, Emile, de Trazegnies.
41 Crombé, Désiré. dAudenhove-St-Marie.
42 Henault, Ernest, de Pontillas.
43 Lemaitre. Edouard, de Charleroi.
44 Meert, Alfred, de Moorsel.
45 Buyle, Alphonse, d'Exaerde.
46 Dayez, Albert, de la Beuverie.
47 Veys, Eugène, de Bruges.
48 Crabbe, CjTille, de Locre.
49 Rover, Emile, de Lens-St-Reiny.
50 Vermeren, François, de Denderwindeke.
51 Vanderhoeydonck, Louis, de Heusden.
52 Laurent, Louis, dTrchonwelz.
53 Trussart, Louis, de Hozet.
54 Cordier. Herman, de Rixensart.
55 Vereertbrugghen, Joseph, d'Opwyck.
56 Sevrin, Félix, de Namur.
57 Debie, Joseph, de Lichtaert.
( 219 )
58 Rombauts, Jean, de Malderen.
59 Deboeck, Pierre-Joseph, de Hofstad^.
60 Luyckx. Eugène, de Casterlé.
61 Deruyter, Joseph, do Lovendeghem.
62 Laduron, Octave, de Warfusée.
63 Ciovini, Jean, de Buenos- Ayres.
64 Baudhuin, Léon, de Bois-de-Villers.
65 Willems, Jean, de Louvain.
66 Gharlier, Ernest, de Gernbloux.
67 Mahieu. Cyrille, de Villerot.
68 Laurent, Hadelin, de Dinant.
69 Gousinne, Oscar, de Velaines.
70 Donny, Frédéric, de Velthem.
71 Govaerts, Adrien, de Baer-le-Duc.
72 Vanlierde, Aimé, de Sottegem.
73 Heugebaert, Aloïs, de Dickebusch.
74 Verbraeken, Henri, de Zwyndrecht.
75 Wester, Pierre, de démener.
76 Nieles, Jean-Pierre, de Dudelange.
77 Chantraine, Henri, de Namur.
78 Dams, Robert, de Pael.
79 Dehert, Ernest, de Lebbeke.
80 Ameels, Charles, de Renaix.
81 Bodson, Hubert, de Mai'chiennes-au-Pont.
82 Borremaa, Charles, d"Alost.
83 Franck, Léopold, d'Eeckeren.
84 Moulart, Charles, de St-Sauveur.
85 Vermylen, Florent, de Schrieck.
86 Degheselle, Gustave, dlngelmunster.
87 Devers, Eugène, de Dixmude.
88 Tellier, Elie. de Péruwelz.
89 Rademaekers, Joseph, de Maeseyek.
90 Gosse, Charles, de Gand.
91 Lommen, Ferdinand, de Moll.
92 Basyn, Georges, de Bruges.
93 Hupin, Herrnan. de Binche.
( 220 )
2me ÉPREUVE DE CANDIDATURE.
Avec la plus grande distinction.
1 Doutreligne, Robert, de Courtrai.
2 Hejinans, Jean François, de Ghoyck.
Avec grande distinction.
3 Verschraegen, Jean, de Beirvelde.
4 Hiriart. Jean, de Montevideo.
5 Dutilleux, Marcellin, d"Andenne.
6 Bovy. Jules, de Villers-le-Peuplier.
Avec distinction.
7 Lamal, Prosper, de Marines.
8 Lantmeeters, Louis, de Genek.
9 Gillet, Joseph. d'Anloy.
10 Bragard, Henri, de Charneux.
11 Louveaux, Charles, de Malines.
12 Depoitte, Emile, de Ronquières.
13 Foucart. Adhémar, de Mainvault.
14 Praet, Emile, de Grammont.
15 Hiriart, Pierre, de Montevideo.
16 Van Bever, Odilon, de Woubrechtegem.
17 Standaert, Léopold. d'Adegem.
18 Gaflferata. Adolphe, de Vs'aterloo Angl. .
19 Vilain. Albert, de Pâturages.
20 Piret, Prosper. de Tournai.
21 Fortemps, Gérard, de Trembleur.
22 Hemmer, François, de Clémency.
23 Wouters, Henri, de Louvain.
24 Castelain, Louis, de Gouy lez-Piéton.
25 Gits, René, d'Iseghem.
26 Lemaitre, Edouard, de Charleroi.
D'une manière satisfaisante.
27 Possemiers. Victor, d'Anvers.
28. Van Coillie. Edouard, de Gits.
29 De Marbaix. Frantz. d*Eynthout.
30 Vincart. Antoine, de Saintes.
( 22) )
31 Vermeylen, Louis, de Louvain.
32 Caffet, Adolphe, de Haine St-Paul.
33 Lefebure, Ernest, de Thieusies.
34 Moereels, Céleste, de Willebroeck.
35 Van Heteren, Clément, de Cruybeke.
36 Tamine, Edmond, de Nivelles.
37 Alesch, Edouard, de Bacharage.
38 Lemaître, Charles, de Montreuil-au-Bois.
39 Pergens, Edouard, de Maeseyck.
40 Piret, Jules. d'Eghez'
41 Decorte, Victorien, de Hove.
42 Rousseau, Léon, d'Onnezies.
43 Valentin, Eudore, de Gonrieux.
44 Buisseret, Emile. d'Erpion.
45 Vanden'Hove, Constant, de St-Trond.
46 Gallez, Léon, de Châtelet.
47 Dessy, Jules, de Dion-le-Val.
48 Duren, Nicolas, de Betternbourg.
49 Faucon. Adolphe, du Rœulx.
-50 Nihon, Toussaint, de Trembleur.
51 Stryckers, Alphonse, de Maeseyck.
52 Blancke, Auguste, de Wynghem.
53 Hancart, Oscar, de Dampremy.
54 Duvellié, Henri, de Mourcourt.
55 Delaet, Eugène, de Womrnelghem.
56 Masen, Emile, de Lede.
57 Laurent, Louis, de Namur.
58 Van Looveren, Henri, de Wuestwezel.
59 Debie, Joseph, de Lichtaert.
60 Laenen, Romain, de Heyst op den Berg.
Si Duperroy. Louis, du Monceau-sur-Sambre.
EXAMEN DE DOCTEUR EX MÉDECINE
CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS ( lre EPREUVE)
Avec la plus grande distinction.
1 Compeeren, Emile, d'Anvers.
( 222 )
2 Peeters, Charles, d'Anvers.
3 Vanderstraeten, Anatole, de Xethen.
4 Declercq, Léon, d'Erembodegem.
5 Scohy, François, de Mont-sur-Marchienne.
Avec gronde distinction.
6 Vansande, Victor. d'Erpe.
7 Clerfayt, Albert, de St-Symphorien.
8 Goreux, Henri, de Fallais.
9 Debecker, Alfred, d'Aerschot.
10 G-audissart, Adolphe, de Court-St-Etienne.
il Beauloye, Alfred, de St-Martin-Balâtre.
12 Butaye, Edouard, de Xoordschote.
13 Roose, Arthur, de Courtrai.
Avec distinction.
14 Goetschalckx, Emile, de Hoogstraeten.
15 Cooreman, Franz, de Lebbeke.
16 Diegeriek. Victor, d'Audenarde.
17 Vauthier, Alfred, de Philippeville.
18 Croquet, Frédéric. d'Ohain.
19 Desbonnet, Georges, de Tournai.
.20 Ghion. Charles, d'Opprebais.
21 Defeyter, Joseph, de Bambrugge.
22 Moyart, Henri, de Celles.
23 Robinet, Théophile, de Graide.
24 Verhagen, Charles, de Bruxelles.
25 Blondeel, Hector, de Meuiebeke.
26 Debry, Arthur, d'Emine.
D 'une manière satisfaisante.
■■£' Lyssens, Joseph, de Tamise.
28 De Greny. Ferdinand, d'Arlon.
29 Vande Walle, Cyrille, dTseghem.
30 Vande Walle, Ferdinand, de Pitthem.
31 Vanderwaeter, Georges, de Nivelles.
32 Dejaeger, Charles, de Knesselaere.
33 Baivy, Zenon, d'Annevoie.
34 Vancoppenolle, Jean Baptiste, de Volkegem.
( 223 )
35 Yernaux, François, de Yillers-la- Ville.
36 Fontaine, Max, de Béclers.
37 Vanderdonckt, Victor, de Segelsem.
38 Bastin, Albert, de Luttre.
39 Verscheure, Alphonse, de Moorzeele.
40 Dekeersmaecker, Joseph, d'Anvers.
41 Dewael, Alphonse, de Lubbeek.
42 Wouters, Joseph, de "Winghe-St-Georges.
43 Bricard, Ernest, de Falmagne.
44 Devezon, Hector, de Ghièvres.
45 Caufriez, Aristide, de Blaugies.
46 Lejear, Jean, de Dison.
47 Vanhemelryck, Pierre, de Humbeek.
EXAMEN DE DOCTEUR EN MÉDECINE
CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS (2e ÉPREUVE)
Avec la plus grande distinction.
1 Garnier, Louis, de Beauraing.
2 Lauwers, Emile, d'Ingelmunster.
3 Depla, Alphonse, de Ruddervoorde.
4 Baguet, Edouard, d'Ecaussines.
5 Blondeau, Emeran, de Gottignies.
6 Servais, Joseph, de Bos.-ut-Gottechain.
7 Goopman, Otto, de Verviers.
8 Van Vyve, Charles, de Lanaeken.
9 Glorieux, Zenon, de St-Génois.
10 Vandenbril, François, de MVrchtem.
Avec grande distinction.
11 Olivier, Camille, de Corroy-le-Chàteau.
12 Nicolas, Auguste, de St-Léger.
13 Thiers, Hippolyte, de Deerlyk.
14 Boutfeu, Louis, d'Andenne.
15 Materne, Ernest, de Maillen.
16 Vannesse, Alfred, de Trogi.
17 Desneux, Léon, de Loupoigne.
13.
( 224 )
Avec distinction.
18 Lefebure, Firmin, de Doissche.
19 Yandevelde, Hilaire, de Xieuwerkerken.
20 Bruwier, Aloïs, dTchtegem.
21 Delaet, François, de Maiines.
22 Hubau, Théophile, de Xieukerke.
23 Gerniers, Charles, d'Elseghein.
24 Decloux, Louis, de Jodoigne.
25 Lantener, Henri, de Cou réelles.
26 Evrard. Henri, de Fontenelle.
27 Corlier. Charles, de Tourinne-St-Lambert.
l/v Yancauwenberghe. Achille, de Worteghem.
29 Walravens, Auguste, de Goyck.
30 Belvaux, Alzire, de Surize.
31 Huybrechts, Henri, de Louvain.
32 Somers, Louis, de Gierle.
33 Struelens, Alfred, de Grammont.
34 Debecker, Ju ien, d'Aerschot.
D'une manière satisfaisante.
35 Poliart, Charles, de Fontaine-l'Evèque.
36 Dieudonné, Jean-Paul, de Maiines.
37 Collaert, Emile, de Meylegem.
38 Demol, Adhémar, de Deux-Acren.
39 Caluwaerts, Emile, de Corbeek-Loo.
40 Pierman, Adolphe, de Lens.
41 Lefebvre, Florimond, de Kain.
42 Meyers, Nicolas, de Weiswainpach Lux. .
43 Gailly, Charles, de Gerpinnes.
44 Van In, Cyrille, de Lierre.
45 Yanvaerenbergh, Prosper, d*Erembodegem.
46 Ost, Zenon, de St-Pierre-Chapelle.
47 Wéry, Emile, de Waleffe.
48 Delchevalrie, Théophile, de Temploux.
49 David, Félix, de Caneghem.
50 Goltfus, Joseph, de Haecht.
51 Biévez, François, de Haine-St-Pierre.
( 225 )
52 Coffé, Désiré, de Maurage.
53 Glibert, Désiré, de Braine-l'Alleud.
54 Merlier, Félix, de Waereghem.
55 Focquet, Louis, de Couvin.
56 Wyseur, Alphonse, de Menin.
57 Schayes, Jean-Baptiste, de Louvain.
58 D'Hcndt, Charles. d'Alost.
59 Jaecques, Reré, de Zarren.
60 Masen, Aimé, de Lede.
EXAMEN DE DOCTEUR EN MÉDECINE,
CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS (3e ÉPREUVE).
Avec la plus grande distinction.
1 Garnier, Louis, de Beauraing.
2 Van Vyve, Charles, de Lanaeken
3 Lauwers, Emile, d'Ingeknunster.
4 Glorieux, Zenon, de St-Génois.
5 Vandenbril. François, de Merchtem.
Arec grande distinction.
6 Olivier. Camille, de Corroy-le-Château.
7 Bruwier, Aloïs, d'Icht 'gem.
8 Stordeur, Adrien, de Bruges.
9 Baguet. Edouard, d'Eeaussines.
10 Boutfeu, Louis, d'Andenne.
li Thiers, Hippolyte, de Deeii3*k.
12 Coopman, Otto, de Vervi.-rs.
13 Blondeau, Emeran, de Gottignies.
14 Materne, Ernest, de Maillen.
15 Depla, Alphonse, de Ruddervoorde.
16 Servais. Joseph, de Bossut-Gottechain.
17 Desneux, Léon, de Loupoigne.
18 Somers, Louis, de Gierle.
Arec distinction.
19 Lantener. Henri, de Courcelles.
20 Evrard. Henri, de Fontenelle.
21 Nicolas. Auguste, de St- Léger.
( 226 )
22 Delaet, François, de Malines.
23 Gerniers, Charles, d"Elseghem.
24 Decloux, Louis, de Jodoigne.
25 Poliart, Charles, de Fontaine-l'Evêque.
26 Lefebvre, Firmin, de Doissche.
27 Vandevelde, Hilaire, de Nïeuwerkerken.
2^ Vanvaerenbergh, Prosper, d'Erembodegem.
29 Vancamvenberghe, Achille, de Worteghem.
30 Gailly. Charles, de Gerpinnes.
31 Ost, Zenon, de St-Pierre-Capelle.
32 David, Félix, de Caneghem.
33 Vannesse, Alfred, de Trognée.
34 Huybrechts, Henri, de Louvain.
35 Walravens, Auguste, de Goyck.
D'une i.ianiére satisfaisante.
36 Hubau, Théophile, de Nieukerke.
37 Callaert, Emile, de Meylegem.
38 Demol, Adhémar, de Deux-Acren.
39 Caluwaerts, Emile, de Corbeek-Loo.
40 Dieudonné. Jean Paul, de Malines.
41 Lefebvre, Florimond, de Kain.
42 Meyers, Nicolas, de Weiswampàch (Luxemb.
43 Wery, Emile, de Waleffe.
44 Van In. Cyrille, de Lierre.
45 Delchevalrie. Théophile, de Temploux.
46 Corlier, Charles, de Tnurhme-St-Lambert.
47 Goltfus. Joseph, de Haecht.
48 Pierman, Adolphe, de Lens.
49 Struelens, Alfred, de Grammont.
50 Wyseur, Alphonse, de Menin.
51 Coffé. Désiré, de Maurag
52 Biévez, François, de Haine-St-Pierre.
53 Focquet, Louis, de Couvin.
54 Ghbert, Désiré, de Biaine-FAlleud.
55 Merlier, Félix, de Waereghem.
56 Schayes, Jean Baptiste, de Louvain.
57 Debecker, Julien, d'Aerschot.
( 227 )
58 Jaecques. René, de Zarren,
59 D'Hondt. Charles, d'Alost.
60 Masen, Aimé, de Lede.
lre ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE PHAItMACIF.N -
Avec la plus grande distinctton.
1 Gilson, Eugène, de Boitsfort.
2 Deflandre, Fernand, de Tlmin.
Avec grande distinction.
3 Géronnez, Pierre, de Courcelles.
Avec distinction.
4 Vanhoorenbeeck, Jean-Victor, de Malin-
5 Dewit, Jules, de Tirlemont.
6 Scarmure, Eugène, de Jemmapes.
7 Vancleemput, Julien, d'Eecloo.
8 Roman, François, de Termonde,
9 Roegiers, Firmin, d'Eecloo.
D'une manière satisfaisante.
10 Verwee, Sylvain, d'Audenaerde.
11 Rombauts, Joseph, de Wolverthem.
12 Leclercq, Alexandre, d'Yves-Gomzée.
13 Carpentier, Jules, d'Auvelais.
14 Hébert, Joseph, de Tournai.
15 Degraux, Jules, de Tirlemont.
16 Jonet, Louis, de Fize-Fontaine.
17 Vanderplancken, Louis, de Lierre.
18 Meunier, Urmar, de Binche.
19 Gabaret, Alphonse, de Malines.
20 Créteur, Armand, de Renaix.
21 Thans, Jean, de Kesselt.
22 Gennotte, Anatole, de Havelange.
23 Derneville, Albert, de Houdeng-Goegnies.
24 Vandewyer, Ernest, de Ranst.
25 Mal, Emile, de Ransart.
( 228 )
2e ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE PHARMACIEN.
Avec distinction.
i Gilson, Eugène, de Boitsfort.
2 Roman, François, de Termonde.
3 Roegiers, Firinin, d*Eecloo.
4 Géronnez, Pierre, de Courcelles.
5 Scarmure, Eugène, de Jemrnapes.
D'une manière satisfaisante.
6 Hébert. Joseph, de Tournai.
7 Carpentier, Jules, d'Auvelais.
8 van Hoorenbeeek. Jean-Victor, de Matines.
9 Degraux. Jules, de Tiiiemont.
10 Gabaret, Alphonse, de Matines.
11 Deflandre, Fernand, de Thuin.
12 Vancleeniput. Julien. d'Eecloo.
13 Vanderplancken. Louis, de Lierre.
14 Dewit, Jules, de Tirlemont.
15 Yenvee, Sylvain, dAudenaerde.
16 Leclercq, Alexandre, dTves-Gomzée.
17 Rombauts, Joseph, de "Wolverthem.
18 Demeville, Albert, de Houdeng-Goegnies.
19 Mal, Emile, de Ransart.
20 Meunier, Ursmar, de Binche.
21 Vandewyer, Ernest, de Ranst.
FACULTE DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
lre ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES).
Avec la plus grande distinction.
i Jurion, Charles, dAth.
Avec grande distinction.
2 Decraene, Georges, de Gourtrai.
3 Rousseau. Aimé, de Dour.
( 220 )
4 Couwenbergh, Adrien, de Hoeven Pays-Bas ..
5 Opsomer, Georges, de St-Génois.
6 Vandenberghe, Arthur, de Poperinghe.
7 de la Vallée-Poussin. Charles, de Louvain.
8 de la Vallée-Poussin. Joseph, de Louvain.
9 Bodeux, Michel, de Spa.
10 Damoiseaux, Maurice, de Mons.
11 Gorbiau, Jean, de Bouillon.
Avec distinction.
12 Vandoorslaer de Ten Ryen, Charles, d"Elversele.
13 Golesco, Georges, de Spa.
14 Rossay, Emile, de Grlons.
15 Lambrechts, Hector, de Louvain.
D'une manière satisfaisante.
16 Aelbrecht, Ulmar, de Louvain.
17 Félix, Léonard. d'Audenarde.
18 Ernotte, Lambert, de Bruxelles.
19 Stroobants, Emile, de Huldenberg.
20 Maquinay, Henri, de Vervi
21 Tyrell, Fernand, d'Anvers.
22 Quersin. Henri, d'Esnes France .
23 Gesché, Alfred, de Molenbeek St-Jean.
24 de Wappenaert. Charles, d'Anvers.
25 Stadnicki. comte Ladislas, de Lubin 'Pologne .
2d Créteur, Géry, de Renaix,
27 Goemaere, Clément, de Courtrai.
28 Deridder, Alfred, de Louvain.
29 Verhelst, Joseph, de Bruxelles.
30 Materne, Alphonse, de Charleroi.
31 du Parc, vicomte Gustave, de Vlamertinghe.
32 Dullaert, Maurice, de Bruges.
33 Thienpont. Orner, de Hoorebeke Ste-Marie.
34 Marchant, Pierre, de Bruxelles.
35 Laurent. Paul, de Dinant
3»3 Duquesne, Louis, de Yaulx. Tournai .
37 Declippele, Paul, de Grammont.
( 230 )
38 Meyers, Emile, de Tongres.
39 de la Brassine, Charles, de Stockheim.
40 Geerts, Rémi, de St-Nicolas.
41 Cambier, Jean, de Renaix.
42 Delacroix, Léonard, de Wasmes.
43 Fourniez, Laurent, de Tournai.
44 Uyttebroeck, Jules, de Tirlemont.
45 Dyon, Paul, de Huy.
46 Desclée, Paul, de Tournai.
47 Loos, Edouard, de Louvain.
48 Vancutsem, Paul, d'Anvers.
49 "Walschot, Firmin, de Bruxelles.
50 Tielemans, Joseph. d'Aerschot.
51 Bernaerts, Georges, d'Assche.
52 Guillemin, Paul, de Grammont.
53 Gorlia, Emile. d'Ath.
54 Moressée. André, de Dinant.
55 Malherbe, Louis, de Liège.
56 Lemmens, Edmond, de Coursel.
57 Boulogne, Charles, de Paris.
58 Mommen, Edmond, de Boom.
59 Picard, Charles, de Virton.
60 Davalos. José, de Morelia Mexique ..
61 Labis, Albert, de Tournai.
62 Poisket, Léopold, de Glons.
63 Vandereycken. Albert, de Herck-la- Ville.
64 David. Adolphe, de Moustier.
65 Coppens, Armand, de Waelhem.
f36 Declèves, Philippe, de Papignies.
67 Vanbaestelaer, René, de Marcinelle.
68 Verstraeten, Jean, de Malines.
69 Caillioux, Arthur, de Tirlemont.
70 Jacquemin, Emile, de Paris.
71 Vanroye, Jules, de Bruxelles.
72 Goemaere, Joseph, de Bruxelles.
73 Dewilde, Albert, de Tirlemont.
74 Leblux, Henri, de Brugelette.
( 231 )
lre ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 8 BRANCHES).
Avec distinction.
1 Vandenrydt, Georges, de Nivelles.
2 Voisin, Henri, de Wodecq.
3 du Roy de Blicquy, Edouard, de Blicquy.
D'une manière satisfaisante.
4 Pauwels, Adolphe, de Berchem.
2e ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES-
Y COMPRIS LÀ LITTÉRATURE FRANÇAISE).
Avec la plus grande distinction.
1 Dumortier, Henri, de Merendrée.
2 Decraene, Georges, de Courtrai,
Avec grande distinction.
3 de Villemiont, cte Charles, de Bruxelles.
4 Deroeck, Henri, de Bruxelles.
5 Vankerckhoven, Jules, de Louvain.
6 Debecker, Emile, de Louvain.
Avec distinction.
7 de Groy, prince Alfred, de Rœulx.
8 Gilbert, Eugène, de Louvain.
9 Ernst, Alexandre, de Louvain.
10 Claes, Raoul, de Bruxelles.
11 Vandewalle, Maurice, de Bruxelles.
12 Palmans, Arthur, de Louvain.
D'une manière satisfaisante.
13 Letellier, Pol, d'Ath.
14 Gofflot, Louis, de Rochefort.
15 Bertrand, Auguste, de Noire-Fontaine.
16 Hollay, Paul, de Neufchàteau.
17 Vanham, Léon, de Braine-lAllend.
18 Leduc, Octave, de Velaines.
19 Bourlard, Edmond, de St-Ghislain.
( 232 )
20 Delehoye. Victor, de Bruxelles.
21 Borel, Jules, de Bruxelles.
22 Dutrieux. Firmin, de la Hestre.
23 de Faudeur, René, de Bruxelles.
24 Nève, Paul-Auguste, de Maestricht.
25 Vanderstegen de Schrieck, c*e Philippe, de Louvain.
26 Stouffs, Louis, d'Ohain.
27 Dekinder, Victor. d'Anvers.
28 Dinon, "Waldor, de Ciney.
29 Lannov. Gustave, de Comines.
30 Ravelli, Albert, dlxelles.
31 Hanquet, Emile, de Tourinne-St-Lambert.
32 Vanhoorde. Henri, de Bruxelles.
33 Georis, Edgar, de Marcinelle.
34 de Limburg-Stirurn, cte Henri, de Gand.
35 Roman, Honoré, de Bruxelles.
3(3 Vanderborght. Victor, de Tournai.
37 Géron, Victor, de Montzen.
38 Staes, Auguste, de Louvain.
39 Vandoren, Casimir, de Bruxelles.
40 Despature, Jules, de Roubaix.
41 Francq, Adrien, de Velaines.
42 de Limburg-Stirum. cte Adolphe, de Lumay.
43 Denefve, Joseph, de Mous.
44 Quersin. Henri, d*Ësnes France).
45 David, Adolphe, de Moustier.
4<3 Creteur, Gery. de Renaix.
47 Mattagne, Ghaides, de Bierges.
2e ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FLAMANDE).
Avec la plus grande distinction.
1 Dehaene, Joseph, de Furnes.
Avec grande distinction.
2 Roegiers, Alphonse, de Termonde.
( 233 )
Avec distinction.
3 Yamvinckel, Georges, de Lokeren.
4 Vanderdonckt, Edmond, d'Etichove.
5 Aldernaght, Léon, d'Anvers.
6 Dekinder, Ernest, d'Anvers.
7 Deneckere, Louis, de Courtrai.
D'une manière satisfaisante.
8 1 »egroote, Alfred, de Grammont.
9 Michiels, Joseph, de Berlaere.
10 Deploige, Florent, de Tongres.
11 Desomer. Clément, de Turnhout.
12 Rotsart de Hertaing, Richard, de Bruges.
13 Raemdonck. Auguste, de Lokeren.
14 Xeven, Corneille, de Mettecoven.
15 Félix, Léonard. d'Audenarde.
1C Vanhuffel, Paul, de Seeverghem.
17 Tubbax, Joseph, de Turnhout.
18 Pvouchet, Louis, de Melckwezer.
19 Cols, Alphonse, d'Anvers.
20 Vandeput, Albert, d'Anvers.
21 Ketelers, Henri, de Pervyse.
22 Parmentier, Albert, d'Ostende.
23 Diercfcx, Henri, de Turnhout.
24 Stroobants. Emile, de Huldenberg.
25 Dewaepenaert, Charles, d'Anvers.
26 Bettonville, Jean, de Canne Limbourg .
27 Aelbrecht, Arnold, de Louvain.
2* EPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES
Y COMPRIS L'HISTOIRE MODERNE).
D'une manière satisfaisante .
1 Gilles de Pélichy, Henri, d'Anvers.
2 Vanderstegen de Schrieck, Rodolphe, d'Anvers.
( 234 )
2e EPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 2 BRANCHES
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FRANÇAISE).
Avec grande distinction.
1 Dijon, Eugène, de Huy.
2 Voisin, Henri, de Wodeeq.
3 Yandenrydt, Georges, de Nivelles.
4 Piret, Arthur, de Tarciennes.
Avec distinction.
5 Dujardin, Narcisse, de Bastogne.
6 du Roy de Blicquy, Edouard, de Blicquy.
2e ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 2 BRANCHES
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FLAMANDE).
Avec distinction. .
1 Pauwels, Adolphe, de Berchem.
Ifune manière satisfaisante.
2 Goossens, Hubert, de Laer.
EXAMEN DE DOCTEUR EN PHILOSOdHIE
ET LETTRES.
Avec grande distinction.
1 Béthune, bon Léon, d'Alost.
Avec distinction.
2 Terrens, Jean, de Waldbillig.
D'ime manière satisfaisante.
3 Doppler, Pierre, de Alaestricht.
FACULTÉ DES SCIENCES.
lre ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE CANDIDAT
EN SCIENCES NATURELLES.
Avec grande distinction.
1 Feys, Victor, de Thielt.
( 235
2 Vanwaesberghe, Jules, de Mullem.
3 Pouillon, Henri, d'Estinnes-au-Mont.
4 Somers, Emile, de Gierle.
Avec distinction.
5 Wynants, Pernand, d'Opwyck.
6 Compagnion, Jean, de Roubaix.
7 Renoirte, Marins, de St-Ghislain.
- Feys, Odilon. d'Eggewaertscapelle.
9 Stasse, Georges, de Liège.
10 Huriaux. Pierre, de Hantes-Wiheries.
11 Scruèl, Vincent, d'Anvers.
12 Moulin, Jules, d'Audeghien.
13 Demade, Paul, de Comines.
14 Jacobs, Albert. d'Anvers.
15 Ciiarlier, Jean Baptiste, de Montignies-sur-Sambre.
1<; Vercruysen, Clément, de Westdorpe Hollande .
17 Vanhoonacker, Pierre, de Bruges.
18 Verhulst, Raphaël, de Vvoinmelghem.
îèrne, Emile, de Grand-Reng.
D'une manière satisfaiso
20 Xanson, Jean, de Verriers.
21 Deneef, Joseph, de Louvain.
22 Verryt, Jean François, de Treraeloo.
23 Cornelis, Emile, d'Ostende.
21 Jullien. Albert, de St-Hubert.
25 Baivier, Louis, de Momignies.
2-j Hollebecq, Jules, d'Ooteghem.
-^7 Gevaert, Charles. d'Eyne.
28 Vanhorenbeeck, Alphonse, de Malines.
29 Brehain, Clovis, de Thieulain.
30 Buyse, Henri, de Menin.
31 Géa, Emile, de Horrues.
32 Devos, Michel, de Melle.
33 Boucquey, Hilaire, de Poperinghe.
31 Lefevre, Lubin, de Bouvignes.
35 Wicot, Jules, d'Ixelles.
( ï& )
36 Vanmeerhaeghe, Jules, de Mullem.
37 Yandoorslaer. Georges, de Malines.
38 Gusters, Michel, de Groote-Brogel.
39 Verbelen, Charles, de Buggenhout.
40 Debraekeleer, Xavier, d'Ophasselt.
41 Debisschop. Emile, d'Etichove.
42 Moulaert, Théodule, de Bruges.
43 Alenus, Gustave, de Baelen-^ur-Nèthe.
44 Cambron, Charles, d'Ath.
45 Mahieu, Emile, de Comines.
46 Spillemaeckers, François, de Boom.
47 Yendeiïekx, François, de Bruxelles.
48 Vermeesch, Emile, de Houthem lez-Furnes.
49 Lecouturier, Edmond, de "Walhain St-Paul.
50 Verhoef, Léon, de Bruges.
51 Laenen, Joseph, de Heyst-op-den-Berg.
52 Janssens, Emile, de Linth.
53 Vuylsteke, Arthur, de Moen.
54 Beaulieu. Léon, de Xamèche.
55 Seghin, Emile, de Ste-Marie-d'Oignies
56 Haelewyek, Aimé, de Charleroi.
57 Byl, Jean, de Perck.
58 Boisdenghien, Clément, de Marcq.
59 Beners, Louis, de Hasselt.
60 Vannoyen, Louis, de Wilryçk.
61 Gabriels. Baymond, de Munckzwalrn.
62 Vanhoutt^, Àlidor. de Desselghem.
63 Wauters, Emile, de Grobbendonck.
64 Goemaere, César, de Wj'tschaete.
65 Van Egroo, Alphonse, de Stavele.
(56 Collot. Joseph, de Lustin.
67 Beurskens. Antoine, de Neer.
68 Ameye, Emile, de Boulers.
69 De la Haye, Louis, de Lierre.
70 Lefevre, Théophile, de Louvain.
71 Witvrouwen, Isidore, de BouweL
72 Ortegat, Lucien, de Malines.
( 237 )
73 Petit, Arthur, de Bruxelles.
74 Haveau, Jules, de Chapelle lez-Herlairnont.
75 Ancot, Désiré, de Bruges.
76 Asselberghs, Jean, de Bruxelles.
77 Lox, Basile, de Neerlinter.
78 Polisseur, Emile, de Gedinne.
79 Blerot, Edmond, d'Ixelles.
2e ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE CANDIDAT
EN SCIENCES NATURELLES.
Avec grande distinction.
1 Vanbiervliet, Jules, de Bruges.
2 François, Eugène, de Binche.
3 Desohamps, Alfred, de Ghâtelineau.
4 Deleval, René, d'Aubel.
Avec distinction.
5 Mostaert, Georges, de Watou.
6 Rubbens, Emile, de Zèle.
7 Brebant, Adhémar, de Warquignies.
8 Fourez, Joseph, de Wasmuël.
9 Dusollier, Cyrille, de Luingne.
10 Planquaert, Cyrille, de Mouscron.
11 Helsmoortel, John, d'Ostende.
12 Vandenwouwer, Louis, d'Itegem.
13 Carrier, Emile, de Meerbeke.
14 Wilmaers, Léon, de Duffel.
15 Deridder, Joseph, de Deurne.
16 Xhonneux, Jacques, de Lontzen.
17 D'hauwer, Pierre, de Castre.
18 Bauwens, François, de Viersel.
19 Vanholder, Auguste, de Herinnes.
20 Dubois, Charles, de Graty.
21 Lebrun, Nestor, de Seloignes.
22 Claes. François, d'Oetinghen.
23 Pelgrims, Albéric. de Louvain.
24 Hesbeens, Ernest, de Tirlemont.
( 238 )
25 Vantricht, Emile, de Louvain.
26 Stiernet, Jean-Baptiste, i'Ottignies.
27 D'hainaut, Alphonse, de Baudour.
28 Feys, Victor, de Thielt.
D'une manière satisfaisante.
29 Devaux, Léon, de Philippeville.
30 Hoyois. Jean, de Tournai.
31 Vandaele, Achille, de Thielt.
32 Vancampenhout, Emile, de Vilvorde.
33 Hertssens, Pierre, de Stekene.
34 Tellier, Arthur, de Barbençon.
35 Maeyens, Eugène, de Knesselaere.
36 Mahaux, Léon, de Boignée.
37 Ameels, Charles, de Renaix.
38 Billouez. Antoine, de Maulde.
59 Tellier, Emile, de Péruwelz.
40 Drousie, Jules, de Hornu.
11 Allard, Eloi. de Ghàtelineau.
42 Vaneynde, Henri, de Moll.
43 Reusens, Georges, de Malines.
44 Fauconnier, Edmond, de Mignault.
45 Morren, Emile, de Malines.
46 Laporta, Auguste, de Lierre.
17 Yanbaelen, Adolphe, de Louvain.
48 Thielemans, Ferdinand, de Hingene.
49 Giovini, Jean, de Buenos»Ayres.
50 Butaye, Désiré, de S tavelé.
51 Fostie, Antoine, de Signeulx.
52 Planquart, Godefroid. de Mouscron.
53 Kuyl, Clément, de Vilvorde.
54 Vandenbergh. Théodore, d'Anvers.
55 Derycke. Léon, de Tamise.
56 Vangorp, Eugène, de Booi'tmeerbeek.
57 Moens, Evence, de Lombeek-Ste-Catli'-riii'
58 Flahou, Camille, de Wulveringhem
59 Laduron, Octave, de Warfusée.
( 233 )
60 Hupin, Herrnan, de Binche.
61 Delantshe ph, d'Asscfae.
62 Eeckman, Jean, de Tournai.
63 Lemmens, Henri, de Berlaere.
64 Lamal, Lom>. de Ninove.
65 Debock, Louis, de Saffelaere.
66 Minet. Auguste, de Ronquières.
67 Mahieu, Albert, de Rumbeke.
68 Demeyst, Paul, nés.
69 Rooryek, Emjle, d -taede.
70 Tëinmerman, Philémon, d'Erembodegern.
71 Duchâteau, Alphc Salines.
72 Sonnet, Octave, d ■ L |ugnies.
"3 Cornelis Emile, d'Ostende.
' '.aubier, Frai Bury.
75 Jullien, Albert, de St-Hubert,
76 Vanreysen, Joseph, de Bruxelles.
77 ( ; ond, de Malines.
78 Hollebecq, JuL-. d'Ooteghem.
79 Renoy, Oscar, de Ciney.
80 Parent, Franc» leghien.
81 Gielis, François, de Liège.
82 Loor, Edmond, d • Soignies.
83 Xanson, Jean, de Verviers.
84 Govaert, Charles, d"E\Tne.
85 Leemans. Charles, de Malines.
86 Verstappen, Henri, de D
87 Haverland, Eug ta . d • Thy le Château.
88 Theunis, Jules, de "Wj-gmael.
89 Berx, Constant, de Diepenbeek.
90 Verryt, Joan-ï de Tremeloo.
91 Baivier, Louis, de Momignies.
EXAMEN LE CANDIDAT EN PHARMACTE.
Avec grande distinction,
1 Vansteen, Florimond, d'Anvers.
14
( 240 )
Avec distinction.
2 Vansull, Georges, de Gand.
3 Bouillart, Charles, de Trazegnies.
4 Helsmoortel, Philippe, d'Anvers.
5 Mauroy, Emile, de Grand-Reng.
6 Gobeaux, Jules, de Forges.
Hune manière satisfaisante.
7 Gillain, Prosper, de Fleuras.
8 Brasseur, Alphonse, de Namur.
9 Vanschoubroeck, Louis, de Diest.
10 Mathy, Joseph, de Louvain.
11 Masure. Emile, de Tournai.
12 Moens, Léon, de Matines.
13 Gossiaux, Louis, de Niederpalen (Luxemb.).
14 Gallez, Maurice, de Binche.
15 Gousinne, Jean Baptiste, de Velaines.
16 Dehondt, Louis, d'Aertselaer.
17 Nuyers, Jules, de Bruxelles.
18 Bellefroid. Arthur, de Verlaine.
19 Friart, Gustave, du Rœulx.
20 Robyns, Pierre, d?Attenhoven.
21 Moreau, Adolphe, de Namur.
22 Dewinne, Joseph, de Grammont.
23 Wyckmans, Alphonse, de Huldenberg.
24 Gornélis, Joseph, de Nivelles.
25 Boulvin, Augustin, de Gerpinnes.
26 Collet, François, de Rendeux.
27 Versluysen, Herman, de Diest.
28 Laruelle, Clément, de Forville.
29 Mottoulle, Emile, de Jauche.
30 Halloy, Adehn, de Rosée.
lre ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE DOCTEUR EN
SCIENCES NATURELLES.
Avec la plus grande distinction.
1 Smets, Gérard, de Hombourg.
( 241 )
Avec grande distinction.
2 Meunier, Alphonse, de Lessines,
3 Mathieu, Antoine, de Huppaye.
D'une manière satisfaisante.
1 Champagne, Camille, de Gilly.
2me ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE DOCTEUR EN
SCIENCES NATURELLES.
Avec grande distinction.
1 Buisseret, Anatole, de Thuin.
Avec distinction.
2 Gedoelst, Louis, de Louvain.
'■j Heymans, Jean-François, de G-oyck.
( 242 j
STATISTIQUE DES ADMISSIONS EN THÉOLOGIE
ET EN DROIT CANON.
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13
1882
4
2
4
1
1
n
12
1883
9
2
2
1
3
r>
17
1884
8
2
4
3
1
r>
18
Totaux
295
79
106
35
23
12
550 |
14
( 2U )
STATISTIQUE DES ADMISSIONS PAR LES JURYS
D'EXAMEN (i).
Pliilos.
ANNEE
Droit
Médecine
et
Lettres
Sciences
TOTAL
1836
15
6
38
12
71
1837
11
33
39
13
96
1838
28
58
78
8
172
1839
31
24
59
19
133
1840
42
46
63
24
175
1841
24
41
59
19
143
1842
24
60
74
22
180
1843
32
50
84
22
188
1844
48
75
80
23
226
1845
61
52
66
25
204
1846
41
72
77
20
210
1847
54
36
76
37
233
1848
50
53
84
14
201
1849
26
61
81
18
186
1850
54
38
99
25
216
1851
81
61
68
54
264
1852
88
75
58
39
260
1853
96
70
67
28
261
1854
92
62
62
29
245
1855
78
70
67
28
243
1856
93
103
108
36
340
j Totaux
! 1069
1
1176
1487
515
4247
(4) Dans cette statistique et dans celle qui suit ne sont pas corn
o lises les promotions aux grades scientifiques qui ont été faites a
l' Université. Voyes les listes nominatives insérée» dans les Annuaire*.
( 245 )
SUITE DE LA STATISTIQUE DES ADMISSIONS PAR LES
JURYS D'EXAMEN.
1
i
i
Philos.
j
ANNEE !
Droit
Médecine >
et
Sciences \
TOTAL.
i
i
i
1
Lettres
t
1069
1176
1487
515
4247
1857
104
85
58(i-
54
301
1858
129
93
52
89
363
1859
120
110
36
59
325
1860
104
88
47
58
297
1861
136
93
48
79
356
1862
114
119
38
47
318
1863
135
139
30
45
349
1864
117
125
42
41
325
1865
\90
143
44
56
365
1866
97
114
41
64
316
1867
114
100
44
56
314
1868
122
106
38
49
315
1869
124
107
42
71
344
1870
135
118
32
43
328
1871
144
145
56
79
424
1872
148
129
40
65
382
1873
157
162
61
97
477
1874
173
147
46
71
437
1875
187
163
59
80
489
1876
178
193
37
76
484(2
Totaux
3729
3655
2378
1794
11556
(1) Il est à remarquer que l'éprouve préparatoire à la candidature
en sciences, qui avait pour objet des matières philosophiques, a été
supprimée par la loi du t" mai 1837.
(2) Dans ces ebiflres sont . umprisles résultais de la session extra
ordinaire de décembre hXTti, !a première qui se soit faite d'après la
ici du Î0 mai 187C.
( 246 )
SUITE DE LA STATISTIQUE DES ADMISSIONS PAR LES
JURYS D'EXAMEN.
PIjiIos.
ANNEE
Droit
Médecine
et
Lettres
Science
TOTAL
3729
3655
1794
11556
1877
207
267
64
104
642(*
1878
197
292
123
153
77o
1879
189
284
13S
1^6
797
1880
201
335
146
214
896
1881
247
335
158
210
50
1882
270
291
168
208
937
1883
252
37S
177
233
1O40
1884
243
367
165
207
982
Totaux
5535
6204
3517
3319
18575
t II est à remarquer que le nombre des épreuves dans les difle-
rentes Facultés a été considérablement augmente àla suite de la loi
du 20 mai 1876
( 247 )
STATISTIQUE DES GRADES OBTENUS DEVANT LES JURYS
D'EXAMEN (1).
ANNÉE
Manière
satis-
Distinc-
Grande
distinc-
La pi. gr.
distinc-
TOTAL
faisante
tion
tion (2)
tion
1836
54
10
5
2
71
1837
62
17
15
2
96
1838
112
28
20
12
172
1839
93
25
12
3
1:33
1840
108
35
22
10
175
1841
92
27
18
6
143
1842
114
30
30
6
180
1843
121
38
23
6
188
1844
129
58
26
13
226
1845
120
31
32
21
204
1846
116
37
47
10
210
1847
151
55
20
7
233
1848
129
46
16
10
201
1849
135
27
19
5
186
1850
141
48
20
7
216
1851
162
62
34
6
264
1852
156
66
33
5
260
1853
157
63
33
8
261
1854
154
62
21
8
245
1855
145
57
28
13
243
Totaux
| 2606
765
446
147
3664
(1) V. la note, p.lil.
(*) Il est à remarquer que le grade de la grande distinction h ete
«.upprimé par la loi du 4" niai 1857. l\ n'a donc plus été conW-rt-
apres la t** session de 1857.
( 248 )
SUITE DE LA STATISTIQUE DES GRADES OBTENUS DEVANT
LES JURYS D'EXAMEN.
Manière
r, .;,,, Grande
La pi. gr. i
ANNÉE.
satis-
U :slluC-
riMiuc-
distinc-
TOTAL
faisante
t-lOU
tion
tion
1
2606 765 |
446
147
3664
1856
227
73
29
11
340
1857
187
89
7
18
301
1858
253
94
CD»
16
363
1859
216
92
»
17
325
1860
218
66
n
13
297
1861
247
93
yt
16
356
18(32
211
88
rt
19
318
1863
234
93
m
22
349
1864
213
95
n
17
325
1865
232
102
n
31
365
1866
208
90
y>
18
316
1867
198
93
T)
23
314
1868
208
83
»
24
315
1869
216
97
1
31
344
1870
205
88
»
35
328
1871
260
125
n
39
424
1872
235
118
n
29
382
1873
283
146
r>
48
477
1874
278
117
n
42
437
1875
297
141
n
51
489
1876
319
126
n
39 "
484
Totaux
7396 ! 2931 482
! !
j 709
| 11556
■
(1) Voyez note 2, p. 24:
( 249 )
SUITE DE LA STATISTIQUE DES GBADES OBTENUS DEVANT
LES JURYS D'EXAMEN.
1
ANNÉE
Manière
faisante
Distinc-
tion
Grande
distinc-
tion
La pi. gr.
distinc-
tion
TOTAL
1877
1878
1879
1880
1881
1882
1883
1884
7396
389
472
492
534
582
596
666
633
2931
179
180
180
210
221
208
226
225
482
(i) 28
70
67
81
82
89
75
81
709
46
53
58
81
65
44
73
43
11556
(*) 642
775
797
896
950
937
1040
• 982
Totaux
11760
4560
1083 1 1172
i
18775
(1) Le grade de la grande distinction a été rétabli a la sviii
loi du 50 mai 1876.
(2) Voyez note p. îii.
( 250 )
TABLEAU GÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS PRISES PENPAVl
LES ANNÉES 185*— 55 a 4833—84.
ANNEE
ACADÉMIQUE
1834-351
1835-36
1836-37
1837-38
1838-392
1839-40
1840-41
1841-42
1842-43
1843-44
1844-45
1845-40
1846-47
1847-48
125
154
163
165
170
161
154
159
161
160
65
97
95
101
105
136
129
155
153
136
137
133
121
111
n
y>
26
28
36
42
60
63
82
62
89
59
95
84
92
88
81
84
85
99
89
94
94
97
101
89
83
80
46
70
78
64
62
79
84
73
77
81
8^
92
99
37
79
89
102
100
101
111
137
163
170
176
168
150
21
27
40
52
50
44
40
50
46
55
52
62
60
54
261
443
590
644
691
745
744
776
777
809
792
737
Totaux 1572i 1674:10131 969 993; 1583
653 8457!i
(1) Pendant la première année académique 1854-55 on s'est borne
-tans l'enseiguement , aux cours de première année de Pbiiosopbie et
4es Sciences et à ceux de ïa faculté de Théologie. Les cours de pre
aiière année de Médecine et de Droit ont été ouverts l'année suivante.
(2) Le collège des Humanités, ouvert au mois d'octobre 4858, a été
supprimé le 6 septembre 4850 (voyez VAnnuaire de 1851. p. 225}.
Les 1895 inscriptions prises pour les Humanités pendant ces douze
années ne sont plus comprises dans la suite du Tableau général >i^s
inscriptions p. 2ol.
( 251 )
SUITE DU TABLEAU GÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS PRISES.
PENDANT LES ANNÉES 1854—35 à 1885-84.
ANNÉE
à
!3
Sj
v>
g
s 1 i
ACADÉMIQUE
S
s
S)
z i
àS
TOTAL
!
1572
1674*
1013
969
993
1583 653
! 8457
1848-49
159
130
75
66
75
139 61
705
1849-50
162
128
90
74
95
161 64
; 774
1850-511
»
T>
132
113
112
202 56
615
1851-52
»
»
106
110
142
231 ! 58
647
1852-53
n
n
91
127
1:34
222 55
! 629
1853-54
rt
n
65
143
126
214! 54
i 602
1854-55
n
rt
49
144 150
204 53
i 600
1855-56
n
rt
67
194
144
169 57
l 631
1856-57
n
n
96
186
145
200! 66
i 693
1857-58
yt
r>
167
105
155
220 7£
' 122
1858-59
y>
j»
161
92 192
227 8S
,; 754
1859-60
n
n
158
107
205
239, 84
\\ 793
1860-61
r>
r>
179
113
215
257! 7Ç
n 843
1861-62
T>
»
106
119
245
245i &
1! 813
1862-63
n
n
91
128
246
218 111
i 794
1863-64
n
n
111
102 230
204 121
! 768
1864-65
n
n
133 1001 213 203 1 15
1 1
» 764
1
1
Totaux
1893
1932
12890 2992 3817
5141 19&
) 20604
(1) A dater de l'aBnée 1850-51 , par suite des modifications appor-
tées pai la loi du 15 juillet 1819 à la répartition des matières d'exa-
men, les inscriptions pour les Sciences et pour la Philosophie ont <it»
complètement séparées les unes des autres.
15
( 252 )
SUITE DU TABLEAU GÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS PRISES
PENDANT LES ANNÉES 1854-55 à 1885-8*.
— ^ — '■ — ; — *< —
■ |i
ANNÉE
s *
*£
gg
u
a
T3
©
"©
•*>
TOTAL.!
ACADÉMIQUE.
'Ji
|s«
Eh
s
Q
H
n
1932
2890
2992
3817
5141
1939
20604
1865-661
42
»»
126
86
199
197
118
768
1866-67
71
n
125
91
195
194
108
784j
1 867-68
90
r>
133
81
210
199
125
838
1868-69
92
n
133
77
211
213
123
849
1869-70
125
n
131
92
227
208
124
907J
1870-71
139
r>
165
106
227
207
142
986'
1871-72
144
r>
182
107
245
251
116
1045
1872-73
140
n
187
103
255
245
125
1055J
1873-74
160
n
178
113
277
247
125
1100,
1874-75
187
n
179
112
282
258
142
1160
1875-76
225
n
183
92
290
275
135
1200
1876 77
217
n
200
110
304
341
139
1311
1877-78
214
»
263
157
271
286
70
1261
1878-79
225
Y)
297
193
275
286
64
1340
1879-80
204
n
351
209
307
320
60
1451
1880-81
194
n
331
212
340
377
58
15l2i
15921
1881-82
206
r>
343
205
380
401
57
1882-83
193
n
325
202
402
374
62
1558 |
1883 84
184
n
342
206
414
350
59
1555
Totaux
!
3052J
1932
7064
5546
9128
10370
3891
42876
(1) En organisant les Écoles spéciales des arts et manufactures, du
rr^nie civil et des mines, on s'est borné, peudant l'année académique
J8C5-66, aux cours de la 1" et de la i* année d'études. Les cours des
innées subséquentes n'ont été organisés que successivement. En
< 8H7-68, l'enseignement des Écoles spéciales comprenait les quatre
* n nées d'études.
( fôa )
statistique des élèves inscrits pendant
l'année académique 1883-1884 et répartis
d'après leur pays d'origine.
Des 1555 élèves inscrits pendant l'année 1883-84
1464 sont Belges; 91, étrangers.
Les étudiants belges se répartissent entre nos
provinces de la manière suivante :
Province d'Anvers 185
— de Brabant 316
— de Flandre occidentale. . . . 161
— de Flandre orientale .... 176
de Hainaut • 305
— de Liège 84
— de Limbourg 70
— de Luxembourg 45
— de Namur 122
Total 1454
Les étudiants étrangers se classent comme
suit d'après leurs nationalités respectives : -
Allemagne 6
Angleterre 6
Antilles "... 2
Brésil 9
Colombie I
Costarica I
Chili 1
( 254 )
Espagne 5
États-Unis 5
France 6
Irlande 1
Italie 1
Luxembourg (grand-duché) 20
Malte 1
Mexique 1
Pays-Bas 10
Pologne 10
République Argentine 1
Suisse 1
Turquie 2
Uruguay 2
Total 91
( 255 )
TABLEAU DES INSCRIPTIONS DES DEUX PREMIERS
MOIS COMPARÉES AVEC LE TOTAL DE CHAQUE
ANNÉE ACADÉMIQUE (l).
Année*. Deux premiers mois.
Tôt a
de l'année
1834—35 . .
. 86 .
. . 86
1835-36 . .
. . 261
261
1836-37 . .
. 350
362
1837—38 . .
. 416
443
1838-39 . .
. 451
465
1839-40 . .
. 468
490
1840—41 . .
. 503
528
1841-42 . .
. 550
580
1842-43 . .
. . 555
574
1843—44 . .
. 602
615
1844—45 . .
. 613
623
1845-46 . .
. 617
650
1846—47 . .
. 605
631
1847—48 . .
. 562
577
(1) Dans les chiffres de ce tableau comparatif ne se trouve pas
compris celui des étudiants de l'ancien collège des Humanités , de
4838 a 1830, mentienné dans la première colonne du tableau ci
dessus p. 286 288.
( 256 )
Anntes.
1848—49
1849—50
1850—51
1851—52
1852—53
1853—54
1854—55
1855 — 56
1856—57
1857—58
1858—59
1859—60
1860—61
1861—62
i 862— 63
(863—64
1864—65
1865—66
1866—67
1867—68
1868—69
1869—70
1870—71
1871—72
1872-73
1873—74
1874-75
1875—76
1876—77
Deux premiers mois
. 538 .
. 552 .
. 556 .
. 574 .
. 576 .
. 562 .
. 541 .
. 584 .
. 648 .
. 694 .
. 717 .
. 750 .
. 803 .
. 776 .
. 760 .
. 751 .
. 744 .
. 746 .
. 750 .
. 785 .
. 816 .
. 882 .
. 935 .
. 1005 .
. 1024 .
. 1064 .
. 1111 .
.1147 .
. 1257 .
Total de l'annét
. 546
. 612
. 615
. 647
. 629
. 602
. 600
. 631
. 693
. 722
. 754
. 793
. 843
. 813
. 794
. 768
. 764
. 768
. 784
. 838
. 849
. 907
. 986
. 1045
. 1055
. 1100
. 1160
. 1200
. 1311
( 257 )
Années.
1877—78
1878-79
1879—80
1880—81
1881—82
1882—83
1883—84
1884-85
Deuœ premiers mois. Total de l'année.
1201 (l) .
. . 1261
1267 . .
. . 1340
1375 . .
. . 1451
1408 . .
. . 1512
1451 . .
. . 1592
1427 . .
. . 1558
1438 . .
. . 1555
150Z
(4) Cette diminution du chiffre provient de la suppression des
cours élémentaires dans la Faculté de Théologie, suppression qui a
eu pour effet de réduire de moitié le nombre des étudiants de cell»-
Faculté.
( 258 )
INSCRIPTIONS PAR FACULTÉS PRISES PENDANT LES
DEUX PREMIERS MOIS DE LA NOUVELLE ANNEE
ACADÉMIQUE 1884-85 (l).
Théologie 49
Droit 316
Médecine 411
Philosophie et lettres 206
Sciences 325
Écoles spéciales 195
Total 1502
(4) L'Annuaire devant être mis sous presse au commencement de
l'année académique, on doit se borner à donner les inscriptions
crises pendant les deux premiers mois (octobre et novembre) de
cette année. Les tableaux pp. 286, 287 et 288 donnent le chiffre
total de chaque année.
( 259 )
NÉCROLOGE.
Sancta et salubris est cogitatiopro defunctis
exorare ut apeccatis solvantur.
II Machab. xii, 45.
23 janvier 1884 Pecquereau, Oscar C. A, étu-
diant en droit, né à Pottes le
14 juillet 1863, décédéà Louvain.
janvier. Bilteryst, Vital- Joseph, étudiant
en notariat, né à Galniaerden
le 5 septembre 1858, décédé à
Santbergen.
mars. Vuylsteke, Jules, étudiant en
notariat, né à Zonnebeke le
23 mai 1861, y décédé.
31 mars. Monseigneur Jean - Théodore
BEELEN, prélat de la maison
du Pape, consulteur de la
S. Congrégation de l'Index,
chanoine de la cathédrale de
Liège, docteur en théologie,
professeur émérite d'Écriture
Sainte et de langues orientales,
né à Amsterdam le 12 janvier
1807, décédé à Louvain. ( V. aux
Analectes.)
15.
( 260 )
10 avril. Dtjhem , Pierre , étudiant en
sciences, né à Tournai le 3 avril
1864, y décédé.
lr mai. Crombé, Désiré, étudiant en mé-
decine, né à Audenhove-Ste-
Marie le 13 novembre 1861, y
décédé.
1* août. Brosens, Constant- J. -M., étudiant
en notariat, né à Hoogstraeten
le 20 octobre 1861, y décédé.
R.
]
P.
DEUXIÈME PARTIE.
Règlement général de l'Université.
Titre Ir.
De V Inscription et du Recensement.
ARTICLE lr.
Pour être porté au rôle des étudiants, on doit
se présenter devant la commission d'inscription
présidée par le Rectcmr, produire un certificat
de bonne conduite et justifier qu'on a régulière-
ment terminé les études préliminaires.
Les étudiants de la Faculté de Théologie pro-
duisent un certificat de leur Ordinaire.
art. 2.
L'inscription doit être renouvelée tous les ans.
Il sera versé dans la caisse de l'Université
10 francs pour la première inscription, et la
même somme pour le recensement ou renouvel-
lement de l'inscription (1). Il sera payé en outre
aux appariteurs 5 francs par inscription et par
recensement.
(1) Cet article a été modifié au commencement de l'année 1872-1873.
L'étudiant paye, de plus, une cotisation de cinq lianes pour l'usage
de la Bibliothèque.
( 264 )
ART. 3.
Pour être admis au recensement, l'étudiant
doit présenter son acte d'inscription. En outre
il doit être favorablement mentionné dans les
rapports annuels du Vice-Recteur et des Facultés.
art. 4.
Les étudiants inscrits ou recensés le sont pour
les cours ordinaires d'une faculté ou d'une année
d'études, comme ces cours sont déterminés par
les art. 33, 35, 37 et 39. Ceux qui ne se proposent
pas de prendre des grades ni de faire un cours
complet d'études et qui en font la déclaration,
peuvent seuls être inscrits pour des cours
spéciaux.
art. 5.
Les étudiants qui se proposent de prendre les
grades académiques ne peuvent être inscrits en
Sciences, en Médecine ou en Droit qu'après avoir
subi les examens préparatoires, prescrits par la
loi ou par les règlements universitaires.
art. 6.
Les inscriptions et les recensements se font
annuellement depuis le lundi qui précède le jour
de l'ouverture des cours jusqu'au deuxième sa-
medi suivant.
Après l'expiration de ce terme, on ne peut être
inscrit ou recensé que pour des motifs légitimes.
( 265 )
ART. 7.
Lors de l'inscription et du recensement les
étudiants promettent d'observer le règlement et
confirment cette promesse par leur signature
sur le registre des inscriptions.
Titre IL
Des Autorités académiques.
art. 8.
Les autorités académiques sont : le Recteur
magnifique, le Vice-Recteur, le Secrétaire, les
Doyens des Facultés, les Présidents des collèges
universitaires, le Conseil rectoral et le Sénat
académique.
art. 9.
Le Vice-Recteur, le Secrétaire, les Professeurs
de l'Université et les Présidents des collèges
universitaires, convoqués par le Recteur et as-
semblés sous sa présidence, constituent le Sénat
académique.
art. 10.
Les Doyens des Facultés, conjointement avec
le Vice-Recteur et le Secrétaire, forment le Con-
seil rectoral.
La réunion ordinaire du Conseil a lieu le
deuxième lundi de chaque mois. Lorsque le lundi
est un jour de fête, la réunion est remise au
lendemain.
( 266 )
ART. 11.
Les réunions ordinaires des Facultés ont lieu,
au commencement de chaque mois, dans l'ordre
suivant :
Le premier lundi, Faculté des Sciences;
Le mardi, Faculté de Philosophie et Lettres ;
Le mercredi, Faculté de Médecine;
Le jeudi, Faculté de Droit ;
Le vendredi. Faculté de Théologie.
Lorsque l'un ou l'autre de ces jours coïncide
avec une fête, la réunion est remise au samedi
suivant.
Titre III.
De la Discipline académique en général.
Urt. 12.
Le maintien de la discipline est spécialement
confié au Vice-Recteur, qui pourra être aidé d'un
ou de plusieurs Assesseurs désignés à cet effet
art. 13.
Tous les étudiants doivent professer la religion
catholique et en remplir les devoirs.
art. 14.
Les dimanches et les jours de fête, les étudiants
externes assisteront, autant que possible, aux
I 267 )
offices de leur église paroissiale. On leur recom-
mande instamment le fréquent usage des sacre-
ments.
Des conférences religieuses, obligatoires pour
tous les étudiants, auront lieu à différentes
époques de l'année.
L'explication approfondie des vérités fonda-
mentales de la religion fait partie des cours obli-
gatoires de la première année de Philosophie (1).
art. 15.
Les étudiants externes doivent, dans les trois
jours de la prise de leur domicile, remettre au
Vice-Recteur leur adresse portant le nom de la
rue, le numéro de la maison, le nom et la pro-
fession des personnes chez lesquelles ils se sont
logés.
Les mêmes instructions devront être données
a chaque changement de domicile.
art. 16.
Ils doivent rentrer chez eux à dix neures du
soir.
Les habitants de la ville qui louent des appar
tements à des étudiants sont engagés à prêter
leur concours au maintien de cette disposition
[i) Ce cours est également obligatoire pour les élèves de la pre-
mière année des Sciences, des Écoles spéciales el du Notariat.
( 268 )
ART. 17.
Les étudiants internes observeront les règle-
ments particuliers de leur collège.
art. 18.
Les étudiants ne peuvent former des associa-
tions ni donner des fêtes ni faire des démonstra-
tions collectives sans une autorisation préalable.
art. 19.
La fréquentation du théâtre est interdite.
art. 20.
L'entrée de toute maison dont la réputation ne
serait pas reconnue irréprochable est rigoureu-
sement défendue.
Titre IV.
Des Peines académiques.
art. 21.
Les peines académiques sont :
1. Les admonitions;
2. La suspension du droit de fréquenter les
cours ou l'un d'eux.
3. La suspension du droit de fréquenter les
cours, avec renvoi temporaire.
4. Le consilium abeundi, ou renvoi simple,
mais illimité ;
( 269 )
5. L'exclusion de l'Université, ou renvoi défi-
nitif et irrévocable.
Ces peines sont appliquées conformément aux
dispositions des articles suivants.
art. 22.
Les admonitions, parles autorités académiques
ou par le professeur;
La suspension du droit de fréquenter un cours,
par le professeur de concert avec la Faculté;
La suspension du droit de fréquenter tous les
cours ou quelques uns d'entre eux, par le Rec-
teur, le Vice-Recteur ou les Présidents des col-
lèges et par la Faculté;
Le renvoi temporaire, par le Recteur, le Vice-
Recteur ou les Présidents des collèges.
art. 23.
La suspension du droit de fréquenter les cours
emporte pour l'étudiant la défense de sortir de
son domicile, si ce n'est pour des ca.uses à déter-
miner par le Vice Recteur.
art. 24.
Le renvoi temporaire emporte pour l'étudiant
l'obligation de rentrer dans sa famille.
art. 25.
Le consilium abeundi est prononcé par le
Conseil rectoral.
( 270 )
ART. 26.
L'exclusion de l'Université est prononcée par
le Sénat académique.
art. 27.
Lorsqu'une faute paraîtra de nature à provo-
quer soit le consilium abeundi, soit l'exclusion
de l'Université, le Recteur en informe Téiudiant
et lui accorde un délai moral pour présenter, s'il
le juge nécessaire, un mémoire justificatif. Ce
mémoire est transmis au corps saisi du jugement.
L'étudiant inculpé pourra être entendu lorsque
le Conseil rectoral ou le Sénat académique le
trouvera convenable.
art. 28.
La remise proportionnelle des rétributions
payées pour la fréquentation des cours est faite
à l'étudiant soumis au consilium abeundi ou à
l'exclusion.
Titre V.
Des Moyens d'encouragement .
art. 29.
Les faveurs qui sont à la disposition de l'Uni-
versité ne sont accordées qu'aux étudiants qui
se distinguent par la régularité de leur conduite,
par leur application et par le succès qu'ils ob-
tiennent dans leurs études.
( 271 )
ART. 30.
L'exemption des rétributions des cours fixées
par les art. 34, 36 et 33 est accordée annuellement
à cinq étudiants de chaque Faculté. Ceux qui
croiront avoir des titres à cette faveur adres-
seront leur deman le au Recteur, qui accorde
L'exemption après avoir pris l'avis des Facultés.
L'exemption pourra être retirée à l'étudiant
qui ne continuerait pas à se distinguer par la
régularité de sa conduite et par son application.
art. 31.
Les certificats de bonne conduite, de fréquen-
tation des cours et de succès dans les études
sont délivrés par le Recteur.
La demande de ces certificats doit être appuyée
sur une déclaration du Vice-Recteur et du Doyen
de Ja Faculté, constatant que rien ne s'oppose a
ce qu'ils soient accordés.
En ce qui concerne les étudiants internes, la
déclaration e3t donnée par le Président de leur
collège et par le Doyen de la Faculté.
Titre VI.
De la Distributionet des Rétributions des cours
art. 32.
Un programme annonce l'ordre et la distribu-
tion des cours de chaque semestre.
I 272 )
ART. 33 (1).
Les cours de la Faculté de Philosophie et
Lettres et ceux de la Faculté des Sciences com-
prennent deux années et sont réglés de la ma-
nière suivante :
Première année. — Cours ordinaires ou obli-
gatoires pour ceux qui se préparent à V étude
du Droit ou de la Médecine : l'introduction à la
Philosophie et la Logique, l'Anthropologie phi-
losophique, la Philosophie morale, l'histoire de
la Philosophie ancienne, les Langues grecque et
latine, l'Algèbre, la Géométrie et la Trigonomé-
trie rectiligne.
Seconde année. — Cours obligatoires pour
ceux qui se préparent à V étude du Droit : l'in-
troduction à l'Histoire universelle et l'Histoire
ancienne, les Antiquités romaines, l'Histoire du
moyen âge, l'Histoire politique moderne, l'His-
toire nationale, la Littérature française et l'His-
toire des Littératures modernes , l'Économie
politique et la Statistique, la Physique élémen-
taire.
Seconde année. — Cours obligatoires pour
ceux qui se préparent à V étude de la Médecine :
exercices d'Algèbre et de Géométrie, la Physique
1) Plusieurs dispositions de cet article et des articles suivantsonl
dû être modifiées pour être mises en rapport avec nos lois succès
sives sur l'enseignement supérieur, et en dernier lieu avec la loi
du 20 mai 1876. Voir le programme annuel des cours.
( 273 )
expérimentale, la Chimie générale, organique
et inorganique, et ses applications aux arts et à
la médecine, la Zoologie, l'Anatomie comparée,
la Minéralogie, la Botanique, la Physiologie des
plantes, la Géographie physique et ethnogra-
phique.
Cours extraordinaires ou facultatifs de la
Faculté de Philosophie et Lettres : la Métaphy-
sique générale et spéciale, l'Archéologie, la Lit-
térature et les Langues orientales, les Littéra-
tures grecque et latine, la Littérature flamande.
Cours facultatifs de la Faculté des Sciences :
l'introduction aux Mathématiques supérieures,
la Géométrie analytique, le Calcul différentiel et
le Calcul intégral, la Théorie analytique des
Probabilités, la Mécanique analytique, la Méca-
nique céleste, la Physique mathématique, l'As-
tronomie physique et la Géologie.
Les étudiants qui se proposent de suivre un
ou plusieurs cours facultatifs doivent se faire
inscrire chez les professeurs respectifs, immé-
diatement après la publication du programme.
art. 34 (1).
Les rétributions pour les cours ordinaires et
extraordinaires de chacune des deux années
{i) Cet article et les suivants ont dû être modifie* l'a près les
exigeuces de la loi du 20 mai 1876.
( 274 )
dans les Facultés de Philosophie et Lettres et
des Sciences s'élèvent à 220 francs.
La rétribution particulière d'un cours annuel
est de 60 francs, celle d'un cours semestriel de
30 francs.
art. 35.
Les cours de la Faculté de Médecine com-
prennent trois années et sont réglés de la ma-
nière suivante :
Première année : l'Anatomie (générale, des-
criptive, pathologique (i) embryologie), la Phy-
siologie, l'Hygiène, la Pathologie et la Théra-
peutique générale.
Deuxième année : la Pathologie et la Thé-
rapeutique spéciale des maladies internes, la
Pathologie externe, la Pharmacologie et la Ma-
tière médicale, la Clinique interne et la Clinique
externe, le cours théorique et pratique des Ac-
couchements.
Troisième année :1a continuation des Cliniques
interne et externe, des cours de Pathologie et de
Thérapeutique spéciale des maladies internes,
de Pathologie externe et du cours théorique et
pratique des Accouchements, la Médecine opé-
ratoire, la Médecine légale et la Police médicale,
l'Encyclopédie et l'Histoire de la Médecine.
(i) V. le règlement pour l'amphithéâtre d'anatomie et les salles de
dissection, du 15 janvier 1856.
( 275 )
art. 36 (1).
Tous les cours de la Faculté de Médecine,
mentionnés à l'article précé lent, sont obliga-
toires. Il est payé 30 francs par cours semestriel
et 60 francs par cours annuel. Les rétributions
des cours de la première année s'élèvent à
180 francs, de la deuxième à 210 francs, de la
troisième à 240 francs.
Les étudiants en Médecine, qui n'ont pas suivi
les cours de la deuxième année des Sciences et
qui délireraient fréquenter les cours d'Anatomie
comparée, paieront la rétribution semestrielle
de 30 francs.
art. 37.
Les cours de la Faculté de Droit comprennent
trois années et sont réglés de la manière suivante :
Première année : l'Encyclopédie du Droit et
l'Histoire du Droit romain, les institutes du Droit
romain, le Droit naturel ou la Philosophie du
Droit et les éléments du Droit civil moderne.
Deuxième année : les Pandectes, le Droit civil
moderne approfondi, le Droit public et le Droit
administratif, le Droit commercial.
Troisième année : la continuation des Pan-
dectes et du Droit civil moderne approfondi, le
Droit criminel y compris le Droit militaire, l'His-
(i) Voir la note à l'art. 34.
16
( 276 )
toire du Droit coutumier de Belgique et les ques-
tions transitoires, la procédure civile y compris
l'organisation et les attributions judiciaires, et
la Médecine légale.
Notariat : le Droit naturel, les éléments du
Droit civil moderne et le Droit notarial.
ART. 38 (1).
Tous les cours de la Faculté de Droit, men-
tionnés à l'article précédent, sont obligatoires.
Il est payé 40 francs par cours semestriel et
30 francs par cours annuel. Les rétributions des
cours de la première année s'élèvent ainsi à
200 francs, de la deuxième à 280 francs, de la
troisième à 190 francs, du Notariat à 160 francs.
Les étudiants en Droit qui n'ont pas suivi les
cours de la deuxième année de Philosophie eT
qui désireraient fréquenter les cours d'Économie
politique et de Statistique, et le cours d'Histoire
politique moderne paieront la rétribution semes-
'.riellede 30 francs pour chacun de cesdeuxcouis.
art. 39.
La distribution des cours de la Faculté de
Théologie est déterminée par un règlement jar-
ticulier.
l Vo r la note à l'art. 54.
( 277 )
ART. 40.
Les rétributions fixées par les art. 34, 36 et 38.
sont payées intégralement entre les mains du
receveur des Facultés, au moment de l'inscrip
tion ou du recensement.
Le receveur remet aux étudiants avec la quit-
tance une carte d'entrée, portant un numéro
d'ordre qui indique la place à occuper par eux
dans les auditoires.
art. 41.
Les Facultés peuvent accorder, à la demande
expresse des parents, un délai pour le paiement.
des rétributions. Les étudiants qui auront obtenu
un délai se présenteront avec la déclaration de
la Faculté chez le receveur, qui leur remettra la
carte d'entrée.
art. 42.
L'étudiant qui a payé la rétribution pour un
cours ou pour les cours d'une année peut être
autorisé par la Faculté à fréquenter de nouveau
les mêmes cours, sans être tenu à une nouvelle
rétribution.
Titre VII.
De la Fréquentation des cours.
art. 43.
La durée de chaque leçon est d'une heure au
moins et d'une heure et demie au plus ; personne
( 278 )
ne peut sortir de l'auditoire avant que la leçon
soit terminée.
Les professeurs peuvent s'assurer des progrès
des étudiants en leur adressant des questions
sur les matières de l'enseignement.
art. 44.
Les étudiants sont tenus de fréquenter avec
exactitude tous les cours pour lesquels ils sont
inscrits et qui sont mentionnés dans le pro-
gramme. La même obligation existe pour ceux
qui se font inscrire pour des cours extraordi-
naires ou facultatifs.
ART. 45.
Les étudiants qui désirent être dispensés de la
fréquentation d'un ou de plusieurs cours doivent
adresser une demande motivée à leur Faculté.
art. 46.
Les étudiants qui désirent fréquenter un cours
appartenant à une année ou à une Faculté autre
que celle dans laquelle ils sont inscrits, doivent
en demander par écrit l'autorisation à la Faculté
compétente.
art. 47.
Les étudiants ne peuvent s'absenter des leçons
ni sortir de la ville pour un ou plusieurs jours,
sans l'autorisation du Vice-Recteur ou du Prési-
dent de leur collège.
( 279 )
ART- 48.
Les étudiants externes qui, pour cause de
maladie sont empêchés d'assister aux leçons,
doivent en informer le Vice-Recteur.
art. 49.
Avant l'entrée du Professeur dans l'auditoire
chacun aura soin de s'y trouver à la place qui
lui est assignée. Pendant les leçons le silence et
le bon ordre doivent être rigoureusement obser-
vés. Si quelqu'un se permettait de les troubler,
le professeur peut lui enjoindre de sortir de l'au-
ditoire et provoquer selon l'exigence du cas.
l'application des peines académiques.
Le silence et le bon ordre doivent être égale-
ment observés pendant la durée des leçons, dans
les locaux où elles se donnent.
art. 50.
Ne sont admis à fréquenter les cours que ceux
qui ont été portés au rôle des étudiants, confor-
mément aux prescriptions du Titre lr, et qui
sont munis de leur carte d'entrée.
art. 51.
Ceux qui, sans avoir été inscrits, veulent sui-
vre un cours, doivent s'adresser par écrit au
professeur qui transmet leur demande au Rec-
teur. Le professeur leur communique ce qui a
été arrêté.
16.
( 280 )
Ceux qui désirent assister à une leçon doivent
en faire la demande au professeur soit directe-
ment, soit par l'entremise de l'appariteur.
AR.T. 52.
Il y a annuellement deux vacances, l'une du
mardi qui précède la fête de Pâques jusqu'au
troisième mardi qui la suit, l'autre du premier
vendredi d'août jusqu'au premier mardi d'oc-
tobre.
Fait et revisé à Louvain, le 19 novembre 3835
et le 3 août 1848.
LE RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ.
P. F. X. DE RAM.
L. f S. Le Secrétaire, Baguet.
Vu et approuvé dans la réunion annuelle de
l'Épiscopat, à Malines, le 4 août 1848.
ENGELBERT, Card. Arch. de Malines.
Liste des Règlements
publiés dans les Annuaires.
1. Documents relatifs à l'érection de V Uni-
versité catholique. — V. l'Annuaire de 1869,
pp. 405 s.
2. Règlement concernant les pensions des
professeurs, des veuves ou des enfants de
professeurs de V Université catholique de Lou-
vain; 25 octobre 1866. — V. l'Annuaire de 1869.
3. Ordinatio pro disput ationibus sabbatinis
S. Facultatis Theologicœ; 6 juin 1835. — V. les
Annuaires de 1837 à 1840.
4. Prœscripta ad obtinendum gradum Bac-
calaurei in S. Theologia et Jure Canonico ;
15 mars 1836. — V. les Annuaires de 1837 à 1840.
de 1858 et de 1870.
5. Prœscripta ad obtinendum gradum Licen-
tiati in S. Theologia et Jure Canonico; 4 mai
1837. — V. les Annuaires de 1838 à 1840, de 1858
et de 1870.
6. Prœscripta ad obtinendam Lauream doc-
t or aie m in S. Theologia vel Jure Canonico ;
19 juin 1841. — V. les Annuaires de 1842, de 185b
et de 1870.
( 282 )
7. Cérémonial de la promotion au doctorat
-en théologie et en droit canon. — V. les Annuai-
res de 1842, de 1858 et de 1870.
8. Juramentum prœstandum ab Us qui gradu
academico in S. Facultate Theologica iasi-
gniuntur. — V. les Annuaires de 1840, de 1858 et
de 1870.
9. Juramentum prœstandum ab Us qui Lau-
rea doctorali in S. Theologia vel Jure Cano-
nico insi gniuntur . — V. les Annuaires de 1842i
de 1858 et de 1870.
10. Formula promotionis ad Lauream docto-
ralem in S. Theologia vel Jure Canonico. —
V. les Annuaires de 1842, de 1858 et de 1870.
11. Regulœ Collegii Theologorum; 30 juillet
1836. — V. les Annuaires de 1837 et de 1857.
12. Règlement pour l'obtention des grades
dans la Faculté de droit; 8 février 1858. — V. les
Annuaires de 1859, de 1864 et de 1871.
13. Règlement pour l'admission aux examens
diplomatiques ; 17 octobre 1862. — V. les Annuai •
res de 1863, de 1864 et de 1871.
14. Règlement pour l'obtention des grades
dans la Faculté de médecine; 13 février 1837. —
V. les Annuaires de 1838 à 1840, de 1859, de 1864
et de 1871.
( 283 )
15. Juramentum prœstandum ab Us quigradu
Doctorîs in Facultate medica insigniuntur. —
V. les Annuaires de 1840, de 1859, de 1864 et de
1871.
16. Règlement pour V amphithéâtre d'anato-
mie et les salles de dissection; 15 janvier 1836.
- V. les Annuaires de 1837 à 1840.
17. Règlement pour les étudiants en méde-
cine admis au cours de clinique interne et
externe à Vhôpital civil; 7 novembre 1836. —
V. les Annuaires de 1837 à 1840.
18. Règlement pour les étudiants en méde-
cine admis à Vhospice de la maternité ; 7 no-
vembre 1836. — V. les Annuaires de 1837 à 1840.
19. Règlement pour les élèves internes de Vhô-
pital civil; 7 novembre 1836. —V. les Annuaires
de 1837 à 1840.
20. Règlement pour Télève interne de Vhos-
pice de la maternité; 7 novembre 1836. — V. les
Annuaires de 1837 à 1840.
21. Règlement pour V obtention des grades
dans la Faculté de philosophie et lettres ; 8 mars
1858. — V. les Annuaires de 1859, de 1864 et de
1871.
22. Idem, dans la Faculté des sciences ; 8 mars
1858. —V. les Annuaires de 1859, de 1864, de
1873 et de 1879.
( 284 )
23. Règlement pour le service de la biblio-
thèque ; 18 avril 1836. — V. les Annuaires de*
1837 à 1861, de 1865, de 1870, de 1873 et de 1884.
24. Règlement organique pour V Institut phi-
lologique, fait le 15 octobre 1844, revisé le 30 oc-
tobre 1849. — V. les Annuaires de 1845, de 1847 et
de 1849 à 1855.
25. Statuts de la Société littéraire; 8 décem-
bre 1839. — V. les Annuaires de 1841 et de 1875.
26. Statuts de la Basoche, société des étu-
diants en droit; 14 mars 1860. — V. les Annuai-
res de 1861 et de 1862.
27. Statuts de la Société médicale de V Uni-
versité; 1863. — V. l'Annuaire de 1864.
28. Règlement des Écoles spéciales des arts
et manufactures, du génie civil, et des mines,
— V. les Annuaires de 1872, 1873, 1874, 1879 et de
1880.
29. Statuts du Cercle industriel des Écoles
spéciales de V Université catholique. — V. l'An-
nuaire de 1875.
30. Écoles spéciales des arts et manufac-
tures, du génie civil et des mines. — Attribu-
tions de la commission executive, et Règlement
d'ordre intérieur; 19 novembre 1873. — V. l'An-
nuaire de 1875.
( 285 )
31. Loi sur la collation des grades acadé-
miques et le programme des examens univer-
sitaires.—V. l'Annuaire de 1877.
32. Règlement organique pour la collation
des grades académiques, adopté principale-
ment en exécution de la loi du 20 mai 1876. —
V. les Annuaires de 1878 et de 1881.
33. Concours de renseignement supérieur
organisé en vertu de V article 44 de la loi du
20 mai 1876. (Arrêté royal du 11 octobre 1877.) —
V. l'Annuaire de 1878.
34. Programme de X École supérieure d'agri-
culture. — V. les Annuaires de 1879 et de 1880.
35. Instructions ministérielles concernant
les bourses de voyage. — V. l'Annuaire de 1881.
36. Statuts de la Société juridique. — V. l'An-
nuaire de 1881.
37. Bourses de voyage. — Règlement. —
Modifications. 'Arrêté royal du 25 juillet IK82.)
- V. l'Annuaire de 1883.
Le Séminaire américain de Louvain.
En 1857, plusieurs évoques d'Amérique, mus
par la considération des avantages que présente
Louvain, y ont établi, avec le consentement et
l'approbation de S. Em. le Cardinal Archevêque
de Malines, sous le patronage des Évêques de la
Belgique et sous les auspices de personnes cha-
ritables, un Séminaire américain. Il a pour objet
de procurer aux jeunes gens de la Belgique et
des pays limitrophes, désireux de se consacrer
à la belle œuvre des missions de l'Amérique du
Nord, un moyen sûr et facile de suivre leur
sainte vocation.
La lettre pastorale des illustres Prélats réunis,
le 28 avril 1861, dans le concile provincial de
Cincinnati contient le passage suivant par rap-
port à ce séminaire : « C'est aussi avec une joie
« profonde que nous remercions nos vénérables
» Frères, le Cardinal Archevêque et les Évêques
- de la catholique Belgique, pour le zèle si noble
» et si chrétien avec lequel ils ont coopéré à
» l'établissement du Séminaire américain de
» l'Immaculée Conception dans la ville de Lou-
» vain, siège de cette ancienne et célèbre Uni-
» versité catholique, qui a répandu tant de lustre
y» sur la sainte Église notre Mère. Ce Séminaire,
( 287 )
» fondé avec le louable concours de quelques
» Èvêques de notre province, a déjà envoyé
» onze missionnaires pleins de zèle et de pru-
« dente activité. Son existence prospère nous est
» un sûr garant de tout le bien qu'il est appelé
« à rendre à notre sainte Religion; c'est là ie
» résultat que nous en attendions. Nous prions
» les Prélats belges de daigner lui continuer
» leur bienveillant appui. »
Et le second concile de Baltimore, tenu en
1866, où étaient présents trente sept Évêques et
sept Archevêques, s'exprime en ces termes :
« Nous devons aussi faire mention du collège
y établi pour les missionnaires de ce pays près
" l'Université de Louvain, ce très célèbre siège
» des lettres et des sciences, par les Évêques de
» Belgique, et dont nous avons déjà recueilli des
» fruits fort nombreux et très salutaires. Car,
» depuis neuf ans que ce collège est fondé, il
» nous a envoyé plus de cinquante missionnaires
» pour travailler à la culture de la vigne du
n Seigneur. »
Au Concile actuel de Baltimore assistent deux
archevêques et six évêques sortis du Collège
américain de Louvain.
Les vastes bâtiments de l'ancien collège d'Aine
ou Aulne, fondé en 1629 par Dom Edmond Jou-
vent, abbé d'Aine, près de Thuin en Hainaut,
ont été acquis et appropriés pour le Collège
américain et sont devenus ainsi une nouvelle
pépinière de missionnaires.
( 288 )
Pour les conditions d'admission comme élève,
on doit s'adresser à Mgr J. De Nèvb, prélat
domestique de Sa Sainteté, vicaire général de
l'évêché de Détroit et président du collège, rue
de Namur, n° 110.
LF
Louvsin. Université ca-
tholique
C5A5
inuaire. Jrarboek
t. 48-49
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